BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

vendredi 7 juin 2013

LES DEFENSEURS DU LOUP CONTRE-ATTAQUE

DECRYPTAGE – Pour les associations de défense du loup, la coupe est pleine, alors que 24 loups pourraient être tirés en France. Et ce toute l’année, de jour comme de nuit, en montagne comme dans les vallées, à proximité ou non des troupeaux… Une spécificité bien française.
(les textes entre parenthèses sur fond vert clair et les liens sont d'Ouragan!)

Loup trouvé mort à Échirolles en mai 2010 © P-E Briaudet - ONCFS
Loup trouvé mort à Échirolles en mai 2010 © P-E Briaudet – ONCFS Echirolles aglomération de 40 000 habitants

« On aura le droit de tirer le loup même quand il n’y aura pas de moutons dans les alpages », (seulement après l'autorisation du préfet dans le cas de très forte prédation et pour le seul quota des 24 loups décision prise démocratiquement et ne sont concernés que certains départements) s’insurge Pierre Athanaze, président de l’association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS). « Avec ce plan, le loup peut être chassé, y compris en période de reproductionII.  –  (Toutes  les  opérations  de  tirs  de  prélèvement  sont  suspendues  du  1 er mars  au  30  avril  pour  ne  pas perturber  le  cycle  de  reproduction  de  l’espèce). et avec des armes utilisées en temps de guerre par des snipers ! (voir le texte de loi au lieu d’interpréter)  On se retrouve avec une espèce protégée qui est plus maltraitée qu’une espèce nuisible ou du gibier, avec l’organisation de battues comme on le faisait aux XVII et XVIIIe siècle. » (ce qui aidait a rendre la vie pastorale supportable)
L’ASPAS a donc décidé de porter plainte auprès de la Commission européenne pour non respect de la directive Habitats. Comme elle l’a fait pour l’ortolan, oiseau migrateur prisé des gourmets.(comparaison déplacée, les éleveurs veulent simplement sauver leur outil de travail reconnu d’intérêt général par le parlement européen) La France a, depuis, été mise en demeure de prouver qu’elle luttait contre le braconnage et le commerce très lucratif de cette espèce.
La cohabitation avec le loup semble décidément impossible dans l’Hexagone. Entre régulation et protection, les pouvoirs publics peinent en tout cas à trouver une position.(aux protecteurs du loup de mettre ma main au porte monnaie et de proposer des solutions qui marchent) Comment calmer la colère des éleveurs qui réclament plus de tirs, alors même que l’espèce est protégée par la Convention de Berne ? (La convention de Berne, tout état qui veut en sortir peut le faire sans qu'aucun reproche ne lui soit fait par les autres membres) Du coup, assise entre deux chaises, la France tente tant bien que mal de contenter les deux parties. « On n’aura pas la paix sociale, prévient Pierre Athanaze. Avec ce type de plan, on ne fait que reculer la cohabitation obligatoire (et qui vas renforcer les élevages industriels qui ne risquent pas la prédation et qui a terme ne gêneront plus les écolos Français puisque pour des raisons de rentabilité, ils seront délocalisés) entre l’homme et les grands prédateurs ».
Le Petit Chaperon Rouge DR
Le Petit Chaperon Rouge DR
Peur du loup
Comment expliquer que la France ne parvienne pas à gérer ses 250 loups (chiffre officiel Français 2011), quand l’Italie et l’Espagne, qui en comptent respectivement 1500 et 2500, ont semble-t-il trouvé un terrain d’entente (les écolos utilisent le chiffre minimisé officiel en France et les chiffres officieux maximisés ailleurs ?) Par le poids de l’histoire tout d’abord. En France, l’Eglise a joué un grand rôle dans sa stigmatisation, le loup étant associé à Satan. Loin, bien loin de la louve nourricière romaine de Rémus et Romulus…
La peur du loup ? Une tradition bien française. Le Petit Chaperon Rouge est passé par là, sans parler de la Bête du Gévaudan. En France, pays très cartésien, le loup incarne donc la peur d’une nature sauvage. Alors que ce dernier y a été chassé par l’homme jusqu’à disparaître, avant de revenir à la fin des années quatre-vingt-dix, en Italie et en Espagne, il n’en est jamais parti.
Et puis, il y a le type d’élevage. Un élevage laitier en Italie et notamment dans les Abruzzes (ou depuis janvier  13 loups ont été retrouvés morts par balle ou empoisonnement, c'est dire si les Italiens prennent les choses en main), où les bêtes sont rentrées tous les soirs, limitant de fait le risque de prédation. Ce d’autant plus que les éleveurs ont su s’entourer de meutes de chiens de protection.(exactement comme chez nous, ils constatent les difficultés liées à ces chiens, très coûteux en soins et nourritures, dont efficacité est loin d’être probante et les problèmes qu'ils causent aux randonneurs!) « Le fonctionnement n’est pas le même, explique un spécialiste du loup. La main d’œuvre est moins chère là-bas. Il y a plus de monde autour des troupeaux ».(la proposition de la cohabitation est donc la diminution des maigres acquis sociaux des éleveurs bergers pour réduire le coup de la main d'oeuvre. Cela sous entends aussi l'acceptation de la délocalisation de tout ce qui gène le loup a nos chers écolos Français qui ne tiennent aucun compte de l'aspect stratégique de garder une autonomie en produit vitaux. Libre a eux d'être dépendant de la soumissions des peuples exploités!)
Louve allaitant les fondateurs de Rome, Romulus et Rémus. DR
Louve allaitant les fondateurs de Rome, Romulus et Rémus. DR ce qui n'est qu'une fiction
Forte pression politique
En matière de régulation, chaque pays sa technique. Quand la France veut tout encadrer, tout maîtriser, l’Espagne mise sur un système de régulation très libre… avec des battues. « En fait, elle laisse les éleveurs régler la question du loup par eux-mêmes. »( vous pouvez vous inscrire sur la longue liste d'attente pour abattre un loup, sachant que la moitié des département en Espagne n'ont pas ratifié la convention de Berne et considère donc le loup comme exploitable!)
Dans ces différentes façons d’appréhender la place du loup, les associations de défense pointent aussi et surtout le système d’indemnisation mis en place en France. «  En Italie  l’État ne rembourse pas les dégâts, seulement la prime d’assurance contractée par les éleveurs, poursuit Pierre Athanaze.(En France aucune assurance n'accepte de couvrir les même dégâts a répétitions même si vous n'êtes pas responsable) En France, on parle de 6000 attaques en 2012, mais combien sont réellement causées par les loups ? (voir les études des chercheurs français et étranger) Ici, on rembourse tout, même quand le troupeau n’est pas protégé. C’est comme si vous vous faisiez voler votre voiture avec les clés dessus ! Et puis, en Italie, on s’en fiche que le conseiller général ou le député du coin hurle. En France, la pression politique est très forte.  »

