BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

mardi 4 novembre 2014

LOUP, L’INCROYABLE AVEUGLEMENT ECOLOGISTE

Dans les années 80, le pastoralisme extensif en alpage se portait bien, à même de proposer des produits de qualité face à la concurrence industrielle ou étrangère, du fait du mode de conduite des troupeaux, en liberté sur des alpages ou estives partagées avec le reste de la faune sauvage et qui ne comptait plus de redoutable prédateur. En dehors de la prolifération des sangliers, due en grande partie à la malveillance des chasseurs citadins qui les ont réintroduits, puis les ont laissés se croiser avec des cochons, afin de rentabiliser le montant  exorbitant pour le droit de chasse demandé par les propriétaires non exploitant comme l'ONF, par exemple. En dehors des sangliers donc, la population des autres ongulés, en montagne, ne pose pas de problème particulier étant  régulée par les plans de chasse. Les sangliers d'ailleurs ne s’aventurant que très peu en haute altitude! 

Le fait de laisser les animaux paître la nuit ou de choisir librement leur "couchades", étant propice à la préservation de la pelouse, en évitant les aller et retour quotidien vers les parcs de contentions tout à fait inutile à cette époque. Des parcs de contentions qui sont des vecteurs de pollution importante des nappes et des sources du fait de la concentration des déjections qui s'y accumulent, jours après jours, mois après mois. Déjections qui donnent lieux à des maladies comme le piétin par exemple!


                     animaux parqués sur la montagne de Céüze avec ânes et chiens de protections

A cette époque, donc, les animaux étaient à même de choisir leur nourriture en toute liberté, ce qui en faisait la valeur gustative si particulière, autant en ce qui concerne la viande que le lait ou les fromages qui en découlent. D'autre part, le bétail, pendant les fortes chaleurs, se nourrissaient la nuit, profitant de la fraîcheur pour faire sa cueillette. Les problèmes de prédation par des chiens errant restant très largement dans la limite du supportable comme l'indique une étude faite par 4 organismes d'état : " Pour un troupeau la fréquence d'attaques de chiens est en moyenne de 0.20, soit une attaque tous les 5 ans. Le taux annuel de prédations s'établit en moyenne à 0.26%, soit 1 victime par an pour un troupeau de 400 têtes. Ces attaques sont essentiellement diurnes et les chiens sont repérés dans près de 89% des cas." Ces problèmes ne nécessitaient donc aucune mesure de protection particulière, si ce n'est le suivit régulier par les éleveurs et bergers qui étaient à même de pouvoir  effectuer les travaux de la ferme, comme l'entretien des bâtiments et des clôtures, la récolte du fourrage et des céréales, nécessaires à la nourriture du troupeau en hiver. Voire même avoir la possibilité de travailler normalement, comme tout un chacun le revendique, sans toutefois pouvoir bénéficier des 35 heures ou des congés payés ou r.t.t. Mais tous ceux qui se sont installés avant la réapparition des prédateurs, en ont acceptés les règles, ayant choisit de faire ce métier par passion et en toute connaissance de cause!



Apparition des loups, premier mensonge

Mais voila que le loup fait sa réapparition! Non pas en 1992 comme il est officiellement convenu de le faire croire, mais bien avant. En 1987, un loup est déjà tué,  au cours d'une battue de chasse! Dans le même laps de temps, de nombreux bergers se plaignent d'attaques de chiens récurrentes et hors normes! Certaines autorités,  associations de défense des prédateurs et d'autres acteurs politiques ou administratif, savent que ces attaques sont l'oeuvre du loup, mais ne disent mot face à l'interrogation des bergers désemparés, laissant se mettre en place la légende des attaques par les chiens errant. Légende qui aujourd'hui encore, comme nous le verront plus bas,  sert de prétexte pour minimiser les attaques de loups sur les troupeaux!


Le loup a t'il été aidé pour se réinstaller? Les écologistes sont formel, NON

Commence alors la polémique sur le retour naturel du loup ou sa réintroduction? Polémique tout à fait compréhensible lorsque on se penche objectivement sur le problème et que l'on sait que la présence du  loup dans les alpes Italienne est constatée en même temps que la présence du loup dans les alpes Française! 
"Les loups sont revenus dans les vallées alpines Piémontaises ( ... ) franchissant la frontière de la France et avançant jusqu'à l'Ossola . ( ... )" (Franco Zunino, naturaliste)


L'Assemblée Nationale, beaucoup moins catégorique que le "non écologiste":
Après son enquête, la commission de l’Assemblée nationale ("des circonstances mal élucidés et un manque total de transparence")   penche pour une « non contradiction entre les deux thèses » : les loups arrivés en France seraient bien venus d’Italie, mais parallèlement, il serait « probable » que des lâchers clandestins de loups aient eu lieu — lâchers qui pourraient être « le fait de particuliers passionnés de la nature et particulièrement irresponsables »
  
Lorsqu’un loup est tué dans les Hautes-Alpes en 1992 (déjaà! ndlr), le directeur de la DNP explique ainsi : « Un fugueur peut-être, mais il existe aujourd’hui une catégorie de nostalgiques qui font de la provocation et lâchent clandestinement des animaux sauvages. »


En Italie la cohabitation est elle sereine, comme l'affirme l'ensemble des défenseurs du loup?

L'Italie, une autre pierre d’achoppement entre mensonges et réalité, car contrairement à la propagande qui consiste à faire croire que en Italie la cohabitation est sereine, les problèmes sont exactement les mêmes que chez nous, voire pire! La communication des écologistes Italien, quand a elle n'a rien à envier à la notre, utilisant le même stratagème pour cacher la vérité: "Des nouvelles dramatiques, souvent censurées en Italie, font désormais la une ailleurs : il s’agit du retour des loup en France qui ont tué ou détruit l’an dernier près de 6000 moutons dans les Alpes et rendu l' élevage impossible dans ces zones. "extrait de : Les loups rôdent et chassent l'hommetraduit en Français"


                                                  animaux massacrés en Italie

Le problème est le même en Espagne et ailleurs


Mais, penchons nous sur l'idéologie extrémiste des défenseurs du loup! 


