BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

lundi 26 septembre 2016

LOUP, QUAND LA RÉALITÉ COMMANDE LA RAISON, chapitre 3


Voici les différents interviews de Pierre Morel de l'huissier, député de Lozère.  Il explique sa motivation pour écrire l'arrêté de prélèvement du loup et aider le maire de Prevencheres en Lozère. 
Cette vidéo est un peu longue, mais il explique bien la procédure pour que les autres maires puiisent copier cet arrêté. 
 
Tous les maires touchés par la prédation  peuvent en prendre exemple. 
 
Merci Gérard Landrieu, maire de Prevencheres et au député Pierre Morel qui mettent en pratique leurs idées ! 

Pour des raisons économiques, sociales et surtout pour la biodiversité, c'est un devoir de soutenir les éleveurs de Lozère et de toutes la France.



Olivier Maurin, éleveur de brebis en Lozère, lance l'appel de Prévenchères. Très fort, important, émouvant. Ecoutez-le.


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Merci a Bruno Lecomte pour toutes ces vidéos qui comblent l'espace abandonné par les médias muselés.



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dimanche 25 septembre 2016

dimanche 18 septembre 2016

LOUP, QUAND LA RÉALITÉ COMMANDE LA RAISON.

ALPES DE HAUTE PROVENCE
Cela fait quatre nuits que Georges Denier ne dort plus. Quatre nuits d'angoisse, épuisé par ses échecs. Le loup est passé trois fois ici, trois nuits de suite. Il a dévoré, entièrement ou partiellement, quatre brebis. Deux agneaux restent introuvables. La quatrième nuit, il est repassé mais n'a pas tué. Sur un film réalisé par l'un de ses amis chasseurs, à l'aide d'un appareil photo infrarouge à détection, installé à l'endroit même où les cadavres des brebis ont été retrouvés, on le voit déambuler, renifler, deux fois vers 22h30, deux autres à 1h30. "La Provence" a choisi de passer la cinquième nuit auprès de Georges et ses brebis.


NORVÈGE

La Norvège autorise l'abattage de 47 loups, tollé chez les associations pros loup.

La Norvège autorise la chasse aux loups, tollé chez les écologistes 

Pourquoi un tel tollé par les écologistes face a cette réaction pour protéger le pastoralisme?
Réponse : "les écologistes norvégien aussi menteurs que les nôtres:" (ouragan)

Laurent Garde, écologue au Centre d'Etude et de Recherche pour le Pastoralismes Alpes Méditerranées, à fait cette déclaration : "Laissez-moi vous raconter une anecdote savoureuse. Je travaille, depuis de longues années, avec les bergers et les éleveurs qui déploient leurs troupeaux dans les milieux naturels en Provence et dans les alpages de haute-montagne. A ce titre, les loups représentent une part importante de mon activité professionnelle à travers les problèmes qu’ils posent à l’élevage. Or l’année dernière, j’ai reçu un appel téléphonique de la Présidente de l’Association des Éleveurs de Brebis de Norvège.
Voici ce qu’elle me dit : « Vous savez, ici on a des gros problèmes avec les prédateurs,
en particulier le loup. Or tout le monde nous dit que si on a des problèmes avec le
loup, c’est parce qu’on ne sait pas travailler, et qu’il suffit d’aller voir en France, où les
éleveurs savent cohabiter avec le loup. Alors, est-ce que vous pouvez nous organiser
un voyage d’étude sur cette question chez vous ? ».
 J’avoue que, passé le premier instant de stupéfaction, j’ai éclaté de rire. Et nous avons bel et bien accueilli une quinzaine d’éleveurs norvégiens qui nous ont dit à l’issue de leur visite dans les Alpes-
Maritimes et le Var : « Ah... on nous avait menti... ».



SUISSE
http://www.ledauphine.com/savoie/2016/09/17/malgre-la-convention-de-berne-les-suisses-voudraient-pouvoir-chasser-le-loup
L’initiative valaisanne est ironiquement intitulée “La récréation est terminée !” Elle fait référence aux prédations sur les troupeaux, mais aussi à la difficulté de faire cohabiter l’industrie touristique, essentielle pour l’économie helvète, et les mesures de défense des troupeaux que nécessite le maintien de la protection absolue du prédateur. Une situation que l’on connaît bien dans les Alpes françaises, pudiquement résumée dans la formule de “conflit d’usage” de la montagne entre éleveurs (et leurs chiens patous) et randonneurs. Morsures, et parfois procès, à la clé.

