« On aura le droit de tirer le loup même quand il n’y aura pas de moutons dans les alpages », (seulement après l'autorisation du préfet dans le cas de très forte prédation et pour le seul quota des 24 loups décision prise démocratiquement et ne sont concernés que certains départements) s’insurge Pierre Athanaze, président de l’association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS). « Avec ce plan, le loup peut être chassé, y compris en période de reproductionII. – (Toutes les opérations de tirs de prélèvement sont suspendues du 1 er mars au 30 avril pour ne pas perturber le cycle de reproduction de l’espèce). et avec des armes utilisées en temps de guerre par des snipers ! (voir le texte de loi au lieu d’interpréter) On se retrouve avec une espèce protégée qui est plus maltraitée qu’une espèce nuisible ou du gibier, avec l’organisation de battues comme on le faisait aux XVII et XVIIIe siècle. » (ce qui aidait a rendre la vie pastorale supportable) L’ASPAS a donc décidé de porter plainte auprès de la Commission européenne pour non respect de la directive Habitats. Comme elle l’a fait pour l’ortolan, oiseau migrateur prisé des gourmets.(comparaison déplacée, les éleveurs veulent simplement sauver leur outil de travail reconnu d’intérêt général par le parlement européen) La France a, depuis, été mise en demeure de prouver qu’elle luttait contre le braconnage et le commerce très lucratif de cette espèce. La cohabitation avec le loup semble décidément impossible dans l’Hexagone. Entre régulation et protection, les pouvoirs publics peinent en tout cas à trouver une position.(aux protecteurs du loup de mettre ma main au porte monnaie et de proposer des solutions qui marchent) Comment calmer la colère des éleveurs qui réclament plus de tirs, alors même que l’espèce est protégée par la Convention de Berne ? (La convention de Berne, tout état qui veut en sortir peut le faire sans qu'aucun reproche ne lui soit fait par les autres membres) Du coup, assise entre deux chaises, la France tente tant bien que mal de contenter les deux parties. « On n’aura pas la paix sociale, prévient Pierre Athanaze. Avec ce type de plan, on ne fait que reculer la cohabitation obligatoire (et qui vas renforcer les élevages industriels qui ne risquent pas la prédation et qui a terme ne gêneront plus les écolos Français puisque pour des raisons de rentabilité, ils seront délocalisés) entre l’homme et les grands prédateurs ».
Peur du loup
Comment expliquer que la France ne parvienne pas à gérer ses 250 loups (chiffre officiel Français 2011), quand l’Italie et l’Espagne, qui en comptent respectivement 1500 et 2500, ont semble-t-il trouvé un terrain d’entente (les écolos utilisent le chiffre minimisé officiel en France et les chiffres officieux maximisés ailleurs ?) Par le poids de l’histoire tout d’abord. En France, l’Eglise a joué un grand rôle dans sa stigmatisation, le loup étant associé à Satan. Loin, bien loin de la louve nourricière romaine de Rémus et Romulus…
La peur du loup ? Une tradition bien française. Le Petit Chaperon Rouge est passé par là, sans parler de la Bête du Gévaudan. En France, pays très cartésien, le loup incarne donc la peur d’une nature sauvage. Alors que ce dernier y a été chassé par l’homme jusqu’à disparaître, avant de revenir à la fin des années quatre-vingt-dix, en Italie et en Espagne, il n’en est jamais parti.
Et puis, il y a le type d’élevage. Un élevage laitier en Italie et notamment dans les Abruzzes (ou depuis janvier 13 loups ont été retrouvés morts par balle ou empoisonnement, c'est dire si les Italiens prennent les choses en main), où les bêtes sont rentrées tous les soirs, limitant de fait le risque de prédation. Ce d’autant plus que les éleveurs ont su s’entourer de meutes de chiens de protection.(exactement comme chez nous, ils constatent les difficultés liées à ces chiens, très coûteux en soins et nourritures, dont efficacité est loin d’être probante et les problèmes qu'ils causent aux randonneurs!) « Le fonctionnement n’est pas le même, explique un spécialiste du loup. La main d’œuvre est moins chère là-bas. Il y a plus de monde autour des troupeaux ».(la proposition de la cohabitation est donc la diminution des maigres acquis sociaux des éleveurs bergers pour réduire le coup de la main d'oeuvre. Cela sous entends aussi l'acceptation de la délocalisation de tout ce qui gène le loup a nos chers écolos Français qui ne tiennent aucun compte de l'aspect stratégique de garder une autonomie en produit vitaux. Libre a eux d'être dépendant de la soumissions des peuples exploités!)
