BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

jeudi 28 novembre 2013

LE LOUP N'EST PAS CELUI QUE L'ON CROIT

En réponse a l'article.

Le loup du Gévaudan n’est pas celui que l’on croit

Sur fond jaune des extraits de l'article paru dans Info Chalon   

"Partant du postulat que l'ignorance et les idées reçues forment le lit de l'irrationnel"
ça démarre plutôt mal, car le loup est surtout montré du doigt par les catégories de population qui en subissent les conséquences! Il serait facile d'en déduire que les éleveurs bergers réagissent car ignorants et bourrés d'idées reçues, alors que leur motivation à l'inverse de l’irrationnel, est la protection et la pérennisation de leurs entreprises et de leurs animaux.

l'ignorance et les idées reçues, cela nous amène directement à l'évolution des mentalités qui est, je cite :  "globalement en progrès chez les enfants"
Alors que la convention de Berne recommande de sensibiliser la population  à l'image du loup, notamment car les enfants qui sont malléables (sic) . De fait, on montre aux enfants des villes des images de louveteaux qui tètent leurs mères, alors que les enfants ruraux vivent en direct le massacre de leurs animaux dans des conditions atroces, sans autre aide que les commentaires diffamants qui leur martèlent qu'ils sont indemnisés!
"Aujourd'hui nos enfants sont confrontés à la réalité de l'horreur des charniers causé par le loup, alors que les enfants, à qui l'on enseigne les bienfaits du loup, ne doivent surtout pas voir de telles abominations en photos! Comment  éviter les conflits entre ces deux visions du problème?"

"c'est plus difficile maintenant de trouver des enfants qui ont peur du loup,car aucun de ces enfants ne connait la réalité. L'histoire nous a montré ce que l'éducation au service de l'endoctrinement est capable de produire). en revanche c'est plus difficile au sein de la population rurale..." 

 Nos enfants ruraux n'ont pas peur du loup car nous même n'en avons pas peur, certainement moins peur que les enfants des villes, malgré les millions d'euros investis depuis plus de 20 ans dans la propagande du gentil loup pour les écoles primaires des zones urbaines, 
Nos enfants n'en ont pas peur car ils ont la vision de la réalité et comprennent que leur survie dépendra de leurs engagements, contrairement aux enfants des villes pour qui le loup est une notion abstraite, sans aucune conséquence  sur leur mode de vie actuel et à venir! 
 Simplement  nous veillons à ne plus les laisser s'éloigner de la ferme ou pire s'aventurer de nuit, par exemple pour aller fermer le poulailler! A ce titre le loup leur a imposé les mêmes contraintes que subissent les enfants des villes!
  

"Ce que je trouve dommage depuis le retour du loup, c’est qu’en fait il y ait une volonté de ne plus vouloir cohabiter, de faire en sorte qu’il ne puisse plus être protégé, mais régulé, voire éradiqué.

Effectivement des élus de plus en plus nombreux ainsi que la profession agricole cherchent à déclasser le loup au niveau des juridictions et traités européens et comptent bien y arriver, ainsi que de classer par la suite l'espèce canis lupus nuisible en milieu d'élevage - cela répond tout simplement à une prise de conscience de la réalité. Libre à ceux qui en déconviennent de prendre en charge l’intégralité des contraintes, et des avantages si il y en a, et de le faire classer protégé hors zone d'élevage, chez eux! Et si chez eux c'est en milieu urbain et péri urbain, qu'ils sachent que nous n'y sommes pour rien, nous qui avons su résister à la "facilité et au confort" de la vie urbaine pour vivre de et en accord avec la nature!
Les dés ont été pipés dés le début. Lire http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2013/10/les-mensonges-de-ferus.html Ce sont peut être ces trois raisons: le mutisme des autorités , l'incompétence des technocrates relayé par la frénésie des écologistes qui condamneront le loup 