On s'aperçoit que ce texte bourrés d'inexactitudes, reflète bien l'esprit des défenseurs du loup prêts à endoctriner la population pour arriver a leurs fins, au mépris des gens qui soufrent de la prédation et qui n'ont strictement rien contre le loup en tant que tel!

mercredi 5 juin 2013

LE LOUP ET LA PAUVRETÉ DE LA BIODIVERSITE

En effet la biodiversité c’est pas du tout ce qu’ils disent, c’est même le contraire et c’est au nom de la biodiversité qu’on peut combattre loups et ours. Comme je l’ai dit à la réunion de Caille, les milieux où nous vivons ne sont pas « naturels » mais « semi naturels », le Grenelle de l’Environnement l’a fortement souligné à propos justement de la biodiversité : «  tous les paysages, réputés naturels ou non, sont le fruit d'une coévolution du travail de la nature et de l'homme ». C’est à dire qu’ils sont le fruit de ce que permet la nature et de ce que le travail de l’homme y a fait. Pour le pastoralisme dans nos montagnes on sait que ce travail a commencé au néolithique, il y a 5000 ans. Leur biodiversité ne serait pas ce qu’elle est sans le pastoralisme. S’il disparaît, disparaît aussi cette biodiversité exceptionnelle qu’on veut préserver !