Les défenseurs du tout sauvages n'hésitent pas à stigmatiser une population en tenant des propos diffamants, comme par exemples "vous feriez mieux de garder vos troupeaux au lieu d'aller boire des coups!ou pire "les bergers choisissent de vielles brebis et les mettent à la disposition du loup pour encaisser les indemnités", encore pire, "les éleveurs crient aux loups car l'indemnisation fait partie maintenant de leurs revenus habituels . les voleurs ou les chiens errant font plus de dégâts que les loups", toujours crescendo !

"fomenter une «guerre» contre les éleveurs, en leur envoyant des projectiles aux connotations négatives infamantes, est un moyen qui ne sert qu'à exalter la dynamique émotive de fond du problème, celui du besoin de trouver un ennemi à abattre, après l'avoir défini à ses propres yeux et aux yeux des autres comme «coupable» et donc méritant une «juste» punition. Exactement ce que faisait le loup de la fable de Phèdre qui, pour légitimer son agression sur l'agneau, l'accusait de lui salir l'eau du ruisseau où tous les deux buvaient, sourd au fait que l'agneau buvait en aval par rapport à lui, en amont." EXTRAIT DE 

Les attaques diffamatoires les plus récurrentes concernent la prédation par les chiens
Extrait d'une lettre de l'ALEPPE, filiale de FNE adressée au préfet de la Lozère : ""Il est d'ailleurs remarquable de constater que les dégâts nombreux sur les ovins qui incombaient aux chiens divagants, jusqu'à l'arrivée du loup, soient maintenant totalement occultés et intégralement reversés au seul crédit du loup. "
Voilà un propos étonnant dans la mesure où il n’a jamais été tenu une comptabilité des dégâts de chiens en divagation qui, jusqu’à l’arrivée officielle du loup, n’ont jamais fait l’objet de manifestation d’hostilité, d'autant qu'il n'étaient nul besoin de mettre en place des mesures de protections avant l'arrivée des loups, comme nous l'avons vu plus haut. Ces affirmations, qui ne reposent que sur l'idéologie et la prétention de détenir la vérité, sont démenties par toutes les études faites en France et a l''étranger! Mais rien n'y fait, un écologiste intransigeant ne peut jamais se remettre en question, son mental a été formaté par ses mentors et il ne manque jamais d'utiliser la diffamation pour enfoncer son clou : suite de l'extrait ci dessus: " Il est vrai que les attaques commises par des chiens sont difficilement indemnisables, sauf à faire la preuve par l'agriculteur auprès de l'assureur du propriétaire du chien..." Rappel: "les chiens sont identifiés dans près de 89% des cas."

 Ils s'acharnent à diffuser des mensonges selon lesquels les troupeaux attaqués ne sont pas protégés!

 que ce soit dans le 06:" 100% des troupeaux attaqués avaient mis en place les mesures de protection" (D.D.T 06.)
 ou dans le 26: "Malgré des montants alloués à la protection des troupeaux, il est indéniable de constater que le nombre d’attaques augmente chaque année, même si l’on peut imaginer que les pertes d’animaux seraient encore pire sans les mesures de protection."( A.D.E.M.E)
                         
Aujourd'hui, certains détracteurs, pour détourner la réalité,  n'hésitent pas à dire que les mesures administratives ne sont pas  suffisantes  et proposent   simplement la stigmatisation des éleveurs et bergers qui les appliquent, sans avancer évidemment aucune solution viable si ce n'est: + de chien, + de clôture, + de travail non rémunéré, + de stress, le tout pour en arriver là:
"Les attaques se produisent de jour comme de nuit depuis trois-quatre ans. La proportion d’attaques en pleine journée ne cesse de croître. Des attaques qui se produisent malgré la présence de bergers et de chiens de protection." ( A.D.E.M.E)



Aucune communication de la part des écologistes sur sur les massacres de bovins, chevaux, ânes, chiens, dans les pays voisins et en France ou les éleveurs ne sont pas éligibles aux aides pour les mesures de protections et doivent donc financer seul les mesures de sécurité quitte à mettre en difficulté leurs exploitations. 

Pourtant l'article ArticleL113-1 du code rural est clair : "L'état s'attache a : alinéa 8 : Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque."
De même que ArticleL2212-2 La police municipale a pour objet d'assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques. Elle comprend notamment : alinéa  Le soin d'obvier ou de remédier aux événements fâcheux qui pourraient être occasionnés par la divagation des animaux malfaisants ou féroces "
Idem pour l'article Article L427-9 "Sans préjudice des dispositions prévues à l'article L. 427-8, tout propriétaire ou fermier peut repousser ou détruire, même avec des armes à feu, mais à l'exclusion du collet et de la fosse, les bêtes fauves qui porteraient dommages à ses propriétés "


L'éleveuse a perdu le revenu de la pension allouée depuis 10 ans, pour la garde des poneys, sans prétendre a aucune indemnisation de la part de l'état et encore moins des écologistes. L'ensauvagement des terres entretenues par les équins a déjà commencé sur ses terres, comme prévu par l'idéologie du tout sauvage!


INDEMNISATION ET SUBVENTION, Un des fers de lance de la pression exercée sur les éleveurs et bergers

"Les éleveurs sont indemnisé..., la prédation est infime...., la perte économique insignifiante....., ils touchent des subventions donc ils doivent accepter le loup....." Par la quasi totalité des associations et défenseurs du loup qui retournent le couteau dans la plaie afin de culpabiliser les victimes qui deviennent des coupables. Stratégie utilisée par les dictatures pour faire passer leurs idéologie!

Les indemnisations après une attaque, loin de couvrir la réalité de la perte, ne couvrent pas les dommages collatéraux comme, le stress, les avortements, le refus des chaleurs, la perte de poids, le travail de recherche des animaux disparus, le rétablissement des blessés, le remplacement des chiens qui refusent de retourner au combat, la réparation des clôtures....