 Alors que dans le passé on pouvait cohabiter avec les grands prédateurs, par des chiens de protection, des parcs de contention nocturnes, des aides-bergers…)."
Dans le passé, dés qu'un loup s'approchait du village, on sonnait le tocsin et tout les valides partaient à sa poursuite, ce qui le rendait méfiant envers l'homme, à l’inverse d'aujourd'hui ou étant sur-protégé, il est devenu déviant, se nourrissant  presque exclusivement d'animaux domestiques plus facile à attraper!
Dans le passé, celui qui se faisait mordre par un chien de protection ne portait pas plainte, comme le font ce qui nous imposent ces chiens!
Qui veut vivre comme dans le passé? ou les enfants, qui ont payé le plus lourd tribu aux loups, étaient loués pour protéger les troupeaux, car c'était eux les aides bergers qui échappaient à l'instruction scolaire. Comment peut on citer cette période du passé en exemple? Personne, et surtout pas les défenseurs du loup, ne l'accepterait.
Aujourd'hui, il s'agit pour eux d'avoir un loup civilisé, éduqué, pucé, vacciné, qui se déplace dans un environnement ou les paysans auront été délocalisés, arrachés à leurs terres et à leur milieu pour satisfaire à l’intégrisme du soi disant "tout sauvage". Il s'agit aussi comme le préconise de nombreuses  associations  pros loups,  d'y favoriser, une fois vidé de l'agriculture, du pastoralisme et  de l'exploitation de la forêt de montagne, reconnus d'intérêt général comme activités de base de la vie montagnarde , d'y favoriser donc   l'écotourisme vert, activité artificielle, qui sera récupérée par des multinationales localisées dans des paradis fiscaux!. Voici d'ailleurs ce qu'en dit "l'association pour la protection des animaux sauvages" : "Une opportunité eco-touristique,  deux millions de visiteurs sont accueillis chaque année pour le seul parc des Abruzzes, en Italie ! " En savoir plus . Alors qu'en Italie le problème est le même que chez nous . 

"quand on constate aujourd 'hui les dégâts causés par le gibier..."  surtout quand on sait que cerfs et chevreuils ont été réintroduits en masse par l'état pour préparer l'arrivée du loup! Raté, le loup préfère les ovins, caprins, bovins équins, plus faciles a attraper. 6102 victimes en 2012!!!


"Dés qu'un animal gène on essaie de le supprimer" depuis plus de 3 générations, le pastoralisme et la vie rurale se sont épanouis sans la présence des prédateurs.  Aujourd’hui, une partie de la population voudrait l'imposer  aux acteurs ruraux en échange de dédommagement financier, sans tenir compte des sensibilités, du stress, ni des conséquences physiques  et psychologiques dramatiques que cela entraîne! La M.S.A. a été obligé de mettre en place une cellule d'aides aux sinistrés du loup? Ceux qui veulent le loup, ne veulent rien entendre, ni subir aucune contrainte, Ils délèguent  aux éleveurs berger le surplus de travail et les pertes financières, allant jusqu'à dire "mais puisque vous êtes indemnisés...". qui accepterait d'être cambriolé tou s les mois, puisque il est indemnisé?


"l’élevage n’a jamais créé la biodiversité ..." Le cheval de bataille des écologistes, envers et contre toutes les études qui prouvent le contraire!

L’homme intervient depuis toujours  sur les milieux montagnards, et ce sont en partie ses activités qui en ont façonné la biodiversité spécifique et écosystémique qu’on y trouve. Il les perturbe surtout par les aménagements tels ceux des grands barrages hydroélectriques, des infrastructures de transports (axes ferroviaires,  autoroutes, réseaux énergétiques...) ou des équipements créés pour le tourisme de masse, notamment hivernal, pour la pratique du ski alpin.
le Pastoralisme a tout simplement façonné depuis plus de 6000 ans, tous les paysages préservés que nous connaissons et que nous aimons!

 Programme Life Nature
réferentiel technique et économique sur le redéploiement du pastoralisme...
"Le pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une solution durable a l'entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservation des milieux contre les incendies. Par ses multiples vocations, le pastoralisme est donc présent dans de nombreux documents de planification territoriale comme les documents d'objectif des sites Natura 2000 mais également les plans départementaux de défense de la forêt contre les incendies."


étude du cemagref :
"Les pratiques pastorales ancestrales participent à une forme d’équilibre et à la diversité des milieux de montagne que l’on connait actuellement.Elles sont notamment indispensables au maintien des prairies d’altitude riches en espèces végétales. Par exemple, la déprise de ces espaces conduit à une progression des ligneux (arbres ou arbustes) et une fermeture du paysage qui peut être néfaste à la biodiversité végétale ou animale...". 
Et des centaines d'autres exemples issues d'études d'organismes indépendant ou non.

Voilà, si vous défendez la biodiversité, cela passe par le maintien du pastoralisme de montagne extensif, respectueux de la nature , rentable ou pas! Ceux qui veulent le loup, doivent en assumer les contraintes physiques, morales et financières, doivent soutenir, comprendre et aider les populations qui en souffrent, doivent se résoudre à accepter le fait que le loup est incompatible avec le petit élevage géré de façon durable, doivent comprendre que le loup favorise l’élevage industriel, qui délocalisera 
dés qu'il le décidera  dans des pays à la main d'oeuvre surexploitée, pays moins regardant sur le respect et le droit des animaux!



BONUS:


Ce qu'il faut savoir sur les indemnités.


Voici un témoignage d'une bergère ancienne militante de férus, association de défense du loup!


Ce qu'il faut savoir sur les protections!

Ce qu'il faut savoir sur les morsures invisible!



lundi 25 novembre 2013

EDUCATION DU LOUP ça RECOMMENCE

Voici que resurgit l'idée farfelu de l'éducation du loup.