FRANCE
Émilie Bonnivard  Coordination Rurale Auvergne Rhône Alpes :
"Pour la première fois, la question de la prédation a été le coeur des échanges de la Commission agricole du Conseil régional, sur la base d'éléments précis, concret et rationnels.
Je l'ai redit : ma priorité ce sont les éleveurs, la sauvegarde de leurs troupeaux et de leur activité, qu'ils puissent à nouveau exercer celle-ci sereinement, dans de bonnes conditions.
La pastoralisme est essentiel à la vie, à la biodiversité, à l'entretien de nos alpages.

La contradiction absolue dans laquelle l'on s'enferme lorsque, par ignorance ou par idéologie, on s'oppose à toute régulation du loup est la suivante :
Le loup est incompatible avec un pastoralisme de qualité, à taille humaine, valorisant les alpages et à la source de produits de qualité, le maintien d'espaces ouverts pour que chacun puisse se ballader en montagne. Les 17 millions d'euros pour protéger les troupeaux que l'Etat et l'Europe dépensent chaque année à cette fin n'y font rien, puisque 90% des attaques ont lieu sur des troupeaux protéger.
Non les choses ne se passent pas mieux ailleurs. L'Italie à fait son choix : moins 60% d'élevage ovin en 22 ans. Des troupeaux massifs en nombre (2000 animaux), protégés par 5 à 10 patous.
Est-ce cela que l'on veut pour territoires de montagne (car les gros troupeaux sont plus faciles à protéger que les petits) ?

Nous préparons un plan d'actions, mais qui devra impérativement être accompagné d'un changement politique fort.

Un grand merci à Laurent GARDE du CERPAM pour son exposé précis et complet et à Yann SOURIAU, Maire de Chichilianne pour son témoignage particulièrement éclairant sur la réalité de la chaîne de conséquences dramatiques que les territoires vivent en raison de la prédation. Un grand merci à Pierre-Yves BONNIVARD, de l'USAPR qui par les Journées de pastoralisme m'a fait connaître ces personnes."

mercredi 24 août 2016

LE LOUP EN FRANCE

L'Association Férus a publié un livret intitulé « le loup en France ». Bien que plus réservé que l'ensemble de ses publications sur le sujet, on constate toujours que férus et l'ensemble des associations de défense des grands prédateurs affirment des vérités qui sont issues de l'idéologie et non de la science ou de la réalité de terrain.
Numéroté de 1 à 15 et soulignées, les affirmations suivies des remarques par les acteurs de terrain qui vivent avec le loup, les scientifiques et les personnes qui travaillent sur le sujet.
Temps de lecture 7 mn


1- Le Loup gris (Canis lupus) a été absent du territoire national durant une soixantaine d’années.
La première observation d’individus authentifiée a été faite en novembre 1992 dans le Parc national du Mercantour.

-En 1946 : un louveteau est tué en Côte d’Or, un loup est tué à Dournazac (Haute-Vienne), un autre est tué dans le Vercors
-En 1947 : un loup est abattu dans la région de Dournazac (Haute-Vienne)
-En 1948 : le 9 mai, un loup est tué à Argentat (Limousin)
-En 1951 : un loup est tué en février à Grandieu (Lozère), un louveteau est tué vers Rocles (Lozère), un loup est tué à Favières (Meurthe et Moselle)
- En 1952 : un loup est tué en janvier à Vervins (Aisne), deux autres sont empoisonnés sur le cadavre de leur proie (poulain) à la Ribbeyre (Cantal), une dépouille de loup est examinée par l’école vétérinaire de Rumilly (Haute-Savoie), un loup est tué dans les Pyrénées Atlantiques
-En 1954 : un loup est tué près de Grenoble (Isère). La louve qui l’accompagnait ne peut être atteinte
-En 1960 : une louve est tuée dans la région d’Ussel en bordure du plateau de Millevaches
-En 1961 : un loup est tué en Lozère
-En 1962 : le 25 avril, un loup est tué au lieudit « les Vernes » en lisière du bois d’Aubrac (Lozère)
-En 1963 : un loup est tué en Meurthe et Moselle (il est présenté au journal télévisé), un autre est tué Rozières (Vosges)
-En 1965 : un loup est tué dans les Landes
-En 1968 : le 4 juin, un loup est tiré au Sens (Landes), le 5 juin, une louve est abattue dans le même secteur des Landes, un mâle est abattu près de Meaux (Seine et Marne)
-En 1971 : un loup mâle est tué sur l’Aubrac (Lozère)
-En 1972 : un loup est tué à Cramaille dans l’Aisne, un autre à Gesvres près de Meaux
-En 1974 : un loup est tué, le 30 août, à Férolles-Attigny (Seine et Marne)
-En 1977 : un loup est tué, le 20 juin, dans l’Aubrac sur la commune de Salces
-En 1980 : un loup est abattu en novembre dans les Pyrénées Ariégeoises
-En 1986 : un loup est tué mais sans précision de localité
-En 1987 : le 27 décembre, un loup est tué à Fontan dans les Alpes Maritimes
-En 1990 : un loup est tué dans le Jura.


