BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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dimanche 16 novembre 2014

LOUP, LES DÉLIRES ÉCOLOGISTES

Loup : l’expérimentation de Ségolène Royal tourne à la boucherie - See more at: http://www.aspas-nature.org/10607/loup-lexperimentation-de-segolene-royal-tourne-a-la-boucherie/#sthash.Y4pVMOEG.dpuf

Pour le moment, le cota des 24 loups décidé démocratiquement avec la Groupement National LOUP,  n'est toujours pas atteint!
Seul quelques loup tués proprement avec des fusils spécialisé

Rien sur les milliers d'animaux massacrées par le loup chaque année ?



Cas de mortalité du loup en France, après l'arrêté du 30 juin 2014 qui couvre la période du 1er juillet 2014 au 30 juin 2015 (plafond de 24 loups + 12 spécimens supplémentaires éventuels)
29 août 2014 - Guillaumes (Alpes-Maritimes 06), une jeune louve, Tir de prélèvement => Décompté n° 1.
22 septembre 2014 - Aiguines (Var), un jeune loup, Tir de prélèvement => Décompté n° 2.
29 septembre 2014 - Valmeinier, vallée de la Maurienne (Savoie), une louve de 5 mois, Tir de défense => Décompté n° 3
7 octobre 2014 - Entrages (Alpes-de-Haute-Provence), une louve d'un an, Tir de défense => décompté n°4
10 octobre 2014 - Larche (Alpes-de-Haute-Provence), un loup, Tir de défense => décompté n°5
12 octobre 2014 - Dévoluy (Hautes-Alpes), Tir de prélèvement par un chasseur => décompté n° 6
18 octobre 2014 - Beuil (Alpes-Maritimes), un loup de 36 kg, Tir de prélèvement par un chasseur => décompté n° 7
22 octobre 2014 - Monges (Alpes-de-Haute-Provence), un loup, Tir de prélèvement => décompté n°8
25 octobre 2014 - Roubion (Alpes-Maritimes), une louve de 31 kg, Tir de prélèvement par un chasseur => décompté n° 9
12 novembre - Canjuers (Var), 2 males 1 Femelle. Tirs de prélèvement par des chasseurs.
Empoisonnement : 0
Tir illégal/braconnage : 0
Tir de prélèvement (officiel) : 9
Tir de défense (officiel) : 3
Total : 12 loups éliminés.
Dernière mise à jour : 14 Novembre 2014
Loups tues Loups détruits durant une période donnée
L'administration effectue le suivi du nombre de loups détruits sur la période de validité des arrêtés fixant le nombre total maximum de spécimens de loups dont la destruction pourra être autorisée. Si on prend par exemple l'arrêté du 30 juin 2014 fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2014-2015 : il fixe à 24 le nombre de loups qui peuvent être détruit entre sa date de publication et le 30 juin 2015. Le nombre fixé pourra être révisé après avis du Conseil national de la protection de la nature, dans la limite de douze spécimens supplémentaires, à compter de la date éventuelle à laquelle vingt loups auront été détruits. Le suivi se fait donc sur la période 1 juillet 2014 au 30 juin 2015.

vendredi 6 novembre 2015

L'ASPAS SE DISTINGUE UNE FOIS DE PLUS

L'ASPAS se distingue une fois de plus au travers d'une propagande qui est loin de refléter la réalité. Quatre troupeaux filmés en dehors de l'alpage, dans des champs autours des fermes. Des lots parqués derrière des clôtures électrifiées qui permettent à l’éleveur de pouvoir gérer ses animaux en apportant à chaque lot la meilleure réponse en fonctions des besoins.

vendredi 7 juin 2013

LES DEFENSEURS DU LOUP CONTRE-ATTAQUE

DECRYPTAGE – Pour les associations de défense du loup, la coupe est pleine, alors que 24 loups pourraient être tirés en France. Et ce toute l’année, de jour comme de nuit, en montagne comme dans les vallées, à proximité ou non des troupeaux… Une spécificité bien française.
(les textes entre parenthèses sur fond vert clair et les liens sont d'Ouragan!)

