BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

mercredi 13 février 2013


Bonjour à tous les amis des chevaux et autres animaux qui sont nos compagnons ou qui nous font rêver.
Voilà: dans notre région de moyenne montagne, malheureusement souvent désertifiée car la vie n'y est pas facile, sévit actuellement le Loup. Jusqu'à présent, celui-ci s'attaquait aux troupeaux de brebis ou de chèvres. Toutes les communes limitrophes ainsi que la notre ont subi des attaques qui se sont soldées par d'horribles carnages (tous les troupeaux ayant essuyé une agression ont eu à peu prés 40% d'avortements). Mais maintenant que les ovins et caprins se retrouvent enfermés dans la bergerie pour y passer l'hiver, souvent rude dans nos montagnes, le prédateur s'en prend aux chevaux! Tous les « pro-loups » vous diront que ce n'est pas possible, mais ils ont besoin de se rassurer eux-mêmes aux dépend de la sécurité de nos amis. Devant l'évidence de la réalité, il ne reste plus qu'à espérer que le discours selon lequel l'animal ne s'attaque pas à l'homme ne soit pas de la même veine!
Après une attaque dans les Hautes-Alpes sur un troupeau de Mérens (un poulain déchiqueté et sa mère blessée en le défendant qu'il a fallu abattre),un poulain dans les Vosges, idem en Lozère, et je ne suis pas au courant de tout, voici une nouvelle attaque dans la Drôme a 6 km de notre lieu de vie!
A la « Ferme des Ganaos » nous avons trois gros poneys de traits (bientôt 4 car Galipette attend un poulain pour le mois de mai) avec lesquels nous travaillons la terre, pratiquons l'attelage en simple et en paire, ainsi que la monte pour des promenades pour le plus grand plaisir des enfants. Ils se prêtent volontiers au plaisir du dressage (« va chercher ton licol », « défais ton noeud », « couché », ou « monte sur le tabouret », etc.). Depuis toujours ils sont rentrés le soir dans un enclos avec abri, qui a été renforcé depuis les premières attaques, mais tous les soirs en fin de journée, je pars, la peur au ventre, les récupérer à la pâture!
C'est pourquoi, avec le collectif des éleveurs en montagne du Haut-Diois, je vous demande de signer la pétition qui sera envoyée aux membres du gouvernement qui doivent statuer au printemps sur la conduite à tenir à propos des loups. http://www.petitions24.net/les_eleveurs_en_montagne
Pour les personnes averties, vous pouvez visionner les photos du massacre du poney sur:
Si rien n'est fait, mes chevaux sont condamnés à subir le sort de cette jument qui a défendu ses 4 autres congénères qui ont échappé à la mort mais en sont sortis complètement traumatisés.
Voilà, pour la continuité de nos régions les plus reculées et les plus pauvres, celles qui regroupent les gens les plus attachés à leur pays malgré et à cause de la rudesse de la vie, qui se cramponnent à des valeurs profondes de développement durable et écologique, bien avant que ce n'en soit la mode, des régions qui sont souvent abandonnées par l'administration (fermeture d'écoles, inexistence des transports, moyens de communication sous-développés, etc.) je demande à chacun d'agir en son âme et conscience, mais de glisser dans son jugement une pensée pour nous. Le loup ou la vie dans nos campagnes?
Merci de votre attention et merci de bien vouloir diffuser ce message a vos partenaires

