Mardi 2 octobre 2018, le Sénat a examiné la proposition de résolution sur le pastoralisme, présentée en application de l’article 34-1 de la Constitution par Sophie PRIMAS (Les Républicains – Yvelines), Hervé MAUREY (Union Centriste – Eure) et plusieurs de leurs collègues.
Cette
proposition de résolution a pour objet de rappeler que le pastoralisme,
élément incontournable du modèle agricole français, essentiel à la vie
des territoires, bénéficie à l’ensemble de la société. Elle souligne,
notamment, la qualité de l’agriculture extensive promue par le
pastoralisme, ainsi que le rôle que joue ce dernier dans la prévention
des risques naturels et dans la préservation de la biodiversité. La
proposition de résolution vise également à témoigner aux acteurs
concernés l'intérêt et la mobilisation des parlementaires pour la
question pastorale, alors que les éleveurs se sentent aujourd'hui
abandonnés par les pouvoirs publics.
Rappelant le rapport récemment adopté par la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, le texte compte de nombreuses propositions.
Il appelle ainsi, notamment, à une sanctuarisation des moyens mobilisés
pour les activités pastorales par la politique agricole commune, et
rappelle le risque que représente la prédation pour cette activité. A
cet égard, la proposition de résolution souhaite une gestion
intra-européenne coordonnée des populations de grands prédateurs,
souligne la nécessité d’améliorer la connaissance scientifique sur
l’hybridation et l’éthologie du loup afin de mieux adapter la réponse
humaine, et estime indispensable une refonte du système d’indemnisation
des éleveurs.
En séance publique, avec 334 suffrages exprimés sur 344 sénateurs présents, le texte a été adopté (313 voix pour et 21 voix contre ; voir les résultats du scrutin public).
Le billet d'Ouragan
Malgré une résolution qui ménage la chèvre, le choux et les grands prédateurs, sur les 21 voix contre, 20 émanent de la majorité gouvernementale qui montre ainsi son désir profond de condamner les petites exploitations qui impactent le moins la nature. Heureusement pour la continuité de la vie rurale, le sénat ne compte que 22 sénateurs de la LRM. LRM refuse donc en bloc de "trouver un équilibre plus favorable
aux activités humaines entre la préservation de l'environnement
et le développement des territoires". Pour LRM ce sont le tout industriel, les importations massives de denrées non soumises aux règles européennes et l'ensauvagement de nos territoires qui prévalent avec comme arrière pensée la financiarisation de la nature. C'EST A LIRE DANS LE BLOG DE FRANÇOISE DEGERT
LRM applique-t-elle à la lettre les directives de l'UICN, du WWF et de l'Institut pour le développement des grands Carnivores (LCIE) ? Dans les zones (définies par les dirigeants sans aucune concertation avec la population concernée ndlr) ou évolueront les grands prédateurs, sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ »
SOUVENEZ VOUS EN À L’OCCASION DU VOTE POUR LES EUROPÉENNES
P.S. Merci à la sénatrice Mme Noëlle Rauscent qui a osé braver les consignes de LRM puisque elle est la seule dans ce groupe à défendre le pastoralisme et la vie rurale.
la proposition de résolution sur le pastoralisme prenez le temps de la lire.
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