En supprimant peu à peu les grands prédateurs parce qu’ils étaient incompatibles avec le pastoralisme, c’est pas Tchernobyl que les éleveurs ont créé. Au contraire c’est un milieu d’une très grande richesse parce que le passage du bétail a peu à peu contribué à le modifier dans le sens d’une biodiversité remarquable. Se battre contre l’ensauvagement de ce milieu, ce qui est le programme réel avec loups et ours, c’est se battre pour préserver cette richesse reconnue scientifiquement.

Par exemple, le site « Science et Décision » du CNRS + Université d’Ivry propose une synthèse des connaissances scientifiques qui confirme cette analyse (http://documents.irevues.inist.fr/handle/2042/31155):
« Les paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés d'habitats semi-naturels. /…/ Les principaux types sont les prairies exploitées de façon extensive ou peu intensive, les vergers traditionnels, les zones boisées (haies, bosquets champêtres, berges boisées). /…/ En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…). »

La Société espagnole d'étude des pâturages rassemble des spécialistes de l’élevage et des milieux. 2008, conclusion du colloque scientifique de Cordoue :
 « L'immense majorité de la biodiversité qu'il est indispensable de conserver (paysages, habitats, espèces, biodiversités génétique, culturelle) est l'effet d'une influence anthropique /= de l’homme/ très forte. Pour la conserver il faut la gérer. Un pastoralisme adéquat permet de maintenir et même d'augmenter la biodiversité végétale.  »
Même analyse au niveau planétaire. FAO 2009. Livestock keepers – guardians of biodiversity. ( = Éleveurs – gardiens de biodiversité) In Animal Production and Health Paper. No. 167. Rome
« Les paysages créés par la coévolution de l'élevage et de la végétation ressemblent souvent à des zones sauvages pour les étrangers /alors que/ la disparition des systèmes traditionnels de pâturage tend à s’accompagner de pertes importantes de biodiversité. »
(en anglais, télécharger à http://www.fao.org/docrep/012/i1034e/i1034e00.htm, page 11, §2)

B. Besche-Commenge ASPAP/ADDIP - 20 mai 2013

a voir aussi ce que disent

Programme Life Nature , cher aux écolos
réferentiel technique et économique sur le redéploiement du pastoralisme...

Le pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une solution durable a l'entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservations des milieux contre les incendies. Par ses multiples vocations, le pastoralisme est donc présent dans de nombreux documents de planification territoriales comme les documents d'objectif des sites Natura 2000 mais également les plans départementaux de défense de la forêts contre les incendies.

CNRS ,: conférence Vaches, brebis et chevaux, acteurs de la préservation de la biodiversité des prairies

Au Royaume-Uni, la NSA met en garde contre les risques de sous-pâturage et rappelle que, grâce au pâturage, les ovins permettent de maintenir la biodiversité.

Au cours des 20 dernières années, le gouvernement australien a acheté plus de 11 000 hectares de terres agricoles dans le nord de l’État de Victoria, afin d’arrêter le pâturage des moutons. Ils se sont aperçus que la biodiversité a été mise à mal, avec par exemple la baisse inquiétante des effectifs de certaines espèces animales comme le « Plains-wanderer », une espèce d’oiseau proche de la caille et certaines espèces végétales qui ne peuvent pas rivaliser avec des graminées dominantes et envahissantes. Ils ont donc fait machine arrière, encourageant le retour des ovins.