LE BERGER PHOTOGRAPHIE LES LOUPS

En plein jour, ce berger a pu photographier les loups qui encercle le troupeau
Hautes-Alpes : sept loups attaquent un troupeau en plein jour en présence du berger et 
des chiens.
Laurent Garde – CERPAM – 23-12-2010
Le 6 novembre 2010, Philippe Lemoine, le berger de la montagne de Céuze dans les Hautes-Alpes, 
garde son troupeau. Il fait beau, c’est le début de l’après-midi.  Sur ce bas d’alpage, le terrain est 
dégagé, facile à garder, facile à surveiller dans ce massif où les loups ont fait leur apparition depuis 
deux ou trois ans.  Il reste 700 brebis en fin de saison, les autres sont déjà redescendues. Auprès du 
troupeau veille avec le berger ses trois chiens de conduite, l’un de ses deux chiens de protection, et 
un âne sur lequel il compte pour donner l’alerte et impressionner les loups.
C’est alors qu’il voit sortir des buissons, à  une centaine de mètres, un, deux, trois, sept loups qui 
commencent à encercler son troupeau en longeant un sentier en contre-haut. Il est saisi de stupeur. 
Certes, l’année dernière, il a déjà vu un loup dans les mêmes circonstances. Mais sept loups en 
même temps ! Il sort son appareil photo et il parvient à en fixer six sur le cliché. Il est 14 h.
A ce moment déboule une randonneuse avec son chien face aux loups. Stupeur et affolement de la 
dame. Les loups repassent la crête. Le berger, inquiet, rassemble son troupeau serré et redescend 
vers les prés. Précaution inutile. C’est deux heures après que les loups attaquent. En plein jour, par 
un beau soleil, un temps calme, sur un terrain parfaitement dégagé, près d’un hameau et d’une route 
goudronnée, en présence du berger, de quatre chiens et d’un âne utilisé comme animal de 
protection. Ils sont deux sur une brebis, l’un à la gorge, l’autre lui déchire les entrailles. Le chien de 
protection, une jeune femelle qui a aboyé toute la nuit face aux loups  ne bouge pas, comme
tétanisée. Il faut que le berger arrive sur les loups à moins de 30 m pour leur faire lâcher prise. La 
brebis est encore vivante…
Traumatisé, le berger ramène ses bêtes au parc de nuit et appelle les éleveurs  ainsi que
l’administration pour le constat. On est samedi, les gardes monteront le lundi, d’ici là il faut préserver 
la carcasse des charognards pour pouvoir être constatée, le berger amène sa remorque et la 
retourne sur la brebis morte.
Le lendemain, jour de brouillard. L’un des éleveurs est monté soutenir le berger. Inquiets, les deux 
hommes sortent le troupeau à proximité immédiate des chalets, sur d’anciens prés de fauche pour 
mieux surveiller les bêtes à un endroit où il passe du monde. Cette fois, les deux chiens de protection 
sont présents avec les trois chiens de conduite. Ce qui n’empêche pas les loups d’attaquer à 
nouveau. La veille ils ont été privés de leur proie. Ce jour ils changent de tactique, et malgré  les deux 
hommes et les cinq chiens courant, hurlant, aboyant, ils coursent une brebis à l’écart vers les bois et 
les ravins pour la consommer tranquillement. La carcasse ne sera pas retrouvée.
C’en est trop. La coupe est pleine. Les éleveurs enferment leurs bêtes et décident de les rapatrier à 
l’abri, deux semaines avant la date prévue. En urgence, il faut les trier. Les compter. Renoncer au 
camion qui avait été réservé et multiplier les voyages avec la petite bétaillère de l’un des éleveurs. 
Organiser l’accueil des bêtes sur le site de transhumance hivernale où les brebis n’étaient attendues 
que 15 jours après, dans les Bouches-du-Rhône. Le 9 novembre, le démontagnage est terminé après 
trois jours de travail d’urgence qui désorganise le planning des éleveurs et des gestionnaires.
Le berger a 54 ans. Il est très expérimenté. C’est sa cinquième saison de garde sur la montagne. Il 
accompagne les brebis en permanence tout au long des heures de pâturage. Depuis l’arrivée des 
loups, il rajoute des heures de surveillance au moment où les bêtes chôment aux heures chaudes de 
la journée. La nuit, il double l’enclos en grillage d’un parc en filets pour que les loups n’affolent pas 
les bêtes « Ce n’est plus une vie. Maintenant, c’est 300 à 400 heures de travail par mois. Tu n’as plus le temps de rien, de faire ta vaisselle, de voir des gens. Le stress, je prends des cachets pour dormir. 
L’aide-berger, ça n’est pas possible, on le loge où, la cabane est petite, à mon âge, c’est pas évident 
de cohabiter avec quelqu’un avec qui t’as pas forcément d’affinités. »
Sur cette montagne, le groupement pastoral s’était engagé sur un contrat agri-environnemental
pour la gestion des habitats remarquables de ce site Natura 2000.
Que faut-il faire désormais face à des loups qui ignorent toute crainte ? Que faut-il faire de plus dans 
les alpages quand la quasi-totalité des troupeaux disposent déjà d’un berger permanent et, bien 
souvent, d’un aide-berger ? Que faut-il faire de plus dans un contexte où la grande majorité des 
troupeaux attaqués par des loups sont surveillés par des chiens de protection ? Que faut-il faire de 
plus alors que la moitié des attaques de loups se produit désormais en plein jour dans les Alpes du 
Sud et que ni la présence des hommes, ni celle des chiens ne les découragent ?




