La Société Alpine de Protection de la Nature (SAPN) et France Nature Environnement PACA (FNE PACA) ont pris connaissance avec stupéfaction de l’agression dont a été victime Annie Lalanne le mardi 10 octobre dernier à Briançon de la part d’éleveurs ovins. La SAPN et FNE PACA apportent son soutien à l’association « Sauvons les loups alpins » qu’elle préside.
La SAPN, et on s'en rend compte tous les jours, aucune association environnementale ou parti politique n'ont été stupéfaits d'apprendre que MME Lalanne "DEMANDE LE BOYCOTT DE LA VIANDE, DES FROMAGES ET DES YAOURTS DE BREBIS."
Nous attendons avec impatience la condamnation par E.E.L.V. qui se félicite par ailleurs des actions musclées de ses militants lorsqu'ils défendent la cause du parti, nous attendons donc la condamnation de la SAPN dont le président est candidat E.E.L.V. dans le 05 et qui soutient ceux qui demandent le boycott des produits issus de l'agriculture raisonnable de proximité dans le respect et la durabilité!
En attendant qu' EELV, et l'ensemble du monde politique, dénoncent cette prise de position, voila qui rend obsolète le discours de Madame la vice-présidente de la région PACA, Colette Charriau EELV, à la foire de Seyne les Alpes :
"Pour faire vivre les territoires, il faut acheter local au lieu d'aller au supermarché ou sur internet!"
Pour ce qui est de la F.N.E rien de surprenant puisque sa position de grand prédateur du pastoralisme est en conformité avec cette discrimination du monde rural qui vit de et avec la nature!
Comment tout les biens pensants qui s'offusquent aujourd'hui, n'ont ils pas supposer qu'une telle prise de position restée sans réaction de leur part, pouvait devenir explosive? A moins que le but recherché soit justement cette déflagration? Je tiens d’ailleurs à faire remarquer que cette réaction est restée tout à fait raisonnable!
Et je profite de cette opportunité pour demander une prise de position des instances politiques, des institutions et des syndicats à l'égard de l'association « Sauvons les loups alpins » qui demande officiellement le boycott dans le but d' «entraver l’exercice normal d’une activité économique locale» . Un acte qui s'apparente à de la discrimination et qui peut être puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Pour ceux qui veulent commenter mais qui n ont pas de compte, vous pouvez communiquer en tant qu'anonyme. Merci de mettre un pseudo en cas de conversation suivie.