Bien que la quasi totalité du secteur économique soit subventionné, sans parler des subventions alloués aux associations environnementales:
"Nul   ne   conteste   l’intervention   de   l’Etat,   puis   celle   de   l’Europe   depuis   plus   de   30   ans. L’approfondissement  de  la  politique  de  développement  durable  apporte  une  nouvelle  légitimité  aux aides à la montagne, qui « rémunèrent » les  externalités positives de  l’entretien de la nature, de  la biodiversité et des paysages par l’agriculture et la forêt, dont la contribution aux équilibres sociaux, économiques  et  écologiques  en  montagne  est  tout  à  fait  essentielle  et  dépasse  le  seul  cadre géographique de la montagne.  " (Grenelle de l'environnement) extrait de "l'impact dramatique de la disparition du pastoralisme"

Leur principale proposition étant la cohabitation forcée ou la disparition du pastoralisme,  :

Toute ces biens pensant sur d'eux, sont capables des pires affirmations du moment que soit préservée la réalisation du réensauvagement . Aucun d'entre eux ne se pose de questions, ni essaient d'approfondir le sujet par ignorance, idéologie ou manipulation.
Tous se réfugient derrière  la bannière des organismes mondiaux, comme le W.W.F, (champion de la délocalisation des population traditionnelles), ou l'UICN (en train de signer une convention avec SYNGENTA, le plus gros producteur mondial de pesticide)


Certaine associations intransigeantes n'hésitant pas à dire "Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages !" (A.S.P.A.S.).
Avec en arrière pensée la récupération des terres par le partenaire de l'aspas, Rewilding Europe, (groupement de multinationales qui investissent dans l'achat de terres dans le monde à des fins mercantiles)

Suite à un effarouchement sans armes pour la protection du pastoralisme, "Plusieurs associations demandent le retrait des troupeaux dans le parc des écrins", réponse du parc : "La zone dans laquelle a eu lieu l’effarouchement est classée en « montagne pastorale ». « Cela signifie que, en ces lieux, l’activité pastorale est bien constitutive de la vocation du parc national », « En résumé, selon la charte, le pastoralisme participe à l’équilibre des milieux de ces alpages depuis des générations. La mission de préservation dont est responsable le parc national porte donc aussi sur certaines formes de pastoralisme. »
Mais ça c'est de la démocratie, un mode de société banni par les défenseurs du loup qui sont seul à avoir chapitre sur la vie ou la mort du pastoralisme et de tout ce qu'il représente!


"surtout pas de vague: on continue à "reconnaître" le pastoralisme comme socialement et même écologiquement utile. Alors que c'est faux. (la haine comme seul guide)
Le pastoralisme est par essence et sauf à de rares exceptions, une activité agricole Familiale source de vie sociale dans les pays ruraux et reconnu comme vecteur de biodiversité par la totalité des institution traitant des problèmes d’environnement!

Une déclaration ministérielle en faveur de l’agriculture familiale a été adoptée, à l’initiative de Stéphane Le Foll, le 25 février 2014, par des ministres de l’agriculture étrangers sur le salon international de l’agriculture.
Cette déclaration a pour ambition de faire reconnaître aux décideurs politiques des pays du Nord comme des pays du Sud la nécessité de mettre en place des politiques publiques adaptées, capables de créer un environnement favorable au développement des agricultures familiales qui permettent de nourrir 70 % de la population mondiale. 

L'ONU et les NATIONS UNIES ont nommé l'année 2014 "Année Internationale de l'Agriculture Familiale". Mais, mais c'est encooore de la démocratie?, la bête noire de nos écologistes pros loup!

La coexistence pacifique et raisonnée est impossible? Je n'ai jamais cru que l'homme évoluait par sagesse, mais toujours sous la contrainte. Eh bien organisons la coexistence contrainte!  (la haine comme seul guide).
Et oui, la voilà la preuve de l'intransigeance qui nous confirme que si les écologistes prennent le pouvoir, la démocratie a du souci a se faire!

Les moutons sont redescendus des estives, donc s'il en crève désormais, il sera difficile d'imputer ça au loup où à l'ours. (la haine comme seul guide)
Hélas, c'est sans compter sur l’appétit féroce des loups,. 4 à 5 kg de viande par jour, soit pour 300 loups en France, 1200 kg de biodiversité par jour (une cinquantaine d'ongulés! Combien de temps croyez vous que cela va durer?) sans compter les restes non consommés!
 résultat: 
"Les troupeaux ne sont plus attaqués uniquement en période d’estive. La proportion d’attaques au printemps et en automne, voire même en hiver est en constante augmentation. Ces dernières années, des constats ont été réalisés onze mois sur douze que ce soit sur des troupeaux gérés collectivement ou individuellement." (A.D.E.M.E.)

Rien n’arrêtera la deep écologie:
"Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal" (ANIMAL CROSS, ASPAS, FERUS, FNE, FRAPNA, LPO, SPA.......)

 NOUS, MAIS QUI NOUS , les gens concernés ? Ou les adorateurs d'un animal qui reste 

pour eux absolument abstrait?Qui doit décider de qui doit vivre là ou non! Doit-on dans 

nos campagnes décider de ne pas maintenir la population citadine car elle est source 

de destruction de la biodiversité?????

 Pour ceux qui ont choisit d'y vivre, il n'y a pas d'endroits reculé ou difficile d’accès. Il n'y a que des lieux ou des femmes, des hommes et des enfants ont choisi de s'y épanouir dans le respect de la nature, comme peuvent le constater tout les randonneurs qui nous rendent visite! Avant de proposer la délocalisation de ces ruraux pour sauver la nature, atteler vous à d'autre taches bien plus urgentes et vitales pour la survie de la planète que la réintroduction de prédateurs dans des pays ou la population  atteins plus de 120 habitants au km² et ou la nature est totalement anthropisée*! 

*anthropisé : Qui est modifié par la présence humaine.  Les paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés d'habitats semi-naturelsEn France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air. Autrement dit c'est chez nous que la biodiversité a été protégée, alors pourquoi tant de haine?

                                       troupeau de la voisine d'Ouragan, dans le haut diois



A savoir: aucune des instances politiques à caractère écologique ne condamne cet acharnement, ni les propos diffamatoires,  envers une population dont de nombreux acteurs sont à l'origine du mouvement écologiste contemporain.
Nous étions au Larzac, à Malville et dans biens d'autre manifestations environnementales...
La plupart d'entre nous ont choisi de vivre dans nos montagnes par choix écologique
Nous sommes les seuls à participer à la cohabitation avec les prédateurs, cohabitation qui après plus de 20 ans de recul, s'avère impossible à mettre en place.
Aujourd'hui, tout ce qui touche à l'écologie nous montre comme les parias de la société.

dimanche 2 novembre 2014

LOUP, ÉVOLUTION DE LA PRÉDATION DANS LA DRÖME

Voici une analyse qui remettra une fois de plus les pendules a l'heure.

Contrairement aux affirmations fantaisistes et idéologiques qui n'ont rien de scientifique, divulguées par des écologistes devenus spécialistes de la désinformation et de la propagande mensongère, voici un recueil fait par des professionnels!