 POUR VOIR LES LOUPS QUI ENCERCLE LE TROUPEAU?
Vous devez sélectionner l'image et l'enregistrer dans un de vos fichiers photos, puis l'ouvrir et vous servir du zoom. 

LES CLÔTURES CONTRE LE LOUP!


Les partisans “du loup a n'importe quel prix” nous suggèrent de clôturer nos terres!

Prenons l'exemple de notre petite commune, ou 4 éleveurs, dont je fais partie, se partagent les terres en propriété et en bail agricole, (environ 800 ha, beaucoup de landes très pauvres, des bois, des prairies, un peu de terre labourable et beaucoup de cailloux) le reste uniquement des bois a 90% pour l' ONF et 10% pour le communal (environ 400 ha) ce qui représente a peu près 1/3 de la superficie totale, en plusieurs parcelles non attenantes.

Après concertation nous pourrions décider de clôturer nos terres, afin d'espérer être tranquille contre les attaques de loup. Je dis espérer car dans de nombreux cas, le loup ayant trouver la faille, les bêtes ne pouvant s'échapper de part la clôture,  le massacre est encore bien plus important. ( a ce propos j'ai une astuce pour limiter la casse, que je veux bien partager avec ceux qui sont intéressés). Mais là n'est pas le sujet.

Une fois toutes nos terres clôturées, il reste les îlots de l'onf et de la commune, qui se retrouvent de fait eux aussi enfermés et non communiquant, car leur chemin d'accès ne se rencontrent que par le réseau d'autres chemins, qui de part le fait du relief, peuvent, pour des parcelles distantes à vol d'oiseau de quelques dizaines de m, atteindre plusieurs km.

Une fois les clôtures terminées, les portails fermés, toute la faune sauvage qui aura quittée les lieux pendant les travaux, ne pourra plus réintégrer son habitat. Sans parler des touristes randonneurs et autre amoureux de la nature, ils seront cantonnés sur le seul chemin et sur la seule route, traversant de part en part la commune. Pour le reste, tout aboutira a des parcs, des bois et des fermes, enceints de grillage et de fils électriques. Les pêcheurs devront suivre les ruisseaux et rivières ceinturés, a partir des points ou ils communiquent avec les deux seul chemins ouverts, sans pouvoir jamais en sortir autrement que par les entrées. Les chiens patou veillant a ce qu'il n'y ait aucun débordement!

Imaginons que suite a cette orgie de clôtures, les autres communes nous emboîtent le pas, le tout bien subventionné par l'état. Elle sera où la biodiversité que nous favorisons en laissant les espaces ouverts, en laissant la faune sauvage et les promeneurs avoir accès à nos pâtures et à nos champs!
A ceux qui préconisent de clore le monde rural, je réponds que ce n'est pas la solution, car dans ce monde fermé, ne pourra survivre que nos animaux domestiques gardés par des vigiles hommes détenteurs d'armes et du permis officiel de se défendre contre le prédateur, ou chien de défense, souvent rendu dangereux après avoir subit une attaque ou pire avoir été blessé par le loup.

 Ce n'est pas cette existence, ni ce partage de de nos terre, que nous souhaitons! Si nous sommes emmenés à le faire, ce sera uniquement contraint et forcé:
Extrait de la buvette des alpages, qui se targue de concilier" le loup et le pastoralisme"
"La coexistence pacifique et raisonnée est impossible? Je n'ai jamais cru que l'homme évoluait par sagesse, mais toujours sous la contrainte. Eh bien organisons la coexistence contrainte!"