Loup trouvé mort à Échirolles en mai 2010 © P-E Briaudet - ONCFS
Loup trouvé mort à Échirolles en mai 2010 © P-E Briaudet – ONCFS Echirolles aglomération de 40 000 habitants

« On aura le droit de tirer le loup même quand il n’y aura pas de moutons dans les alpages », (seulement après l'autorisation du préfet dans le cas de très forte prédation et pour le seul quota des 24 loups décision prise démocratiquement et ne sont concernés que certains départements) s’insurge Pierre Athanaze, président de l’association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS). « Avec ce plan, le loup peut être chassé, y compris en période de reproductionII.  –  (Toutes  les  opérations  de  tirs  de  prélèvement  sont  suspendues  du  1 er mars  au  30  avril  pour  ne  pas perturber  le  cycle  de  reproduction  de  l’espèce). et avec des armes utilisées en temps de guerre par des snipers ! (voir le texte de loi au lieu d’interpréter)  On se retrouve avec une espèce protégée qui est plus maltraitée qu’une espèce nuisible ou du gibier, avec l’organisation de battues comme on le faisait aux XVII et XVIIIe siècle. » (ce qui aidait a rendre la vie pastorale supportable)
L’ASPAS a donc décidé de porter plainte auprès de la Commission européenne pour non respect de la directive Habitats. Comme elle l’a fait pour l’ortolan, oiseau migrateur prisé des gourmets.(comparaison déplacée, les éleveurs veulent simplement sauver leur outil de travail reconnu d’intérêt général par le parlement européen) La France a, depuis, été mise en demeure de prouver qu’elle luttait contre le braconnage et le commerce très lucratif de cette espèce.
La cohabitation avec le loup semble décidément impossible dans l’Hexagone. Entre régulation et protection, les pouvoirs publics peinent en tout cas à trouver une position.(aux protecteurs du loup de mettre ma main au porte monnaie et de proposer des solutions qui marchent) Comment calmer la colère des éleveurs qui réclament plus de tirs, alors même que l’espèce est protégée par la Convention de Berne ? (La convention de Berne, tout état qui veut en sortir peut le faire sans qu'aucun reproche ne lui soit fait par les autres membres) Du coup, assise entre deux chaises, la France tente tant bien que mal de contenter les deux parties. « On n’aura pas la paix sociale, prévient Pierre Athanaze. Avec ce type de plan, on ne fait que reculer la cohabitation obligatoire (et qui vas renforcer les élevages industriels qui ne risquent pas la prédation et qui a terme ne gêneront plus les écolos Français puisque pour des raisons de rentabilité, ils seront délocalisés) entre l’homme et les grands prédateurs ».
Le Petit Chaperon Rouge DR
Le Petit Chaperon Rouge DR
Peur du loup
Comment expliquer que la France ne parvienne pas à gérer ses 250 loups (chiffre officiel Français 2011), quand l’Italie et l’Espagne, qui en comptent respectivement 1500 et 2500, ont semble-t-il trouvé un terrain d’entente (les écolos utilisent le chiffre minimisé officiel en France et les chiffres officieux maximisés ailleurs ?) Par le poids de l’histoire tout d’abord. En France, l’Eglise a joué un grand rôle dans sa stigmatisation, le loup étant associé à Satan. Loin, bien loin de la louve nourricière romaine de Rémus et Romulus…
La peur du loup ? Une tradition bien française. Le Petit Chaperon Rouge est passé par là, sans parler de la Bête du Gévaudan. En France, pays très cartésien, le loup incarne donc la peur d’une nature sauvage. Alors que ce dernier y a été chassé par l’homme jusqu’à disparaître, avant de revenir à la fin des années quatre-vingt-dix, en Italie et en Espagne, il n’en est jamais parti.
Et puis, il y a le type d’élevage. Un élevage laitier en Italie et notamment dans les Abruzzes (ou depuis janvier  13 loups ont été retrouvés morts par balle ou empoisonnement, c'est dire si les Italiens prennent les choses en main), où les bêtes sont rentrées tous les soirs, limitant de fait le risque de prédation. Ce d’autant plus que les éleveurs ont su s’entourer de meutes de chiens de protection.(exactement comme chez nous, ils constatent les difficultés liées à ces chiens, très coûteux en soins et nourritures, dont efficacité est loin d’être probante et les problèmes qu'ils causent aux randonneurs!) « Le fonctionnement n’est pas le même, explique un spécialiste du loup. La main d’œuvre est moins chère là-bas. Il y a plus de monde autour des troupeaux ».(la proposition de la cohabitation est donc la diminution des maigres acquis sociaux des éleveurs bergers pour réduire le coup de la main d'oeuvre. Cela sous entends aussi l'acceptation de la délocalisation de tout ce qui gène le loup a nos chers écolos Français qui ne tiennent aucun compte de l'aspect stratégique de garder une autonomie en produit vitaux. Libre a eux d'être dépendant de la soumissions des peuples exploités!)
Louve allaitant les fondateurs de Rome, Romulus et Rémus. DR
Louve allaitant les fondateurs de Rome, Romulus et Rémus. DR ce qui n'est qu'une fiction
Forte pression politique
En matière de régulation, chaque pays sa technique. Quand la France veut tout encadrer, tout maîtriser, l’Espagne mise sur un système de régulation très libre… avec des battues. « En fait, elle laisse les éleveurs régler la question du loup par eux-mêmes. »( vous pouvez vous inscrire sur la longue liste d'attente pour abattre un loup, sachant que la moitié des département en Espagne n'ont pas ratifié la convention de Berne et considère donc le loup comme exploitable!)
Dans ces différentes façons d’appréhender la place du loup, les associations de défense pointent aussi et surtout le système d’indemnisation mis en place en France. «  En Italie  l’État ne rembourse pas les dégâts, seulement la prime d’assurance contractée par les éleveurs, poursuit Pierre Athanaze.(En France aucune assurance n'accepte de couvrir les même dégâts a répétitions même si vous n'êtes pas responsable) En France, on parle de 6000 attaques en 2012, mais combien sont réellement causées par les loups ? (voir les études des chercheurs français et étranger) Ici, on rembourse tout, même quand le troupeau n’est pas protégé. C’est comme si vous vous faisiez voler votre voiture avec les clés dessus ! Et puis, en Italie, on s’en fiche que le conseiller général ou le député du coin hurle. En France, la pression politique est très forte.  »