EXTRAIT 

EVOLUTION DE LA PRÉDATION DANS LA DRÔME
par A.D.E.M, 
Document construit à partir des données fournies par les services de l’Etat : 
- la Direction Départementale des Territoires de la Drôme (DDT 26),
- la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement Rhône-Alpes - (DREAL RA) 
- l’Office National de la Chasse et de la faune Sauvage (ONCFS).

"La prédation est réapparue officiellement dans notre département en 1998, et elle s’amplifie avec
des conséquences graves pour l’élevage pastoral drômois (des cessations d’ateliers ovins, des
éleveurs désemparés, des animaux tués, des modifications de pratiques pastorales) au détriment des
espaces pastoraux. L’année dernière a été marquée par une forte augmentation du nombre
d’attaques et de victimes où le loup pour cause de mortalité ou blessures n’a pas été écarté. "

"Avec le déplacement des attaques des estives vers les parcours, la proportion de demandes pour protéger les petits troupeaux est croissante. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce sont ces surfaces pastorales les plus difficiles à protéger, malgré la proximité des habitations."

"Les troupeaux ne sont plus attaqués uniquement en période d’estive. La proportion d’attaques au printemps et en automne, voire même en hiver est en constante augmentation. Ces dernières années, des constats ont été réalisés onze mois sur douze que ce soit sur des troupeaux gérés collectivement ou individuellement."

"Les attaques se produisent de jour comme de nuit. La proportion d’attaques en pleine journée ne cesse de croître. Des attaques qui se produisent malgré la présence de bergers et de chiens de protection."

"Malgré des montants alloués à la protection des troupeaux, il est indéniable de constater que le
nombre d’attaques augmente chaque année, même si l’on peut imaginer que les pertes d’animaux
seraient encore pire sans les mesures de protection."

Consulter le Rapport technique – A.D.E.M.

Attendons les réactions des défenseurs du loup

Nous allons assister à un tollé général des défenseurs du loup, qui déjà à Gap, et dans l'émission sur France bleue, ont tiré les premiers en affirmant, je cite :

férus: " la prédation reste quelque chose de minime sur le plan économique,"
         "Le problème c'est la non-protection des troupeaux,"
     
FNE: "le loup est très peureux et ne s'approche pas de l'homme"


Toutes ces affirmations propagandistes  et mensongères, et bien d'autres que vous pouvez trouver sur mon blog ou sur les sites des "défenseurs du loup à n'importe quel prix"  misent à mal, comme toujours. Ce qui les empêchera pas de continuer. Difficile de comprendre les militants de tant de fausses vérités! En attendant, "les bouseux" sont les seuls à travailler pour la cohabitation et leur approche est beaucoup plus rigoureuse car elle fait partie de leur vécu. L'Aura qui entourait le discours des défenseurs du loup et en train de s'effriter devant l’évidence "ILS N'ONT JAMAIS VOULU DE LA COHABITATION CAR IL ONT TOUJOURS SUT QU'ELLE ÉTAIT   IMPOSSIBLE" ce qui explique toute cette énergie dépensée pour l'éradication du pastoralisme, pourtant grand pourvoyeur  de biodiversité.



lundi 27 octobre 2014

DROME, ÉLEVEURS ET BERGERS REFUSENT DE SE FAIRE MANIPULER

F.D.O. 26


Chers adhérents, 

La FDO de la Drôme a pour devoir d'informer ses adhérents des diverses formations en lien avec le mouton. Ainsi, nous vous avons transféré un mail concernant une formation chien de protection assurée par la DDT, il y a quelques jours. 

Or, l'intervenant principal de cette formation est connu et malheureusement reconnu pour son attachement à notre "ami" canis lupus dont il a fait son fond de commerce. 


Nous ne pouvons cautionner une telle intervention dans notre département. 


Des bergers locaux de terrain confrontés au loup et à la gestion des chiens de protection au quotidien ne seraient ils pas plus à même de témoigner lors de cette intervention ? 

C'est pourquoi nous vous invitons à ne pas participer à cette formation. 


Bien cordialement, 



Nicolas Peccoz et François Monge, 
Co-présidents de la FDO 26 


ASSOCIATION DES ELEVEURS ET BERGERS DU VERCORS DROME-ISERE

Michel CURT Président 04 75 02 97 78
Contact : Secrétariat 04 76 36 04 30

Madame,
Nous connaissons tous JM Landry et son parcours.
Il a eu et a probablement encore la prétention de préparer le retour du loup, son implantation et la prétendue cohabitation. Son but n’est autre que d’aider à préserver le loup grâce à la cohabitation.

Nous avons essentiellement retenu qu’il est membre de la LCIE, pro-loup depuis toujours.
Il travaille entre autres pour le KORA, (projet de recherche pour la gestion et la protection des carnivores).
Il nous a enseigné, il y a plus de 10 ans que les « patous » seraient la solution à tous nos problèmes. Cependant, 100% des troupeaux sont protégés dans les Alpes-Maritimes ce qui n’empêche pas le nombre d’attaques et de victimes de continuer à augmenter chaque année de façon exponentielle.

Il apparait, que tous les moyens de protection étudiés depuis 20 ans en France et dans le monde entier s'avèrent d’une efficacité toute relative comme l'a montré le CERPAM au cours de son séminaire à Valdeblore le 4 juin 2013.

En effet dix ans après la mise en place des chiens de protection, les loups tuent les Patous, ces mêmes «  Patous », qui mordent les touristes car les «  spécialistes », comme Landry n'ont pas su trouver une méthode de dressage efficace contre le loup et sans danger pour les randonneurs, ce qui n’est pas le cas de tous les dresseurs de chiens.
Le résultat est : toujours plus de patous pour toujours plus de prédations.
JM Landry s’est trompé et il nous a trompé, ce qui ne l’empêche pas de continuer à rechercher des financements partout où il y a de l’argent à prendre et donc sur le dos des éleveurs.
Il est regrettable que l’Etat fasse le choix d’un pro-loup notoire pour  «  former » les éleveurs et les bergers, businessman de surcroît qui depuis 20 ans nous assène des affirmations que l’expérience contredit.

