BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

samedi 8 février 2014

LE CRI DES BERGERS !



Les associations de bergers de France
Liste signataires ci-dessous
Le 14 janvier 2013
Lettre ouverte
Madame, Monsieur,
Les lignes qui suivent émanent de la 3ème rencontre nationale du collectif des bergers et des associations de bergers.
Ce sont les paroles des bergers et d'eux seuls. Elles disent la détresse, l'incompréhension, la perte de confiance, l'absence de considération, les critiques injustifiées. Elles se veulent une sonnette d'alarme pour attirer l'attention sur un métier que certains commencent à déserter et pour témoigner que la montagne, par endroit, se dégrade. Mais plus que tout, elles demandent que soient reconnus et entendus à tous les niveaux, ceux qui, quotidiennement, côtoient les grands prédateurs.
Le collectif des bergers et associations de bergers rassemble tous les massifs (Jura, Vosges, Massif- Central, Alpes, Pyrénées.). Il réunit des bergers et vachers, qui dans la grande majorité, vivent 4 à 5 mois de l'année (juin-octobre) en haute-montagne, pour assurer le gardiennage permanent des troupeaux. Ce collectif centre son travail sur les thèmes primordiaux du métier de berger : conditions de travail, emploi, formation professionnelle, formation continue...
Depuis trois ans, ce collectif organise une rencontre nationale, après la descente des troupeaux. Temps fort qui permet de se retrouver pour échanger sur tout ce qui a trait au métier de berger. Après les Cévennes, les Alpes, c'était au tour des Pyrénées d'accueillir, le 10 novembre dernier, la rencontre 2012.
L'ours a toujours été présent dans les Pyrénées ; avec les premières réintroductions (1996), la population d'ours a été croissante et sur différents secteurs du massif. Dans le même temps, les Alpes ont vu revenir le loup, lequel depuis quelques temps se manifeste également dans les Pyrénées, Massif central et Vosges. Les bergers et vachers ont maintenant du recul et du vécu sur les mesures de protection préconisées et mises en place depuis l'arrivée et la réintroduction de ces grands prédateurs. Ce pas de temps permet d'avoir du recul sur les mesures de protection préconisées et mises en place lors de l'arrivée ou de la réintroduction de ces grands prédateurs.
Les bergers que nous sommes ont parfaitement conscience des moyens mis en œuvre pour minimiser les effets de la prédation (indemnisations des bêtes, aides au gardiennage,...).
Cependant, nous constatons qu'il y a, sur l'ensemble des massifs, une augmentation des prédateurs, une augmentation de la prédation et que les mesures de protection ne sont pas adaptées à la réalité du terrain.
En temps normal, être berger, c'est travailler seul, résoudre seul les difficultés. Mais dans un contexte de prédation récurrente, la pression, la peur pour soi, pour les bêtes, rend la situation limite, pour le mental comme pour le physique ; au point que certains ne veulent plus monter. Plus grave encore, des bergers expérimentés abandonnent leur métier.

