Si l’objectif était vraiment de sauver la biodiversité et les espèces menacées, une telle contradiction
n’existerait pas. Il faut alors se demander pourquoi existe ce processus très sélectif et peu cohérent avec les deux objectifs premiers des programmes LIFE :
Non, ce ne serait quand même pas pour spolier les terres des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature :
(Par exemple, le site « Science et Décision » du CNRS + Université d’Ivry propose une synthèse des connaissances scientifiques qui confirme cette analyse (http://documents.irevues.inist.fr/handle/2042/31155):
« Les paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés d'habitats semi-naturels. /…/ Les principaux types sont les prairies exploitées de façon extensive ou peu intensive, les vergers traditionnels, les zones boisées (haies, bosquets champêtres, berges boisées). /…/ En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air(Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…). »)
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