CETTE ANALYSE SE POSE EN CRITIQUE,
dans le sens noble du terme,
À LA NOTE INTITULÉE : « LE LOUP EN FRANCE,
pour une gestion soutenable de sa présence »
Vous trouverez ci dessous la conclusion d'une analyse critique et objective d'un document produit par "La Fabrique Écologique".
De nombreux liens actif vous permettront d’accéder à plus d'informations.
Vous trouverez ici l'analyse complète et mise à jour : TRAVAIL SUR LA FABRIQUE
Dans ce document édité par la Fabrique, on parle de transparence, de la participation des éleveurs à la problématique du retour des grands prédateurs, de la légitimité pour le berger d'avoir le droit de se défendre une fois les mesures de bases installées, de la reconnaissance de l'importance du pastoralisme pour la biodiversité de nos zones rurales.
-Pour la transparence le lecteur constatera dans l'analyse, que la Fabrique Écologique a encore du travail sur la planche.
-Pour la participation des éleveurs au débat, encore eut il fallut ne pas museler les témoins parce que chaque fois que nous n'avons pas été écouté, un pas de plus vers la désinformation voulue et prônée par les défenseurs du loup a été franchi en même temps qu'un pas de plus vers le point de non retour.
-Pour la légitimité du berger à défendre sont troupeau et d’être armé, cela ne pourra se faire que avec le soutien des autres usagers de la montagne et des défenseurs du loup qui devront modifier leur comportements totalitaire. En particulier ceux qui affichent dans nos communes comme cela se faisait sous le régime de Vichy, les noms des bergers ayant tué un loup lors d'une attaque en les traitants d’assassins sanguinaires.
-Pour la reconnaissance de l'importance du pastoralisme pour la biodiversité il aura fallu 25 ans à des écologistes pour en prendre conscience. Pourtant cette biodiversité dont la richesse reste désormais principalement cantonnée dans les zones d'élevage traditionnel s'est constituée dans notre pays au fur et à mesure des millénaires grâce au travail de l'homme avec la nature. Le pastoralisme contemporain est aujourd'hui un exemple de ce qu'il est capable d'offrir en terme de qualité environnementale, sociale, économique… dans la durabilité, la proximité, le respect et la traçabilité.
Ces 4 avancées sont étonnantes et inédites, mais remarquables et remarquées par la profession. Elles ne doivent cependant pas cacher la finalité de ce document dont la teneur est pour le moins très contestable : la gestion du loup dans nos zones d'élevage à n’importe quel prix pour le pastoralisme.
Elles résument ce qui prévalait avant l'arrivée des loups. C'est à dire : la reconnaissance de l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des compétences et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé.
Le mot cohabitation est employé une seule fois dans le document pour expliquer qu'elle était pacifique en Italie mais que aujourd'hui aprés une forte disparition des élevages elle génère « quelques tensions »mais rien de grave. Peut etre une formule pour nous convaincre de suivre l'exemple Italien?
Dans le document d'origine sont utilisés les mots :
paysan 0 fois - agriculteur 0 fois - brebis 0 fois - caprin 0 fois - chèvre 0 fois - berger 1 fois - agriculture 1 fois - alpage 1 fois - mouton 1 fois - pastoralisme 1 fois - agricole 2 fois - paysage 6 fois - pâturage 6 fois - élevage 14 fois - ovins 16 fois - éleveur 35 fois - troupeau 39 fois -
loup 172 fois (recherches faites sous réserves du logiciel interne)
LE BILLET D'OURAGAN :
Ce travail de la Fabrique Écologique pourrait PEUT ETRE servir de caution à Nicolas Hulot pour faire passer son plan loup avec quelques modifications mineures n'en doutons pas. Le tout avec en filigrane l'aval du CERPAM, Laurent Garde (cosignataire), de l'INRA, Michel Meuret (interviewé), de la FNO Michèle Baudoin (interviewé) et Claude Font (appelé à se prononcer), des ÉLEVEURS avec Bruno Commandré comme seul représentant (mais membre actif fdo 48) . Car, même si tous affirment avoir parlé en leur nom personnel , l’amalgame est trop sous-jacent pour ne pas ressortir ET LA Fabrique l'utilise sans état d’âme.
HEUREUSEMENT pour le pastoralisme, il y a la tribune faite par le Cercle 12 et 48 avec le président d'Elovel et le maire de Prévenchère, la lettre de l'USAPR à propos de ce plan loup. Il y a aussi l'appel de nombreux députés et l'affluence des éleveurs et bergers qui se concentrent chacun à leur niveau sur ce probléme. Toutes ces mobilisations en faveur du pastoralisme seront certainement plus convaincantes et efficaces que cette note de la Fabrique. 25 pages qui tentent d'enrober de louange le retour du loup dans les zones d'élevage avec d'étranges justifications mensongères. Des justifications qui sont infirmées par Laurent Garde et Michel Meuret dans leurs nombreuses publications dont : "ÉLEVAGE ET LOUPS EN FRANCE : historique, bilan et pistes de solution". vous noterez que le mot élevage apparaît dans le titre étrangement proche de celui de la fabrique qui n'en reprend aucune ligne.