Être berger, dans ce contexte, c'est : compter des cadavres tous les jours, découvrir et chercher des bêtes blessées, être obligé d'euthanasier des brebis pour abréger des souffrances, gérer les constats ; le tout dans le temps légal du travail, en plus du travail « normal ».
Garder en présence de loups ou/et d'ours, c'est (aussi) un surcroît de travail, une situation de stress, et surtout un sentiment d'échec et de culpabilité. « Nous n'arrivons plus à faire ce pourquoi nous sommes là et cela remet en cause notre propre utilité ». Ce sentiment est accentué par le regard et les critiques à notre encontre, y compris par ceux qui sont le plus à même de comprendre la situation, à savoir des éleveurs. Ces critiques se résument à : « "Si vous gardiez les brebis ça n'arriverait pas" ; autrement dit, si « tu as de la prédation, tu es un mauvais berger. » A cela s'ajoutent des propos diffamatoires inacceptables circulant via les réseaux internet.
Or, les bergers sont des professionnels. Ils connaissent leur travail et gèrent au mieux le troupeau en fonction de la montagne, de la météo...Pourtant, alors même qu'ils connaissent le mieux les différents quartiers de leur estive/alpage et qu'ils sont les seuls professionnels constamment présents sur les lieux, ils ne sont pas directement informés de la présence des prédateurs quand ceux-ci se trouvent sur leur secteur, alors que les administrations sont au courant. De même, ils sont laissés dans l'ignorance quant aux évolutions des zones à prédation.
Le rôle du berger est central pour la montagne, du fait de son travail d'observation du troupeau et de l'environnement dans lequel celui-ci évolue. Nous connaissons l'écosystème de montagne et nous y sommes sensibles. Le pastoralisme permet une biodiversité des espèces inféodées (faune et flore). Aussi, nous ne pouvons accepter que certains secteurs soient condamnés à l'abandon avec toutes les conséquences induites : fermeture des paysages et augmentation des risques naturels (feux, avalanches...). De la même façon, nous attirons l'attention sur le surpâturage et l'érosion de certains secteurs dû au piétinement excessif engendré par la nécessité de regrouper les bêtes. Ces pratiques dont on mesure les incidences négatives sur l'état des troupeaux (stress, état sanitaire, boiteries, avortements, niveau d’engraissement...) menacent aussi l'avenir des montagnes. Aussi, nous ne comprenons pas la sur-protection de certaines espèces face à d'autres espèces qui méritent tout autant notre attention.
Nous, bergers, que nous travaillions en zone à prédation ou non, nous nous sentons concernés par ce qui précède. Tous, nous aimons les bêtes. Tous, nous aimons la montagne.
Pour nous aujourd'hui, il ne s'agit en rien de demander une indemnisation de plus. Nous ne voulons pas d'argent. Ce que nous voulons c'est :
Être reconnus dans notre travail, comme les professionnels que nous sommes ;
Être écoutés comme acteur principal sur la montagne ;
Être informés et être présents dans les commissions, ceci dans tous les départements ;
Soutenir tous les bergers et éleveurs concernés par la prédation ;
Dans les secteurs concernés par l’ours, travailler à une gestion des populations de prédateurs qui s’attaquent à nos troupeaux. Dans les secteurs concernés pas les loups, travailler à une régulation intelligente et efficace des populations de prédateurs qui s’attaquent à nos troupeaux.
La mise en place des moyens par les services de l’État dès la 1ère attaque sans tracasserie administrative.
SIGNATAIRES :
Association des Pâtres de Haute Montagne Ariège Pyrénées Baptiste Miller Jardins Botaniques 09 000 Loubières 80 adhérents 150 bergers et vachers en réseau
Association des Bergers Salariés des Pyrénées Atlantiques Pyrénées Atlantiques Pyrénées Jérome Jouannet 64490 SARRANCE 15 adhérents 10 sympathisants
EHA Arrapitz Association des Bergers Sans Terre Secteur pays basque des Pyrénées Atlantiques
Pyrénées Pantxo Etcheverri 32 rue de la Bidouze 64120 Donapaleu / Sain-Palais 30 adhérents
Association des Bergères et Bergers des Alpes du Sud et Provence Hautes Alpes Alpes Maritimes
Alpes de Haute Provence Antoine Le Gal Roger Minard Le Plan 04110 Aubenas les Alpes
une quarantaine d’adhérents
Association des Bergers de l’Isère Isère Alpes Michel Didier 85 route de Pommaret 38450 Charancieu
une vingtaine d’adhérents
Association des Eleveurs et Bergers du Vercors – Drôme – Isère Département de l'Isère, Nord de la Drôme et Plateau du Vercors Michel Curt QuartierVoirazier 26100 Romans sur Isère 92 adhérents
Association Solidarité Pastorale Drôme et régions voisines Jean-Louis Fleury 26460 Les
Tonyls une soixantaine d’adhérents


Une autre lettre  de l'association des bergers et bergères de Provence et des Alpes du sud, a été publiée suite aux erreurs ( mensonges?)  paru dans l'article sur la réunion des associations, dans Reporterre "Le loup, ennemi ou nature ? Paroles de bergers"
L’Association des bergères et bergers de Provence et des Alpes du Sud dénonce l'article  de Daniel Bordur relatif à la Rencontre nationale des Associations de Bergers tenue du  1 er  au 3 novembre 2013 à Rochejean (Doubs), mis en ligne le 12 Novembre sur le site  www.reporterre.net Ce texte donne à la réunion des associations de bergers une orientation idéologique qui dénature nos débats En savoir plus

vendredi 7 février 2014

EXPLIQUEZ MOI LE LOUP






Publiée le 5 févr. 2014
Suite aux attaques de loup sur les brebis à côté de la Chèvrerie le printemps dernier, j'explique tous les après-midi les conséquences de la présence d'un loup sur notre massif. Conséquences directes, c'est-à-dire les cadavres des brebis. Les conséquences à moyen terme, c'est-à-dire l'augmentation du nombre de loups et d'animaux tués et, sur le long terme, des conséquences néfastes au niveau écologique. Vidéo réalisée par Bruno Lecomte, éleveur de chèvres, au milieu du zone de présence permanente de loups (ZPP).

    mercredi 29 janvier 2014

    LA CROIX, LES MENSONGES SUR LA COHABITATION??

    Aujourd’hui, en tout cas, « contrairement à ce qui se passe en France, il fait peu de dégâts », estime Simone Angelucci. On rembourse les brebis tuées et, surtout, on fait de la prévention en allant voir chaque berger sur le terrain et en analysant avec lui sa manière de travailler, l’usage de chiens bergers des Abruzzes, de clôtures électriques la nuit et, parfois aussi, le jour, le besoin d’un aide berger… bref, en analysant son niveau technique.