Sur fond jaune, Document édité par l’association Houmbaba en Janvier 2013 Fiche Action PLAN NATIONAL LOUP 2013/2018  « SPIKE AND RELEASE 1  » 


Sur fond vert : source le monde planète


Réaction de la F.N.E. :
A         "On donne à la société humaine l'illusion de contrôler une espèce sauvage, déplore Jean-David Abel, de FNE.....




 "Pourtant, sa cohabitation avec les éleveurs caussenards 
paraît aujourd’hui impossible. Comment sortir de cette impasse ? En un mot : en innovant ! "

En  ces  temps  de  modernité  et  d’inflation  technologique,  il  est  nécessaire,  pour  étudier  la présence et les effets de la présence de l’animal en temps réel sur le monde, de réaliser ce geste enfantin/archaïque, de l’attraper. Et l’attraper, c’est mettre en œuvre tous les éléments de rencontre et de relation à cet animal élusif.

- Action n°3 : capture et relâchement des loups porteurs d’un dispositif de localisation. 


Technique  et  outils 5  :  détection  et  capture,  technique  du  « foot-hole »  qui  consiste  à poser le piège au-dessus d’un trou empli de nourriture ou d’un leurre attractif. Les outils (2 lignes de 8 pièges à mâchoires en plastique de type easygrap, lasso, leurres, tamis, papier de soie,…), matériel de détection automatique, matériel de monitoring (VHF/GPS ou satellite ?), un  ordinateur  portable,    2  mobiles,  un  véhicule utilitaire  et  un  quad,  un  local  technique (15m2), matériel de survie (duvets goretex, tente abri), matériel vétérinaire et d’anesthésie… ( la on croit rêver, on n'en fait pas autant pour les victimes d'agressions sexuelles ou autre. un juge vient d'interdire a la police d'utiliser le suivit gps du téléphone d'un délinquant: pour non respect de la personne????)

B      Reste que même après dix-huit ans d'expérience outre-Atlantique, la technique requiert encore du temps, de l'argent et du matériel sophistiqué. "Les loups sont difficiles à capturer à l'aide de pièges au sol, assure l'ancien expert du Service américain de la pêche et de la faune sauvage. L'utilisation d'un hélicoptère fonctionne mieux, mais s'avère très chère." Coût de l'opération : entre 2 000 et 6 000 dollars par loup, en fonction du type de GPS utilisé – d'une durée de vie de deux ans en moyenne.


1  Les trappeurs s’occupant du contrôle des prédateurs en Amérique du Nord appellent cette technique de gestion du  loup  le  « spike  and  release »,  dont  la  traduction  la  plus  fidèle  serait :  « un  coup  de  pompe  au  cul  et  tu dégages ».   

   C’est  être  en  mesure  de  répondre  à  la  question :  comment  gérer  la présence du prédateur, y compris dans une zone cœur de Parc national. Les effets, en règle générale,  d’un  loup  capturé  sur  une  scène  d’attaque  d’un  troupeau  sont  à  deux  niveaux :  la terreur pour l’animal qui s’est fait prendre et l’angoisse pour tous les loups de la meute qui ont été spectateurs de la scène. (La communication olfactive très développée fait que le loup n’a  pas  besoin  d’être  un  spectateur  direct  de  la  scène  pour  la  comprendre,  l’animal  capturé laissant de multiples traces de son stress, urine par exemple). C’est le « spike and release » expérimenté  et  utilisé  depuis  20  ans  par  les  équipes  scientifiques  en  charge  de  la réintroduction du loup au Yellowstone 4 .

- Démonstration de l’effet disuasif de la capture/relâchement de loups sur leur comportement 

de prédation du bétail ;

 C       "Nous avons réussi à inverser les habitudes comportementales de certains loups grâce à un conditionnement aversif utilisant des captures, des balles en caoutchouc ou des bombes au poivre, livre Daniel Stahler, biologiste en charge du projet loup à Yellowstone. Mais ce conditionnement doit intervenir au moment où le loup agit : la technique ne fonctionne pas si vous le capturez plusieurs jours après la prédation."
"En capturant les prédateurs près du bétail, vous pouvez les amener à rester à l'écart pendant un jour ou deux ; mais s'ils ont faim, ils reviendront, poursuit-il. Tant que les humains, le bétail et les loups cohabitent dans le même écosystème, il n'existe pas de méthode permettant d'éliminer toute prédation."( expérimenté  et  utilisé  depuis  20  ans  par  les  équipes  scientifiques  en  charge  de  la réintroduction du loup au Yellowstone )


l’innovation dans les mesures de gestion du loup, un accompagnement et une communication auprès  des  habitants  et  des  éleveurs.  Sa  stratégie  est  celle  de  l’anticipation :  agir  avant  le loup !   
  Notre hypothèse est qu’une stratégie d’anticipation fondée sur la préparation et l’accompagnement du retour du loup permettra :
 - D’empêcher la prédation sur les élevages et autres espèces domestiques liés à l’homme ; 
 - De faire vivre les loups sur la faune sauvage abondante en Cévennes ; -
( il s'agit d'une hypotése qui va couter cher chapitre C et D)