On s'aperçoit que ce texte bourrés d'inexactitudes, reflète bien l'esprit des défenseurs du loup prêts à endoctriner la population pour arriver a leurs fins, au mépris des gens qui soufrent de la prédation et qui n'ont strictement rien contre le loup en tant que tel!

jeudi 12 mars 2015

L'IMPACT DRAMATIQUE DE LA DISPARITION DU PASTORALISME; TOME II

La quasi totalité des associations de défense des grands prédateurs en font leur fer de lance, le divulgue et le signe:

Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage
Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.
Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal
PASTORALISME, pour en finir avec les contres vérités sur le LOUP

Certaines vont plus loin dans l'intransigeance idéologique, comme l'ASPAS, qui se targue d’être associé a Rewilding  Europe dont le but est l'ensauvagement de millions d'hectares:

L’ASPAS demande le retrait des troupeaux :
 "Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages !" 
CAMPAGNE D'INTOXICATION POUR LA DEFENSE DU LOUP

Sans parler de ceux qui n'ont plus aucune possibilité d'analyse:
Je ne pense pas que "l'entretien" des paysages soit une bonne chose: c'est un mythe grotesque ...
surtout pas de vague: on continue à "reconnaître" le pastoralisme comme socialement et même écologiquement utile. Alors que c'est faux.


A ceux qui soutiennent cette propagande mensongère:

Une meilleure gestion des secteurs négligés stimulerait la réglementation et les politiques en matière d'eau ainsi que la biodiversité et pourrait séquestrer jusqu'à 9,8 % des émissions de carbone anthropique
Selon un nouveau rapport publié (9 mars 2015) par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte.

Le rapport constate que le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres tels que les prairies désertiques, les forêts et les steppes préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu'il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur.


« Alors que le monde devient de plus en plus mécanisé et industrialisé pour la poursuite du progrès, il est facile d'oublier qu'il y a beaucoup à apprendre des modes de vie traditionnels comme le pastoralisme »,

« En effet, un demi-milliard de pasteurs à travers le monde se battent pour maintenir un mode de vie qui est beaucoup plus compatible avec les objectifs de l'économie verte que beaucoup de nos méthodes modernes d'élevage du bétail. »

La séquestration du carbone fournit un bon exemple de la façon dont le pastoralisme peut contribuer à l'économie verte. Les pâturages recouvrent cinq milliards d'hectares dans le monde et séquestrent entre 200-500 kg de carbone par hectare et par an, jouant un rôle de premier plan dans l'atténuation du changement climatique. Jusqu'à 70 % du carbone présent dans le sol des terres arides peut être perdu en cas de conversion de ces terres pour l'agriculture.