    Extrait d'un article dans LA CROIX du 29/01/2014 Journal qui a reçut :      10 722 591 euros d'aide de l'état pour étaler des mensonges idéologiques a des fins de propagandes. A noter que La Croix fait partie du groupe Bayard Presse,  qui sera l'objet d'un prochain article surprenant, à travers l'idéologie développée dans Wakou, magazine pour  enfants malléables car en bas age!

    En Italie, dans les Abruzzes, le loup est tenu à distance des moutons

    La vérité est tout autre car en Italie si tout va si bien, IL FAUDRA QUE LE JOURNALISTE DE LACROIX NOUS EXPLIQUE/

    La région autour d'Orvieto et San Venanzo est très impactée (Allerona, Castel Giorgio ...)  Un des éleveurs a eu 17 bovins et 4 chevaux tués l'année dernière (37000e) et 12 veaux déjà cette année (dommages 24000e). Les fonds de compensation manquent. Les éleveurs ont déposé une requête.
    Piémont, Lombardie, Toscane, Ombrie ... ils n'en peuvent plus ..
    Depuis le début de l’année, en 2 mois,  12 loups ont été retrouvés morts dans le Parc national des Abruzzes, dont la plupart du fait de l’homme :
    - 3 loups tués par arme à feu, ce qui démontre que des actes de braconnage existent bel et bien au cœur même du parc national,
    - 2 confirmations au moins d’empoisonnement au Carbamate.
    Pour les autres, il y a de fortes présomptions d’empoisonnement 
    mais puisque tout vas bien en Italie, pourquoi en vouloir au gentil loup? Impossible de savoir combien il en meurt tellement ça arrive souvent: http://gaianews.it/ambiente/lupo-morto-nel-parco-nazionale-dabruzzo-si-teme-evvelenamento-47402.html#.UnldjXAz3D7

    Un loup tué dans le piémont par balle et chevrotines pour bien montrer la cohabitation  exceptionnelle entre bergers et loups prônée par les inconscients (ou les manipulateurs?)

    Décompte au 5 janvier 2013 10 loups tués et exhibés 
    il faut vraiment être arrivé au bout de toute possibilité de cohabitation pour en arriver là. Mais que dirait l'écologiste à qui on détruirait systématiquement son véhicule qui lui servirait d'outil de travail, par exemple? Et la ce ne sont pas des objets qui sont massacrés......!

    "En fait, l'état d'esprit des agriculteurs est au saumum de l' exaspération: des milliers d'animaux perdus, l'élevage de moutons dell'Amiata divisé par deux, la perspective est réelle de la disparition de l'élevage. Un objectif que ne nient pas les pros loupsTraduction approximative de votre serviteur

    Un loup décapité et pendu à un pont en Toscane 
    http://firenze.repubblica.it/cronaca/2014/01/28/news/altro_lupo_ucciso_decapitato_in_maremma-77124385/



    liens vers la vérité sur la cohabitation en Italie











    vendredi 24 janvier 2014

    INVITATION ÉLEVEURS ET BERGERS DU VERCORS

    Association des Eleveurs et Bergers du Vercors Drôme-Isère
                                        Notre association tiendra son Assemblée Générale :
                                            Samedi  22 Février  2014 à 14 heures
                                                         Salle Communale
                                                  26 190 ORIOL EN ROYANS
    0rdre du jour :
          *Bilan moral            *Bilan des actions menées en 2013 et bilan financier
           * Bilan en Drôme et en Isère         * Echanges et questions diverses
     
    Intervention   et   Echanges   avec   Laurent   GARDE   Technicien   au   Centre   d'Etudes   et   de
    Réalisations Pastorales Alpes Méditerranée qui affirmait récemment :
     « On ne sait pas si l’on va perdre la maîtrise de la situation ou si on l’a déjà
    perdue.  Les  choix politiques  qui  ont  été  faits  jusqu’à  maintenant  reviennent à
    dresser  les  loups  à  consommer  de  l’ovin »      La  France  Agricole  Mardi  9  Avril  2013  article :
    « Eleveurs et Montagnes appelle au rassemblement »
     et  auteur  de  plusieurs  livres  sur  le  pastoralisme  confronté  aux  loups  dont  celui  en
    collaboration  avec  ODIER-SUAMME,  l’ADEM,  DDT04,  05,  06,  38,73  et  IDELE  sur   « la
    protection des troupeaux contre la prédation. »
     La  situation  dans  les  Alpes-Maritimes  est  catastrophique ;  c’est  l’exemple  de  ce  qui  nous  attend  si
    rien n’est fait politiquement. Les éleveurs et les bergers doivent prendre leur avenir en main.
     Les chiffres en Drôme parlent d’eux-mêmes, toujours plus d’attaques, toujours plus de victimes et une
    répartition géographique qui s’étend.
    En Isère, moins de victimes reconnues mais  38% des constats sont refusés contre 14,5% en moyenne
    nationale.
     L’assemblée Générale est un temps à prendre pour venir s’informer et affirmer ses convictions.
    VENEZ NOMBREUX.
    Cette assemblée est ouverte à tous.