De «Monsieur Loup», le spécialiste est aujourd’hui devenu «Monsieur Patou» commerce beaucoup plus lucratif.
Il se prétend aussi le promoteur de la technique des «TURBO fladry » lignes de petits drapeaux flottants rouges que l'on érige autour du bétail (efficacité de quelques heures à 75 jours). Les Fladry existent depuis des siècles. On les utilisait surtout dans l'Europe de l'Est et en Russie  - soit, pour rabattre les loups vers les filets à loups, soit pour arrêter les loups qui craignaient traverser les Fladry, afin de les abattre plus facilement. Pas la peine d'essayer le "turbo fladry" (électrifié), un enfer à installer et ça ne marche au mieux que quelques jours de plus que le fladry tout court….et pourtant là aussi il nous avait assuré de l’efficacité. Une façon de plus de gagner du temps, ce temps si favorable à la prolifération des loups.
Plus récemment, son imagination l’entraine à vouloir équiper des milliers de brebis de collier répulsif et de cardio-fréquence ( ne pas oublier d’épiler le poitrail de la brebis à équiper )agissant à distance, de façon à les protéger contre les loups ... Et qui permettrait d’interrompre la prédation du loup et d’infliger à ce dernier une expérience négative. «Qui l’éduquerait, précise Jean-Marc Landry, ce que ne font pas les chiens de protection. » … et JM Landry de reconnaitre les limites des chiens… : Le collier anti loup pourrait servir dans de nombreux cas. «Dans certaines régions touristiques, la présence des chiens de protection est une source fréquente de problèmes avec les autres utilisateurs de la montagne ». Notre dispositif pourrait apporter une solution là où les patous ne peuvent pas être engagés.» ILS ETAIENT POURTANT LA SOLUTION MIRACLE IL Y A QUELQUES ANNES….
Bien entendu le projet est « soutenu » financièrement…
En réalité, les éleveurs sont des cobayes d'expérimentation de coexistence ...car, comme John Linnell 2014 (LCIE) écrit  .... «  cette expérience n'a jamais été tentée auparavant" .../...
... / ... "Nous essayons maintenant de trouver un moyen de coexister avec eux
(les grands prédateurs ndlr), même si personne ne sait à quoi cette coexistence va ressembler à la fin" .
Nous pensons avoir démontré – rapidement- que le choix de JM Landry pour « former » les éleveurs et les bergers de la Drôme, n’est pas un bon choix et que nous le contestons.
Veuillez croire, Madame, à l’assurance de nos sincères salutations.


CURT Michel

      Landry:  séduction?, commerce?, études scientifiques?, opportunités?, idéologie?

L'affaire des Alpes maritimes est emblématique. Les associations "écologistes", qui ont fait du loup un totem, avaient intérêt à faire adopter des chiens de protection aux bergers et éleveurs. Pour pouvoir ensuite, vu que pour elles avec ces chiens de protection "il est possible de cohabiter avec les loups", rejoindre leur objectif : empêcher les bergers et les éleveurs de se plaindre du loup. 
S'ils se plaignent quand même, ils sont accusés de ne pas savoir gérer leurs chiens, de ne pas bien installer leurs enclos, étant donné que ces moyens sont considérés comme infaillibles. Mais la réalité est autre. Non seulement ces moyens ne sont pas infaillibles, mais ils créent d'autres problèmes. EN SAVOIR PLUS

LOUP, SOUTIEN A FRANCE INTER, tome II

Alors que France Bleu a diffusé une interview totalement à charge et surréaliste concernant le loup, avec pour unique interlocuteur des représentants d'associations qui relayent ou essaient de relayer de fausses informations, lire le chapitre : 
"une émission de radio enfonce le clou du mensonge et de la désinformation : France bleu dans l'article" http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2014/10/gap-le-loup-de-beaux-jours-devant-lui.html

Une fois de plus les écologistes hurlent lorsqu'une émission consacrée à l'impact de la prédation sur le moral des bergers ne fait pas intervenir des écologistes qui ne subissent aucune contrainte physique, morale, financière et psychologique liées a la prédation! Qu'aurait il donc à y développer, si ce n'est leur ignorance du problème sur "les bergers malade du loup" 

Une fois de plus les éleveurs et bergers tiennent à montrer leur soutien à France Inter qui a résolument pris le parti de révéler la réalité sur la prédation et les problèmes engendrés par le loup!

http://www.franceinter.fr/emission-interception-les-bergers-malades-du-loup-0
http://www.franceinter.fr/emission-le-rendez-vous-du-mediateur-loup-y-es-tu-et-surtout-entends-tu

Une fois de plus, montrant qu'ils n'ont plus d'arguments, les associations de défense du loup écrivent leur détresse à France Inter:
Dans la lettre de réclamation envoyée par Cap loup, toujours le même souci de vouloir désinformer! Le plus simple serait de savoir dans quel but, bien que se profile à l'horizon la volonté de la main mise sur une partie du territoire à des fins beaucoup moins réjouissantes que la rédemption pour les actes de destructions commis par nos sociétés occidentales:
"... obtenir un abaissement des normes environnementales, favoriser l'élevage industriel transformé en unités de méthanisation et faire entrer davantage d'OGM en Europe. L'élevage à l'herbe est ainsi sacrifié, d'autant plus que sa disparition serait "rentabilisée" par l'ensauvagement des territoires (bois énergie, marché carbone..;). Enfin, c'est tout du moins ce qu'ils croient, ou ce qu'on les pousse (pas besoin de trop fort) à croire!"

Nombreux sont les points  (en italique) de cette lettre qui méritent que l'on s'y attarde:

1-"le loup avait été « réintroduit » en France. C’est évidemment faux, les loups présents en France sont issus d’un retour naturel à partir de l’Italie où l’espèce avait pu se maintenir."

 Toutes les auditions de la commission parlementaire française (Assemblée Nationale) sur l'arrivée du loup en France font état d'introductions possibles et/ou clandestines. Mais personne n'affirme. Au pire, les personnes auditionnées tentent de minimiser le phénomène. Curieusement le rapport parlementaire ne conclut rien. Pourquoi ?

Une enquête réalisée en 1990 par la Direction de la nature et des paysages (DNP) évoque quant à elle des lâchers clandestins de loups, sans pourtant s’en émouvoir — ce qui fait bondir la commission d’enquête : « Il est pour le moins surprenant que le ministère de l’Environnement ait officiellement recensé des lâchers clandestins de loups (et d’autres espèces), opérations par définition illégales, sans s’inquiéter outre mesure des auteurs et des conditions de ces pratiques illégales.

