Nous sommes venus pour écouter « la biologie du loup éclairée par des données scientifiques » ........
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Je m'adresse aussi à ceux qui n'aiment pas les loups !
Voici une manière d'infantiliser le débat et de faire passer ceux
qui subissent la prédation pour des simples d'esprits. Pour nous et
d'ailleurs pour l'ensemble de la population, il ne s'agit pas d'aimer
ou de ne pas aimer le loup.Il s'agit de savoir si « l'ensauvagement de nos terres d'élevage traditionnel et respectueux » doit être sanctifié au détriment des bienfaits reconnus scientifiquement et de facto par le pastoralisme dans nos ruralités depuis des millénaires.
- L'Observation des loups et une chose très rare. Effectivement elle peut être rare pour le commun des mortels mais elle devient une banalité pour ceux qui vivent de et avec la nature et aussi pour ceux qui passent leurs temps à le traquer, comme le montrent les photos documentant la conférence. Ce qui tend à prouver que le chiffre officiel du nombre de loup en France est fortement sous estimé. (Nous y reviendront plus bas)
- L'autorégulation des loups et leur bienfaits : La moindre des choses serait de rester humble lorsque les scientifiques qui sont à l'origine de grands promoteurs du loup se posent aujourd'hui la question de savoir s'il s'agit d'une réalité :
Nicolas Lescureux, Docteur en Ethnoécologie et John D.C. Linnell, Scientifique, pro loup: "Dans la mesure où la plupart des études étaient réalisées en Alaska ou dans des zones très peu peuplées, ces animaux ont été associés à la nature sauvage. Des interprétations abusives de résultats scientifiques ont conduit à une propagation de demi-vérités sur le rôle d’espèce ‘clef de voûte’ du loup, et sur ses capacités à s’autoréguler.." : cf "Les montagnes derniers refuges des grands prédateurs"
David Mech grand promoteur des loups dans le Yellowstone, publie une vigoureuse mise en garde dans un article scientifique intitulé : "La science est elle en danger de sanctification du loup ?" À la lecture de ses analyses, sa réponse est à l’évidence oui. Cf Michel Meuret et Pierre Louis Osty Inra pastum
les fameuse rivières changées par les loups : Arthur Middleton de l'University of Wyoming (Ecology), et de Yale University (Biodiversity and ecosystems) et d'autres scientifiques américains, constatent que les affirmations selon lesquelles les loups changent les écosystèmes ne sont pas aussi évidentes que veulent nous le faire croire certains écologistes »
- Le loup dans Pyrénées : Contrairement à ce qui semble normal pour M. Riguaux, nombreux sont ceux qui ont une autre approche : « On ne peut que s’étonner en relevant que le loup ibérique n’a pas (encore ?) réussi à coloniser les Pyrénées où les seuls loups présents, dans la partie orientale du massif, des deux côtés de la frontière, sont de souche italienne et viennent de l’Arc alpin pourtant plus éloigné. » (source Évaluationdu protocole technique d'intervention sur les spécimens deloups dans le cadre du plan d'action national sur le loup)
- La protection d'une espèce ou la protection d'une population ? S'agit t-il de protéger une espèce que l'UICN considère comme least concern en Europe et dans le monde, ou s'agit-il de protéger une population locale au détriment de toute autre considération humaine, sociologique, économique ? Sans tenir compte de la réalité géographique, de la connectivités entre les populations chez nos voisins et de la densité des élevages ?
- « Loup non exclu » ou « l’éleveur est remboursé au bénéfice du doute » : Ci dessous un éclairage différent de cette formulation pointée par M. Rigaux pour mettre le doute sur la réalité :
En toute rigueur, cette double formulation devrait signifier que seules les attaques attribuées avec certitude à des chiens seraient classées en loup exclu. Ce qui n’est pas le cas ! Et ce que se gardent bien de faire remarquer les défenseurs du loup.
En fait, comme tout phénomène biologique, le constat comporte une part d’incertitude, et cette incertitude joue évidemment dans les deux sens. Pour que le loup soit « non exclu », il faut deux conditions :
- Que le constat soit suffisamment rapproché sur une dépouille encore en état (l’ONCFS fait ce qu’elle peut).
