BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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samedi 1 août 2015

COLLECTIF DE PRÉSERVATION DES ACTIVITÉS AGROPASTORALES ET RURALES FACE A LA PRÉDATION DU LOUP

COLLECTIF DE PRÉSERVATION DES ACTIVITÉS AGROPASTORALES ET RURALES 
 FACE A LA PRÉDATION DU LOUP 


Association régie par les dispositions de la
loi du 1er juillet 1901 et du décret du 16 août 1901

 ARTICLE 1. – NOM

Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1
er juillet 1901 et le décret   du   16   août   1901,   ayant   pour   titre   :   « COLLECTIF   DE   PRÉSERVATION   DES   ACTIVITÉS AGROPASTORALES ET RURALES FACE A LA PRÉDATION DU LOUP ».

Le titre de cette association pourra être réduit au sigle « C.P.A.A.R.P.L. ».

ARTICLE 2. – OBJET

Cette association a pour objet la préservation des activités agropastorales et rurales face à la prédation du loup par tous les moyens légaux opportuns et notamment l’introduction d’action en justice.

ARTICLE 3. – SIÈGE SOCIAL

Le siège social est fixé au 3, Allée Piencourt – 48000 MENDE.

Il  pourra  être  transféré  par  simple  décision  du  conseil  d'administration  à  l’occasion  d’une  assemblée générale ordinaire ou extraordinaire.

ARTICLE 4. – DURÉE

La durée de l’association est illimitée.

ARTICLE 5. – COMPOSITION ET ADMISSION

L’association  est  ouverte  à  tous,  personne  physique  ou  personne  morale  représentée  par  son  Président, ainsi que toute collectivité locale et/ou territoriale représentée par son représentant légal, dès lors que le règlement de la cotisation annuelle a été acquitté.

ARTICLE 6. – MEMBRES ET COTISATIONS

Sont membres actifs ceux qui ont dûment réglé leur cotisation annuelle.

Le montant de la cotisation peut être révisé chaque année par le Conseil d’administration à l’occasion de l’assemblée générale.

ARTICLE 7. – RADIATIONS  

La qualité de membre se perd par :
a)   La démission;
b)  Le décès;
c)   La radiation prononcée par le conseil d'administration pour non-paiement de la cotisation.

 
ARTICLE 8. – RESSOURCES

Les ressources de l'association comprennent :
1° Le montant des cotisations ;
2° Les subventions de l’Union européenne, de l'Etat, des départements, des EPCI et des communes ;
3°   Toutes les ressources autorisées par les lois et règlements en vigueur.

ARTICLE 9. – ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE

L'assemblée générale ordinaire comprend tous les membres de l'association à quelque titre qu'ils soient.

Elle se réunit une fois par an.

Sept  jours  au  moins  avant  la  date  fixée,  les  membres  de  l'association  sont  convoqués  par  les  soins  du secrétaire. L'ordre du jour figure sur les convocations.
Le président, assisté des membres du conseil, préside l'assemblée et expose la situation morale ou l’activité de l'association.
Le trésorier rend compte de sa gestion et soumet les comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe) à l'approbation de l'assemblée.
Ne peuvent être abordés que les points inscrits à l'ordre du jour.

Les décisions sont prises à la majorité des voix des membres présents ou représentés.

Toutes les délibérations sont prises à main levée, excepté l’élection des membres du conseil.
Les décisions des assemblées générales s’imposent à tous les membres, y compris absents ou représentés.

ARTICLE 10. – ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE

Si besoin est, ou sur la demande de la moitié plus un des membres inscrits, le président peut convoquer
une assemblée générale extraordinaire, suivant les modalités prévues aux présents statuts et uniquement
pour modification des statuts ou la dissolution.

Les modalités de convocation sont les mêmes que pour l’assemblée générale ordinaire.
Les délibérations sont prises à la majorité des deux tiers des membres présents.

ARTICLE 11. – CONSEIL D'ADMINISTRATION

L'association  est  dirigée  par  un  conseil  de  5  membres,  élus  pour  3  années  par  l'assemblée  générale.  Les membres sont rééligibles.