                       
               Le Président : Michel CURT                                                                                              
               Quartier VOIRAZIER
               26 100 ROMANS-SUR-ISERE
              Tel : 04 75 02 97 78  
              Contact-Info : Annette JOUVENT  Tél : 04 76 36 04 30                                                                  
                                                                                 

    vendredi 17 janvier 2014

    LES ÉCOLOGISTES FONT PARLER LES CHIFFRES

    la manipulation par les chiffres



    Que ce soit, férus, loup.org, l'aspas et même EELV, les écologistes essaient de manipuler les indécis en leur proposant des statistiques qu"un élève de 6eme n'oserait pas proposer par peur du ridicule.


    700 000 OVINS partent chaque année à l’équarrissage, d’après des chiffres qui ne sont justifiés par aucune statistique officielle, mais là n'est pas la question.!
    l’INRA et l’AFSSA, dans leurs études démographiques, sanitaires et économiques, utilisent le chiffre de 2% de mortalité annuelle des ovins adultes, toutes causes confondues,  ce qui correspond à environ 200 000 animaux!





    POURQUOI CE GRAPHIQUE N'A AUCUNE RAISON D'ÊTRE

    Ils n'ont de cesse de comparer ce chiffre (700 000) au nombre de victimes du loup, 5779 ovins, issus de seulement "16 départements loup officiellement présent", animaux d'alpages et d'élevages extensifs exclusivement.
    Ils sont tous sur la même longueur d'ondes, un peu comme si ils avaient reçus des consignes pour publier sans se remettre en question!

     D'un coté, 700 000 ovins répartis dans toute la France, dans 96 départements avec ou sans loup, tous ovins confondus (alpages, industriels, de plaine, hors sol, hors zone loups....), blessés, malades ou de réforme, ou que sais-je, équarris (à savoir que la quasi totalité des réformes issues d'élevages de plein air sont bien vendus en boucherie et ne sont donc pas comptée dans les 700 000 )

    - De l'autre 5779 ovins, 264 caprins, 49 bovins, 5 équins, 5 chiens, issus de petits élevages extensif en pâture,  répartis dans les 2 régions PACA et RHÔNE ALPE,  victimes du loup.


    Que font les écologistes avec ces 2 chiffres non comparables. Ils s'en servent pour minimiser l'impact important du loup sur un cheptel d'ovins représentant environ :
    870 000 animaux sur moins de 1/10eme du territoire. 

       Comparer la prédation oppressant 870 000 ovins en P.A.C.A. et Rhône  Alpe et la transposer au 7 500 000 ovins du territoire National tient uniquement de l'idéologie et non de la démonstration scientifique
    (un peu comme si on comparait le nombre d’homicides en Corse au nombre de personnes menées au cimetière ou incinérées en France pour le minimiser).


    D'après mes sources, les départements en 2012 concernés par la présence loup, recenseraient approximativement 870 000 ovins.(source maison de l'élevage et d.r.a.a.f.). D’après le Centre d'Etudes et de Recherche pour le Pastoralisme Alpes Méditerranée, "L’estimation de 700 000 ovins exposés au risque loup dans le massif alpin est réaliste."
    et de rajouter : "Aux 6000 ovins reconnus et indemnisés, nos études montrent qu’il faut rajouter environ 40 à 50 % d’animaux disparus ou invérifiables (dont 20 % reconnu dans la cadre du forfait). La réalité des pertes reconnues par l’Etat est donc de plus de 7000 ovins perdus, et la réalité de terrain doit avoisiner prudemment 8000 ovins perdus dans les Alpes."

     Restons zen et contentons nous d'appliquer le chiffre officiel (+ de 6000 ovins et caprins; source oncfsde la prédation loup aux seuls départements ou il  sévit, sur 700 000 animauxcomme il convient pour une statistique réaliste, et on arrive à un pourcentage  14 fois supérieur à celui des écologistes !

    Tout ce montage idéologique pour démolir l’excellent reportage fait par Solenne le Hen dans interception de France Inter: 
    Les bergers Malade du loup.
    Merci pour cette émission qui a fait l'unanimité dans la profession, et  permet de faire connaître la réalité de la prédation sur nos vies!
    Beaucoup d'émotions dans les chaumières et un peu de beaume au coeur pour les désepérés. Ne pas se sentir seul, est important! 