- Qu’au moins un indice puisse être attribué au loup
Il n’y a pas trop de problèmes à reconnaître le loup dans des zones de très fortes récurrence d’attaques, mais dans les zones de nouvelle colonisation, le moindre doute revient à exclure le loup. Cela se traduit par de fortes hétérogénéité dans l’attribution. Il existe de nombreux cas où le loup a été exclu… alors qu’il n’y avait aucun doute possible, au début de l’arrivée du loup dans certains massifs 04 et 06
- La première année de l’arrivée du loup dans les Monges, les attaques n’ont été attribuées aux loups qu’après identification visuelle des individus en novembre. Or, il y avait eu plusieurs centaines de pertes depuis juin
- Une attaque en Roya classée « loup exclu »… alors que l’éleveur avait vu le loup à l’attaque (témoignage personnel) mais vu l'image des bergers que le conférencier s’efforce de diffuser, le témoignage des victimes est systématiquement mis en doute.
- Dans les enquêtes approfondies effectuées dans les Monges et le Verdon, il y avait des séquences de plusieurs attaques répétées sur le même point pendant plusieurs semaines. Or si la plupart étaient classées loup, certaines étaient classées « loup exclu », comme si un prédateur était venu imiter le loup au même endroit entre 2 attaques de loups (les constats étant traitées de façon individuelle, l’enchaînement n’était pas repéré). Ce dernier point démontre que le doute peut conduire à exclure le loup à tort.
- Enfin « loup non exclu » met juridiquement à l'abri les services administratifs en cas d'erreur. Imaginons un enfant dévoré par un chien et un constat concluant « loup », ou « loup non exclu »
- La mascotte du Giro : Non les agriculteurs ne sont pas des gens bornés et sanguinaires qui en veulent à une peluche, comme le montre avec mépris le conférencier et comme le clament les associations de défense du loup. Ce loup en peluche, mascotte du Giro, est le symbole du partenariat du WWF avec le cyclisme Italien.
La position de l' Aspas à propos de cette mascotte est tout aussi ambiguë pour stigmatiser ceux qui l'ont refusée: "L’objectif : réaffirmer la protection de nos montagnes, des paysans et des loups qui y vivent."
La campagne promue par les organisateurs du Tour d'Italie avec le WWF met côte à côte sur l'affiche un gentil louveteau et Wolfie, la mascotte du Giro. avec le slogan: «Ensemble pour protéger le loup". Aucun éleveur et berger n'y voit donc l’ébauche d'un prémices pour la protection des paysans et de nos montagnes.
Dans ces conditions, occultées par les médias et manipulés par des écologistes peu regardants, il n'est pas facile pour le public de comprendre que, finalement les agriculteurs pas si bornés et sanguinaires, acceptent le passage du Giro dans les magnifiques paysages dont ils sont les promoteurs et les gardiens. À condition toutefois de ne pas subir de provocation avec "l'inoffensive mascotte du wwf".
- Les éleveurs doivent protéger leurs animaux des intempéries et de la prédation ( en bergerie) selon M. Rigaux qui s’appuie sur les textes de loi :
La réalité est toute autre : Article R214-18 : Il est interdit de garder en plein air des animaux des espèces bovine, ovine, caprine et des équidés :1° Lorsqu'il n'existe pas de dispositifs et d'installations destinés à éviter les souffrances qui pourraient résulter des variations climatiques ;
2° Lorsque l'absence de clôtures, d'obstacles naturels ou de dispositifs d'attache ou de contention en nombre suffisant est de nature à leur faire courir un risque d'accident.
Les
animaux gardés, élevés ou engraissés dans les parcages d'altitude
ne sont soumis à ces dispositions qu'en dehors des périodes
normales d'estivage.
8° Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque.
- 800 000 ovins disparaissent chaque année toutes causes confondues : l’INRA ou l’AFSSA utilisent le chiffre de 2% de mortalité annuelle des ovins adultes, toutes causes confondues, dans leurs études démographiques, sanitaires ou économiques, ce qui correspond à environ 200 000 animaux../.cf étude et conservation des carnivores, préface Luigi Boitani le grand pape du loup, éditée par la SFEPM, société dans laquelle M. Rigaux travaille, ce qui ne l’empêche pas de nous expliquer que "nos statistique sont des statistiques de bistrot"
les chiffres choisis par le conférencier sont destiné à minimiser la prédation. Ils comprennent les animaux de réforme qui eux passent par le réseau de boucherie et sont l’aboutissement économique d'un élevage et ne doivent donc pas figurer dans la statistique.
- Les loups Français sont plus meurtriers que les loups de nos voisins : Le conférencier y voit l’incapacité des bergers Français à protéger le troupeau, mais les spécialistes y voient le chiffre fantaisiste du nombre de loup en France. Une contradiction flagrante avec ce que diffusent les défenseurs du loup, ASPAS en tête : « la prédation sur l'élevage en France est minime » . Une preuve supplémentaire de la démagogie malsaine employée au service d'une idéologie qui se veut totalitaire.
