BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

dimanche 12 février 2017

LOUP, DANS LES VOSGES COMME AILLEURS, rétrospective et synthèse du problème

"Après 80 ans d'absence, les loups sont revenus dans les Vosges où, comme dans les Alpes, l'été 2011 a été meurtrier. Plus de 2500 brebis sont mortes sous les crocs du prédateur, inscrit dans la liste des espèces protégées. Entre colère et dépit, les éleveurs se sont invités dans l'agenda de la ministre de l'Environnement de l'époque, Nathalie Kosciusko-Morizet." 

Il y a six ans, «Envoyé spécial» était parti à la rencontre d'éleveurs et de bergers contraints de réapprendre à cohabiter avec le loup. Depuis, certains y ont laissé leur vie de famille, d'autres le goût de leur métier.

Dans cette vidéo, vous apprendrez, entre autre,  comment sont indemniser les éleveurs, et vous comprendrez que l'on est loin de ce qu'affirment les écologistes considérant que nous sommes superbement indemnisé. Mais quoiqu'il en soit, si des écologistes seraient capables d'élever des animaux pour nourrir le loup, ce n'est absolument pas le cas des éleveurs que en acceptent les contraintes et les contradictions affectives et morales dans le but de proposer une alimentation saine dans le respect, la traçabilité, la proximité et la durabilité.

Vous apprendrez aussi que les écologistes mentent lorsqu’ils affirment que l'éleveur touche 80% de subvention pour les mesures de protection.  Exemple, pour l’achat d'un chien vous touchez 80% du plafond de 375€ soit 300€. Pour connaitre les prix de vente d'un chien de race sélectionnée, renseignez vous :

Vous y apprendrez aussi que les éleveurs ne sont pas les monstres sanguinaires décrit par les protecteurs du loup! 

Et surtout vous  apprendrez qu'aucun écologiste défenseur du loup n'accepterait de telles contraintes physiques, morales, financières ou psychologiques.

leveur


ASSOCIATION ÉLEVEURS ET BERGERS DU VERCORS : Assemblée Générale.

Association des Éleveurs et Bergers du Vercors Drôme-Isère


Alain BAUDOUIN Président
Mairie de COMBOVIN
26120 COMBOVIN 04 75 41 33 17
Secrétariat : annette.jouvent@wanadoo.fr

                                     Combovin le 10 Février 2017

Objet : Invitation à l’Assemblée Générale

Madame, Monsieur,
L’association tiendra son Assemblée Générale : Samedi 04 Mars à partir de 14 heures
Salle Communale 26300 ROCHEFORT SAMSON
0rdre du jour :
  • Bilan moral et d’activités
  • Bilan des actions menées en 2015 et bilan financier
  • Bilan en Drôme et en Isère, Bilan National
  • Echanges et questions diverses

Intervention de Patrice Marie et de Michel Revelin

Les défenseurs du loup à n'importe quel prix sont les seuls à faire des conférences dont la teneur idéologique participe à la désinformation. Une désinformation nécessaire pour entretenir l'image négative de l’élevage traditionnel dans nos montagnes : le pastoralisme plusieurs fois millénaire et grand pourvoyeur de biodiversité comme peuvent le constater tous les jours  ceux qui nous rende visite.

Patrice Marie est l’auteur de : « Le berger Jean Veymont Conteur indigné »

Michel Revelin est l’auteur de : « Connu comme le loup blanc, Inconnu comme le loup gris, Faut-il vraiment blanchir canis lupus ? »

Patrice avec son vécu, Michel à partir de ses recherches, souhaitent organiser des réunions d’information sur la réalité du loup en France.: Ils veulent exprimer le vécu des éleveurs et des bergers.

Durant cette Assemblée Générale, ils présenteront leur projet de conférence en guise de test et recueilleront vos suggestions et vos critiques afin d’améliorer leur travail. Ils ont besoin du regard des éleveurs. Ce sera pour nous l’occasion d’un débat et d'exprimer les difficultés que nous rencontrons sur le terrain et dans notre vie de tous les jours.