    La seule comparaison valable serait celle qui comparerait les mêmes estives avant et après l'arrivée du loup!
    Ce qui a été fait ici

    Un dernier chiffre : le spécialiste d’écologie historique du loup, François de Beaufort, estimait en 1800, à 100 000 les pertes ovines dues aux loups en France chaque année. Que ceux qui maintiennent que nos anciens savait s'y prendre avec le loup modère leurs paroles. Valables aussi pour ceux qui prônent que la cohabitation est possible
    a lire aussi "qu'en est il du loup en 1800"



    Les animaux de réforme ont toujours été vendus à la boucherie.
    Les animaux trop gravement blessés pour être soignés, constituent en général la part de l'éleveur.

    Ceci conforte le fait que le petit élevage tire son épingle de la crise, en offrant des produits de qualité et en optimisant les méthodes simples qui ont fait leurs preuves et sont le fait de la connaissance du métier et de la valeur réelle des choses; Pouvoir proposer des animaux de réforme à valeur marchande non négligeable, car en bon état de santé et de présentation. Contrairement aux élevages industriels dont les animaux de réforme sont inutilisables en boucherie et participent donc aux trucage des chiffres par les défenseurs du loup.(Le nombres d’animaux équarris dans les élevage qui subissent le loup est quasi insignifiant en dehors de ceux prédatés)

    Contrairement à l'affirmation des pros loups, selon lesquels "toute la filière ovine est en crise", c'est encore une des nombreuses contradictions, chères aux écologistes qui n'hésitent pas à mettre dans le même panier tous les élevages de la filière ovine, pour justifier leurs fantasmes.
    Or c' est loin d'etre le cas, comme le dit le porte parole de l’agneau de Sisteron :

    "L’agneau de Sisteron se porte bien. Tellement bien, que la progression continue,  ces trois dernières années, des agneaux présentés au label, labellisés puis vendus a atteint le plafond de l’offre. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs."

    Par ailleurs, l’agneau Label Rouge s’exporte et gagne des parts de marché dans la région languedocienne jusqu’à taquiner son homologue du Quercy sur les terres aveyronnaises.

    La filière ovine d'animaux de qualité manque d'agneaux et d'éleveurs:

    Malheureusement c'est seulement cette filière en bonne santé qui est la proie des prédateurs. Le reste de l'élevage ovin a moins de risque de subir le loup, surtout en intensif et industriel.

    De même que les défenseurs du loup attestent que le métier de berger est en voie de disparition, pratiqué par des personnes vieillissantes qui ne seront pas remplacées, on peut lire dans le dernier recensement:
     Les résultats du dernier recensement agricole attestent du fait qu’en région PACA, la 
    chiffrescles-population des éleveurs est plus jeune que dans les autres productions agricoles, et que les installations sont plus nombreuses dans ce secteur en valeur relative. Cette dynamique se traduit par une meilleure résistance des filières animales au cours des dernières années par rapport à d’autres régions françaises. source "la maison de l'élevage"

    cette préoccupation exclusive de l’intérêt pour les prédateurs explique pourquoi les écologistes ne seront jamais capable de mettre en place une politique de réelle cohabitation avec les éleveurs. C'est certainement la frénésie de ses défenseurs qui condamnera le loup!



    mardi 14 janvier 2014

    L'IMPACT DRAMATIQUE DE LA DISPARITION DU PASTORALISME

    CONTRAIREMENT A CE QUE PENSE LA PLUPART DES INTRANSIGEANTS PROS LOUPS, LE PASTORALISME EST INDISSOCIABLE DE  LA BIODIVERSITÉ 

     Les herbivores sont des espèces clés dans les écosystèmes et leur disparition engendre des extinctions en cascade. cf Fabien Condamine, chercheur au CNRS à l’Institut des sciences de l’évolution de Montpellier

    Par exemple, le site « Science et Décision » du CNRS + Université d’Ivry propose une synthèse des connaissances scientifiques qui confirme cette analyse 
    (http://documents.irevues.inist.fr/handle/2042/31155):
    « Les paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés d'habitats semi-naturels. /…/ Les principaux types sont les prairies exploitées de façon extensive ou peu intensive, les vergers traditionnels, les zones boisées (haies, bosquets champêtres, berges boisées). /…/ En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…). »
    Même analyse au niveau planétaire. FAO 2009. Livestock keepers – guardians of biodiversity. ( = Éleveurs – gardiens de biodiversité) In Animal Production and Health Paper. No. 167. Rome
    « Les paysages créés par la coévolution de l'élevage et de la végétation ressemblent souvent à des zones sauvages pour les étrangers /alors que/ la disparition des systèmes traditionnels de pâturage tend à s’accompagner de pertes importantes de biodiversité. »
    (en anglais, télécharger à http://www.fao.org/docrep/012/i1034e/i1034e00.htm, page 11, §2)

    80% des zones riches en biodiversité de la planète sont les territoires de communautés indigènes qui, depuis des millénaires, ont trouvé des moyens ingénieux de subvenir à leurs besoins tout en maintenant l’équilibre écologique de leur environnement.