Parmi les recommandations émises dans le rapport:


Établir un cadre de développement global pour le pastoralisme durable 

Ce cadre devrait renforcer les engagements internationaux, pallier les disparités de développement infranationaux existantes et trouver une solution à la sous-représentation actuelle du pastoralisme dans le discours mondial, tout en le protégeant contre les investissements nuisibles, tels que l'accaparement des terres pour la production de biocarburants. (ou l'écotourisme prôné par les défenseurs du loup. ndlr)

Renforcer les droits de propriété et la gouvernance liés aux ressources des pâturages 


Les lois et la gouvernance liées aux ressources des grands pâturages libres devraient être améliorées à l'aide du renforcement des capacités et de la sensibilisation en vue d'une meilleure application des lois nationales (notamment l'alinéa 8 de l'article L-113-1 du code rural Français: "l'état s'engage a protéger les troupeaux des attaques de loup et de l'ours dans les territoires exposés a ce risque. ndlr), la création d'institutions de gestion des ressources naturelles, et l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé.

http://www.newspress.fr/Communique_FR_287183_3497.aspx


A des millions d'années lumière de l'idéologie écologiste du tout sauvage. 
Voici un des aspects de la propagande utilisée pour stigmatiser les populations rurales et s'approprier leurs terres,  qui tombe.
 Au même titre que celui qui consiste à dire " le loup à peur de l'homme " est en train de s'effriter aux vues des nombreux témoignages qui citent le loup dans les lieux urbains. Si les défenseurs du loup se prenaient à retrouver un semblant de bon sens, peut être pourraient ils s'apercevoir que le lobby du tout sauvage n'a rien à voir avec la protection de la biodiversité que nous sommes les seuls à avoir su conserver!
La lutte que nous menons et aussi celle de Survival dans le reste du monde, seraient elles en parties responsables de ce brusque revirement de l'UICN??
("il faut de forte restriction à l'élevage pour que le pastoralisme ne gène pas les grands prédateurs (uicn, wwf, lcie)")

 Les herbivores sont des espèces clés dans les écosystèmes et leur disparition engendre des extinctions en cascade. cf Fabien Condamine, chercheur au CNRS à l’Institut des sciences de l’évolution de Montpellier

mardi 15 juillet 2014

LOUP, LA FINALITÉ SE PROFILE A L'HORIZON

L’ASPAS demande le retrait des troupeaux dans les Parcs - See more at: http://www.aspas-nature.org/9881/laspas-demande-le-retrait-des-troupeaux-dans-les-parcs-nationaux/#sthash.JNnACTzT.dpuf

Pour confirmer l'article "
LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS"

Voilà, les associations écologistes ne se cachent plus. Retirer les troupeaux des terres des éleveurs qui en sont propriétaires ou locataires pour satisfaire leurs fantasmes, sous prétexte qu' avec un sondage bidon, la population serait majoritairement favorable au loup.  
"justifier cela, ce n'est pas de l'écologie, c'est une aberration!"

Dans les sombres années de notre histoire, les populations des pires dictatures étaient favorables à l'éradication des minorités gênantes! 

Aux lecteurs et aux citoyens devant les urnes de prendre note et de choisir!

+D'ici peu paraîtra peut être une affiche dont le thème pourrait être le suivant:

"Les petits éleveurs extensifs et respectueux de leurs animaux sont notre malheur"
et
""Comment les éleveurs et bergers trichent"

On pourra surement y voir une photo d'enfants qui pourront visionner sur leurs tablettes :
"les parias de la société" un film à la gloire de l'écologie. Montrant des bergers pâturant sur leurs terres en locations ou en propriétés, proposant des produits de qualité, de proximité, sans engrais ni produits chimiques, mais gênant le développement des prédateurs, symboles de l'intolérance des écologistes envers les populations qui sont les seules à s'être investit dans la protection et le développement de la biodiversité en choisissant un mode de vie en accord avec la nature ! Il est donc inconcevable qu'une telle proposition à savoir "le retrait des troupeaux dans les Parcs " ou dans n'importe quelle autre région, puisse voir le jour!