- La population loup est estimée à 300 individus : "Ne transmettez plus aucune de vos données à l’ONCFS et donc au gouvernement. Détruisez tous les indices de présence du loup (recouvrement des pistes de loup dans la neige, enlèvement des crottes trouvées sur les chemins etc.)." (cf. site Internet de FERUS).
Fin 2011 = 250 loups dans 13 départements pour 4913 victimes
Fin 2012 = 250 loups dans 15 départements pour 6021 victimes
2013 = 250 loups dans 22 départements pour 6195 victimes
2014 = 301 loups dans 31 départements pour 8226 victimes
2015 = 282 loups, 42 Zones de Présence Permanente (ZPP) contre 39 en 2014. 100 constats de plus qu'en 2014, la contradiction qui n'émeut personne : "un taux de progression annuelle de 16% (8 à 27%), sans rupture de pente significative "sources ONCFS 2015.
Si le repeuplement semble plus lent que nature pour certain, le nombre de départements colonisés et le nombre d'attaques en constantes hausses, prouvent le contraire pour les autres.
- Le loup n'a pas été réintroduit, il provient des Apennins : je passe sur ce sujet délicat, mais j'évite de traiter d'illuminé, comme le fait le conférencier, les autorités ... :
« ll s'agit d'une part des mesures qui ont permis la réintroduction puis le maintien du loup « cf La lettre de François hollande à Férus en 2012
Illuminés les adeptes pros loups qui sont persuadés du contraire?
Puis en février 2014, il prévoit : « un jour ils s'en sortiront en reconnaissant la variété alpine comme une espèce à part (qui, comme par hasard, a déjà des caractéristiques comportementales et des phénotypes différents de ceux des Apennins, mais qui sont niés, pour éviter que ses origines françaises puissent être reconnues !).
Et ce qui devait arriver arriva : Le plan 2015 pour la sauvegarde du loup en Italie : reconnaît que la population des Alpes Française, Suisse et Italienne se différencie de la population des Apennins. (p. 7) Elles n'ont aucune connectivité entre elles. (p.11).
Mais
alors, d’où
viennent les loups des Alpes?
Gérad Ménataury, l'homme qui vivait et parlait avec les loups , rêvant d'agrandir le parc du Gévaudan pour y élever des loups d'Italie en vue de leurs réintroductions. Le projet n'a finalement pas été retenu. « Ceux qui rêvent de la réintroduction du loup en France risquent fort de ne pas être entendus. [...] Alors, faudra-t-il réintroduire les loups subrepticement ? En réalité quelques tentatives ont déjà eu lieu en France, à ma connaissance du moins, elles n’ont pas connu le succès »
Lorsqu’un loup est tué dans les Hautes-Alpes en 1992, le directeur de la DNP (Gilbert Simon fondateur de Férus) explique ainsi : « Un fugueur peut-être, mais il existe aujourd’hui une catégorie de nostalgiques qui font de la provocation et lâchent clandestinement des animaux sauvages. » cf Commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur « la présence du loup en France».
- En Italie la cohabitation se passe mieux, les chiens posent moins de problème : Le vieil Emilio : « nous voulons être comme nous étions avant avec nos bêtes dans les pâturages, sans enclos, sans rien. S'ils veulent des loups, qu’ils fassent des enclos pour les loups, ce n’est pas à nous de les faire pour nos bêtes !/ / On nous propose les chiens contre les loups. Mais ils sont agressifs envers les hommes ! alors qu’est-ce qu’on fait ? On se protège du loup avec des chiens et on se fait manger par ces chiens anti-loup ?! » cf vidéo « Quandle loup devient une menace. » Reportage Italien
« Certains alpages piémontais où les troupeaux ont subi de fortes pressions de prédation ont été abandonnés…/ Tout ceci a déterminé un appauvrissement de la végétation et de la production à cause de la réduction de la charge animale et de l’abandon de l’économie agro-pastorale. L’élevage en zone de montagne est à la base de la conservation de la diversité des ressources pâturables, avec des répercussions sur l’ensemble du paysage alpin. La tendance évolutive avancée à la suite de la diffusion du loup favorise la cessation d’activité de certains éleveurs, l’abandon partiel ou total des pâturages d’estive et des zones les plus exposées aux attaques, le commencement d’un processus de régression de la végétation et le déséquilibre dans la distribution de la fertilisation. Une telle tendance évolutive, liée sans équivoque à la gestion pastorale, est confirmée par la diffusion d’espèces de milieux pauvres, par l’expansion d’espèces arbustives envahissantes…/ » cf Département Sciences Agronomiques, Forestières et Alimentaires – Université de Turin / Département Sciences Aliments, Nutrition et Environnement – Université de Milan / Docteur en Foresterie et Environnement – Profession libérale
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En France on en peut pas imaginer une statue
à l'effigie du loup : L'exemple
choisi, Romus
et Romulus, étant
à
lui seul le révélateur de la petitesse d'esprit de M. Rigaux :
cette statue est à l’effigie des fondateurs de Rome.