Voilà, pour ceux qui veulent agir, je demande à chacun en son âme et conscience, de glisser dans son jugement, une pensée pour les ruraux, et de bien vouloir lire la pétition qui sera envoyée aux membres du gouvernement qui doivent statuer au printemps sur la conduite à tenir à propos des loups. En savoir plus.




mardi 12 février 2013

PASTORALISME, pour en finir avec les contres vérités sur le LOUP


Pour faire face aux affirmations des écologistes « pro-loups » dans le « manifeste pour le loup », voici une réponse point par point, bien plus objective que la propagande discriminatoire et souvent en contradiction totale avec la législation Européenne, qu'ils étalent sans états d'âme
les textes en gras et soulignés sont copiés sur le manifeste



PARLONS UN PEU DU LOUP DANS LE HAUT DIOIS



Depuis quelques années, des attaques sur les troupeaux en alpage ont éveillés les soupçons des éleveurs, sans que la panique ne s'empare de la vie pastorale.
Mais depuis l'automne 2012, nous voilà en présence de nombreuses prédations sur les communes de Les Prés, Val Maravel, Charens, Valdrome, Boulc,

Au total + de 280 brebis, un poney, 1 chien patou de protection mort au combat, un veau,  2 chiens de chasse....


L'arrivée prochaine du printemps et la mise a l'herbe des brebis et de leurs agneaux, sont dorénavant deux épreuves, autrefois pleines de promesses, aujourd'hui redoutées par les éleveurs

http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2013/01/presentation.html

L'ELEVEUR N'EST PAS CONTENT DE TOUCHER LA PRIME


Contrairement à ce que disent certains « pro-loups », l'éleveur n'est pas « très content de toucher
l'indemnité » par brebis attaquée et répertoriée.

En effet d'une part:

Il préfère garder sa brebis vivante, qu'il a sélectionnée avec amour et professionnalisme  afin qu'elle soit parfaitement intégrée au troupeau, au mode de vie de ce troupeau et à la région dans laquelle est élevé ce troupeau!

Ce n'est pas son rôle de nourrir le loup! Même s'il le fait indirectement, car la faune sauvage sensée être le garde manger du prédateur, se nourrit presque exclusivement dans les champs et pâturages des agriculteurs bien plus riches et appétissants que ce qui pousse dans les sous bois.

L'indemnité ne tient pas compte du désarroi et du stress qu'occasionne une attaque, tout en sachant que se qui se produit une fois peut très bien se reproduire dans le temps! (perte de temps pour regrouper les animaux, regrouper les cadavres, attendre et remplir le constat, abattage des blessés, mise a l’équarrissage des cadavres, réparation des clôtures endommagées.....) 

D'autre part:

Après une attaque sur des brebis en gestations, il faut savoir que 30 à 50 % des mères vont perdre leurs fœtus, et cela pris en compte par un forfait ridicule depuis le nouveau plan loup.

Si l'éleveur a perdu une petite quantité de reproducteurs, il aura intérêt à attendre l'année suivante et sélectionner lui-même dans ses naissances les agnelles de remplacement. Autant d'agneaux qui ne seront pas vendus et non pris en compte dans l'indemnité, car il est pratiquement impossible d'introduire une petite quantité d'animaux venant de l'extérieur dans un troupeau. En effet, les nouvelles venues seront rejetées, perçues comme des intruses et cela évite aussi les problèmes sanitaires (import de germes nouveaux dans un cheptel qui n'est pas immunisé) comme c'est arrivé à un éleveur de cervidés: ". En intégrant cette biche dans son troupeau, le propriétaire ne se doutait pas que la petite bête innocente allait être, quelques mois plus tard, à l’origine de l’extermination de son élevage".

Dans le cas de pertes importantes, il faudra se résoudre à introduire des animaux étrangers, qui ne seront pas forcement adaptés, ni génétiquement, ni socialement, avec tous les risques de transmission de maladies et d'intégration que cela induit. De plus l'éleveur perdra une grande part de la sélection génétique qu'il a favorisé pour son élevage tout au long de sa carrière! Et que dire de ceux qui subissent 10 attaques dans une année?

Dans tous les cas, il faudra attendre la production des futurs agneaux, plus d'une année en général, pour savoir si l'incorporation est réussie. Autant de manque à gagner, de travail supplémentaire qui n'est pas pris en compte.

Et dans toutes les situations, reste toujours la possibilité d'une nouvelle attaque


Il n'est pas si simple comme le disent les défenseurs du loup, d’être indemnisé, car le loup c'est:
 plus de travail, moins de rendement donc moins de recettes, plus de dépenses, beaucoup de stress aboutissant souvent à l'éclatement des familles ...... 