Voici ce que dit le code rural et de la pêche maritime au chapitre agriculture:Par leur contribution à la production, à l'emploi, à l'entretien des sols, à la protection des paysages, à la gestion et au développement de la biodiversité, l'agriculture, le pastoralisme et la forêt de montagne sont reconnus d'intérêt général comme activités de base de la vie montagnarde et comme gestionnaires centraux de l'espace montagnard.
En conformité avec les dispositions des traités instituant la Communauté économique européenne, le Gouvernement, reconnaissant ces rôles fondamentaux de l'agriculture, du pastoralisme et de la forêt de montagne, s'attache à : Lire les alinéas 

Didier Galop. Chargé de recherche au CNRS :  « la conservation de la biodiversité passe par des activités socio-économiques, comme l'agriculture et l'élevage ». 

dans biosphére L'élevage est à l'origine d'une grande diversité de races domestiques et de produits typiques, et a une grande capacité d'entretien de vastes surfaces d'espaces naturels. Il peut ainsi participer au maintien de prairies humides, de pelouses sèches ou de prairies d'altitude. Il peut aussi être efficace dans la prévention des incendies de forêt. Le MAB France encourage donc le développement d'activités d'élevage basées sur la conservation de races locales, sur l'élaboration de produits issus d'un savoir-faire spécifique, et sur des pratiques favorables à l'amélioration de l'environnement. voir quelques articles de mab


JUSQU’OÙ IRA T'ON ?

Insupportable d’entendre tel jeune éleveur, au bord des larmes, raconter ses jours et ses nuits à monter
une garde épuisante et inutile parce que le loup, de toute façon, est invisible et quand on s’en rend compte c’est trop tard ; se forcer à manger parce qu’on sait bien sûr qu’il le faut même si on n’en a plus du tout  envie ; se réveiller  en  sursaut  la  nuit  même  lorsqu’on  n’est  plus  en  territoire  du  loup  parce  que  la  peur  est  devenue  la première compagne ; la copine qui finit alors par partir parce que pour elle aussi c’est invivable.
Et  pour  tous  :  ne  plus  savoir  parler  de  rien  d’autre  que  ça ; les  gosses  qu’on  ne  voit  pas  grandir  parce qu’on vit en permanence « au cul » du troupeau ; le sentiment d’impuissance et d’inutilité qui vous envahit.


 il faudrait être pire qu’une pierre pour ne pas être empoignés par les témoignages des éleveurs, sur l’estrade comme dans la salle, beaucoup de femmes, qui ont exprimé leur profonde souffrance et l’usure physique et morale face à la situation.


extrait du compte rendu « Protéger les troupeaux contre la prédation, de l’alpage à l’exploitation »,  à Valdeblore le le 3 et 4 juin 2013


voici un témoignage de Anne Vallaeys très bien documenté, écrit en 2011, ou vous pourrez y apprendre entre autre l'impuissance et l'ignorance des fonctionnaires chargés de prêcher la bonne parole de l'administration otage des intégristes. Une belle leçon d'humilité pour ces pros loups qui ne maîtrisent rien, mais qui imposent leur dictât;
c'est ici

Témoignage de Jacques Courron, éleveur de 400 brebis dans les Alpes-Maritimes, 34 ans
J’ai des Patous, des parcs de nuit, plus rien n’y fait. Aujourd’hui, je n’ai plus de vie de famille, je suis tout le jour à garder mes brebis, chercher des cadavres, faire des constats… c’est usant cette vie avec le loup. On a l’impression de se faire cambrioler tous les jours. Pour vous dire, on est le 5 février, j’ai déjà eu quatre attaques depuis le début de l’année, six bêtes tuées, six autres disparues. Mais le pire, c’est quand je sors mes petits agneaux au printemps, le loup fait un massacre là-dedans. Il me mange 3 à 4 agneaux par semaine sans compter ceux que je ne retrouve jamais.