lundi 21 mars 2016

LES DÉFENSEURS DU LOUP N'ONT PAS PU CENSURER LE MONTAGE DU FILM "LA GUEULE DU LOUP"

Analysons le compte rendu de Jean Luc Valérie (observatoire du loup) qui semble bien renseigné sur la position des mécontents

J.L.V. : "l'Aspas ne comprend pas à posteriori, la présence exclusive de M Altman de l'association "Alliance avec les loups" alors que la part belle serait faite à la partie adverse"

On distingue ici la mentalité de ces associations, car il n'y a pas de partie adverse, il y a l'ASPAS qui condamne le pastoralisme, je cite: "si la cohabitation n'est pas possible ce sont les moutons qu'il faut enlever" et il y a les éleveurs et bergers qui ont compris que la cohabitation est un leurre destiné à ensauvager leurs pays ...

J.L.V. : "Ces associations tentent d'expliquer au réalisateur que les temps de parole ne sont pas  respectés."

 Nous ne sommes pas encore en dictature, et il faudra attendre que ces écologistes prennent le pouvoir pour exiger la pensée unique.

J.L.V. : "Et pourtant un public varié, naturalistes, éleveurs, non initiés et citadins semblent en accord total avec le réalisateur!"

La réalité serait elle insupportable pour certains? 

J.L.V. : "Un témoin venu des Alpes, au cinéma Dyke du Puy-en-Velay, explique que depuis 20 ans de nombreux troupeaux ne sont pas protégés!"

Parions que ce témoin est le membre amer d'une association qui a du mal à accepter de ne pas avoir été choisie. Notons toutefois qu'aucun commentaire ou droit de réponse n'est toléré par les écologistes défenseurs du loup sur leurs sites, ou dans leurs médias.
Cap Loup, qui regroupe l'ensemble des fondamentalistes pros loups nous explique bien pour justifier la prédation que "chaque année 500 000 brebis de réformes sont envoyées à l’équarrissage! " les brebis de réformes passent toutes par le circuit boucherie ou alimentation animale. Pour être incinéré un animal doit être mort.
l’INRA et l’AFSSA utilisent le chiffre de 2% de mortalité annuelle des ovins adultes, toutes causes confondues, dans leurs études démographiques, sanitaires et économiques, ce qui correspond à environ 200 000 animaux../.

J.L.V. : "Alors que Jean-Marc Moriceau suscite, semble-il l'hilarité du public." 
je laisse au futur spectateur le soin de voir quel est celui qui suscite l'hilarité du public et le désappointement de son fils.. 

L'analyse d'Ouragan a été publiée ici: 
LA GUEULE DU LOUP, AVANT ET APRÈS LA PROJECTION

mercredi 15 mars 2017

L'AGRICULTURE RESPECTUEUSE S'INVITE DANS LA CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE

#ElectionPrésidentielle :
Sondage exclusif IFOP sur la transition agricole et alimentaire