La chercheuse Jocelyne Porcher, qui fut éleveuse, écrit :«Les éleveurs ne peuvent pas laisser la "part du loup", comme le leur demandent les écologistes, car ils ont un devoir de protection envers leurs animaux qui exclut complètement de les abandonner aux prédateurs. Ce serait un déni profond du sens de leur métier.» Extrait de la part du loup



Voici ce qu'en pense nos amis Italiens, qui servent d'exemple pour les défenseurs du loup, comme étant un modèle de cohabitation:
 Dans les zones fréquentées par des meutes de loups, la situation est devenue intenable pour ceux qui développent des activités pastorales. Quel entrepreneur peut accepter d'être attaqué sur sa propriété de façon imprévisible et violente, sans avoir le moindre droit de se défendre ou de réagir ? Si un voleur ou un assassin entre dans mon magasin ou dans ma maison pour piller ou tuer, il a peut-être ses raisons, il a faim, mais moi si je peux est-ce que je ne vais pas essayer de l'arrêter ?
Pour le berger, son troupeau, sa richesse, n'est pas faite de choses ou de biens remboursables, mais d'animaux vivants qui partagent sa vie, qu'il connaît, qu'il a sélectionné depuis des générations et qui ont au moins le même droit naturel de vivre que celui des loups agresseurs.
De quel droit contre nature veut-on l'empêcher de réagir activement aux attaques ?
Aucun remboursement ne peut restituer les dommages subis, le stress imposé, la perte de sens de son propre travail. Ce n'est qu'en reconnaissant le rôle social du berger avec ses droits de pâturage et de protection active de ses bêtes qu'on pourra réduire le conflit entre les hommes des montagnes et les loups, mais certainement pas avec la politique adoptée jusqu'ici pour compenser en quelque sorte les dommages avec de l'argent : nous n'élevons pas pour nourrir les prédateurs !
Extrait de http://www.ruralpini.it/Commenti08.01.14-Alte-Terre-e-No-Europa.html 

Un article qui reflète la détresse et la souffrance niées par les défenseurs du loup. 

Les indemnisations accordées par les services de la DDT, ne concernent en effet que les animaux tués lors de l’attaque, il est donc très important pour l’éleveur de retrouver au plus tôt toutes les bêtes mutilées. Au-delà de ces lésions visibles, il y a d’autres dommages qui causeront encore d’autres victimes : sont condamnés en effet les agneaux même intacts qui ont perdu leur mère, et les brebis allaitantes privées de leurs petits, très vite menacées de mammites entraînant lésions et infections.

Les brebis gestantes qui avortent ou celles qui ne prennent pas selon la saison ou se produit les attaques sont indemnisées autour de  80 centimes d'euros. L'exploitant reçoit un forfait pour le stress du troupeau et du berger,  correspondant à 20% de la somme allouée pour les victimes. 




TÉMOIGNAGE: passage de l'abstrait vers le concret


« L’ESPACE ALPIN» - Vendredi 8 février 2013

« La vie ici est un enfer »
Elle est venue et elle a vu

Quand  Caroline  arrive  dans  le hameau d’Esparron la Bâtie, au cœur du massif des Monges, à 1 200 m, dans les Alpes de Haute- Provence, c’est l’été. Elle a 20 ans.Cette étudiante en biologie à Bordeaux a décidé de passer quelques temps sur les estives de la famille Ailhaud au titre d’éco volontaire du Groupe Loup France (aujourd’hui  FERUS). La problématique du loup l’intéresse ; elle veut comprendre et
se rend donc sur le terrain avec la foi du charbonnier. Patrick, l’éleveur ovins, attribue à cette stagiaire
la charge de surveiller de nuit le troupeau. En effet, depuis quelques années, le loup a pris possession du
massif boisé. La pression est forte et les attaques meurtrières. La voilà donc face à la bête : pas celle des
livres d’images ni celle du zoo de Vincennes ; mais la bête sauvage, celle qui hurle et se cache pour
mieux fondre traîtreusement sur ses proies.

Dix ans, ont passé. En ce mois de janvier, la route qui grimpe à l’hubac des Monges, vers le hameau,
est verglacée. La neige enveloppe la montagne et devant la maison des Ailhaud, deux enfants jouent avec
un  chien  bien  plus  gros  qu’un patou, c’est dire. Caroline les surveille d’un œil angoissé depuis le balcon ensoleillé où elle étend son linge. C’est la même jeune femme, celle  qui  a  décidé  de  vivre  ici, auprès de Patrick et de partager sa vie.