2- il a recolonisé une grande partie des Alpes depuis l’Italie d’où il n’a jamais disparu.
En 1976 , on parlait de seulement 100 loups répartis dans le centre et le sud de l'Italie, surtout cantonné dans les Abruzzes. Dans le reste de l'Italie, les éleveurs et bergers ont appliqués les méthodes de gardiennage que nous appliquons en France. Pâturage de nuit par fortes chaleurs, peu de présence humaine et absence de chiens de protection, car absence de loup.
Interview du vieil Emilio en 2015: " nous voulons être comme nous étions avant avec nos bêtes dans les pâturages, sans enclos, sans rien. S'ils veulent des loups, qu’ils fassent des enclos pour les loups, ce n’est pas à nous de les faire pour nos bêtes !".cf LOUP, DOIT ON PRENDRE EXEMPLE SUR L'ITALIE?


3-A l’issue de l’hiver 2015, la population de loups en France est estimée à 282 individu. La rencontre avec des loups reste un événement rare :
Ce n'est pas ce que nous pouvons constater à travers les vidéos et photos qui apparaissent chaque semaine dans la presse. Surtout si l'on considère comme véridique le chiffre fantaisiste de 282 loups en 2015 pour 2440 constats et prés de 9000 victimes dans 33 départements. À titre de comparaison : 250 loups en 2011 pour 4913 victimes dans 13 départements!

4- En France, la peur du loup est ancrée dans la mémoire collective, ce qui n’est pas le cas dans d’autres pays.
Voici ce que dit Laurent Garde, écologue au CERPAM : « J’ai creusé dans les textes anciens qui ont été publié par de nombreux auteurs et j’ai fait une découverte surprenante, ou plutôt j’ai pu mettre en évidence ce que commencent à exprimer avec prudence nombre d’historiens et d’ethnologues. Avec prudence, tant ils ont conscience de ramer à contre-courant.
J’ai découvert que la peur du loup n’avait jamais existé dans les campagnes françaises. Et ce pour une raison simple : nos anciens, loin d’être des imbéciles, étaient des très bons observateurs de leur environnement, et ils savaient très bien que le loup, généralement, n’était pas un danger pour l’homme. On retrouve ce savoir tranquillement acquis dans tous les textes qui vont de la fin du Moyen-âge jusqu’à la fin du 19 ème siècle et qui restituent directement les connaissances des ruraux. »

5- Ce prédateur opportuniste est capable de s’adapter à des situations très diverses, ce qui lui permet d’exploiter l’ensemble des populations d’ongulés d’une région.
Mais ce prédateur opportuniste peut se spécialiser sur une proie. Cette spécialisation est liée à plusieurs facteurs : le nombre d’individus de la meute, le chevauchement des habitats respectifs proie/prédateur, l’abondance et l’accessibilité des proies, la probabilité de rencontres avec la proie, la densité ou la biomasse relative d’une proie potentielle, la probabilité de succès de la chasse, le risque de blessure, la profitabilité de la proie, les conditions environnementales (tout ce qui caractérise l’élevage traditionnel à l'herbe ndlr). Cf site de l'état consacré aux loups


6- Le loup ajuste ses effectifs aux ressources disponibles et ne provoque jamais la disparition de ses proies.
Quid du mouflon, « nous avons constaté certaines années une absence quasi totale de survie des jeunes. Il est vrai que, d'un point de vue biologique, le mouflon est une espèce introduite et n'est pas très bien adaptée aux prédateurs. » Comme l'explique M. Benoît Lequette, chef du service scientifique du parc national du Mercantour .