Coté Italien, même son de cloche:
"Et ils ne proviennent pas des Apennins mais des Alpes, c'est à dire de la souche à partir de laquelle la population s'est constituée après les libérations répétées faites sur le versant français de la part des amoureux de cet animal, qui pour l'avoir n'ont pas hésité à libérer ceux qu'ils détenaient dans leurs propres enclos d'au-delà des Alpes, sans faire dans la finesse quant à leur pureté génétique et à la provenance géographique, comme l'a montré une Commission d'enquête du gouvernement français datant de quelques années (avec un rapport documenté de trois volumes pour un total de presque 1000 pages, dont tout le monde ici en Italie ignore l'existence, ou fait semblant de l'ignorer)."

Alors qui peut être sûr de quoi que ce soit ? :

LOUP 20 ANS APRES SA RÉINTRODUCTION?


2-"un représentant agricole explique que « le loup n’a plus peur de l’homme ». C’est évidemment faux,..../.../...(de l’aveu même des bergers interrogés), "

Alors que tout le milieu concerné par la prédation s'accorde pour reconnaître que le loup attaque désormais de jour en présence des bergers et des chiens de protection, les fameux bergers  interrogés  sont-ils ceux là? :


LOUP, A DEUX DOIGT DU DRAME


Une fois de plus, le lecteur pourra constater sans toutefois arriver à le comprendre, "la volonté envers et contre tout, ainsi que la focalisation à vouloir diffuser de fausses informations". Le lecteur donc est en droit de se poser toujours la même question "DANS quel but" ?

3-"Vous auriez pu rappeler que l’élevage ovin, qui s’effondre dans des régions où l’espèce n’est pourtant pas présente, résiste mieux dans le sud-est où elle est installée depuis vingt ans."


Ce sont toujours les mêmes propos, à croire que les écologistes sont incapables d'évoluer, à moins que, comme je le dis très souvent, ils ne soient privés de libre arbitre!
La filière ovine est en difficulté comme tout secteur économique en France, seuls les petits éleveurs extensifs proposant des produits de qualité, de proximité et de durabilité, souvent en commercialisation directe, tirent leur épingle du jeu de la loi du marché: 
 "L’agneau de Sisteron se porte bien. Tellement bien, que la progression continue,  ces trois dernières années, des agneaux présentés au label, labellisés puis vendus a atteint le plafond de l’offre. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs."
Or ce sont seulement ces éleveurs qui sont victimes de la prédation et dénigrés par les écologistes!

4-"...vous pourriez montrer aussi les éleveurs les plus nombreux qui s’en sortent bien en présence des loups."

Dans les Alpes, on a recensé de janvier à septembre 2014, 516 attaques sur des troupeaux ayant mis en place les mesures de protection, c'est exactement ce qui arrivera dans les autres régions lorsque les meutes auront fini de s'installer! Alors il sera très difficile d'en trouver "des bergers qui s'en sortent bien face aux loups".

En conclusion, il serait important, si cela leur est possible, que les associations intransigeantes revoient leurs discours et puissent se détacher de l'emprise qui les contraint à ne divulguer que de la propagande idéologique en lieu et place de propos scientifiques!

Dans la même rubrique:

LOUP, SOUTIEN A FRANCE INTER


A lire aussi, un recueil de propagande signé par des associations qui n'ont peur de rien:

peur de rien comme par exemple la LPO, cosignataire du document ci dessus, qui demande des subventions pour entretenir un troupeau de brebis afin de, je cite "garder les paysages ouverts"
PETIT RAPPEL :  "Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage  L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique." difficile de croire que l'on puisse demander des subventions pour entretenir la biodiversité avec un troupeau de Brebis, après de telles déclarations, et oui, ils n'ont peur de rien!




jeudi 23 octobre 2014

GAP, LE LOUP A DE BEAUX JOURS DEVANT LUI

"Un des gros problèmes dans la cohabitation entre les bergers et …les écologistes pro-loup est que ces derniers ce sont donnés une mission que personne ne leur avait demandé : être les juges du travail des éleveurs et bergers, particulièrement concernant la protection des troupeaux. Or ces associations n’ayant quand à elles aucune responsabilité, rien à prouver, aucune justification à donner , cela ne leur donne pas une grande crédibilité."

Pari réussi pour la SAPN (Société alpine de protection de la nature).
 A son initiative, associations environnementalistes et syndicats agricoles (FDSEA et Confédération paysanne) ont dialogué, durant toute la journée de ce mercredi, sur le thème du loup et du pastoralisme, sujet éminemment polémique.
Le pari est tout a fait réussi pour les écologistes et le résultat pour les éleveurs et bergers va se faire sentir dans les mois à venir.



SAPN dont le président est candidat E.E.L.V. dans le 05
E.E.L.V. qui utilise cette image pour la campagne européenne dans le grand Est
choisir une image émotionnelle, qui n'a rien à voir avec la réalité,  à des fins idéologiques, nous montre l'ampleur de la perte de libre arbitre des écologistes et leur mépris envers la population à laquelle s'adresse le message!
on comprend mieux l'enjeu de ce pari!

Pari réussi:
Éleveurs, le problème du loup est insignifiant : Férus a ainsi considéré que « la prédation reste quelque chose de minime sur le plan économique, même si ça peut être un problème évidemment pour chaque berger ou exploitant touché. "  Eleveurs, bergers, de quoi vous plaignez-vous? En effet, vous pourrez constater sur mon blog, des dizaines de commentaires précisant que la prédation est insignifiante et que nous sommes indemnisés!

Pendant la table ronde où la réaction des éleveurs laisse à penser que finalement le problème est mineur, 
  une émission de radio enfonce le clou du mensonge et de la désinformation : France bleu dont voici une analyse rapide:

la FNE nous explique:
"Le loup s'installera tôt au tard partout où il y a des ongulés sauvages car c'est son régime alimentaire principal, donc si il ne s'attaquait pas aux animaux domestiques il passerait inaperçu! "
Histoire de confirmer que 6102 victimes en 2012, puis autant en 2013 pour 250 loups déviants, ayant pris l'habitude de se nourrir d'animaux domestiques, ne représente pas grand chose!