La
louve nourricière
représente
la Vestale qui a fauté avec le Dieu Mars
et non l'amour que vouent les Romains aux loups.
Aujourd'hui,
de nombreuses
statues contemporaines à l’effigie du loup ornent les villes ou
celui ci
a joué un rôle dans l'histoire,
contrairement à
ce qu'affirme aveuglément le conférencier qui ne s’embarrasse pas
de scrupules.
De
nombreux exemples de
ces
représentations
du loup sont
mentionnés dans des sites sanctuarisant le loup, c'est peut dire de
l'ignorance du déclamateur et du mépris qu'il voue
à
ses disciples. Pour
exemple la ville de Marvejols (48) qui regorge de représentation
lupines.
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...........et nous sommes repartit en constatant que cette conférence est une propagande pour stigmatiser les éleveurs et bergers à l'aide de manipulations et d'interprétations idéologique de la réalité scientifique et de terrain.
CONCLUSION :
une
conférence sous l'égide de l'ASPAS bien dans la lignée des
fondamentalistes adeptes
du tout sauvage :
tous les éléments et comportements nécessaires à la création
d'une secte.
Le témoignage de quelques auditeurs : - « cette conférence était d'une indigence rare... », « une conférence assez puérile et infantilisante (type "trente millions d'amis"), -« un comportement inacceptable du conférencier qui estime détenir la vérité et n'accepte aucune remise en question (donner nous vous chiffres qu'on rigole...nous verrons plus tard vos statistiques de bistrot…) , -« devant mon insistance pour exprimer ma déception, il m'a répondu : il ne s'agit pas de faire un débat, il s'agit d'un soirée pour les pros loup », -« j'ai levé la main a plusieurs reprise pour intervenir en vain »
« Pour nous, le discours de l'ASPAS (et du conférencier) est basé sur une vision de la nature symptomatique des pays riches, urbanisés et coupés de leurs racines paysannes. Ils ne se présente pas à priori comme hostile à l'élevage et s'en tiennent à leurs position de refuser tout tir de loup. Par ce discours simpliste, ils prennent le rôle des gentils protecteurs de la nature et laissent apparaître les éleveurs comme des sanguinaires anti-écolo. Position hypocrite et irresponsable qui consiste à faire croire que la société et la nature ne tireront que des bienfaits d'une protection totale du loup, quitte à sacrifier l'élevage pastoral, son patrimoine humain et culturel et la biodiversité qui lui est lié. » Cf la réponse de Margaux, (éleveuse bio à Glandage (26), en vente directe, maraîchage avec traction animale, transformation de la laine sur place...) à l'ASPAS qui avait filmé son troupeau en traitant les éleveurs de Glandeurs sans ce soucier d’interviewer les intéressés : Êtes vous assujettis aux aides ? Combien d'attaques avez vous eu ? Pourquoi n'y a-t-il pas de chien ? Rentrez vos vos animaux la nuit ?
EN
RÉSUMÉ :
Soirée
partisane,
absence de débat, volonté de dénigrer les éleveurs et bergers,
manque de rigueur, malhonnêteté affichée sans scrupule, malaise
dans la salle, bref
tout ce qui favorise la fracture sociale et
l'incitation au rejet. Ce
que prouve
cette rhétorique militante,
c'est avant tout à quel point ses auteurs ignorent tout de nos
pratiques, à
quel point leur mépris envers le monde rural est grand, à quel
point ils manquent d'arguments
vrais
pour défendre leurs
positions.
Le
point de non retour ne cesse de s'agrandir ! Et
cerise
sur le gâteau, la
police derrière la porte dans le cas ou les provocations soutenues, à la limite de l'insulte, par M. Rigaux auraient
fait sortir de leurs gongs ceux qui sont les seuls à
souffrir de
la prédation et qui n'ont pas eu droit de réponse, ou si peu. Cela permet de mieux comprendre pourquoi la conférence de Nyons a été annulée.
Une organisation digne des années noires de notre histoire.
Une organisation digne des années noires de notre histoire.