En cas de vacances, le conseil pourvoit provisoirement au remplacement de ses membres. Il est procédé à leur remplacement définitif par la plus prochaine assemblée générale. Les pouvoirs des membres ainsi élus prennent fin à l'expiration le mandat des membres remplacés.

Le  conseil  d'administration  se  réunit  au  moins  une  fois  par  an,  sur  convocation  du  président,  ou  à  la demande du quart de ses membres.

Les décisions sont prises à la majorité des voix; en cas de partage, la voix du président est prépondérante.

Tout membre du conseil qui, sans excuse, n'aura pas assisté à trois réunions consécutives sera considéré comme démissionnaire.


ARTICLE 12. - RÈGLEMENT INTÉRIEUR

Un  règlement  intérieur  peut  être  établi  par  le  conseil  d'administration,  qui  le  fait  alors  approuver  par l'assemblée générale.

Ce règlement éventuel est destiné à fixer les divers points non prévus par les présents statuts, notamment ceux qui ont trait à l'administration interne de l'association.


ARTICLE 13. – DISSOLUTION

En cas de dissolution prononcée selon les modalités prévues à l’article 12, un ou plusieurs liquidateurs sont nommés,  et  l'actif,  s'il  y  a  lieu,  est  dévolu  conformément  aux  décisions  de  l’assemblée  générale extraordinaire qui statue sur la dissolution .

mardi 9 décembre 2014

LOUP, ASSOCIATIONS PRÊTES A TOUT

AVES France : "Nous diffusons bien volontiers la tribune de Thierry Lodé* qui nous a bien plu."

Voici encore une association pas très regardante sur la réalité et prête à diffuser la propagande mensongère et diffamatoire qui sied à la très grande majorité des amoureux du loup.

Analysons donc cette plaidoirie pour le moins farfelue, pour ne pas dire plus, et qui plait tant à AVES France:


« Mais que viennent faire tous ces moutons seuls et sans défenses dans nos montagnes et sur nos causses ? Pourquoi ces territoires fragiles sont-ils entre les mains de propriétaires terriens qui admettent un pâturage aussi brutal ? »
Ces territoires sont resté aux mains de petits propriétaires qui les ont préservés pour les générations futures, l’UNESCO vient de classer patrimoine de l’humanité les causses en question, en référence au pastoralisme qui les a formatés et aux propriétaires qui les ont préservés. http://whc.unesco.org/fr/list/1153

Et ailleurs?, En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle "correspondent à des zones d'élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…CNRS). » c'est dire s'il est important pour certains écologistes prés à tout pour ensauvager nos terres, de cacher la vérité au public.


"Pour 24.7 % de « parcs naturels », il n’existe sur le territoire français que 2 % de zones en réserve pour le maintien de la faune sauvage quand l’espace naturel et nos montagnes sont de plus en plus avalés par les aéroports, par des barrages, par l’intensification des cultures, par le tourisme et par la croissance urbaine. "
Voila donc une bonne raison pour stigmatiser les populations qui ont choisi de vivre en dehors de tout cela, proposant des produits de qualité dans le respect, la durabilité, la traçabilité. Une population qui impacte très peu la nature et qui devient le bouc émissaire des exactions commises par nos sociétés! Faisons leur porter tout le poids de la cohabitation impossible avec les grands prédateurs, jusqu’à épuisement, et montrons leur ce que nous allons faire de leurs pays qu'ils ont été les seuls à protéger pour les transmettre intact aux générations futures! " Parce que les aéroports, les barrages, les cultures intensives, le tourisme de masse, la croissance urbaine..." tous cela ne concerne pas le petit élevage extensif sans engrais, ni produits chimique, victime du loup, mais bien plus encore des fondamentalistes environementaux ...!