Depuis le retour du loup Officiel en 1992 ,  prés de 5000 attaques sur des troupeaux ont été recensées, il faut donc éradiquer ces loups et tout recommencer en attrapant les loups avant qu'ils ne commettent un forfait????
Sans oublier de nombreuses prédations de loups et probablement d'ours (dans une moindre proportion) ne sont pas prises en compte dans aucune statistique. Il s'agit des prédations chez les non-agriculteurs déclarés, les retraités et les animaux de loisir (chevaux, ânes, brebis ou chèvres tondeuses, chiens...). Bien souvent les agents ne se déplacent même pas ou se contente d'observer, compatir et repartir (entretenant ainsi le flou qui permet a la doctrine de faire son chemin). Merci de nous prévenir en cas de connaissance de faits assimilable a cette catégorie, 


- La capture : Il s’agit d’une capture scientifique où l’animal est relâché une fois porteur d’un dispositif de localisation.( 2 ans de vie pour le gps, sur combien de loup??? entre 2000 et 6000 dollard pièce???chapitre 
B) C’est un principe et même un honneur de ne pas l’abîmer. C’est un animal  social.  Il  apprend  ce  qui  est  arrivé  aux  autres  membres  de  la  meute.(on croit rever????)  La  grande difficulté est que le degré d’exigence pour l’activité de capture est extraordinairement élevé. Les  cessions  de  capture  n’auront  donc  lieu  qu’une  fois.  On  n’essaiera  pas  de  faire  des  recaptures (les animaux auront appris de l’expérience de la première capture).(En capturant les prédateurs près du bétail, vous pouvez les amener à rester à l'écart pendant un jour ou deux ; mais s'ils ont faim, ils reviendront, poursuit-il... voir chapitre C et D) On essaiera donc d’attraper le maximum d’animaux qui, une fois capturés, donneront des infos objectives sur le nombre d’individus dans la meute, sa localisation et l’état du territoire où elle circule ; 

En Espagne les écologistes s'élèvent contre la pose de colliers sur les loups.
En France les écologistes font tout ce qu'ils peuvent pour vendre le projet.
Cherchez l'erreur.des écologistes qui nous vantent la cohabitation en Espagne!


Au niveau du management, on doit intervenir chaque fois que le phénomène loup affleure au niveau du monde humain : le loup se gère en acceptant d’être en relation avec le loup. Il s’agit de protéger le territoire de l’Homme et de le signifier au loup. Selon la logique de domination du territoire qui est celle de l’animal lui-même : ici c’est chez moi, tu n’as rien à y faire. A fortiori quand j’y suis !  (D'habitude, les intègristes nous disent que c'est nous qui sommes sur le territoire du loup???)

Ces grands manipulateurs se targuent du soutien de :

- Institut Desanti, ENS de Lyon : Jacques Deschamps, professeur de philosophie ; ???

- ONCFS : Eric Marboutin, chef de mission loup/lynx, réseau national de surveillance ; De son côté Marboutin précise qu'il n'y a aucune autorisation de piégeage de loup et aucune participation de l'ONCFS

- Parc national des Cévennes ; Aucune participation du parc a ce projet

- Chambre d’agriculture ; laquelle??? a ce jour aucune chambre n'a communiqué sur ce sujet!

- CERPAM ;Je reçois avec le plus grand étonnement ce projet d’action de l’Association Houmbaba  et de l’Université de Montpellier avec le soutien de la Fondation Nicolas Hulot. Je n’avais pas connaissance de ces documents. Le CERPAM est mentionné. Je vous informe que le CERPAM n’a jamais été contacté par ces personnes et n’est concerné en rien par les projets décrits, ni dans les Cévennes, ni ailleurs.
Pour info, et avec l’accord des auteurs, je vous communique ci-dessous des extraits l’analyse réalisée par Marc Vincent et Michel Meuret de l’INRA sur la réalité des méthodes « éducatives » des loups aux Etats-Unis. En résumé, si un premier piégeage est non létal sur un loup s’en prenant au bétail (équipement GPS pour suivi et relâche dans une zone sans bétail(voir paragraphe B), en théorie, et dans des espaces infiniment plus vaste que chez nous), en cas de récidive, il y a abattage. En 2008 aux USA, 15 % des loups étaient abattus (transposé en France, cela ferait 45 loups abattus en 2013), et les USA viennent de retirer le loup de la liste des espèces en danger. Très curieusement dans le document Houmbaba, la principale référence justifiant leur action concerne le Yellowstone, un espace… où il n’y a pas de troupeaux domestiques. Cela n’est pas sérieux.
A ma connaissance, il n’existe nulle part de méthode non-létale permettant d’ « éduquer » les loups à éviter les troupeaux domestiques.
Bien cordialement
Laurent Garde (écologue au centre d'étude et de recherche pour le pastoralisme alpes méditerranées)

