La conclusion de cette mise en garde demande réflexion, le reste n'étant que du faire valoir:
"Nous vous rappelons enfin que les mesures de protection des troupeaux sont financées par la collectivité, laquelle indemnise également toutes les pertes attribuées au loup, que le troupeau soit protégé ou non. Il appartient aux éleveurs de souscrire à ces subventions, la mise en œuvre de ces mesures étant la seule issue vers une cohabitation apaisée de l’élevage avec ce prédateur naturel."
Passons sur le fait qu'aucune mesure de protection sur les troupeaux équins ou bovins n'est susceptible d’être aidée, passons aussi sur l'omission de préciser que ces mesures sont subventionnées à 80% d'un plafond prédéfini uniquement pour le matériel et rien sur la mise en oeuvre. Passons aussi sur le fait que les indemnisations sont loin de couvrir la réalité des pertes (une pacotille sur la perte de lactation, les avortements, les refus de chaleurs, les pertes génétiques, les pertes de labellisations....).
Bref passons encore sur les disparues laissées pour compte. Enfin passons sur le fait que les petits éleveurs (moins de 50 unités) et les particuliers sont eux aussi laissé pour compte.
Regardons plutôt comment des fondamentalistes proposent leur éternelle ritournelle : "la mise en œuvre de ces mesures étant la seule issue vers une cohabitation apaisée de l’élevage avec ce prédateur naturel"
Alors là, passons sur le fait que le loup réintroduit n'a plus grand chose de naturel et n'a surtout plus de territoire pour pouvoir vivre sa vie de merveilleux chasseur. Ce qui le contraint à se transformer en misérable cambrioleur assassin qui se joue des mesures de protections misent en place par la multitude d'éleveurs et bergers qui occupent légitimement l'espace réservé aux élevages traditionnel à l'herbe.
Passons donc, mais ne laissons pas tout passer : "....la seule issue vers une cohabitation apaisée de l’élevage avec ce prédateur naturel".
Voyons ce que préconise les membres de Cap loup pour une cohabitation apaisée:
"dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, il faut de fortes restrictions à l'élevage"
" «Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique. »" Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles d’accès, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal! "
""Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages !"
LOUP, POUR EN FINIR AVEC LES CONTREVÉRITÉS SUR LE PASTORALISME
LOUP, QUAND LA RÉALITÉ COMMANDE LA RAISON, chapitre 3
LOUP, QUAND LA RÉALITÉ COMMANDE LA RAISON, chapitre 2 (l’arrêté municipal en question)
LOUP, QUAND LA RÉALITÉ COMMANDE LA RAISON.
Après avoir vu, et lu bien évidemment, laissons le lecteur se faire une idée de la déontologie de tous ces fervents défenseurs du tout sauvage, et laissons nos élus faire ce qu'ils doivent faire pour pérenniser la vie rurale, préserver la biodiversité de leurs territoires reconnue comme exemplaire grâce au pastoralisme; ce pour quoi ils ont été élus dans nos ruralités.
Assurons les élus de notre soutien quoique qu'il doive nous en coûter. Car pour les les défenseurs du loup, il n'y a aucune addition à payer, aucune contrainte à subir.
LOUP, QUAND LA RÉALITÉ COMMANDE LA RAISON, chapitre 3
LOUP, QUAND LA RÉALITÉ COMMANDE LA RAISON, chapitre 2 (l’arrêté municipal en question)
LOUP, QUAND LA RÉALITÉ COMMANDE LA RAISON.
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