7- Les loups n’ont pas été réintroduits, ils sont arrivés à la suite d’une recolonisation par étapes de l’Italie
Aujourd'hui cette affirmation n'a plus aucune raison d'être aussi catégorique. Le loup tué en 1987 dans le Mercantour est officiellement reconnu comme issu d'un élevage. En Italie, de nombreux loups ont été relâché à partir d'élevage. La convention de Berne recommande à l'Italie :
  • De faire respecter l’interdiction de posséder en captivité des individus de toute sous-espèce de Canis lupus et de les libérer dans la nature ; 
  •  De poursuivre et d’améliorer le programme de reproduction en captivité actuellement en cours ;
Franco Zunino, ancien conservateur du parc National du Grand Paradis,  naturaliste, défenseur du loup, président de l'Association Italienne pour le sauvage (A.I.W.), consultant UICN, affirme en 2010 : « les loups ne proviennent pas des Apennins mais des Alpes, c'est à dire de la souche à partir de laquelle la population s'est constituée après les libérations répétées faites sur le versant français... »
Puis en février 2014, il prévoit : « un jour ils s'en sortiront en reconnaissant la variété alpine comme une espèce à part (qui, comme par hasard, a déjà des caractéristiques comportementales et des phénotypes différents de ceux des Apennins, mais qui sont niés, pour éviter que ses origines françaises puissent être reconnues !).
Et ce qui devait arriver arriva : Le plan 2015 pour la sauvegarde du loup en Italie : « reconnaît implicitement que la population des Alpes Française, Suisse et Italienne se différencie de la population des Apennins. (p. 7) Elles n'ont aucune connectivité entre elles. (p.11). » cf Italie : Deux populations de loups distinctes, nouveau plan de gestion
Mais alors, d’où viennent les loups des Alpes?

8- Il y a environ 300 loups en France. Par comparaison, il y a 2000 loups en Espagne et 1000-1500 loups en Italie.
En Espagne et Italie il s'agit de chiffre officieux, aucun comptage n'est tenu. En France d'un chiffre officiel très contestable. Voir chapitre 3.


9- ..l’affluence de gibier ne permet pas d’éliminer totalement la prédation sur le cheptel domestique, notamment lorsqu’il est abondant…
Cette constatation rejoint donc la réalité de l'impossible cohabitation du loup et de l'élevage « Dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ »cf Initiative pour la conservation des grands carnivores en Europe wwf, uicn, lcie.
« On en arrive à un tel point que les territoires où les troupeaux subissent le plus de pertes, dans le Mercantour et dans les Préalpes de Grasse notamment, sont aussi parmi les plus giboyeux de France. » Cf Laurent Garde cerpam.


10- ...ou mal gardé. ...la présence d’un berger est dissuasive.
« Les attaques se produisent de jour comme de nuit. La proportion d’attaques en pleine journée ne cesse de croître. Des attaques qui se produisent malgré la présence de bergers et de chiens de protection. » cf oncfs, ddt, dreal rhones alpes


11- la responsabilité du loup ne peut pas toujours être prononcée de façon certaine (les troupeaux ovins sont également victimes de chiens divagants).
« Les attaques sur le cheptel domestique constituent souvent un des premiers signes de présence du loup sur un nouveau secteur » : réf. Ministère de l’Environnement, projet Life Nature, « Conservation des grands carnivores, le Loup en France », rapport final 1997-1999 de mai 2000.
Dans le cadre de travaux menés pour mieux comprendre l'état de la prédation hors présence de loup, le (CERPAM), le (SIME-SUAMME), la (Enita Clermont, soutenue par l'INRA) et le (CRA) ont souhaité approfondir la question de la prédation due aux chiens divagants
« La fréquence d'attaques de chiens est en moyenne de 0.20, soit une attaque, pour un troupeau, tous les 5 ans. Ces attaques sont essentiellement diurnes et les chiens sont repérés dans près de 89% des cas. » DU NOUVEAU DANS "CHIENS ERRANTS OU LOUPS?"