- U.S. Fish and Wildlife Service : Carter Niemeyer.    D     (La capture ne peut pas forcer l'animal à quitter un territoire sur lequel il s'est installé ni l'éduquer à ne pas attaquer un troupeau, confirme Carter Niemeyer,(coordinateur de l'Idaho récupération loup pour l'US Fish & Wildlife Service.) qui rappelle que dans le Wyoming, l'Idaho et le Montana, les éleveurs et chasseurs tuent les loups avec lesquels ils ne parviennent à cohabiter.)

Je laisse la conclusion a david Abel, de la Fédération Nationale de l'environnement:

"On donne à la société humaine l'illusion de contrôler une espèce sauvage, déplore Jean-David Abel, de FNE.....


Et j'ajoute que le loup va rapporter beaucoup d'argent à tout ces écologistes bienveillants qui n'ont pas peur du ridicule, de la contradiction et du mensonge!

La surprotection du loup et l'inflation des moyens de protection (qui font que les loups se cantonnent près des troupeaux, épiant les faits et gestes de l'homme, des chiens et du troupeau ... afin de trouver la faille, d'attendre un moment d'inattention, l'occasion ..) ont rendu les loups 100% "sans gêne". 100% mauvais. 100% "bad wolves"... des loups redoutables,  habitués à l'homme ..
Aujourd'hui, il faut réclamer l'exclusion de ces loups de toute zone pastorale
Demain, le grand public sera amené à réclamer l'exclusion de ces loups de tout milieu péri-urbain ... il ne leur faudra pas 20 ans pour réagir parce qu'ils vont hériter de loups dégénérés.
Et comme il n'y a l'espace nulle part pour ces loups à part des camps d'internement ...dans l'intérêt général et du pastoralisme et du grand public, le loup devra perdre sa qualité d'espèce prioritaire, être totalement déclassé .. il ne faudrait même plus entendre parler de statut.
L' objectif de ce type est le même que FNH.  Rouler les éleveurs dans la farine pour gagner du temps et laisser le loup se développer pouf être en situation de non retour,  épuiser les éleveurs,  les faire partir et laisser la place libre aux loups
Tout est dans le rapport Guth et Braque. 

Le choix pour les éleveurs est simple .... s' organiser pour résister et se développer sans loups et écolos, comme l'ont fait Marizette, Christiane, Pierre, Léon, José  quelques uns des acteurs, drôles et émouvants, d'une incroyable lutte, celle des paysans du Larzac contre l'Etat, affrontement du faible contre le fort, qui les a unis dans un combat sans merci pour sauver leurs terres, ou tout perdre dans les 5 ans à venir.....

éleveurs attention

Des éleveurs ont été ou seront contactés par un certain Antoine Nochy pour des expériences de capture de loups totalement farfelues et, plus récemment, pour la mise en place d'une marque commerciale (pseudo label de qualité) pour la commercialisation de l'agneau tout en faisant la promotion du loup et de la cohabitation.
Les Pyrénées ont connu ces expériences avec la marque de l'ours pour le fromage "Pe descaous" et le "broutard du Pays de l'Ours". Que des fiascos.
Il existe des labels de qualité officiels délivrés par l'INAO. Il est nettement plus sérieux de se référer de ces labels de qualité (comme l'agneau de Sisteron) pour s'assurer une pérennité sans compromission dans le développement des prédateurs.
Les parcs nationaux offrent ou vont offrir également leur propre marque qui n'est pas un label de qualité  mais juste la preuve de la production dans le cœur du Parc ou la zone d'adhésion. Cette marque pourra être attribuée à la fabrication de marionnettes, du biogaz comme de l'agneau. A vous de juger.


A titre d'exemple :"D’un côté, un artisan qui rencontre le succès du public avec ses Biscuits du Mercantour. De l’autre, le Parc national qui s’oppose (un peu tard?) à l’utilisation du mot Mercantour"

A savoir que le parc du Mercantour se situe dans lmassif du Mercantour qui est un massif des Alpes situé à cheval entre les départements français des Alpes-Maritimes et des Alpes-de-Haute-Provence et le Piémont italien. Sa partie italienne est appelée massif de l'Argentera ou Alpi Marittime. Le nom du massif provient de la cime du Mercantour, situé en France. Le mot Mercantour n'appartient pas au parc, mais pour faire du fric au mépris de la population autochtone, tout est permis!

LOUP, ESPÈCE PROTÉGÉE




Le loup en france est une espece protegee


Les éleveurs et les randonneurs sont priés de le respecter
de ne pas le déranger et de ne pas le nourrir avec leurs animaux!

