Union pour la Sauvegarde des activités Pastorales et
Rurales
Rencontres
du col du Glandon des 19-20 août 2016
Communiqué
Chronique
d’un désastre annoncé : les maires refusent la fin programmée
du
pastoralisme sur leurs territoires...
Un
mot d’ordre : AGIR POUR NE PLUS SUBIR !
Le constat est
toujours plus dramatique d’année en année
Pour
la 3 ème année se tiennent les rencontres du Col du Glandon. Pour
la 3 ème année, la
détresse
des éleveurs face aux loups apparaît toujours plus prégnante. De
nouveaux drames
surgissent
: des agressions sur des personnes par des chiens de protection
toujours plus
nombreux.
Imposés par le loup, ces patous qui nous avaient été présentés
comme la
solution
à tous les problèmes, mettent en cause la sécurité publique des
randonneurs
comme
des villageois. Les éleveurs sous contrainte voient leur
responsabilité civile et pénale
engagée
devant les tribunaux. Loin de leur apporter quelque soulagement, de
nouveaux
textes
règlementaires veulent conditionner l’indemnisation des pertes
dues aux loups à un
contrôle
tatillon et inapplicable des moyens de protection engagés, attaque
par attaque.
Dans
le même temps, il importe de ne pas oublier ce que nous, maires
dénoncions déjà il y a
deux
ans, il y a un an : des attaques de loups toujours plus nombreuses
surviennent sur des
troupeaux
toujours mieux protégés. Les loups protégés changent de
comportement,
s’adaptent,
attaquent en plein jour jusqu’au plus proche des maisons. Les
moyens de
protection
ne les arrêtent plus. Les éleveurs sont à bout. Des jeunes
renoncent à s’installer.
Les
filières de proximité, fournissant des produits de qualité, sont
mises en péril. Les
pâturages,
les alpages et les paysages ruraux sont menacés par la fermeture des
milieux. Les
maires
de ces territoires, garants de la sécurité des biens et des
personnes, sont totalement
démunis
face à des risques croissants pour l’activité touristique comme
pour la sécurité des
villageois.
Les
loups sont protégés par la Convention de Berne et la Directive
Habitat. Des dérogations à
la
protection stricte du prédateur ne sont possibles « qu’à
condition qu’il n’existe pas une
autre
solution satisfaisante ». Il faut donc attendre d’avoir tout
essayé, il faut donc attendre
que
tout ait échoué avant d’engager dans des conditions limitées des
tirs de prélèvement.
C’est
programmer dans les textes la faillite d’une « cohabitation »
pourtant revendiquée.
Nous
réfutons le prétendu modèle italien et nous refusons l’avenir
que la réalité italienne
dessine
pour les Alpes et la France. Dans les Abruzzes toujours cités en
exemple, la
transhumance
a disparu, l’élevage ovin s’effondre. Seuls y résistent les
plus gros troupeaux
conduits
par des bergers "extracommunautaires" aux conditions de
travail difficilement
tolérables.
Il est temps de tirer les conclusions qui s’imposent : les acteurs
de la ruralité ne
peuvent
subir toujours plus de contraintes face à un loup surprotégé ; la
priorité donnée au
prédateur
doit être remise en cause.
Des
actions fortes sont plus nécessaires que jamais pour traduire cette
volonté
politique.
C’est aux pouvoirs publics d’obtenir dans les plus brefs délais
le
déclassement
du Canis lupus des textes qui le protègent en France ou en Europe.
Le
contrôle
des populations de loups doit devenir une priorité et les moyens
réglementaires
et techniques nécessaires doivent être mis en œuvre. En accord
avec
les associations et syndicats présents aux rencontres du Glandon,
représentant
les éleveurs et bergers salariés, l’USAPR déclenchera tous les
leviers
possibles
pour que soient prises en urgence les décisions indispensables et
formulera
en ce sens, très rapidement, des propositions concrètes aux
pouvoirs
publics.
USAPR
– Mairie – Chef lieu – 73130 Saint Colomban des Villards
usaprfrance@gmail.com
– Coordination Cathy DAVOINE 15818430
Le contrôle des populations de loups signifie en clair leur éradication, si on ne veut pas employer les moyens de protection, nécessaires même si insuffisants (et améliorables, à moins de s'avouer vaincus d'avance): sinon il y en aura toujours, avec les problèmes liés à leur présence...
RépondreSupprimer"si on ne veut pas employer les moyens de protection"
RépondreSupprimerVoilà qui en dit long sur le mépris des ruraux qui luttent et investissent leur temps, leur argent, leur santé, leur vie familiale pour en arriver à la conclusion de l'Europe "dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, il faut de fortes restrictions à l'élevage"
Dans les zones réservées à l'élevage industriels, il faudra faire les prélèvements nécessaires pour qu'il ne puisse pas s'installer"
Et vous vous voulez bien donner de votre temps, de votre argent, de votre vie familiale, pour que la cohabitation soit possible?
Manipulation, c'est ce que vous êtes en train de faire puisque vous ne faites pas paraitre ma réponse à votre dernier commentaire et que vous isolez une portion de ce que j'ai écris pour faire passer votre discours. Pourquoi ? Alors que je ne dis qu'une seule chose : le loup est là pour longtemps d'une manière ou d'une autre, comment s'y prend t-on maintenant ?..
RépondreSupprimerDésolé mais je n'ai pas reçu d'autre commentaire que celui publié.
SupprimerContrairement aux écologistes je publie tout ce qui est envoyé par les lecteurs. Il y a du y avoir un beug et comme la plupart de ceux qui manipulent vous sautez sur l'occasion et je n'ai strictement rien isolé.
J'ai simplement cochez la case publier!
OK, ce n'est pas important, oublions donc ces accusations de manipulation et autres beugs pour revenir à nos moutons.
SupprimerLa question est : Puisque les loups sont là, et pour longtemps quoi qu'on fasse ou qu'on veuille, comment on s'y prend maintenant ?
Contrôler les populations de loups n'empêchera pas les attaques, même s'il y en a moins. Les éradiquer n'est pas au programme et ça prendrait beaucoup de temps de toute façon. Il est donc nécessaire de protéger les troupeaux d'une manière ou d'une autre.
Comment ? Qu'est-ce qu'on fait ?
"Comment ? Qu'est-ce qu'on fait ?"
RépondreSupprimerVous voulez dore comment que vont faire les bergers? parce que les défenseurs du loup eux compte bien ne rien faire!
Votre réflexion mérite un article plus approfondi et je vous tiendrai au courant de sa parution.