12- Il existe des solutions éprouvées pour limiter l’impact du loup sur les troupeaux domestiques. De nouveaux moyens de protection sont progressivement mis en place tels que les foxlights et les turbo fladry. berger, aide-berger, chiens de protection (patous), parc de regroupement, éffaroucheurs…
Autant de contraintes qui feront disparaître à terme l'élevage extensif :
Pour que l'activité pastorale soit durable, il faut aussi assurer la vente, et le prix juste. Mais il faut surtout que l'élevage se fasse sans les contraintes insupportables liées aux prédateurs, dans le calme, la sérénité, le respect... Loin de l’agitation des chiens de protections qui nuisent à la tranquillité des animaux et posent des problèmes de cohabitation avec les usagers de la montagne. Sans les obligations d'aller et retour vers les parcs de nuits qui favorisent les maladies, la destruction de la flore et la pollution. Loin du stress des attaques qui gréve la qualité, nuit au développement, tarit les allaitantes, provoque des avortements, détruit les acquis génétiques, occasionne la dépression chez le berger, participe à l'abandon des terres, crée des conflits entre les citoyens et finit par éteindre la vie sociale dans nos campagnes…
Mais aussi, il faut que les apprentis sorciers défenseurs du loup, adeptes des fox lights ou autres gadgets tout aussi fantaisistes, redeviennent humbles et respectent l'avis de ceux qui sont les seuls à être confrontés à la prédation. LOUP, FOX LIGHT ET AUTRES ARTIFICES POUR PROTÉGER LE LOUP;


L'INRA, par l’intermédiaire d'un de ses directeurs de recherche, Michel Meuret,  vient de confirmer ce que des éleveurs avisés avaient déjà constaté et que d'autres soupçonnaient. Une association Italienne de défense du loup avait déjà pris en dérision les fox lights. LOUP, FALLAIT IL UN PREUVE DE L'IGNORANCE ET DE LA MANIPULATION DES DÉFENSEURS DU PRÉDATEUR?


13- On constate une diminution du nombre d’attaque




Fin 2011 = 250 loups dans 13 départements pour 4913 victimes 
Fin 2012 = 250 loups dans 15 départements pour 6021 victimes
2013 = 250 loups dans 22 départements pour 6195 victimes
2014 = 301 loups dans 31 départements pour 8226 victimes
2015 = 282 loups dans 33 départements pour plus de 9000 victimes



Une étude de terrain par le CERPAM estime que pour 2 victimes constatées, une 3eme n'est pas prise en compte (disparue, invérifiable…)

14- Le chien de protection. Sa corpulence et ses menaces suffisent généralement à détourner un chien, un loup, un lynx ou même un ours.
Pourtant avec plus de 2000 chiens de protection, chiffre en constante hausse dans les alpes en 2015, on y compte plus de 1690 attaques elles aussi en constante hausse. LOUP, POUR EN FINIR AVEC LES CONTREVÉRITÉS SUR LE PASTORALISME
On en arrive même à voir des chiens qui se soumettent à la meute de loups lorsque les attaques sont fréquentes.

15- FERUS œuvre dans le sens de la cohabitation, notamment dans le cadre de son action Pastoraloup.
Avec moins de 1 % du personnel affecté à la protection, et des éleveurs qui ne renouvellent pas les contrats, quelle est la légitimité de pastoraloup ?
  • Mieux qu'un long discours, voici le témoignage d'un bénévole qui est devenu éleveur : « passage de l'abstrait vers le concret » Extrait : Cette étudiante en biologie à Bordeaux a décidé de passer quelques temps sur les estives au titre d’éco volontaire du Groupe Loup France (aujourd’hui  FERUS). La problématique du loup l’intéresse ; elle veut comprendre et se rend donc sur le terrain avec la foi du charbonnier. Dix ans, ont passé : « Foin des utopies, des envolées pour une nature ensauvagée. « La vie ici est un enfer » lance t-elle, l’œil noir. « Je n’ai plus de vie de famille, nous sommes épuisés et je tremble chaque jour pour mes deux enfants que je ne peux tout de même empêcher de sortir de la maison. Financièrement, c’est la catastrophe.
  • Une autre vision de Pastoraloup : Pastoraloup, c'est quoi ? Prétendre que la majorité des attaques sont l’œuvre de chiens (cf déclaration du président de Férus dans Marianne 09/2103), mais proposer des protections contre les loups, n'y aurait il pas une incohérence?

mardi 23 août 2016

LOUP, AGIR POUR NE PLUS SUBIR

Union pour la Sauvegarde des activités Pastorales et

 Rurales


Rencontres du col du Glandon des 19-20 août 2016

Communiqué
Chronique d’un désastre annoncé : les maires refusent la fin programmée
du pastoralisme sur leurs territoires...