Sept organisations interpellent les candidats à l’élection présidentielle
A l'occasion d'une conférence de presse, Agir pour l'Environnement en partenariat avec la Fédération nationale de l'Agriculture Biologique, Terre de Liens, Mouvement inter-régional des AMAP, l'Union National de l'Apiculture Française, CIWF et Filière Paysanne a rendu public 10 mesures adressées aux candidats à l'élection présidentielle afin d'engager une transition agricole et alimentaire, nécessaire et urgente.
Selon un sondage IFOP* effectué pour le compte d'Agir pour l'Environnement, 
  • 90% des personnes interrogées estiment « la transition agricole et alimentaire (c'est-à-dire la mise en place d'une agriculture plus respectueuse de l'environnement produisant des aliments locaux, plus sains et sûrs) », comme prioritaire(le pastoralisme en est un des meilleurs exemple ndlr)
  • D'après ce même sondage, 82% des sondés souhaitent une réorientation massive des aides agricoles afin d'atteindre 20% de la surface agricole cultivée en bio d'ici à 2022. ( le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte »ndlr)
  • 68% se déclarent favorables à l'adoption d'un moratoire sur l'artificialisation des terres agricoles dès 2018 ! (Dans nos montagnes cela fait longtemps que les terres agricoles ne sont plus constructibles et strictement réservées à l'agriculture respectueuse ndlr)
  • 86% des personnes interrogées se déclarent favorables à une interdiction progressive de l'emploi des pesticides dans l'agriculture française d'ici 2025. (pas de pesticide ni d'engrais et très peu de médication pour les animaux en liberté sur nos terres ndlr)
  • Enfin, 67% du panel interrogé par l'IFOP est opposé aux projets de fermes-usines. (En région paca la moyenne des troupeaux ovins se situe autour de 450 mères ndlr)
Pour les associations engagées dans la campagne « Moi Président-e #TransitionAgricole », ces résultats confirment un large soutien des citoyens pour engager sans tarder une transition agricole et alimentaire. La multiplicité des initiatives locales et le succès des conversions en bio des fermes révèlent une véritable dynamique locale. A cet égard, l'élection présidentielle pourrait constituer pour le monde politique, une session de rattrapage, leur permettant de mieux prendre en compte les attentes des citoyens.
Afin d'engager cette transition agricole et alimentaire, les sept organisations proposent, sitôt l'élection présidentielle passée, l'organisation d'états généraux de la transition agricole et alimentaire.
Dans le cadre de cette campagne, nos 7 organisations vont interpeller les candidats et publieront leurs réponses sur le site www.23avril2017.vote, et ce, quinze jours avant le 1er tour de l'élection présidentielle.
  * Sondage réalisé par l’IFOP du 10 au 12 mars 2017 auprès de 1000 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus.



Le billet d'Ouragan
L'ensemble des petits éleveurs traditionnels peuvent répondre présents, surtout lorsque les associations environnementalistes se battent pour la disparition du pastoralisme et l'ensauvagement des terres afin de :
  •  je cite : Rewilding Europe partenaire de l'ASPAS : " plusieurs  régions  ont  le  potentiel  pour  proposer  à  partir  de  la  faune  des  attractions  touristiques de classe internationale."
  • Je cite CAP LOUP : «Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique. »
  • Je cite : ASPAS "Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, (les propriétés des éleveurs et bergers. ndlr) et non les animaux sauvages !"
  • ETC, ETC...


Pourtant : Le constat de la cohabitation impossible entre loups et pastoralisme n’est pas issu d’une idéologie « anti-loup ». Il ne s’appuie pas sur une défense corporatiste mais repose sur l’expérience de paysans bienveillants envers la biodiversité. Cette position est issue de la pratique de paysannes et paysans qui ont, pour certains, passé plus de vingt ans à essayer de « s’adapter », en vain. cf Confédération Paysanne.

« le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/ préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu'il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur. PNUE


En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…). » CNRS

Le pastoralisme est vital pour conserver les grandes zones d’habitat naturel et semi naturel. Ce faisant l’abandon du pastoralisme constitue une menace pour la biodiversité.
http://www.iucn.org

En conclusion : Le peuple désinformé par la propagande du tout sauvage abonde vers "la mise en place d'une agriculture plus respectueuse de l'environnement produisant des aliments locaux, plus sains et sûrs" tout en condamnant (selon les associations de défense des grands prédateurs),  les derniers ruraux qui vivent de et avec la nature et qui proposent déjà des produits de qualité dans le respect, la traçabilité, la proximité...

« Un savoir-faire de bergers »
Un savoir-faire de bergers. © inra, Michel Meuret
© inra, Michel Meuret
Coordination : Michel Meuret, chercheur à l’Inra. En co-édition Quæ-Éducagri, en 2010.
Hommes et animaux gèrent des territoires avec des métiers et un savoir-faire complexes qu'il faut connaître et transmettre au long terme, ce qui ne s’improvise en aucun cas. C'est un ouvrage collectif et pédagogique.
En librairie ou sur le site de Quæ. Également disponible en anglais, dans une version augmentée et adaptée.
« Les alpages à l’épreuve des loups »
couverture alpage epreuve loup. © quae
© quae
Auteur : Marc Vincent, zootechnicien à l’Inra-Avignon, unité d’Écodéveloppement. En co-édition Quæ-Maison des sciences de l'homme, en 2011.
À partir d'enquêtes et d'analyses, ce livre explore, de l'intérieur, les contradictions entre la présence des loups dans les Alpes françaises et l'exercice d’un pastoralisme encouragé au XXe siècle pour entretenir le territoire.

En librairie ou sur le site de Quæ.