Le loup du Gévaudan n’est pas celui que l’on croit
Sur fond jaune des extraits de l'article paru dans Info Chalon"Partant du postulat que l'ignorance et les idées reçues forment le lit de l'irrationnel"
ça démarre plutôt mal, car le loup est surtout montré du doigt par les catégories de population qui en subissent les conséquences! Il serait facile d'en déduire que les éleveurs bergers réagissent car ignorants et bourrés d'idées reçues, alors que leur motivation à l'inverse de l’irrationnel, est la protection et la pérennisation de leurs entreprises et de leurs animaux.
l'ignorance et les idées reçues, cela nous amène directement à l'évolution des mentalités qui est, je cite : "globalement en progrès chez les enfants"
Alors que la convention de Berne recommande de sensibiliser la population à l'image du loup, notamment car les enfants qui sont malléables (sic) . De fait, on montre aux enfants des villes des images de louveteaux qui tètent leurs mères, alors que les enfants ruraux vivent en direct le massacre de leurs animaux dans des conditions atroces, sans autre aide que les commentaires diffamants qui leur martèlent qu'ils sont indemnisés!
"Aujourd'hui nos enfants sont confrontés à la réalité de l'horreur des charniers causé par le loup, alors que les enfants, à qui l'on enseigne les bienfaits du loup, ne doivent surtout pas voir de telles abominations en photos! Comment éviter les conflits entre ces deux visions du problème?"
"c'est plus difficile maintenant de trouver des enfants qui ont peur du loup,( car aucun de ces enfants ne connait la réalité. L'histoire nous a montré ce que l'éducation au service de l'endoctrinement est capable de produire). en revanche c'est plus difficile au sein de la population rurale..."
Nos enfants ruraux n'ont pas peur du loup car nous même n'en avons pas peur, certainement moins peur que les enfants des villes, malgré les millions d'euros investis depuis plus de 20 ans dans la propagande du gentil loup pour les écoles primaires des zones urbaines, !
Nos enfants n'en ont pas peur car ils ont la vision de la réalité et comprennent que leur survie dépendra de leurs engagements, contrairement aux enfants des villes pour qui le loup est une notion abstraite, sans aucune conséquence sur leur mode de vie actuel et à venir!
Simplement nous veillons à ne plus les laisser s'éloigner de la ferme ou pire s'aventurer de nuit, par exemple pour aller fermer le poulailler! A ce titre le loup leur a imposé les mêmes contraintes que subissent les enfants des villes!
"Ce que je trouve dommage depuis le retour du loup, c’est qu’en fait il y ait une volonté de ne plus vouloir cohabiter, de faire en sorte qu’il ne puisse plus être protégé, mais régulé, voire éradiqué.
Effectivement des élus de plus en plus nombreux ainsi que la profession agricole cherchent à déclasser le loup au niveau des juridictions et traités européens et comptent bien y arriver, ainsi que de classer par la suite l'espèce canis lupus nuisible en milieu d'élevage - cela répond tout simplement à une prise de conscience de la réalité. Libre à ceux qui en déconviennent de prendre en charge l’intégralité des contraintes, et des avantages si il y en a, et de le faire classer protégé hors zone d'élevage, chez eux! Et si chez eux c'est en milieu urbain et péri urbain, qu'ils sachent que nous n'y sommes pour rien, nous qui avons su résister à la "facilité et au confort" de la vie urbaine pour vivre de et en accord avec la nature!
Les dés ont été pipés dés le début. Lire http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2013/10/les-mensonges-de-ferus.html Ce sont peut être ces trois raisons: le mutisme des autorités , l'incompétence des technocrates relayé par la frénésie des écologistes qui condamneront le loup
Alors que dans le passé on pouvait cohabiter avec les grands prédateurs, par des chiens de protection, des parcs de contention nocturnes, des aides-bergers…)."
Dans le passé, dés qu'un loup s'approchait du village, on sonnait le tocsin et tout les valides partaient à sa poursuite, ce qui le rendait méfiant envers l'homme, à l’inverse d'aujourd'hui ou étant sur-protégé, il est devenu déviant, se nourrissant presque exclusivement d'animaux domestiques plus facile à attraper!
Dans le passé, celui qui se faisait mordre par un chien de protection ne portait pas plainte, comme le font ce qui nous imposent ces chiens!
Qui veut vivre comme dans le passé? ou les enfants, qui ont payé le plus lourd tribu aux loups, étaient loués pour protéger les troupeaux, car c'était eux les aides bergers qui échappaient à l'instruction scolaire. Comment peut on citer cette période du passé en exemple? Personne, et surtout pas les défenseurs du loup, ne l'accepterait.