    Avant-propos du comité de direction de la publication
    Les perspectives sur la diversité biologique, sa conservation et son utilisation durables sont nombreuses. Mais trop souvent, nous perdons de vue l’importance de l’utilisation et de la gestion humaines dans le maintien de la biodiversité.
    Le pastoralisme constitue un exemple de secteur d’investissement au sein duquel le double objectif de développement et de conservation de la biodiversité peut être atteint par la reconnaissance de la contribution importante de ce système aux cultures, traditions, moyens d’existence et services des écosystèmes. A titre d’exemple, le maintien de la couverture végétale par un pastoralisme durable peut contribuer à fournir des services des écosystèmes à la fois aux populations pastorales et à leur élevage mais aussi aux utilisateurs des terres alentour. De plus, en dépit de la méprise communément admise selon laquelle le développement n’est pas compatible avec le pastoralisme, il existe de nombreux systèmes développés de pastoralisme exclus de la définition générale du pastoralisme, précisément parce qu’il s’agit de systèmes développés.
    PASTORALISME, CONSERVATION DE LA NATURE ET DÉVELOPPEMENT (convention sur la diversité biologique)


    Prolongeant  la  réunion  thématique  organisée  en  2007  à  Meyrueis  (France),  cette  rencontre  a confirmé l’intérêt pour le pastoralisme. Cette réunion d’experts était organisée par le Ministère de l’Agriculture  d’Albanie,  la  Mountain  Aera  Development  Agency  (Mada,  Albanie)  l’Université Européenne de Tirana, Albanie, avec le soutien de l’Unesco, Centre du patrimoine mondial et des Ministères français de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer et celui de la culture  et  communication,  ainsi  que  du  Centre  International  de  Hautes  Etudes  Agronomiques Méditerranéennes/Institut  Agronomique  Méditerranéen  de  Montpellier  (Ciheam-IamM)  dans  le cadre de la convention France-Unesco pour le patrimoine. 

    Le pastoralisme est vital pour conserver les grandes zones d’habitat naturel et semi naturel. Ce faisant l’abandon du pastoralisme constitue une menace pour la biodiversité.

    Le pastoralisme constitue un exemple de secteur d’investissement au sein duquel le double objectif de développement et de conservation de la biodiversité peut être atteint par la reconnaissance de la contribution importante de ce système aux cultures, traditions, moyens d’existence et services des écosystèmes. A titre d’exemple, le maintien de la couverture végétale par un pastoralisme durable peut contribuer à fournir des services des écosystèmes à la fois aux populations pastorales et à leur élevage mais aussi aux utilisateurs des terres alentour. Les actions qui conduisent à remplacer le pastoralisme, en passant donc d’une option d’utilisation durable de la terre à une option non durable, comme la conversion de zones pastorales en zones d’activités agricoles sédentaires, ou le remplacement d’espèces d’élevage traditionnelles par des espèces exotiques, peuvent provoquer une dégradation des services écosystèmiques. Par exemple, la dégradation de la couverture végétale peut affecter le cycle de l’eau et conduire à une augmentation des inondations ou bien des sécheresses menaçant à la fois les objectifs de développement et de biodiversité.
    source UICN (union internationale pour la conservation de la nature) "pastoralisme, conservation de la nature et développement"

    Les pratiques pastorales ancestrales participent à une forme d’équilibre et à la diversité des milieux de montagne que l’on connaît actuellement. Elles sont notamment indispensables au maintien des prairies d’altitude riches en espèces végétales. Par exemple, la déprise de ces espaces conduit à une progression des ligneux (arbres ou arbustes) et une fermeture du paysage qui peut être néfaste à la biodiversité végétale ou animale 
    source cemagref “l'évolution du pastoralisme, quel impact sur la biodiversité”


    Ce cahier technique s'intéresse à la gestion des pelouses sèches, des milieux menacés et fragiles qui, outre leurs intérêts écologiques, ont un rôle à jouer dans de nombreux domaines (agriculture, paysage, lutte contre les incendies...).

    Issues, en majorité de l'activité humaine, beaucoup de pelouses et coteaux secs sont aujourd'hui délaissés par l'agriculture. Or, ces milieux qui abritent nombre d'espèces remarquables ont un très faible pouvoir de reconstitution... Ce cahier technique, rédigé par Virginie Pierron, fait le point sur l'état des connaissances dans ce domaine (habitats, espèces, inventaires) et synthétise des expériences rhônalpines de gestion (techniques d'entretien et de restauration, lutte contre les invasives, suivis...).