Dans le futur, si le pastoralisme dans les zones de présence des grands carnivores s'avère impossible à gérer du fait des contraintes imposées aux éleveurs et bergers…Ce qui est déjà le constat chez nos proches voisins (voir le chapitre sur les Abruzzes)... Ou plus simplement si les recommandations de l'UICN, du WWF et du LCIE faites en 1997 : « dans les zones ou évolueront les grands prédateurs il faut de fortes restrictions à l’élevage... » « dans les zones réservées a l'agriculture intensive il faudra faire les prélèvements nécessaires pour qu'ils ne puissent pas s'y installer » doivent s'appliquer... Alors la gestion de la présence et de la croissance de la population des loups ne posera plus de problème aux écologistes qui pourront inventer tout un tas de raison pour expliquer que ni eux, ni le loup ne sont concernés par la disparition du pastoralisme.
Pourquoi faut il prendre le temps de lire l'analyse de la note, de ses conclusions et de ses annexes?
Vous trouverez ici la liste détaillé des participants avec leur particularités individuelles. Ils ont collaborés à l'élaboration de cette note à divers titres : ONT PARTICIPÉ
Vous trouverez ici le communiqué de la fabrique qui démontre à lui seul que la transparence peut se révéler obscure : LE COMMUNIQUÉ
Dans le futur, si le pastoralisme dans les zones de présence des grands carnivores s'avère impossible à gérer du fait des contraintes imposées aux éleveurs et bergers…Ce qui est déjà le constat chez nos proches voisins (voir le chapitre sur les Abruzzes)... Ou plus simplement si les recommandations de l'UICN, du WWF et du LCIE faites en 1997 : « dans les zones ou évolueront les grands prédateurs il faut de fortes restrictions à l’élevage... » « dans les zones réservées a l'agriculture intensive il faudra faire les prélèvements nécessaires pour qu'ils ne puissent pas s'y installer » doivent s'appliquer... Alors la gestion de la présence et de la croissance de la population des loups ne posera plus de problème aux écologistes qui pourront inventer tout un tas de raison pour expliquer que ni eux, ni le loup ne sont concernés par la disparition du pastoralisme.
Il ne resterai plus qu'a détruire les centaines de km de clôtures « malcommodes » à poser, euthanasier les milliers de chiens de protection qui créent des « troubles », congratuler ceux qui ont subit des « frustrations »… Puis viendra le temps d'investir dans la viande à partir de cellules souches, les actions de compensation environnementales et le tourisme de classe internationale (dixit Rewilding Europe partenaire de l'ASPAS). Une rentabilisation de la nature élaborée par la finance à partir de nos terres désertées… Tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes puisque le loup pourra enfin se développer en toute quiétude... Avec toutefois un bémol lorsqu'il posera des problèmes à ces nouveaux gestionnaires de l'espace, nous n'en doutons pas un instant « il faudra faire les prélèvements nécessaires pour qu'ils ne puissent pas s'y installer »
Les chercheurs qui se sont dévoués à essayer de trouver des solutions, et que nous remercions, devront désormais cherchez des fonds pour continuer à œuvrer en toute quiétude sur ce passionnant sujet de «Société en perte d'identité.»
Pourquoi faut il prendre le temps de lire l'analyse de la note, de ses conclusions et de ses annexes?
- Parce que sous couvert de démagogie bienveillante, ce document montre une image tronquée de la profession en utilisant des termes qui pour la décrire nous condamnent aux yeux des citoyens et des élus.
- Parce que les arguments pour défendre la place du loup dans nos zones d'élevage sont fallacieux.
Non cette affirmation n'engage que des gens désinformés ou aveuglés par une idéologie : Selon le Plan d'action pour la conservation du loup en Europe (Canis lupus), Editions du Conseil de l’Europe : « Les loups vivent dans les habitats les plus divers et leurs vastes aires de répartition témoignent de la capacité de l’espèce à s’adapter aux conditions les plus extrêmes. L’habitat du loup a été décrit comme tout endroit où l’espèce n’est pas exterminée par les humains et où il y a quelque chose à manger. » Le loup peut tout à fait se nourrir dans les décharges ou vivre dans n'importe quel milieux non révélateur de la richesse de la biodiversité.
Marboutin qui a été interviewé pour l'élaboration de cette note, nous explique dans une conférence : « ne gardez pas l'idée que le loup est un indicateur de la qualité des milieux, ce serait écologiquement FAUX ». Luiggi Boitani, David Mech, Michel Meuret (interviewé), Laurent Garde (signataire) et bien d'autres sont du même avis.
- Parce que ce document de la fabrique est une tentative de main mise sur les avancées obtenues par le combat que nous menons avec difficulté mais avec conviction. Des convictions qui n'ont rien à voir avec celles des défenseurs du loup comme vous pourrez le constater en lisant cette analyse.
2 - Comment et surtout POURQUOI ces experts en sont ils arrivé à cosigner et légitimer de telles aberrations?
Vous trouverez ici le communiqué de la fabrique qui démontre à lui seul que la transparence peut se révéler obscure : LE COMMUNIQUÉ
Vous trouverez ici http://www.lafabriqueecologique.fr/leloupenfrance les commentaires déposés sur le site de la fabrique concernant cette note.
Vous trouverez ici le document de la fabrique en PDF téléchargeable " LE LOUP EN FRANCE, pour une gestion soutenable de sa présence".
PROCHAINEMENT DANS "LE LOUP DANS LE HAUT DIOIS"
Une analyse scientifique de la note de la Fabrique vous apprendra comment ses défenseurs construisent l'historique, la biologie et le mythe du loup clef de voûte de la biodiversité.