"Et à l’âge adulte, les conditions atroces du transport des brebis domestiques à des densités réglementaires de 5 moutons par m² (!) durant jusqu’à 19 heures (mais le voyage peut durer 2 semaines) entraînent à elles seules la mort de milliers d’animaux."
Bien sur, faisons croire que les éleveurs dégénérés et abrutis sont prêts à perdre des milliers d'animaux pendant le transport afin de pouvoir justifier et minimiser les pertes dues aux loups ( + de 8000 victimes en 2014)
Réglemenation pour le transport des ovins : "1ere période de transport 14 heures maxi, puis 1 heure de repos mini abreuvés, alimentés en cas de nécessité., puis 14 heures maxi suivis de 24 heures de repos. Pendant les 24 heures de repos, les animaux sont déchargés dans un poste de contrôle agréé (anciennement nommé « point d’arrêt »), abreuvés, alimentés et doivent pouvoir se reposer. "
"la densité, de 5 par m² s'applique uniquement aux agneaux de moins de 55kg afin qu'ils puissent se tenir entre eux sans risques dans les virages et devers"
"Pour une brebis en gestation de plus de 55kg elle est de 2 par m²"
On est loin de la dimension idéologique de Mr le professeur! 2 semaines de voyages pour les brebis qui vont pâturer dans quel pays?

"Enfin, moins de 1800 élevages ont admis les mesures de protection contre le loup."
Alors que les chiffres ONCFS et DDT sont clairs: 80% des troupeaux attaqués ont mis en place les mesures de protections (100% dans le 06 qui a subit 516 attaques pour les 270 premiers jours de 2014! source ddt 06)
Pourquoi jamais un mot sur la loi? L'état s'engage a : alinéa 8: Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque.

Mais pérenniser la vie rurale qui impacte très peu la nature, n'est sûrement pas la finalité des associations de protection de la faune sauvage !


"La proie « naturelle » du loup reste le chevreuil, et le prédateur a besoin d’environ 3 à 5 kg de viande par semaine**, soit en moyenne 1 à 2 chevreuils par mois,"
C'est bien connu, Le loup disposant d'un frigo peut donc mettre les restes à l'abri des vautours et autre charognards, afin de bien rentabiliser la carcasse qu'il a prédaté!

Hélas, Monsieur le professeur, Un loup a besoin en moyenne de consommer chaque jour 17% de son poids en viande, soit 4 à 5 kg pour un loup européen. ( dixit le site de l'état consacré au loup)

Ce qui nous fait pour 300 loups, 1200 kg de biodiversité par jour, sans compter les restes ou le surplus killing qui sont consommés par les autres carnivores charognards et vautours. Ramené aux chevreuils , cela nous donne minimum 40 têtes consommées par jour, toujours sans compter les restes (au frigo?)! La prévision pour une population viable étant de 2000 loups, je vous laisse faire le calcul, et je vous laisse imaginer si le gibier ou les moutons viennent à manquer, il faudra quand même qu'ils mangent (en 2012 : bovins 49, équins 9, chiens. Et après....?)
Monsieur le professeur d'écologie évolutive, il est temps de prendre votre retraite car: "Le loup est un vrai généraliste qui se nourrit en opportuniste de tout ce qui est le plus facilement disponible dans son habitat. /…/ L’habitat du loup a été décrit comme tout endroit où il y a quelque chose à manger. »" (Plan d'action pour la conservation du loup en Europe (Canis lupus), Editions du Conseil de l’Europe, pp. 17-18). (écrit par le lobbys des défenseurs du loup)


"Car les chasseurs tuent 500 000 cervidés en France par an et entre 1985 et 2000, le nombre de chevreuils abattus a été multiplié par 4. On le constate, les chiffres n’ont rien de comparable."
Le plan de chasse détermine le nombre d’animaux à tirer sur les territoires de chasse pendant la période de chasse. Fixé annuellement, après consultation des représentants des intérêts agricoles et forestiers, il tend à assurer le développement durable des populations de gibier et à préserver leurs habitats naturels.
L’effectif de chevreuils au niveau national est de l’ordre de 1.500.000 têtes soit une progression de 3,2 au cours des 20 dernières années (32%). C'est pourquoi les prélèvements sous contrôle du plan de chasse, veillent à maintenir la population en bon état de viabilité et de bonne conservation!