Un mot d’ordre : AGIR POUR NE PLUS SUBIR !

Le constat est toujours plus dramatique d’année en année

Pour la 3 ème année se tiennent les rencontres du Col du Glandon. Pour la 3 ème année, la
détresse des éleveurs face aux loups apparaît toujours plus prégnante. De nouveaux drames
surgissent : des agressions sur des personnes par des chiens de protection toujours plus
nombreux. Imposés par le loup, ces patous qui nous avaient été présentés comme la
solution à tous les problèmes, mettent en cause la sécurité publique des randonneurs
comme des villageois. Les éleveurs sous contrainte voient leur responsabilité civile et pénale
engagée devant les tribunaux. Loin de leur apporter quelque soulagement, de nouveaux
textes règlementaires veulent conditionner l’indemnisation des pertes dues aux loups à un
contrôle tatillon et inapplicable des moyens de protection engagés, attaque par attaque.
Dans le même temps, il importe de ne pas oublier ce que nous, maires dénoncions déjà il y a
deux ans, il y a un an : des attaques de loups toujours plus nombreuses surviennent sur des
troupeaux toujours mieux protégés. Les loups protégés changent de comportement,
s’adaptent, attaquent en plein jour jusqu’au plus proche des maisons. Les moyens de
protection ne les arrêtent plus. Les éleveurs sont à bout. Des jeunes renoncent à s’installer.
Les filières de proximité, fournissant des produits de qualité, sont mises en péril. Les
pâturages, les alpages et les paysages ruraux sont menacés par la fermeture des milieux. Les
maires de ces territoires, garants de la sécurité des biens et des personnes, sont totalement
démunis face à des risques croissants pour l’activité touristique comme pour la sécurité des
villageois.

Les loups sont protégés par la Convention de Berne et la Directive Habitat. Des dérogations à
la protection stricte du prédateur ne sont possibles « qu’à condition qu’il n’existe pas une
autre solution satisfaisante ». Il faut donc attendre d’avoir tout essayé, il faut donc attendre
que tout ait échoué avant d’engager dans des conditions limitées des tirs de prélèvement.
C’est programmer dans les textes la faillite d’une « cohabitation » pourtant revendiquée.
Nous réfutons le prétendu modèle italien et nous refusons l’avenir que la réalité italienne
dessine pour les Alpes et la France. Dans les Abruzzes toujours cités en exemple, la
transhumance a disparu, l’élevage ovin s’effondre. Seuls y résistent les plus gros troupeaux
conduits par des bergers "extracommunautaires" aux conditions de travail difficilement
tolérables. Il est temps de tirer les conclusions qui s’imposent : les acteurs de la ruralité ne
peuvent subir toujours plus de contraintes face à un loup surprotégé ; la priorité donnée au
prédateur doit être remise en cause.

Des actions fortes sont plus nécessaires que jamais pour traduire cette volonté
politique. C’est aux pouvoirs publics d’obtenir dans les plus brefs délais le
déclassement du Canis lupus des textes qui le protègent en France ou en Europe. Le
contrôle des populations de loups doit devenir une priorité et les moyens
réglementaires et techniques nécessaires doivent être mis en œuvre. En accord
avec les associations et syndicats présents aux rencontres du Glandon,
représentant les éleveurs et bergers salariés, l’USAPR déclenchera tous les leviers
possibles pour que soient prises en urgence les décisions indispensables et
formulera en ce sens, très rapidement, des propositions concrètes aux pouvoirs
publics.


USAPR – Mairie – Chef lieu – 73130 Saint Colomban des Villards

usaprfrance@gmail.com – Coordination Cathy DAVOINE 15818430