Aujourd'hui, il s'agit pour eux d'avoir un loup civilisé, éduqué, pucé, vacciné, qui se déplace dans un environnement ou les paysans auront été délocalisés, arrachés à leurs terres et à leur milieu pour satisfaire à l’intégrisme du soi disant "tout sauvage". Il s'agit aussi comme le préconise de nombreuses associations pros loups, d'y favoriser, une fois vidé de l'agriculture, du pastoralisme et de l'exploitation de la forêt de montagne, reconnus d'intérêt général comme activités de base de la vie montagnarde , d'y favoriser donc l'écotourisme vert, activité artificielle, qui sera récupérée par des multinationales localisées dans des paradis fiscaux!. Voici d'ailleurs ce qu'en dit "l'association pour la protection des animaux sauvages" : "Une opportunité eco-touristique, deux millions de visiteurs sont accueillis chaque année pour le seul parc des Abruzzes, en Italie ! " En savoir plus . Alors qu'en Italie le problème est le même que chez nous .
"quand on constate aujourd 'hui les dégâts causés par le gibier..." surtout quand on sait que cerfs et chevreuils ont été réintroduits en masse par l'état pour préparer l'arrivée du loup! Raté, le loup préfère les ovins, caprins, bovins équins, plus faciles a attraper. 6102 victimes en 2012!!!
"Dés qu'un animal gène on essaie de le supprimer" depuis plus de 3 générations, le pastoralisme et la vie rurale se sont épanouis sans la présence des prédateurs. Aujourd’hui, une partie de la population voudrait l'imposer aux acteurs ruraux en échange de dédommagement financier, sans tenir compte des sensibilités, du stress, ni des conséquences physiques et psychologiques dramatiques que cela entraîne! La M.S.A. a été obligé de mettre en place une cellule d'aides aux sinistrés du loup? Ceux qui veulent le loup, ne veulent rien entendre, ni subir aucune contrainte, Ils délèguent aux éleveurs berger le surplus de travail et les pertes financières, allant jusqu'à dire "mais puisque vous êtes indemnisés...". qui accepterait d'être cambriolé tou s les mois, puisque il est indemnisé?
"l’élevage n’a jamais créé la biodiversité ..." Le cheval de bataille des écologistes, envers et contre toutes les études qui prouvent le contraire!
L’homme intervient depuis toujours sur les milieux montagnards, et ce sont
en partie ses activités qui en ont façonné
la biodiversité spécifique et écosystémique
qu’on y trouve. Il les perturbe surtout par les
aménagements tels ceux des grands
barrages hydroélectriques, des infrastructures de transports
(axes ferroviaires, autoroutes, réseaux énergétiques...)
ou des équipements créés pour le tourisme de
masse, notamment hivernal, pour la pratique du ski alpin.
le Pastoralisme a tout simplement façonné depuis plus de 6000 ans, tous les paysages préservés que nous connaissons et que nous aimons!Programme Life Nature ,
réferentiel technique et
économique sur le redéploiement du pastoralisme...
"Le pastoralisme est aujourd'hui
considéré comme une solution durable a l'entretien des
milieux en faveur de la biodiversité. Il est également
un outil de préservation des milieux contre les incendies.
Par ses multiples vocations, le pastoralisme est donc présent
dans de nombreux documents de planification territoriale comme les
documents d'objectif des sites Natura 2000 mais également les
plans départementaux de défense de la forêt contre les incendies."
étude
du cemagref :
"Les pratiques pastorales ancestrales participent à
une forme d’équilibre et à la diversité des
milieux de montagne que l’on connait actuellement.Elles sont
notamment indispensables au maintien des prairies d’altitude riches
en espèces végétales. Par exemple, la déprise
de ces espaces conduit à une progression des ligneux (arbres
ou arbustes) et une fermeture du paysage qui peut être néfaste
à la biodiversité végétale ou animale...".
Et des centaines d'autres exemples issues d'études d'organismes indépendant ou non.
Et des centaines d'autres exemples issues d'études d'organismes indépendant ou non.
Voilà, si vous défendez la biodiversité, cela passe par le maintien du pastoralisme de montagne extensif, respectueux de la nature , rentable ou pas! Ceux qui veulent le loup, doivent en assumer les contraintes physiques, morales et financières, doivent soutenir, comprendre et aider les populations qui en souffrent, doivent se résoudre à accepter le fait que le loup est incompatible avec le petit élevage géré de façon durable, doivent comprendre que le loup favorise l’élevage industriel, qui délocalisera dés qu'il le décidera dans des pays à la main d'oeuvre surexploitée, pays moins regardant sur le respect et le droit des animaux!
BONUS:
Ce qu'il faut savoir sur les indemnités.
Voici un témoignage d'une bergère ancienne militante de férus, association de défense du loup!
Ce qu'il faut savoir sur les morsures invisible!