"un agneau se vend 6 € la tête. Car ce qui menace la filière, c’est le modèle économique lui-même. A peu près 14 tonnes sont exportées sur un total de 65 tonnes, soit quasiment 1 agneau produit pour l’étranger sur 5."
Rectification, 6€ le kg soit entre 110 et 140 euros pour un agneau label issu du pastoralisme traditionnel, celui que le loup met en péril, tout en renforçant les importations et l’élevage industriel .

Actuellement le marché de l'offre ne couvre pas la demande pour les agneaux de qualité: "L’agneau de Sisteron se porte bien. Tellement bien, que la progression continue, ces trois dernières années, des agneaux présentés au label, labellisés puis vendus a atteint le plafond de l’offre. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs." cf coop de sisteron
Idem en Lozère pour la fromagerie le Fédou, mais également pour l'IGP agneau de Lozère ELOVEL qui subit 25% à 30% de pertes de production, au même titre que l'ensemble des agneaux labellisés ou des productions fromagères dans les régions impactées par le loup.

Le loup menace les A.O.C. dont le cahier des charges exige une obligation de pâturage, comme en Italie et en Espagne.


Libre aux consommateurs de choisir des agneaux élevés dans des pays ou le loup ne serait pas toléré, et qui ont traversé les océans dans des sacs en plastiques avec conservateurs. Mais qu'un soi disant écologiste utilise cet argument pour condamner systématiquement ceux qui sont les seuls à participer à la cohabitation, en dit long sur la probité de son discours!

Il faut croire que certaines associations ne sont pas bien regardantes quand au choix de leurs publications, à moins que le but final soit d'induire en erreur la population à des fins idéologiques?

Et pour bien comprendre l'état d'esprit des ces associations peu scrupuleuses, tout les commentaires que j'ai posté pour rectifier les chiffres et les manipulations ont été censurés. C'est donc ce qui m'a amené à écrire ce rectificatif.
Seul commentaire repris mis au compte d'AVES, en en minimisant le chiffre officiel, la précision sur la quantité de viande consommée par le loup. Le mensonge était il trop gros et donc insoutenable?


Ceux qui défendent le loup sont bien dans la lignée de la réalité politique actuelle. Tout les citoyens veulent des réformes à condition que ça ne les touchent pas!

Tous ceux qui culpabilisent, veulent des loups à condition de ne pas subir l'ombre d'une contrainte liée à leur retour, et se posent en moralisateur, tel le peuple élu pour corriger les erreurs humaines! Peuple élu prêt à sacrifier ceux qui sont restés les garants des derniers lieux riches en biodiversité en utilisant toutes les facettes idéologiques de la communication.













vendredi 5 décembre 2014

LOUP, LETTRE OUVERTE A MME LA MINISTRE SÉGOLÈNE ROYAL

Collectif "Pour la sauvegarde du pastoralisme"
Ouragan et les Associations cosignataires ci dessous(bas de page), à :

Madame la Ministre de l’Ecologie,
 du Développement durable et de l’Energie
Hôtel de Roquelaure,
246 Boulevard Saint-Germain,
 75007 PARIS
Les Prés, le 20 Novembre 2014


Le groupement des associations environnementales pour la protection du loup sollicite votre bienveillance . C’est son droit.  Avant de prendre votre décision, nous souhaiterions remettre à leur place certaines des affirmations émises par Cap Loup.

Analysons les demandes, en italiques dans le texte, de Cap Loup:

"
La protection des troupeaux domestiques ne justifie pas les nombreux arrêtés publiés, visant non pas à limiter la prédation sur le cheptel, mais bel et bien à réduire la population de loups en France. Y compris au cœur même d’un Parc National !"