    Le pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une solution durable a l'entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservations des milieux contre les incendies. Par ses multiples vocations, le pastoralisme est donc présent dans de nombreux documents de planification territoriales comme les documents d'objectif des sites Natura 2000 mais également les plans départementaux de défense de la forêts contre les incendies.


    Au-delà de son aspect folklorique, ce projet a surtout su démontrer l’efficacité et les atouts du pastoralisme comme mode de gestion des espaces ligériens, une méthode originale certes mais aussi plus favorable à la biodiversité que des moyens mécaniques et ce avec des coûts compétitifs.
    Elle vise à être étendue à de plus vastes secteurs et notamment sur le domaine public fluvial mais aussi sur d'autres départements ligériens. 

    En 2013, le projet se concrétise sur plus de 400 hectares de terres ligériennes avec quatre troupeaux provenant de quatre élevages différents, représentant un effectif total de 1000 brebis et un peu plus de 800 agneaux.


    L’agro-pastoralisme au cœur du dispositif Natura 2000un outil pour ouvrir ou préserver les paysages 
    et leur biodiversité


    Dans les régions de moyenne et haute montagne d’Europe continentale, l’élevage est attendu par les acteurs, notamment les Parcs naturels régionaux, comme un levier pour l’entretien des paysages et de la biodiversité, mais également pour ses produits de terroir qui stimulent le développement des économies locales.


    Comment le pastoralisme participe-t-il à la construction et à l’entretien des paysages ?


    Le pastoralisme est vital pour converser les grandes zones d’habitat naturel et semi naturel. Ce faisant l’abandon du pastoralisme constitue une menace pour la biodiversité.
    http://www.iucn.org/fr/wisp/portail_des_eleveurs_/diversite_biologique_/

     Le maintien des activités agricoles et forestières en montagne est une nécessité
    Il répond à des impératifs environnementaux :
    -     pour  la  conservation  des  milieux  fragiles  de  haute  montagne  et  de  leur  richesse  de biodiversité, la stabilité des terrains, l’ouverture des espaces qui accueillent les sports d’hiver et d’été ;  
    -     pour  leur  contribution  à  la  biodiversité  des  immenses  espaces  herbagés  de  moyenne montagne, pour autant qu’ils continuent à être pâturés ;
    -     pour la contribution de la forêt aux grands équilibres écologiques.
    Les  conclusions  du  Grenelle  de  l’environnement  ont  mis  sur  le  devant  de  la  scène  la  relation agriculture/forêt /environnement  en  recherchant  le  dépassement  d’un  conflit  qui  n’aurait  jamais  dû avoir lieu. Si le Grenelle de l’environnement ne traite pas directement de la montagne, car tel n’était
    pas  son  objet,  plusieurs  de  ses  recommandations  confortent  la  politique  agricole  et  forestière  de montagne, notamment :
    -     « Stopper  partout la perte de biodiversité » (groupe 2 du Grenelle) par :
    o    la  « trame  verte » :  « les  grands  espaces  que  constituent  les  montagnes,  les  grandes zones  herbagères  et  forestières,  […]  ne  doivent  pas  rencontrer  d’obstacles  à  leur continuité écologique »
    o    « la révolution doublement verte » qui demande « d’augmenter de façon significative les financements  du  développement  rural  et  de  l’agroenvironnement »  et  de  « préserver  la diversité génétique dans nos terroirs »
    o    « un   effort   accru   de   protection   des   patrimoines   naturels   les   plus   remarquables menacés. »
    -     « Lutter contre le changement climatique » (groupe 1 du Grenelle) 
    o    « dynamiser  la  filière  bois,  en  favorisant  la  filière  bois-énergie  tout  en  protégeant  la biodiversité forestière ordinaire et remarquable »
    o    promouvoir un « urbanisme plus efficace et plus équitable », qui s’attache, notamment, à limiter l’impact de l’étalement urbain sur les équilibres agricoles et naturels.
    Le  maintien  des  activités  agricoles  et  forestières  est  encore,  bien  évidemment,  une  nécessité économique  et  sociale,  indispensable  aux  secteurs  les  plus  ruraux ;  sans  elles,  des  communes  ne pourraient  survivre,  entraînant  la  disparition  des  services  à  la  population  et  l’exclusion  de  ces territoires. 
    Enfin,  l’agriculture  de  montagne,  avec  un  certain  nombre  de  spécialités  parmi  les  plus  réputées, contribue au renom de la production agricole et alimentaire française et à la richesse nationale.
    Nul   ne   conteste   l’intervention   de   l’Etat,   puis   celle   de   l’Europe   depuis   plus   de   30   ans. L’approfondissement  de  la  politique  de  développement  durable  apporte  une  nouvelle  légitimité  aux aides à la montagne, qui « rémunèrent » les  externalités positives de  l’entretien de la nature, de  la biodiversité et des paysages par l’agriculture et la forêt, dont la contribution aux équilibres sociaux, économiques  et  écologiques  en  montagne  est  tout  à  fait  essentielle  et  dépasse  le  seul  cadre géographique de la montagne. 