Un loup a besoin en moyenne de consommer chaque jour 17% de son poids en viande, soit 4 à 5 kg pour un loup européen. Donc 1200 kg de biodiversité par jour pour 300 loups , sans compter les restes non consommés! Dans certains cas un loup ou une meute peut se spécialiser sur une proie. Cette spécialisation est liée entre autre à l'abondance et la disponibilité des proies, à la densité de la proie, aux succés de la réussite de la chasse, au risque de blessure, aux conditions environnementales. Les conséquences de la sur protection dont il bénéficie en ont fait un animal déviant s'attaquant aux troupeaux pour les raisons énumérés ci dessus!

Avec 6102 victimes reconnues et retrouvées* en 2013, ovins, caprins, bovins, équins, chiens..., le pastoralisme traditionnel, respectueux des animaux et de la nature, se trouve menacé .de disparition au profit de l'élevage industriel
* les animaux disparus ne sont pas décomptés

PROMENEURS TENEZ VOS CHIENS EN LAISSE ET SURVEILLEZ VOS ENFANTS


vendredi 15 novembre 2013

BONNET D'ÂNE décerné par la FNE aux victimes du loup

Voila la F.N.E qui s'offusque parce que les éleveurs excédés par la prédation sur leurs troupeaux, ont déposé des cadavres et jeté des œufs devant la vitrine d'une officine de défense des prédateurs, lors de la manifestation de Gap 05.

Hors si je ne m'abuse la FNE est cosignataire du document "Loup, pour en finir avec les contrevérités sur le pastoralisme". Document bourrés d'idéologie et d’erreurs intentionnelle pour tromper le public sur la réalité du pastoralisme, dont voici ci dessous quelques extraits sur fond jaunes accompagnés de textes rétablissant  la vérité!

L’élevage ovin-viande en France, une filière en difficulté
Aucune difficultés de la filière:du label rouge à 7,5€/kg et une filière en sous production 500 carcasses/semaine quand il en faudrait 1000 ...Aucune difficultés avec les filières lait ovins et caprins....
Mais pourtant ce sont ces élevages indispensables à la conservation de la biodiversité: qui subissent la prédation .


Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage
étude du cemagref :Les pratiques pastorales ancestrales participent à une forme d’équilibre et à la diversité des milieux de montagne que l’on connait actuellement.Elles sont notamment indispensables au maintien des prairies d’altitude riches en espèces végétales. Par exemple, la déprise de ces espaces conduit à une progression des ligneux (arbres ou arbustes) et une fermeture du paysage qui peut être néfaste à la biodiversité végétale ou animale.... 

ou life Nature: Programme Life Nature , cher aux écolos
référentiel technique et économique sur le redéploiement du pastoralisme:
Le pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une solution durable a l'entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservations des milieux contre les incendies. Par ses multiples vocations, le pastoralisme est donc présent dans de nombreux documents de planification territoriales comme les documents d'objectif des sites Natura 2000 mais également les plans départementaux de défense de la forêts contre les incendies.


Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.
Didier Galop. Chargé de recherche au CNRS :
  « la conservation de la biodiversité passe par des activités socio-économiques, comme l'agriculture et l'élevage ». 

Par Christian Deverre INRA-SAD-Avignon, unité d'Écodéveloppement domaine Saint-Paul, site Agroparc, 84914 Avignon cedex 9:
Ce qui est paradoxal dans la situation actuelle, c'est que les administrateurs des choix sociaux de la nature se sont, de manière croissante ces dix dernières années, appuyés sur les activités pastorales pour accompagner les plans de gestion des territoires confiés à leurs soins. Ce sont à des éleveurs, transhumants ou locaux, qu'ont été largement confiées les tâches de maintenir l'ouverture de milieux favorables aux espèces végétales et animales fragiles et menacées par l'extension de la forêt ; c'est à eux que l'on a demandé de contribuer à 1'entretien des alpages et des mosaïques paysagères favorables aux ongulés sauvages comme aux grands rapaces. Au travers d'incitations financières comme les mesures agri-environnementales, les propriétaires de troupeaux domestiques ont été encouragés à reconquérir des espaces embroussaillés, pauvres en biodiversité et menacés par les incendies, et des bergers alimentent les charniers qui facilitent la réintroduction des vautours. Dans l'élaboration des futurs plans de gestion des sites du réseau Natura 2000, l'élevage se voit confier un rôle central dans tout l'arc alpin et en général dans toutes les zones montagnardes où l'on annonce l'inéluctable et prochaine réapparition des loups.


Dans les Alpes du sud, la richesse floristique est parfois plus grande sur les pistes de skis que dans les pâturages !
Et oui puisque les stations de ski, après avoir ensemencées et fertilisées avec de l'engrais chimique, les pistes, sont les plus grandes demandeuses de brebis tondeuses, pour les entretenir et éviter les avalanches!

Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal

Comme il avait été programmé dans les Pyrénées: En zone ours où il était préconisé la déportation des éleveurs et berger avec destruction des granges et cabanes en mesure compensatoire du tunnel du Somport de la route de la vallée d'Aspe et de l'autoroute A65 (voir annexe au cahier des charges de la récente déviation de Bedous) l'IPHN est passé de 5 familles en estive en 1994 à 62 aujourd'hui sans parler des cabanes habitées par des bergers seuls ou des familles de bergers avec ou sans enfants (parfois jusqu'à 3 exploitations ensemble de la même famille) A voir un reportage de "des racines et des ailes" qui prouve l'indispensable association du pastoralisme et de la montagne!


FNE, qui êtes vous pour faire le choix de ne pas maintenir de pastoralisme   sinon adepte de la dictature de l'écologie profonde?

FNE qui êtes vous pour cautionner ce ramassis de mensonge?


Lire l’intégralité des mensonges et erreurs écrites dans ce document





Pire encore, cette déclaration méprisante de la FNE:

Toutes les interventions sur le loup doivent respecter les trois dispositions obligatoires : ne pas porter atteinte à l’état de conservation de l’espèce, les dommages aux troupeaux doivent être importants et récurrents, et l'État doit s’assurer qu’il n’y a pas d’autres solutions satisfaisantes que celle d’intervenir sur l’individu

Importants: combien?
Récurrents: touts les jours?

Lorsque les éleveurs posent la question de "qu'entendez vous par Importants? et Récurent?"
Aucune réponse. La FNE se serait elle emparé de l'avenir du pastoralisme et déciderait elle même du nombre et de la fréquence des attaques sans aucune concertation avec les éleveurs concernés pour déterminer la marche à suivre?

Alors il faut être imbus de sa personne, après avoir semé la haine, et la diffamation , pour s'offusquer des actions d'éleveurs dont l'outil de travail est systématiquement détruit. 
Actions qui ont consisté à je répète  : "déposer des cadavres éventrés et jeter des œufs devant la vitrine d'une officine de défense des prédateurs."
Une action bien symbolique et tout à fait mesurée face aux affirmation mensongères et diffamatoires envers le pastoralisme et les acteurs ruraux malmenés par la prédation. 



A propos des ânes
, je suis fier, en tant qu'éleveur,  d’être assimilé à un animal qui a accompagné l'homme depuis la nuit des temps et dont la réputation de têtu peut être comparé à une qualité qui, dans le cas des prédateurs, nous permet de lutter contre une idéologie bornée, sans aucuns charisme ni empathie pour les gens qui subissent  les massacres de leurs animaux.
L’âne est aussi un animal à la symbolique ambiguë  Il peut en effet représenter le Bien et ses attributs sont alors l'humilité et la patience, Exactement ce qui caractérise le monde rural!
L'âne est le symbole de l'agriculture modeste, respectueuse de la nature!

Les ânes domestiques portent en eux les mêmes traits de caractères que leurs ancêtres sauvages. Ne pas fuir mais observer, telle est leur devise. La vie collective des ânes se caractérise par une grande tolérance. Les contacts entre groupes différents sont paisibles et se déroulent généralement sans agressivité. . Avec un peu de patience, un âne qui a confiance se laissera guider, mais si on le force, il se sentira confirmé dans ces appréhensions et préférera être battu a mort, plutôt que d’obéir aveuglément.


Les ânes ont aussi un sens de l’humour prononcé. Avec leur curiosité et leur intelligence, ils peuvent mettre
une belle animation autour d’eux.!

Toutes ces caractéristiques qui sont loin d'être la panacée des écologistes!

En conclusion je citerai la phrase de gavino ledda dans padré padronne :
"quelle est la différence entre un extrémiste qui défend ses idées* parce "qu'il culpabilise de s'apercevoir qu'il ignore sa condition de vie dans son rapport réel avec les choses qui la fondent et qui ne s'aperçoit pas qu'en somme il n'existe pas", et un extrémiste qui défend "sa vie en contact étroit avec la nature et pour qui il n'est pas loisible de se contredire et de la** contredire, car il en mourrait"

mardi 12 novembre 2013

LE RETOUR DES PREDATEURS

http://www.lesobservateurs.ch/2013/11/08/retour-predateurs-bete-lhomme/


Le retour des prédateurs: la bête avant l’Homme ?



Pierre Kunz
Ancien député PLR, Genève
loup3

Les médias romands traitent en général ce qu’il est convenu d’appeler « le retour des prédateurs » d’une manière superficielle. Ils tendent ainsi à favoriser les dérives sentimentales et utopistes de tous ordres caractérisant notre société richissime, notamment celles véhiculées par certains soi-disant défenseurs de l’environnement et de la biodiversité. Cultivant la crédulité et les émotions de leurs concitoyens, ces derniers mènent entre autres combats celui de la réinstallation du loup, de l’ours et du lynx dans un pays dont nos aïeuls avaient fini par les chasser voici plus d’un siècle parce qu’ils entravaient leur labeur.