A notre connaissance, aucune autorisation de tir ou de prélèvement n'a été donnée à l'intérieur d'un parc national, dont nous rappelons ici un des constituants de la charte, signée avec les populations qui y vivent et qui participent à l'épanouissement des principes fondamentaux qui régissent ces parcs:

L’activité pastorale d’altitude dans les parcs nationaux est bien vivante, menée par des éleveurs locaux ou transhumants. Elle a fortement évolué, s’est modernisée. La conservation de bon nombre de milieux et d’espèces est liée au maintien et à l’ajustement des pratiques agricoles et pastorales. Les premiers partenaires des parcs nationaux sont les éleveurs et les bergers, les gestionnaires d’alpages ou d’estives, les services pastoraux, agricoles et administratifs.
Le pastoralisme contribue à la structuration écologique et paysagère des territoires, à la constitution du patrimoine naturel et culturel des parcs nationaux et à sa gestion. Ainsi, les paysages d’alpages et d’estives offrent une biodiversité et un caractère remarquable, résultat des interactions complexes et dynamiques entre activités pastorales et milieux naturels, que les parcs visent à préserver."
(cf. charte des parcs nationaux)

"Le mouvement associatif s’est organisé en conséquence, et 26 associations de protection de la nature et du droit animalier se sont regroupées au sein du collectif CAP Loup."

Parmi les associations constituant ce groupement, la plupart ne cachent pas la véritable motivation qui les anime :
    • "5000 victimes dont la moitié est due aux chiens !" cf. journal de Marianne 28 sept 2013
    • en  octobre 2014 à Gap au cours d’une table ronde : "[...] la prédation reste quelque chose de minime sur le plan économique" 
    • et sur France Bleu "Le problème c'est la non-protection des troupeaux...."

    • "Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages " (cf aspas, pour le loup, 14 juillet 2014)
    • "Le loup, est une opportunité écotouristique, plus de 2 millions de touristes dans le parc des abruzzes »" (cf. campagne pour la connaissance et la protection du loup)

    • Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal"
    • "Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage"
    • "Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons. Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour "entretenir" la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique." (cf.dépliant Loup, pour en finir avec les contrevérités sur le pastoralisme)

Comme vous pourrez le constater à travers ces affirmations, toutes ces associations  suggèrent de régler le problème du loup par la suppression du petit élevage traditionnel, et par la même, la disparition de la vie rurale respectueuse de son patrimoine, en pratiquant la désinformation, le mensonge, voire la diffamation.

  "[...] il peut être « chassé » dans 20 départements, et fait l’objet d’arrêtés de « tirs de prélèvement » réalisés à l’aide d’armes interdites en action de chasse, de jour comme de nuit, et même hors période de chasse." 
Comme prévu démocratiquement, le prélèvement des 24 puis éventuellement 36 loups doit se faire, si possible avec des armes sophistiquées, afin d’être sûr de réaliser un tir mortel, plutôt que de prendre le risque de blesser un animal.

"le sondage IFOP réalisé en septembre 2013 pour l’ASPAS et One Voice qui montre que 79% des Français sont favorables à sa présence dans notre pays, y compris les ruraux."
En réalité la question était :"  "Vous  personnellement, êtes-vous tout à fait, plutôt, plutôt pas ou pas du tout favorable à l’éradication totale du loup en France "… question à laquelle de nombreux bergers, éleveurs et moi-même, ont répondu par "pas du tout favorable".
Je vous propose de refaire le sondage en posant la véritable question :
 "Etes-vous pour le maintien d'une population de loup sur l'ensemble du territoire, sachant que chaque citoyen, en âge légal de le faire, devra participer à son épanouissement en offrant une heure quotidienne de travail bénévole, y compris les jours fériés et les weekends,  le loup n'étant pas assujetti au code du travail !"

"Malgré cette forte demande des Français, malgré le caractère encore fragile de l’espèce dans notre pays, et malgré l’intérêt de la présence du loup pour des secteurs économiques clefs en zone rurale que sont le tourisme et la sylviculture, vous avez décidé de faire chasser le loup".