    Source : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/084000441/0000.pdf


    Par Christian Deverre INRA-SAD-Avignon, unité d'Écodéveloppement domaine Saint-Paul, site Agroparc, 84914 Avignon cedex 9
    Ce qui est paradoxal dans la situation actuelle, c'est que les administrateurs des choix sociaux de la nature se sont, de manière croissante ces dix dernières années, appuyés sur les activités pastorales pour accompagner les plans de gestion des territoires confiés à leurs soins. Ce sont à des éleveurs, transhumants ou locaux, qu'ont été largement confiées les tâches de maintenir l'ouverture de milieux favorables aux espèces végétales et animales fragiles et menacées par l'extension de la forêt ; c'est à eux que l'on a demandé de contribuer à 1'entretien des alpages et des mosaïques paysagères favorables aux ongulés sauvages comme aux grands rapaces. Au travers d'incitations financières comme les mesures agri-environnementales, les propriétaires de troupeaux domestiques ont été encouragés à reconquérir des espaces embroussaillés, pauvres en biodiversité et menacés par les incendies, et des bergers alimentent les charniers qui facilitent la réintroduction des vautours. Dans l'élaboration des futurs plans de gestion des sites du réseau Natura 2000, l'élevage se voit confier un rôle central dans tout l'arc alpin et en général dans toutes les zones montagnardes où l'on annonce l'inéluctable et prochaine réapparition des loups.

    Au Royaume-Uni, la NSA met en garde contre les risques de sous-pâturage et rappelle que, grâce au pâturage, les ovins permettent de maintenir la biodiversité.
    Les éleveurs anglais s’inquiètent actuellement des risques de sous-pâturage au Royaume-Uni. Dans un communiqué de presse, la NSA (équivalent de la FNO) explique que « des mesures doivent être prises afin de ne pas se retrouver dans une situation similaire à celle de l’Australie. »

    Réintroduire le mouton

    Au cours des 20 dernières années, le gouvernement australien a acheté plus de 11 000 hectares de terres agricoles dans le nord de l’État de Victoria, afin d’arrêter le pâturage des moutons. Ils se sont aperçus que la biodiversité a été mise à mal, avec par exemple la baisse inquiétante des effectifs de certaines espèces animales comme le « Plains-wanderer », une espèce d’oiseau proche de la caille et certaines espèces végétales qui ne peuvent pas rivaliser avec des graminées dominantes et envahissantes. Ils ont donc fait machine arrière, encourageant le retour des ovins.

    Parmi les études, il y a celle coordonnée par le Pr Battaglini de l'Université de Turin (Département Sciences Agronomiques, Forestières et Alimentaires), dans le cadre du Projet ProPast et financée par la Région Piémont ; elle porte sur le changement observable de cette végétation des alpages piémontais depuis l’arrivée des loups. Elle est en ligne sur le site de la SoZooAlp, le titre est "Variation de la végétation pastorale dans le Piémont consécutive au changement de gestion du troupeau dû à la prédation du loup". 
    ICI la traduction Française


    contrairement au affirmations des représentants écologistes pros loups, la biodiversité et les paysages que nous connaissons depuis des milliers d'années ont été façonné par l'homme et les activités agro pastorales extensives. Pourtant Dans le rapport de Boitani, loin de limiter l’impact des grands carnivores à quelques secteurs des massifs concernés, il est clairement indiqué, page 103 : « C’est la totalité du paysage qui doit être incluse dans les plans de gestion. » Et l’élevage n’est pas le seul visé, les activités touristiques libres sont directement menacées, page 97, car « elles peuvent conduire à des effets négatifs sur les populations de grands carnivores. source »  Seules les activités touristiques encadrées et payantes seront alors autorisées


    La conclusion de la fédération pastorale en Ariège, dans la dépèche


    "Si le pastoralisme s'arrête, c'est la fin de nos territoires. C'est la colonne vertébrale de l'activité économique rurale en montagne, même s'il y a aussi des petites industries, des artisans… On fait aussi des efforts sur le tourisme, on crée de l'activité. Mais cela marche de pair avec le pastoralisme, parce que l'on entretient l'espace, par exemple. Nous sommes très inquiets pour l'avenir de ces territoires."


    Seuls les écologistes se frottent les mains, eux sont très inquiets de sentir cette résistance à l'ensauvagement de nos terres, pour je cite "proposer a travers la faune sauvage, un tourisme de classe internationale" des millions de visiteurs viendront remplacer les milliers de brebis, ânes, vaches, chevaux... sans que le piétinement de la flore et le dérangement de la faune ne les émeuvent!  



    A lire  aussi : http://plume-clandestine.blogspot.fr/2014/02/multifonctionnalite-du-pastoralisme.html