Extrait de 

IbriWolf, MedWolf...: quand les tentatives de solution deviennent le problème

" il n'y a pas de réparations pour le dommage, la douleur et le stress des humains et des animaux, et pas non plus de dissuadeurs (rapidement ridiculisés par l'intelligence des prédateurs), de chiens de troupeau (dévorés) ou d'enclos avec des treillis soudés (surmontés en creusant sous les bordures de béton enterrées) qui tiennent. L'impossible projet, sur ces terres, n'aurait même pas dû être une hypothèse, si on en avait évalué la faisabilité avec une approche réaliste et une responsabilité compétente.
De la part des animalistes, fomenter une «guerre» contre les éleveurs, en leur envoyant des projectiles aux connotations négatives infamantes, est un moyen qui ne sert qu'à exalter la dynamique émotive de fond du problème, celui du besoin de trouver un ennemi à abattre, après l'avoir défini à ses propres yeux et aux yeux des autres comme «coupable» et donc méritant une «juste» punition. Exactement ce que faisait le loup de la fable de Phèdre qui, pour légitimer son agression sur l'agneau, l'accusait de lui salir l'eau du ruisseau où tous les deux buvaient, sourd au fait que l'agneau buvait en aval par rapport à lui, en amont."


A lire pour comprendre

L'IMPOSSIBLE RÉALITÉ DE LA SURVIE NATURELLE DU LOUP

L'inéxorable déclin de la population de loups finlandaise

Loup finlandais © Pascal Etienne
Une étude publiée le 24 mai vient de mettre la lumière sur l’inexorable déclin qui touche la population de loups finlandaise depuis plusieurs années.
Après avoir augmenté, passant de 95 individus en 1998, à plus de 185 en 2004, et finalement culminer à 250 individus en 2006, la population de loups finlandaise s’est mise à décliner, petit à petit : en 2010, d’après l’Institut Finlandais pour la Pêche et la Chasse, la population de loup chute à 180 (150 pour la fourchette basse) et à l’heure actuelle, on ne compterait plus qu’entre 120 et 135 individus.
Plusieurs explication à ce déclin :
- la chasse (autorisée) : en 2010, 22 loups ont pu être tués par des chasseurs. Des permis de chasse sont attribués à la demande des éleveurs de rennes (en 2011, le gouvernement a versé 1,3 million d’euros de dédommagements aux éleveurs) ;
- le braconnage : d’après le chercheur Samuli Heikkinen, une douzaine de loups seraient tués illégalement chaque année (source).
L’appauvrissement génétique menace durablement la population de loups finlandaise
Deux raisons à cet affaiblissement génétique :
  • Du fait du faible nombre de loups, les accouplements entre individus de premier ou deuxième degré de parenté se multiplient et engendrent des problèmes de consanguinité (malformations osseuses et la baisse de la fertilité) qui vont eux-mêmes fragiliser la population : plus de mortalité et moins de naissances.
  • finlande carélieEn plus de cela, l’apport de sang neuf venant de loups russes se fait de plus en plus rare. La chasse intensive de loups en Russie (en particulier en Carélie) compromet fortement les échanges génétiques avec la population finlandaise.
Selon Erkki Pulliainen, chercheur et défenseur des loups depuis un cinquantaine d’années, la nouvelle étude révèle une situation très triste. « Cela a pris des décennies d’efforts pour arriver a rétablir la population de loups en Finlande, et maintenant les choses sont en train de dérailler complètement », a-t-il déploré à l’AFP.
Le loup est classé en Finlande comme une espèce menacée d’extinction.

Voilà qui prouve que les écologistes partisans "du loup à tout prix", ne maîtrisent rien. Ils se prennent pour Dieu, persuadés que le Loup peut coloniser les territoires Français qui ne sont plus ensauvagés, mais où s’épanouissent au contraire des femmes, des hommes et des enfants qui vivent de et en accord avec la Nature.
galipette ramène du bois pour l'hiver
              Nature Rurale, qui a été façonnée, au même titre mais sans excès, qu'a été façonnée la vie urbaine et périurbaine, pour pouvoir être accessible à la majorité des populations qui éprouvent le besoin de communier avec elle.
communion entre ville et campagne
        Nature Rurale qui a été préservée par ces femmes, ces hommes et ces enfants qui y vivent en la respectant!
la collecte des doryphores sans insecticides
        Nature Rurale que veulent s'approprier les écologistes qui culpabilisent sur les erreurs et les exactions commises par nos sociétés, et dont ils se targuent d’être le peuple élu qui doit réparer les fautes, quitte à sacrifier une catégorie de la population !