Madame la Ministre, nous pensons tous, nous petits  éleveurs et bergers, que les Français, en particulier les citadins, doivent être véritablement informés sur la réalité des prédations lupines qui  conduisent  inexorablement à la disparition du pastoralisme traditionnel, garant depuis la nuit des temps de la protection de la biodiversité et de la nature qui nous accueille depuis des générations. Nous pensons tous que les Français seraient attachés à conserver le patrimoine intact, sans le déferlement d'un tourisme de masse, comme s'en félicitent certainement à tort, l'ensemble des associations.


Madame la Ministre, nous avons choisi de vivre et de faire vivre la ruralité dans le respect, la durabilité, en proposant des produits de qualité et en officiant, comme vous pourrez le constater en venant nous visiter dans la Drôme, par exemple, dans un cadre qui reste à de rares exceptions près, préservé, exceptionnel, ouvert et partagé.

Madame la ministre, nous ne voulons pas du loup car nous avons appris, en étant les seuls à participer à la cohabitation, que cette cohabitation est impossible. Il y aura toujours une faille, un défaut, un empêchement, une panne, un accident... qui feront que le loup trouve aujourd'hui et trouvera demain, la possibilité de s'en prendre à nos animaux. Le vécu dans les autres pays atteints de ce fléau nous montre qu’après les ovins, ce seront les bovins, les équins, les chiens.... . Car le loup une fois installé, doit impérativement trouver, les quatre à cinq kilos de viande qui sont nécessaires quotidiennement à son épanouissement.

Madame la ministre, faire croire que le loup fera venir des millions de touristes, comme le soutiennent à tort, les défenseurs du loup pour le parc des Abruzzes, est une hérésie. En effet, dans les Abruzzes, la quasi totalité des visiteurs sont des randonneurs, vététistes, joggeurs...ou plus simplement, des familles qui viennent s'y ressourcer indépendamment du loup, mais plus du fait de la proximité des métropoles. De même, nous pensons qu'il faut un équilibre en toutes choses, et par respect pour cette nature que nous avons su préserver pour les générations futures, des millions de visiteurs seraient néfastes pour la faune et pour la flore.
Actuellement, le pastoralisme est un vecteur important d'un tourisme familial et respectueux, comme vous pourrez le voir dans toutes les brochures des offices de tourisme, faisant vivre les autochtones qui ne veulent pas de structures industrielles pouvant  accueillir ces  millions  de touristes, si chers aux défenseurs du loup !

Madame la ministre, l'ensemble de la profession et des acteurs ruraux vous remercie de la position difficile que vous avez su prendre pour le maintien de la vie rurale. Laisser le loup s'installer durablement sur nos terres serait forcément la condamnation de l'agriculture familiale,  mise à l'honneur en cette année 2014, par les NATIONS UNIES.

Veuillez agréer Mme la Ministre de l'écologie, l’expression de notre reconnaissance ainsi que nos salutations respectueuses.


Cosignataires:
Association Éleveurs et Bergers du Vercors, Mme Annette Jouvent, secrétaire, 38680 Presles
Association Solidarité Pastorale, Jean Louis Fleury, 26460, Les Tonils
Fédération des Acteurs Ruraux, M. Christophe Gabert, 38850, Chirens
Association Le Cercle, Jean Claude Robert, 48150, Hures la Parade
Association, Éleveurs et Montagnes, Yves Louis Derbez, 04000, Dignes Les Bains
Association, Encore Éleveurs Demain, 55300 Troyon
Association pour l'Equilibre et le Développement du Massif Vosgien, Jean Marc Delcroix, 68610 Markstein
Association des Bergères et Bergers de Provence et des Alpes du Sud, Mathieu Erny, 04110 Aubenas-les-Alpes
Association des Amis de l'Aigoual,du Bougès et du Lozère, Gilda de Cumond, 48220, Le Pont de Monvert
Association Le Loup et les Indignés de l'Ubaye, Pierre Martin-Charpenel 04400 Barcelonnette
Association des Patres de Haute Montagne, Laurie Sixset, 09000 Loubières