Il semble que le personnage choisi pour diriger cette "expertise scientifique collective sur le devenir de la population loup en France" soit tout simplement capable de ne proposer que des incertitudes scientifiques pour faire passer en force une idée préconçue sur le prédateur.
Aujourd'hui nous allons nous intéresser au personnage clef de cette étude, Yvon Le Maho, en analysant ses déclarations (en italique et surlignée). Déclarations rapportées dans le journal L'Alsace
« On observe une stabilisation autour d’environ 300 loups depuis deux ou trois ans , reprend le chercheur. Et ce n’est pas une question de comptage, même s’il y a un déni de ce côté-là de la part des éleveurs, car notre technique a été évaluée par un expert suédois, plutôt favorable à l’abattage, et il a reconnu qu’elle tenait plutôt bien la route. »
Expertise scientifique et rigoureuse entre guillemets : "Plutôt" favorable..., "elle tient plutôt bien la route"...la population stagne ..le nombre de meutes a augmenté sur le territoire français (une quarantaine en 2012 (55 aujourd'hui ndlr))...l'augmentation des meutes est "souvent" le reflet d'une augmentation de la population...mais la population stagne... le groupe d’experts est incapable de dire si cette stabilisation est due aux tirs dérogatoires ou à d'autres facteurs..."
C'est la réalité qui semble "plutôt ne pas tenir la route" Monsieur le scientifique :
2014 - 301 loups pour 39 Zones de Présences Permanentes (Z.P.P.)
2015 - 282 loups pour 42 Z.P.P.
2016- 290 loups pour 55 Z.P.P.
Tout augmente, les Z.P.P., les attaques, les victimes, le nombre de département colonisé, les rencontres avec les loups, les photos de loups..... mais pas le nombre de loup!
Aujourd'hui les loups ont attaqué le Domaine INRA de La Fage 12 250 Saint Jean Saint Paul
Hier, le lycée agricole de Carmejanne dans le 04 a subit une attaque
"La surveillance du loup se fait via un réseau très dense de milliers d’observateurs, sous le contrôle de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage "
La quasi totalité des adhérents à
ce réseau sont des défenseurs du loup militants dans des
associations qui demandent à leurs militants je cite : "ne
transmettez plus aucune de vos données à l’ONCFS et donc au
gouvernement. Détruisez tous les indices de présence du loup
(recouvrement des pistes de loup dans la neige, enlèvement des
crottes trouvées sur les chemins etc.)."
De plus à l'oncfs, Eric Marboutin, patron du réseau loup est aussi responsable à l'institut européen pour les grands carnivores. Le LCIE. Nombreux sont les gardes de l'ONCFS militant dans des associations qui demandent de détruire les indices.
Avec prés de 300 attaques reconnues loups en 4 ans dans les Vosges, qu'elle est la crédibilité du responsable scientifique qui précise que les attaques sur les troupeaux" ne sont pas forcément liées à la présence ou non de gibier." mais qu' "il pourrait être intéressant d’avoir de grands prédateurs comme le loup ou le lynx…dans les Vosges" pour réguler ce gibier.
Dans certains cas un loup ou une meute peut se spécialiser sur une proie. Cette spécialisation est liée à plusieurs facteurs qui ont tous comme dénominateur commun : les troupeaux : "le nombre d’individus de la meute, le chevauchement des habitats respectifs proie/prédateur, l’abondance et l’accessibilité des proies, la probabilité de rencontres avec la proie, la densité ou la biomasse relative d’une proie potentielle, la probabilité de succès de la chasse, le risque de blessure, la profitabilité de la proie, les conditions environnementales".
"Un loup de Slovénie est
ainsi arrivé en quelques mois en France où il est maintenant
reproducteur"
Alors la chapeau la science! Des gens incapable de dire pourquoi la population stagne, incapable de donner un chiffre réaliste du nombre de spécimens, incapable de savoir combien de loups colonisent les Vosges... Ces gens sont capables d'affirmer pouvoir suivre un loup Slovène Mâle, et de savoir qu'il est devenu reproducteur. Chapeau bas...sont ils capable de nous dire de quel couleur sont les yeux de l'heureuse élue? À moins qu'il ne s'agisse d'un loup d'élevage pucé et réintroduit, il va falloir nous expliquer comment tout cela est possible.