Forte pression politique
En matière de régulation, chaque pays sa technique. Quand la France veut tout encadrer, tout maîtriser, l’Espagne mise sur un système de régulation très libre… avec des battues. « En fait, elle laisse les éleveurs régler la question du loup par eux-mêmes. »( vous pouvez vous inscrire sur la longue liste d'attente pour abattre un loup, sachant que la moitié des département en Espagne n'ont pas ratifié la convention de Berne et considère donc le loup comme exploitable!)
Dans ces différentes façons d’appréhender la place du loup, les associations de défense pointent aussi et surtout le système d’indemnisation mis en place en France. « En Italie l’État ne rembourse pas les dégâts, seulement la prime d’assurance contractée par les éleveurs, poursuit Pierre Athanaze.(En France aucune assurance n'accepte de couvrir les même dégâts a répétitions même si vous n'êtes pas responsable) En France, on parle de 6000 attaques en 2012, mais combien sont réellement causées par les loups ? (voir les études des chercheurs français et étranger) Ici, on rembourse tout, même quand le troupeau n’est pas protégé. C’est comme si vous vous faisiez voler votre voiture avec les clés dessus ! Et puis, en Italie, on s’en fiche que le conseiller général ou le député du coin hurle. En France, la pression politique est très forte. »
On s'aperçoit que ce texte bourrés d'inexactitudes, reflète bien l'esprit des défenseurs du loup prêts à endoctriner la population pour arriver a leurs fins, au mépris des gens qui soufrent de la prédation et qui n'ont strictement rien contre le loup en tant que tel!
Le vrai problème ce n’est pas le loup, c’est un système d’élevage, donc de production, donc de profit, qui est aujourd’hui incapable de supporter le réel, c’est à dire que chaque espèce vivante de cette planète mange ou est mangé par une autre.
Eleveurs grognons et écologistes du dimanche sont les deux faces d’une même pièce.
Pas besoin de ramener Deleuze pour comprendre le passage d’une Humanité qui chasse et cueille, à celle qui domestique et cultive. Le rapport de l’Homo Sapiens à son environnement est schizophrène.
Le loup ne cause aucun problème aux élevages industriels dont les animaux ne verront jamais le soleil et dont les multinationales raflent les subventions, empoisonnent la population, et nous conduisent tout droit vers le désastre!
Le loup ne peut s’épanouir que dans une nature sauvage. Hors il n’y a plus en France, ni en Europe d’ailleurs de nature préservée. Juste une nature dans laquelle les propriétaires, que ce soit l’onf, les communes, les plaisanciers….. ou les acteurs ruraux, payent une taxe foncière, mais partagent leur propriétés avec les passionnés des villes qui viennent se ressourcer! Que ces passionnés soient humbles, tiennent compte de nos réalités et ne nous imposent pas leurs fantasmes, comme il ne nous viendra jamais a l’idée de leurs imposer les nôtres!
Ils sont passés dans les Alpes françaises par le Mercantour, puis ont commencé à traverser la vallée du Rhône (en dépits de la rame de TGV et de l’autoroute). Aujourd’hui il y en aurait dans le Sud du Massif Central, dans les Pyrénées et les Vosges (jusque même le département de la Meuse).
Ça n’a rien de très étonnant étant donné que la grande part de la campagne française est redevenue un désert.
Radtransf en tout les cas ne les auraient pas tués!
a voir aussihttp://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2013/05/le-loup-en-espagne-en-italie-et-ailleurs.html
voir l’interview de Michel Olivier, délégué Dauphiné-Savoie et membre du conseil d’administration de la principale association de défense des grands prédateurs, Ferus.
http://www.lavoixdesallobroges.org/environnement/406-face-a-face-enre-un-eleveur-et-un-defenseur-du-loup
dixit
MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, ET DE L’ÉNERGIE
MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE,DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA PÊCHE
CONSEIL GÉNÉRAL DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
CONSEIL GÉNÉRAL DE L’ALIMENTATION, DE L’AGRICULTURE ET DES ESPACES RURAUX
N° CGEDD 00833801 N° CGAAER 12076
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/
Toutes les 5800 victimes du loups sont issue d’élevage ayant mis en place les mesures de protection, sinon pas de dédommagement et pas de décompte!