Histoire aussi de nier la réalité de la génétique et de l'acquis des prédateurs qui font que: Dans certains cas un loup ou une meute peut se spécialiser sur une proie. Cette spécialisation est liée à plusieurs facteurs : le nombre d’individus de la meute, le chevauchement des habitats respectifs proie/prédateur, l’abondance et l’accessibilité des proies, la probabilité de rencontres avec la proie, la densité ou la biomasse relative d’une proie potentielle, la probabilité de succès de la chasse, le risque de blessure, la profitabilité de la proie, les conditions environnementales." vous saisissez la nuance!

Histoire aussi de confirmer ce que recommandent les études demandées : « des réserves naturelles de faune sauvage limitées ne sont pas suffisantes pour les grands carnivores. C’est la totalité du paysage qui doit être incluse dans les plans de gestion. Dans ces zones sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores/…/»

Et Férus de rajouter:
"Le problème c'est la non-protection des troupeaux, les pouvoirs publics ont mal joué, car si tout avait été anticipé et fait dés le début, 300 loups en France on en entendrait même pas parler!"

Comme d’habitude, Férus se distingue : en réalité, un petit groupe de fonctionnaires et de militants ( Férus et tous les participants écologistes de la table ronde de Gap?) savaient bien avant 1992 que le loup était là! « Bienvenue au loup ! Il est de retour en France », s’exclame la revue naturaliste, terre sauvage, qui admet avoir « gardé le secret aussi longtemps que cela serait nécessaire à la sécurité des loups». Et ce, avec la bénédiction et des «responsables du parc du Mercantour et ceux du ministère de l’Environnement », nulle part il est sous-entendu que la sécurité des troupeaux ait été  une préoccupation, surtout lorsque l'on sait que "alors qu'un loup a déjà été tué par erreur au cours d'une battue en 1987," les gardiens du parc ne disent mot face aux éleveurs qui se plaignent d'attaques de chiens . L'administration se justifiera plus tard :" Nous avions pris la décision de ne pas officialiser cette présence de loups avant d'avoir définitivement écarté l'hypothèse qu'il s'agissait de chiens errants ensauvagés"
Il aura donc fallu plus de 6 ans, de 87 a 92, pour être sûr que ce ne soit pas des chiens, tout en sachant que les responsables du parc du Mercantour, le ministère de l'environnement et les associations écologistes ont "gardé le secret pour la sécurité des loups" 

Malgré tout, les éleveurs et bergers des Alpes qui ont joué le jeu -je rappelle que la plupart d'entre eux étaient à l'époque pour la cohabitation- ont subi 516 attaques de janvier à septembre 2014 sur des troupeaux ayant mis en place les mesures de protections! Jamais, au grand jamais, un défenseur du loup n'en parle, ni n'en parlera, la politique étant de faire de ceux qui subissent la prédation, des coupables!


La FNE de conclure : "le loup est très peureux et ne s'approche pas de l'homme"
Traduction: il est aujourd'hui établi que le loup attaque de jour en présence des bergers et des chiens de protections" De nombreux exemples cette année sont la preuve formelle que le loup n'a peur de rien lorsqu'il a faim.
7 loups entourent le troupeau, le berger a pu en fixer 6 sur la photo

Pour la petite histoire, nous noterons que lorsque une émission traite du pastoralisme et du loup, sans donner la parole à "ceux qui détiennent la vérité", c'est un tollé chez les écologistes. Une fois de plus le lecteur électeur se fera une opinion!

Mais retournons à Gap:

http://www.dici.fr/actu/2014/10/22/hautes-alpes-eleveurs-ecolos-ils-se-sont-enfin-parles-497265#sthash.HgK9kwUs.dpuf

"Un certain fatalisme se ressentais au colloque de la SAPN "parlons prédation" ce mercredi à Gap. Les discussions ont été constructives et les avis moins extrêmes , toutefois, peu de solutions semble se dessiner." ( L'europe l'a déja trouvée: la suppression du pastoralisme afin de ne pas gêner les grands prédateurs. ndlr)  

Comme il fallait s'y attendre, cette rencontre est positivée du côté écolo. Tous ceux qui ne partageront pas ce succès ne seront que des arriérés.

Sur le plan médiatique, sauf revirement de situation demain, ce soir les écologistes ont gagné. Peu importe ce qui aura été dit. Le contenu n'a aucune importance c'est le ressenti immédiat qui est retenu.

Reste à savoir si derrière cette rencontre il s'agit :

D'une simple opération de communication ?  De qui ?

D'une tentative de préparer le protocole de la convention alpine en mettant l'élevage sous la coupe de l'écologie (entre autres pour faire main basse sur une partie des crédits de la PAC et la gestion des territoires) ? 
Car d'après les derniers communiqués du COPA-COGECA,  l'agriculture intensive joue à fond la compensation et la financiarisation de la biodiversité et veut profiter du marché carbone.


Une première démarche de certains syndicalistes agricoles pour faire passer la pilule de la plateforme européenne ?

Leur attitude conforte l'idée qu'il y a eu un deal entre la profession agricole et l'écologie intégriste via le COPA-COGECA pour obtenir un abaissement des normes environnementales, favoriser l'élevage industriel transformé en unités de méthanisation et faire entrer davantage d'OGM en Europe. L'élevage à l'herbe est ainsi sacrifié, d'autant plus que sa disparition serait "rentabilisée" par l'ensauvagement des territoires (bois énergie, marché carbone..;). Enfin, c'est tout du moins ce qu'ils croient, ou ce qu'on les pousse (pas besoin de trop fort) à croire!

Et cerise sur le gâteau, le COPA-COGECA réclame l'ouverture de l'Europe à de nouveaux OGM....
Lire le communiqué de la copa sur les OGM, en anglais en attendant la traduction

Tout ce beau monde peut dire merci aux écologistes , qui comme je le dis souvent, ont perdu tout libre arbitre et toutes possibilités de raisonner!

Je me demande ce que fait la conf dans cette galère...bien que!

Nous n'avons pas de réponse précise dans les bribes glanées sur le net. Dommage. Une communication plus claire était pourtant nécessaire pour éviter toutes les interprétations possibles. 

Savourons tout de même une fois de plus,  l'optimisme (il y a de quoi) et l'arrogance de Ferus ... C'est normal, ils détiennent LA vérité.
À part ça, tout s'est très bien passé, il n'y a pas eu de chaises cassées...
Une rencontre entre gens bien élevés.