Mais le plus incroyable reste cette déclaration : « il n’est pas forcément utile de tuer les loups pour limiter la
prédation ». Il y a peut-être d’autres pistes à explorer et à valider
comme le piégeage non létal des loups,. Aux États-Unis, on a observé qu’un loup capturé près d’un troupeau,
et maintenu en captivité quelques heures, est tellement traumatisé que
ni lui ni sa meute ne s’approchent plus du troupeau en question. »
Quand la réalité transforme le rêve du scientifique en cauchemar:
"Nous avons réussi à inverser les habitudes comportementales de certains loups grâce à un conditionnement aversif utilisant des captures, des balles en caoutchouc ou des bombes au poivre, livre Daniel Stahler, biologiste en charge du projet loup à Yellowstone. Mais ce conditionnement doit intervenir au moment où le loup agit : la technique ne fonctionne pas si vous le capturez plusieurs jours après la prédation."
"En capturant les prédateurs près du bétail, vous pouvez les amener à rester à l'écart pendant un jour ou deux ; mais s'ils ont faim, ils reviendront, poursuit-il. Tant que les humains, le bétail et les loups cohabitent dans le même écosystème, il n'existe pas de méthode permettant d'éliminer toute prédation."
Nous avions déjà interpellé M. Le Maho dans une conférence ou ils affirmait "'on a laissé s'installer le pastoralisme dans le coeur des parcs Nationaux" , alors que se sont les parcs qui se sont créés dans les zones pastorales.
Nous avions aussi analysé les déclarations du CSPNB présidé par Yvan Le Maho scientifique à la retraite : LOUP, LE CONSEIL SCIENTIFIQUE DU PATRIMOINE NATUREL ET DE LA BIODIVERSITÉ EST IL GUIDÉ PAR LA SCIENCE OU PAR L'IDÉOLOGIE?
Lire aussi la déclaration de la Fédération Nationale Ovine à propos de l'expertise dirigée par Yvon Le Maho : LOUP, ENTRE INCERTITUDES SCIENTIFIQUES ET RÉALITÉS DE TERRAIN.
"En capturant les prédateurs près du bétail, vous pouvez les amener à rester à l'écart pendant un jour ou deux ; mais s'ils ont faim, ils reviendront, poursuit-il. Tant que les humains, le bétail et les loups cohabitent dans le même écosystème, il n'existe pas de méthode permettant d'éliminer toute prédation."
La capture ne peut pas forcer l'animal à quitter un territoire sur lequel il s'est installé ni l'éduquer à ne pas attaquer un troupeau, confirme Carter Niemeyer,(coordinateur de l'Idaho récupération loup pour l'US Fish & Wildlife Service.) qui rappelle que dans le Wyoming, l'Idaho et le Montana, les éleveurs et chasseurs tuent les loups avec lesquels ils ne parviennent à cohabiter.
Reste que même après dix-huit ans d'expérience outre-Atlantique, la technique requiert encore du temps, de l'argent et du matériel sophistiqué. "Les loups sont difficiles à capturer à l'aide de pièges au sol, assure l'ancien expert du Service américain de la pêche et de la faune sauvage. L'utilisation d'un hélicoptère fonctionne mieux, mais s'avère très chère." Coût de l'opération : entre 2 000 et 6 000 dollars par loup...
En
savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/02/09/peut-on-capturer-des-loups-pour-les-empecher-d-attaquer-le-betail_1829519_3244.html#3M3CEhgcfHBcvMSC.99
Nous avions déjà interpellé M. Le Maho dans une conférence ou ils affirmait "'on a laissé s'installer le pastoralisme dans le coeur des parcs Nationaux" , alors que se sont les parcs qui se sont créés dans les zones pastorales.
Nous avions aussi analysé les déclarations du CSPNB présidé par Yvan Le Maho scientifique à la retraite : LOUP, LE CONSEIL SCIENTIFIQUE DU PATRIMOINE NATUREL ET DE LA BIODIVERSITÉ EST IL GUIDÉ PAR LA SCIENCE OU PAR L'IDÉOLOGIE?
Lire aussi la déclaration de la Fédération Nationale Ovine à propos de l'expertise dirigée par Yvon Le Maho : LOUP, ENTRE INCERTITUDES SCIENTIFIQUES ET RÉALITÉS DE TERRAIN.
Ce qui est surtout surprenant dans cette étude, c'est d'appliquer le concept de population viable à la seule population française, alors qu'elle est visiblement connectée à la population italienne, voir au delà.
RépondreSupprimerVisiblement, l’intérêt de cette étude est simplement de réduire les prélèvements et d'influer sur l'opinion publique. Toute ces recherches et toutes ces études sont une manne financière que l'on oublie volontairement de rajouter au coût réel du loup.
SupprimerD'autres études tiennent compte de la population dans son ensemble et de la réalité de terrain (densité humaine, occupation des sols par les élevages...) mais n'interessent visiblement pas les décideurs politiques assujetti au WWF.