Foin des utopies, des envolées pour une nature ensauvagée. « La vie ici est un enfer » lance t-elle, l’œil noir.
« Je n’ai plus de vie de famille, nous sommes épuisés et je tremble chaque jour pour mes deux enfants que je ne peux tout de même empêcher de sortir de la maison. Financièrement, c’est la catastrophe. Mon espoir de
m’installer à mon tour est parti en fumée. Pire : je songe sérieusement à partir ».
Après une absence de quelques années, le prédateur est revenu en force. Des 520 bêtes montées dans
les pâturages d’été, il n’en est redescendu que 450 le 20 octobre, bien plus tôt que prévu. Harcèlement,
c’est le mot qui convient. Tout un quotidien qui vole en éclats absorbé par une seule obsession protéger
le troupeau. Première attaque, 50 brebis en moins, 7 déchiquetées, les autres disparues donc non indem-
nisables. Perte : 15 000 euros sans compter les avortements dus au stress ou les malformations du
fœtus ; une perte de 250 agneaux. Devant le tsunami économique, Patrick et Caroline décident de lut-
ter, pied à pied avec l’ennemi. Ils seront présents à tour de rôle sur le pâturage, de jour comme de nuit.
La vie s’organise tant bien que mal : quand Caroline conduit le tracteur pour retourner le foin, Patrick, lui,
surveille le troupeau et inversement. « Durant des mois, nous nous sommes croisés, mon compagnon et
moi. Nous dialoguions par post-it interposés, post-it hâtivement collés sur la table de la cuisine ». Dans
leur tête, les loups, toujours les loups de plus en plus envahissants.Car, la meute est là et bien là. Ils
subissent deux à trois attaques par semaine. Les loups ne sont plus des fantômes, ce territoire leur appar-
tient et ils en sont les maîtres.

« Le soir, je partais avec mes enfants et ils dormaient sous une tente car il n’y  a  pas  de  cabane.  Guetter  le moindre bruit, mon fusil collé contre moi, l’angoisse au ventre ; c’est une vie ça ? »  Et puis, il y a les images qui s’incrustent dans la mémoire, insoutenables. Du sang, des corps torturés, éventrés, des squelettes
nettoyés ; de la souffrance pure.

Après le tir de prélèvement décidé par la préfecture et la mort d’une louve, c’est la panique. Les chiens
n’arrivent plus à juguler la meute. Une nuit, elle pénètre carrément dans le parc, faisant fi des fils élec-
trifiés qui l’encerclent et c’est le massacre. Les loups font un festin.Il ne reste qu’un pauvre agneau
égorgé, ultime témoignage, qui est resté coincé entre deux fils du parc. Le pire est à venir. Après le retour
du troupeau à la ferme, les premiers froids venus, la meute affamée tourne autour. Une jument fort
heureusement bâchée subit les assauts des loups. Un soir d’octobre, alors que Patrick rentre en voiture, à quelques pas de la maison, il voit neuf loups, pas moins, qui rôdent sur la route, près du petit pont. Patrick sort le fusil et tire. Certains s’égayent, sans hâte, dans les bois proches ; cinq autres, restent là, à toucher le capot de la voiture et ils fixent l’homme qui, lui n’a plus de munitions. Ils reviennent encore et toujours,
de plus en plus hardis. Caroline a obtenu du préfet une autorisation de tir pour laquelle elle a dû passer son permis de chasser. Elle vit très mal le fait de devoir sans cesse être armée. Est-ce vraiment la panacée ? Elle en doute.

« Je craque. Mes enfants s’adaptent comme ils peuvent mais je suis mère avant tout et je ne me résous pas à
leur faire vivre cette angoisse quotidienne. Ils ne sortent qu’accompagnés de nos chiens bergers d’Anato-
lie, bien meilleurs que des patous qui ne sont que des « clairons » (comprendre qu’ils alertent le berger mais ne sont pas assez offensifs NDLR). Pourquoi faudrait-il renoncer à notre ferme familiale, à nos terres, à notre bonheur de vivre là pour faire place à des bêtes sauvages ?