Et les loups peuvent continuer à se développer, tout est en ordre pour la cohabitation.... 
du moins dans les Hautes-Alpes.
 A chacun d'en tirer les conclusions qu'il souhaite....

 Après 20 ans d'acceptation de l'inacceptable et aujourd'hui le débordement sur toute la France du fait d'un laxisme passé, " les écolos avaient largement diffusé le message que tout allait se réguler sans problèmes comme dans d’autres pays ou « tout se passe si bien » et beaucoup de bergers les ont entendus. Mais qui a envie de vivre comme un berger roumain ou albanais? En se rendant compte de ce que les écologistes entendaient par cet équilibre idéal, bien des pâtres se sont sentis floués, particulièrement ceux qui se sont le plus investi dans une forme d’élevage proche de la nature." en Italique extrait de Les dix stratégies de manipulation de masses


Mais si tout le monde est content....Le loup, les ogm, l'agriculture et  l'élevage industriels,  y trouveront sans doute leur compte!

Merci les écologistes!


COMPRENDRE POURQUOI LE DIALOGUE EST IMPOSSIBLE

Une Fatwa contre le « monde agricole »






mercredi 22 octobre 2014

LOUP, DEVENIR CHASSABLE RÉGLERA T-IL LE PROBLÈME DE LA PRÉDATION SUR LES TROUPEAUX?



Merci J.P. Gené pour cet excellent article rafraîchissant sur la réalité du loup: Croire que les pertes de brebis liées au loup sont négligeables, c'est ignorer le stress et la lassitude des bergers. Et mettre en danger la vie des montagnes.


Il y a un point néanmoins, sur lequel je serais moins optimiste : "Le loup devrait retrouver le statut de gibier de chasse, réglementé comme les autres animaux, seul moyen d'en contrôler efficacement la population."

Cela n'est pas tout aussi simple, car le loup vit en meute avec des règles de société très strictes, dictées par la génétique et par l'acquis. Suite à des tirs et des prélèvements, si la meute se sent menacée ou se déstructure, des mécanismes automatiques peuvent s'enclencher dits "épi-génétiques" (provoqués par l'environnement, des facteurs extérieurs).
C'est alors que 2, voire 3, femelles d'une même meute peuvent mettre bas, saillies par un mâle dominant ou plusieurs mâles. C'est ce qu'on appelle une meute à portées multiples, comme celle photographiée récemment en Saxonie.

photo qui réjouit les associations de défense du loup, montrant leur totale perte d'objectivité et la dangerosité de laisser à des apprentis sorciers, le soin de s'occuper de la faune sauvage dans une nature anthropophile*

Un autre phénomène épi-génétique connu en cas de déstructuration, est celui de produire de plus grandes portées: plus de louveteaux par mise bas, pour assurer la descendance.

Également, si le loup dominant a été prélevé et que la meute ne dispose plus ou pas assez de mâles en âge de procréer ou si une louve ayant quitté la meute ne trouve pas de mâle, il peut même arriver que des femelles s'accouplent avec des chiens si elles côtoient des zones habitées ou pastorales. C'est l'hybridation, un fléau important en Italie (programme LIFE Ibriwolf). " l'hybridation serait moins une menace dans les endroits où les meutes sont plus stables, en l'absence de braconnage, et où l'habitat est moins transformé par l'homme. (il n'a pas été dit "prélèvement" puisqu'ils ne sont pas autorisés)" conclusion de la conférence internationale sur l'hybridation anthropogénétique

Le copinage entre chien et loup est un phénomène bien connu dans le monde et observé, confirmé, par des scientifiques en France.


On en arriverait donc à une situation en France qui pourrait s'apparenter à celle des sangliers et cochongliers, que la chasse n'arrive pas du tout à contrôler, à la différence près que ce sont les prélèvements eux-mêmes qui deviendraient la cause d'hybridation et d'un surpeuplement et non le résultat d'anciens croisements ou de lâcher.
Pour exemple, dans tous les pays où la chasse aux loups est autorisée (chasse à quotas donc), la population se porte à merveille, les problèmes de cohabitation sont récurrents et les hybrides prolifèrent. Cependant on peut noter qu'ils prolifèrent aussi dans des pays où la chasse n'est pas autorisée, comme en Italie, faisant suiteaux prélèvements non autorisés exercé par les éleveurs et bergers excédés par la prédation, contrairement aux affirmations (mensonges?) des «spécialistes du loup Français», comme quoi la cohabitation en Italie est sereine!


DERNIÈRE MINUTELes chercheurs ont découvert que les loups les plus exposés à la menace des chasseurs ont de plus hauts taux d'hormones de stress et d'hormones reproductrices. Cela altère la structure sociale complexe des meutes et pourrait même avoir des conséquences sur l'évolution de l'espèce.
Le professeur de l'Université de Calgary et coauteur de l'étude Marco Musiani explique que les changements hormonaux pourraient donner lieu à une hausse accidentelle des taux de reproduction et à une altération de la structure génétique des loups.

D'autre part, si le loup devenait espèce chassable, les sociétés de chasse seraient responsables des dégâts causés par l'animal. Or, à ma connaissance, les chasseurs ne sont pas prêts à assumer cette responsabilité.


Sans que personne, y compris moi même, ne puisse proposer de solution viable pour la cohabitation entre le pastoralisme extensif, source de biodiversité, respectueux des animaux, de la nature, et les prédateurs, très utiles dans une immense étendue sauvage, quelle autre alternative que de constater l'impossible viabilité de cette cohabitation ? C'est un échec qui n'est pas davantage souhaité par les défenseurs des prédateurs que par les éleveurs et bergers eux-mêmes, qui dans leur grande majorité, ont été favorables à la cohabitation. Ne possédant malheureusement que les avis tronqués des "protecteurs des prédateurs", la réalité leur a vite fait comprendre que cette cohabitation n'était pas aussi simple que ce qui avait été annoncé par les «écologistes apprentis sorciers» qui se sont lancés tête baissée dans la protection à outrance des prédateurs dans un milieu anthropisé**, (cas de toute la France) quitte à en faire des animaux déviants, dans un environnement qui ne correspond pas du tout à leur besoins vitaux!

LA CONCLUSION DÉMOCRATIQUE S'IMPOSE D'ELLE MÊME: l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé.



*anthropophile : designe une plante ou un animal vivant dans un milieu habité par l'homme

**anthropisé : Qui est modifié par la présence humaine.