Comme le recommande l'UICN monde : alors que les budgets dans chaque pays ne sont pas extensibles, il est important de les utiliser pour sauver des espèces vraiment menacées mondialement, et le loup n'est menacé ni dans le monde ni en Europe. L'argent engouffré là serait bien mieux utilisé pour les vraies espèces en péril.



"protéger la biodiversité c'est normal et nécessaire mais avec le loup on est complètement à côté de la plaque et c'est même contre productif pour la biodiversité puisque l'argent engouffré là n'est pas utilisé pour ce qu'il faudrait vraiment faire".(bruno besche commenge)

mardi 4 juin 2013

EN SUISSE, LE REVEIL

LE 24 MAI 2013

Un loup se promène dans la Vallée de Conches


La présence permanente d'un loup dans la Vallée de Conches est confirmée par des observations et de nombreuses prédations. Mais l'animal n'a pas attaqué d'animaux de rente à ce jour et il ne représente aucun risquePlus...





LE 31 MAI 2013

Le loup fait un carnage dans la vallée de Conches

Un loup a tué seize moutons et en a blessé cinq autres dans la nuit de jeudi à vendredi dans le village haut-valaisan de Münster-Geschinen. Les moutons se trouvaient dans un parc. plus





A noter qu'il s'agit, selon les autorités qui n'ont pas l'air plus douées que les nôtres, du même loup M 35

Encore une preuve de l'incapacité (ou du mensonge) dont font preuve les autorités qui sont prêtes a tout pour faire accepter le loup. A noter qu'ils disent aussi:
"C'est la première fois qu'il s'en prend à des animaux de rente. a indiqué récemment le SCPF dans un communiqué (qu'en savent ils??? ou bien ils savent que cela c'est déjà produit. Voir dessous le communiqué du 5 juin). Il conseille néanmoins de ne pas s'approcher volontairement de l'animal afin qu'il ne s'habitue pas à la présence de l'homme."

Mais l'animal n'a pas attaqué d'animaux de rente à ce jour et il ne représente aucun risque (le 24 mai)

Le loup M35 ne s'est jamais montré agressif avec la population, ( le 31 mai)


Cherchez l'erreur et pour en savoir plus sur le loup et les victimes humaines

LE 5 juin 2013

Loup: ras-le-bol des autorités de Conches


Les autorités des communes de la partie supérieure de la vallée de Conches (VS) ne veulent plus du loup dans leur région. Ils ont fait connaître ouvertement leur ras-le-bol dans une prise de position où ils réclament que Conches soit déclarée "région sans loup".
Cette année, une vingtaine de moutons ont déjà été victimes du loup. Le prédateur a même abandonné des restes d'un chevreuil à une cinquantaine de mètres d'une gare. Il a aussi été vu dans les ruelles d'un des villages de la région, se plaignent les autorités.
"Conches n'est pas un espace de vie pour les grands prédateurs qui mettent en danger la sécurité et la durabilité du développement de notre vallée", écrivent les présidents. Ils réclament un déplacement de tout loup dans la région.
Pour les autorités, l'agriculture extensive n'est possible qu'avec des animaux de rente qui ne doivent pas être mis en danger par le loup.
Toujours selon les autorités, la topographie des lieux ne facilite pas la surveillance des troupeaux de moutons. La multitude des chemins de randonnée empêcherait l'usage de chiens de garde en raison de trop nombreux conflits avec les promeneurs. Et les présidents de rappeler que la convention de Berne autorise des exceptions.