Pourtant cette option devient jour après jour une évidence ».En cet hiver qui s’étire et poudroie sur le massif des Monges, les paysages sont somptueux. Dans leur nid d’aigle, les Ailhaud croyaient trouver  la  paix,  perpétuer  ce qu’avant eux, père, grand-père et tant d’ancêtres avaient construit. Pas de passéisme dans ce choix : «Nous aimerions évoluer, faire de la génétique pour améliorer la productivité du troupeau. Je voulais aussi jouer ma partition, devenir éleveuse ovins à part entière. J’ai la passion et la volonté d’aller de l’avant ».
N’ont-ils pas eux aussi des droits ? Ne sont-ils pas des citoyens à part entière ? Leur présence sur les
hautes terres n’est-elle pas légitime profondément utile ? Las, ils ont la malchance de faire partie d’une
minorité. Et comme toutes les minorités, ils doivent subir la loi d’une société qui ne les comprend plus. Caroline le sait bien, elle qui a touché du doigt le hiatus dramatique qui existe entre une Nature fantasmée et la réalité tangible
.
Comme si cela ne suffisait pas, les élus de terrain, eux-mêmes des ruraux,  ont  souvent  perdu  les pièces essentielles du puzzle qui rendent ces territoires vivables. Gangrenés par la culture dominante, ils sacrifient le maillon essentiel d’une vie possible pour passer direct à la case tourisme et sacrifier le premier au bénéfice du second.
Le maire de Bayons n’a t-il pas pris deux arrêtés interdisant aux Ailhaud de laisser leurs chiens en liberté, là-haut, à 1 200 m… afin que les promeneurs éventuels gambadent en toute quiétude.

La page n’est-elle pas déjà tournée ?
Ne sont-ils pas déjà sacrifiés ceux pour qui il est une évidence : il est encore possible de vivre en haute
montagne sans attendre le touriste peu  soucieux  d’un  monde  qui s’écroule ? Les éleveurs ont le plus souvent des compagnes. Qui se soucie d’elles ? Leur voix est inaudible. Pourtant elles portent un double fardeau. En tant que femme, elles sont à la fois celles qui subissent et celles qui apaisent les douleurs.  A la fois impliquées dans la lutte au jour le jour, elles doivent également rapiécer le quotidien, faire en sorte qu’il
soit vivable ; entre un compagnon dévoré d’angoisse et souvent absent, des enfants  qui ne demandent
qu’un peu de légèreté et une vie de femme mise entre parenthèse, c’est sur elles que repose l’essentiel.

Nadine Massat

Au cours du reportage sur canal + a propos du loup chez caroline , le représentant de Fèrus n'a qu'un seul argument laissant supposer que les bergers font exprès de laisser les loups massacrer leurs Brebis pour toucher la prime. Devant la détresse de Patrick, on se demande comment les associations pour le loup compte pérenniser la survie de leur idole en employant de tel arguments? Vomir tant de haine a l'encontre des bergers pour justifier les massacres dans le seul but d'endoctriner la population nous rappelle l'HISTOIRE pas si ancienne et nous oblige à prendre en compte l'origine des mouvements écologiste 

 Les organisations écologistes officielles, comme les administrations, n'apportent jamais aucune contradiction, observations ou réponses à ce type de témoignage. Curieux ? Par contre, allez voir les échanges.... Nous comprenons rapidement qu'aucun dialogue n'est possible avec un écologiste. Il a des solutions à tout, il connait tout, il a toujours raison et le loup vaut mieux que les brebis et les hommes... voir même les gosses]


Pour faire face aux affirmations des écologistes « pro-loups » dans le « manifeste pour le loup », voici une réponse point par point, bien plus objective que la propagande discriminatoire et souvent en contradiction totale avec la législation Européenne, qu'ils étalent sans états d'âme
les textes en gras et soulignés sont copiés sur le manifeste


Voilà, pour ceux qui veulent agir, ils peuvent aider un éleveur aux prises avec la justice, conséquence malheureusement fort prévisible, tellement est forte la pression exercée par les "défenseurs du Loup a n'importe quel prix"




mercredi 16 janvier 2013

DENEIGEMENT

Aujourd'hui, il a neigé. Cela fut l'occasion de dérouiller les chevaux. Il se sont merveilleusement comportés, à croire qu'ils aiment tirer le traîneau et qu'ils comprennent l'utilité de la tache, tellement ils se sont appliqués.


Dans les rues étroites du village, les tracteurs ne passent pas, et Ouragan et Galipette s'en donnent a coeur joie, devant les yeux ébahis de Neige qui est encore trop jeune pour travailler, mais qui observe avec impatience