LE RETOUR A LA RAISON
la théorie, si chère a nos association de protection des prédateurs, comme quoi le pastoralisme ne sert rien:Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage
Les moutons n’ont jamais créé la moindre espèce
Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.
Dans les Alpes du sud, la richesse floristique est parfois plus grande sur les pistes de skis que dans les pâturages !
Si nous faisons le choix de maintenir une activité pastorale partout, réadaptons les pratiques pastorales à la présence de prédateurs naturels et à la préservation de la biodiversité
Autant de mensonges propagandistes cosignés par toutes les associations dépassées, mis à mal par 34 scientifiques (INRA,IRD,IRSTEA,CNRS,ECOLES VETERINAIRE, CERPAM, SCIENCE PO, EHESS, SUPAGRO, IAM, MNHM, FFP, UNIVERSITÉS;;;;;°
" Nos paysages emblématiques de montagnes, collines, bocages et marais sont constitués d’une mosaïque de milieux façonnés au fil des siècles par les pratiques paysannes. La vitalité de ces espaces, de plus en plus appréciés par nos sociétés urbanisées, se dégrade rapidement quand ils ne sont plus entretenus par le pâturage des troupeaux notamment. Or, en de nombreuses régions, les troupeaux subissent l’assaut des loups. Que faire ? La gravité de la situation plaide pour l’adoption de mesures d’urgence, sur le terrain comme dans le domaine réglementaire."
"Nos sociétés ont besoin d’écosystèmes et de paysages diversifiés. Nombre d’entre eux fonctionnent et se renouvellent grâce au méticuleux travail des bergers et éleveurs. La situation devenant pour eux intenable, un patrimoine majeur est en passe d’être sinistré par les loups. Une régulation s’impose. Il est bien tard. Peut-être n’est-il pas trop tard".
EN SAVOIR PLUS
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Bêtes et méchants
LA CONCLUSION/
LE PASTORALISME LUI-MÊME EST EN DANGER
Cette pratique ancestrale fait vivre les montagnes, empêche la nature de s'embroussailler et préserve aussi des espèces domestiques menacées comme les brebis raïoles, brigasques et mourerous, les chèvres du Rove et du Poitou parmi d'autres. Avec leur disparition, ce serait la fin de l'agneau de Sisteron et du cabri des Hautes-Alpes, du brousse du Rove, de tous ces fromages fabriqués chaque jour dans les alpages après la traite du soir. La bataille qui se joue aux confins du Mercantour concerne toute une économie rurale de montagne dont la fin ne pourrait qu'enchanter les bétonneurs du tourisme de masse et les partisans de l'élevage industriel. Elle illustre la folie d'une époque où l'animal sera bientôt plus protégé que l'homme. Dans un pays où le président peut déclarer la guerre sans la permission du Parlement, mais où il faut un arrêté préfectoral pour "prélever" un loup qui égorge les brebis.
L'article en entier par JP GENE
Extrait de :
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IbriWolf, MedWolf...: quand les tentatives de solution deviennent le problème
"il n'y a pas de réparations pour le dommage, la douleur et le stress des humains et des animaux, et pas non plus de dissuadeurs (rapidement ridiculisés par l'intelligence des prédateurs), de chiens de troupeau (dévorés) ou d'enclos avec des treillis soudés (surmontés en creusant sous les bordures de béton enterrées) qui tiennent. L'impossible projet, sur ces terres, n'aurait même pas dû être une hypothèse, si on en avait évalué la faisabilité avec une approche réaliste et une responsabilité compétente."
La version Italienne
La version Italienne
Plaidoyer pour des écosystèmes non désertés par les bergers
Et réponse, Michele Corti professeur a l'université de milan, directeur de la coordination nationale des pesticides "non merci", président de la coordination nationale "notre terre", a écrit ceci:
"La différence entre la France et l'Italie se manifeste bien dans l'appel en faveur des bergers devant faire face à une pression de prédation croissante des loups qui a été signé par 35 spécialistes de différentes sciences (agraires, biologiques et humaines). En Italie, combien auraient le courage de signer, en défiant la pensée unique du "beau loup"?
Dire "le loup est beau" est devenu un dogme, indépendamment du fait que l'espèce soit en forte expansion et que les bergers souffrent d'une pression de prédation toujours plus intenable. Grâce à la protection "absolue" et idéologique des grands prédateurs en dehors de toute logique environnementale, territoriale et sociale, la classe moyenne "urbaine" réaffirme sa supériorité sur les "vilains" (littéralement appelés ainsi par les animalistes "tombés" sur Pinzolo pour "venger" la mort de l'ourse Daniza). C'est typique du contexte de déclassement social et de crise. En réalité, la politique de la "wilderness", avec l'avancée de la forêt et des grands prédateurs, vise à désertifier les montagnes et les zones rurales "marginales" pour permettre aux intérêts économiques capitalistes d'exploiter les ressources naturelles sans les "ennuis" causés par la présence gênante des communautés locales."
On croirait entendre Ouragan!
Lire l'article traduit de l'Italien dans : http://leloupdesvoisins.canalblog.com/archives/2014/11/13/30949066.html