LE 9 juin 2013

Un loup tue huit moutons dans la Vallée de Conches

 

loup a encore frappé dans la Vallée de Conches (VS). Il a tué huit moutons dans la nuit de jeudi à vendredi dans la région d'Obergoms, portant à 28 le bilan des ovins dévorés en un mois:   plus

LE 12 juin 2013

Le préfet du district de Conches veut qu'on le libère du loup. PLUS

tout ceci en dit long sur la propagande destinée à endoctriner les populations pour leur faire adopter le loup, quand on relit la déclaration, en haut de page, 7 jours avant les massacres, ou l'animal ne représente aucun risque. Et le feuilleton ne fait que commencer. Les obsédés du chien errant en sont pour leur frais avec M35


mercredi 29 mai 2013

CHANGER LE LOUP EN GENTIL CHIEN CHIEN



Les ministères de l’Écologie et de l’Agriculture ont annoncé, il y a peu, la validation d’un nouveau « plan loup » qui se donne pour but « d’éduquer » cet animal afin qu’il n’attaque plus les troupeaux de moutons.



les commentaires suscités par l'article de Cédric Monget 


  1. APE!
    Le loup gris a été domestiqué il y a plus de 100 000 ans, ça nous a donné le chien. Quasiment tous les animaux qu’emploi l’homme dans sa vie sont des bêtes domestiqués.
    Le vrai problème ce n’est pas le loup, c’est un système d’élevage, donc de production, donc de profit, qui est aujourd’hui incapable de supporter le réel, c’est à dire que chaque espèce vivante de cette planète mange ou est mangé par une autre.
    Eleveurs grognons et écologistes du dimanche sont les deux faces d’une même pièce.
    Le fond de l’affaire c’est cette nevrose typiquement humaine, du grand singe face à son miroir, perdant ses poils, se dressant sur ses pattes et comprenant qu’il existe d’autres formes d’instincts, et d’autres formes de vivre que lui même peut créer.
    Pas besoin de ramener Deleuze pour comprendre le passage d’une Humanité qui chasse et cueille, à celle qui domestique et cultive. Le rapport de l’Homo Sapiens à son environnement est schizophrène.

    • ouragan
      le seul problème c’est que le loup nuit uniquement aux éleveurs et élevages qui respectent la nature, qui génèrent le moins de profit, aux gens qui vivent de et en accord avec la nature dans laquelle s’épanouissent des femmes, des hommes et des enfants qui perpétuent des traditions qui nous ont guidées jusqu’à aujourd’hui.
      Le loup ne cause aucun problème aux élevages industriels dont les animaux ne verront jamais le soleil et dont les multinationales raflent les subventions, empoisonnent la population, et nous conduisent tout droit vers le désastre!
      Le loup ne peut s’épanouir que dans une nature sauvage. Hors il n’y a plus en France, ni en Europe d’ailleurs de nature préservée. Juste une nature dans laquelle les propriétaires, que ce soit l’onf, les communes, les plaisanciers….. ou les acteurs ruraux, payent une taxe foncière, mais partagent leur propriétés avec les passionnés des villes qui viennent se ressourcer! Que ces passionnés soient humbles, tiennent compte de nos réalités et ne nous imposent pas leurs fantasmes, comme il ne nous viendra jamais a l’idée de leurs imposer les nôtres!

  2. radtransf
    « Les loups seraient revenus, naturellement, dans les Alpes, »
    Seraient ? vous avez d’autres informations ? ils ont été jetés par hélicoptère peut être ?

    • Vincent L.
      Il est resté pas mal de loups en Italie, dans les Apennins et un peu dans les Alpes.
      Ils sont passés dans les Alpes françaises par le Mercantour, puis ont commencé à traverser la vallée du Rhône (en dépits de la rame de TGV et de l’autoroute). Aujourd’hui il y en aurait dans le Sud du Massif Central, dans les Pyrénées et les Vosges (jusque même le département de la Meuse).
      Ça n’a rien de très étonnant étant donné que la grande part de la campagne française est redevenue un désert.