Un mensonge originel fonde toute la communication des défenseurs des trois prédateurs. Il consiste d’une part à laisser croire que ces derniers ont disparu de nos terres parce qu’ils auraient été « persécutés » par l’espèce humaine, pourchassés à cause de nos peurs ancestrales et pour de mauvaises raisons. D’autre part, il vise à nous convaincre que le retour des trois animaux serait naturel et que nous serions forcés de nous y adapter. Or la réalité est très différente. Si les Helvètes exterminé le loup, l’ours et le lynx voici plus d’un siècle ce ne fut pas par stupidité et méchanceté mais bien parce que ces animaux leur nuisaient. Et si ces derniers reviennent c’est parce que nos parlementaires, se pliant aux exigences des activistes de l’écologie, en ont interdit la chasse.
La réapparition des prédateurs représente en 2013 pour les apiculteurs et les éleveurs le même embarras qu’en 1850 et pour le bétail le même danger de mort. Promouvoir leur retour exigerait donc une argumentation fondée sur des éléments plus sérieux que le naturalisme simpliste qu’affichent les écologistes. Ils pourraient évoquer l’intérêt que cette réapparition marquerait sur le fonctionnement de l’écosystème mais comme cet intérêt est inexistant ils sont contraints de s’en abstenir. L’action de quelques individus reste en effet sans influence significative sur l’écosystème ; quant à une présence nombreuse, elle demeure impossible parce qu’elle impliquerait des efforts de prévention et des dommages insupportables pour les éleveurs comme pour les deniers publics requis par leur indemnisation. Les écologistes pourraient aussi mentionner l’attrait touristique et pédagogique du loup, de l’ours et du lynx, mais ils n’en pipent mot puisque bien évidemment personne ne sera jamais en mesure d’apercevoir ces prédateurs dans leur environnement naturel.
La dérive intellectuelle des « jusqu’au-boutistes » de l’environnement et de la biodiversité trouve probablement son explication dans le constat que chez eux la sensiblerie et le dogmatisme ont manifestement pris le pas sur la raison. Le professeur Jacques Blondel le souligne d’ailleurs dans son dernier ouvrage (L’Archipel de la vie) : « Les représentants les plus radicaux de l’écologisme militant conçoivent l’idée de Vie, le sentiment de Vie, comme l’unique valeur, l’unique source d’une éthique possible. La profession de foi de ce « bio-centrisme » est de proclamer la vie de la mère Terre plus précieuse que celle de l’espèce humaine et, en tous cas, prioritaire sur elle ».
Pas étonnant donc qu’ils s’expriment comme s’il existait une seule « vraie » biodiversité et un seul fonctionnement « juste » des écosystèmes. Ce sont celle et celui qui évolueraient « naturellement », c’est-à-dire hors de toute ingérence de l’espèce humaine. Evidemment incapables de fixer la période à laquelle correspondraient la vraie biodiversité et le fonctionnement juste des écosystèmes, ils sont condamnés à rejeter l’idée même de l’extinction d’une espèce, fût-elle la moins utile, et à militer pour la réintroduction de toutes celles qui ont disparu, le loup, l’ours et le lynx en l’occurrence.
Ces gens discourent et se comportent comme si l’humanité ne faisait pas partie de la biodiversité, comme si, contrairement aux autres espèces animales et végétales, elle n’avait pas le droit d’agir comme toutes les autres, à son profit, sur l’environnement. Au prétexte de la protection de la nature, au sein de laquelle pourtant les espèces se détruisent, disparaissent et apparaissent en permanence, l’Homme devrait, lui, se mettre « hors jeu ». Il devrait se limiter à assister à cette lutte aussi éternelle que naturelle, se contenter de veiller à sauvegarder les animaux et les végétaux peuplant aujourd’hui la planète, même ceux qui lui nuisent et dont il a pu se débarrasser au cours des siècles.
Pour l’humanité certaines espèces sont fonctionnellement essentielles en ce sens qu’elles assurent des fonctions indispensables en termes de production de biens et de services. L’Homme doit donc apprendre à mieux mesurer l’impact de ses activités sur son environnement, sur la biodiversité en particulier, cela pour des motifs éthiques, certes, plus prosaïquement parce que c’est son intérêt bien compris, « durable », et que son intelligence l’ordonne.
Mais à l’évidence le retour que certains ambitionnent du loup, de l’ours et du lynx n’a rien à voir avec ces préoccupations légitimes et intelligentes.
Pierre Kunz, ancien député et constituant PLR
Article publié également par Le Temps, 8 novembre 2013