    • ouragan
      en italie dans les années 90 de nombreux élevage de loup proposaient a la vente des animaux sans aucun justificatif! Une aubaine pour les associations du loup a tout prix et au mépris des habitants qui subissent. Et que croyez vous qu’ils faisaient des invendus. Abattage ou lâcher dans la nature?
      Radtransf en tout les cas ne les auraient pas tués!
      a voir aussihttp://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2013/05/le-loup-en-espagne-en-italie-et-ailleurs.html

    • ouragan
      « Effectivement, il y a peut-être des bêtes qui ont été lâchées »
      voir l’interview de Michel Olivier, délégué Dauphiné-Savoie et membre du conseil d’administration de la principale association de défense des grands prédateurs, Ferus.
      http://www.lavoixdesallobroges.org/environnement/406-face-a-face-enre-un-eleveur-et-un-defenseur-du-loup

    • ouragan
      « On ne peut que s’étonner en relevant que le loup ibérique n’a pas (encore ?) réussi à coloniser les Pyrénées où les seuls loups présents, dans la partie orientale du massif, des deux côtés de la frontière, sont de souche italienne et viennent de l’Arc alpin pourtant plus éloignés  »
      dixit
      MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, ET DE L’ÉNERGIE
      MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE,DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA PÊCHE
      CONSEIL GÉNÉRAL DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
      CONSEIL GÉNÉRAL DE L’ALIMENTATION, DE L’AGRICULTURE ET DES ESPACES RURAUX
      N° CGEDD 008338­01 N° CGAAER 12076

  3. Yougli
    Les études sur le loup montrent, qu’opportuniste, il se rabat sur les proies faciles : en période de guerre, il suivait le front des batailles pour se nourrir des cadavres. Au moyen-âge, il chassait en forêt cochons, enfants, femmes et ivrognes égarés. A partir du moment où il a été chassé intensément, il est devenu plus craintif, plus secret et discret et s’est rabattu sur des proies « sauvages », moins risquées pour lui.
    Certaines observations sur les loups d’Amérique ont même montré qu’en l’absence de prédation par l’homme, le loup est plutôt curieux et qu’il n’a pas peur de nous… ce qui, paradoxalement, a conduit à une sélection des individus les plus agressifs par la chasse, en Amérique du nord et sans doute aussi en Europe.
    Le loup est un animal intelligent, sans doute presque autant que l’homme avec qui il partage quelques 100 000 ans de co-évolution. Loin de moi l’idée de défendre le « contrôle » d’une espèce protégée internationalement par la convention de Berne (et son contrôle en zone centrale du Parc national des Cévènnes… aberration administrative s’il en est), mais renforcer les mesures de protection des troupeaux (Patous, parquage nocturne, présence humaine en estive…) permettrait justement de « rééduquer » à la fois l’homme et le loup à vivre ensemble, entre crainte et respects mutuels. On pourrait même rêver que le loup se (re)mette à contrôler les populations d’ongulés sauvages si néfastes à la régénération des forêts, mais ça c’est beaucoup moins médiatique et beaucoup plus soumis au lobby des chasseurs si enclins à encourager des niveaux de populations élévés pour satisfaire le « chasseur de trophée ».
    C’est un problème complexe, qui trouve des racines très profondes dans notre peur de la nature sauvage et le débat nature-culture, il est un peu dommage de le résumer à une volonté de domestication simple… même si c’est en partie là le noeud du problème.

    • ouragan
      Et si le lobby des industrie pour l’alimentation, entre autre l’élevage industriel était de faire disparaître les petits élevage, au même titre que les industriels des produits de traitements pour les jardiniers avaient réussi a faire interdire le purin d’orties?
      Toutes les 5800 victimes du loups sont issue d’élevage ayant mis en place les mesures de protection, sinon pas de dédommagement et pas de décompte!

Loups gris