Il ne suffit pas de savoir que l'ultra-protection du loup est préjudiciable au pastoralisme, encore faut-il le faire savoir et donc le démontrer au public.

L’assemblée générale est ouverte à tous : parlez-en autour de vous.
Le Journal associatif « Les échos Pastoraux » vous sera remis au cours de l’A.G.
Dans l’attente de vous revoir, veuillez croire, Madame, Monsieur, à l’assurance de nos sincères salutations.

Le Président Alain BAUDOUIN
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ADHESION 2017
Bulletin d’adhésion à renvoyer à JP TELLENE Morel 38680 PRESLES
Tél : 04 76 36 04 30
NOM ----------------------------------------------------Prénom------------------------------------------------------------------------
ADRESSE----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Téléphone-----------------------------------------Mél----------------------------------------------------------------------------------
Ci-joint un chèque de 15 euros, à l’ordre de l’Association des Éleveurs et Bergers du Vercors Drôme-Isère.

lundi 6 février 2017

LA VALLÉE DES LOUPS

Outre le fait que ce film est l'aboutissement d'un documentaire à la mode destiné à faire du fric sur le dos des ruraux qui subissent les fantasmes des culpabilisants en demande de rédemption, le pompon est atteint lorsque le réalisateur nous prodigue sa morale : "On est dans une civilisation qui a toujours voulu tout dominer et on se trouve aujourd'hui en conflit permanent avec le monde sauvage. Or, on est issu de cette nature et on en fait partie. On se doit, alors, de la respecter."

Traduction : ceux qui vivent dans la frénésie de nos sociétés -  bétonnage, stations de skis, piscines chauffées, patinoires refroidies, football innommable, voyages en avion sous n'importe quel prétexte, consommation à outrance de produit issus de pays esclavagistes et polluants... - Tous ceux là demandent aux petits éleveurs et bergers et aux ruraux respectueux de la nature d'accepter les contraintes physiques, morales, financières et psychologiques du retour du tout sauvage rédempteur pour se déculpabiliser.

Alors NON M. Bertrand, Le loup n'est ni "un stigmatiseur et un bouc-émissaire" comme vous l’affirmez. Le loup est tout simplement une arme pour l'ensauvegement et la désertification de nos zones rurales que nous avons su garder intactes. La finalité de la soif de sauvage de ceux qui sont les plus corrosifs pour la nature est tout simplement la main mise sur nos terres et la financiarisation de cette nature à des fins mercantiles ; et vous en êtes un des promoteurs.
 

LOUP, LA FACE CACHÉE DES DEFENSEURS DE LA NATURE


jeudi 2 février 2017

LOUP, LA FÉDÉRATION OVINE RÉAGIT

commentaire proposé par la FNO pour la consultation publique à propos de la régulation de la population des loups dans les zones d'élevage 


" Depuis les premiers cas de prédation du loup constatés sur les troupeaux domestiques en 1993, le nombre d’attaques et de victimes en France a augmenté en corrélation avec l’expansion du territoire occupé par le loup. Ce sont plus de 72 000 brebis qui ont péri sous les crocs de ce prédateur !

Aujourd’hui, une trentaine de départements sont touchés par le loup (contre 11 en 2009) et le nombre de victimes a plus que doublé depuis les années 2000 dépassant la barre des 2 000 attaques aux troupeaux et atteignant bientôt le record tragique des 10 000 animaux tués par an.
Cette situation est tout simplement intolérable et inhumaine pour les éleveurs et les familles touchés par ce fléau !

Aujourd’hui, le Ministère propose deux projets d’arrêté prévoyant chacun la destruction de 2 loups supplémentaires afin de permettre la protection des troupeaux pendant la montée en estive au printemps 2017 et d’assurer la défense des troupeaux qui restent en pâturage tout au long de l’année.

C’est un minimum ! Les éleveurs ne doivent plus vivre avec la peur au ventre de voir leurs animaux souffrir et se faire massacrer par des loups pour le simple prétexte qu’ils sont « protégés » et qu’ils participent au « maintien de la biodiversité ».
Les brebis participent bien plus au maintien de la biodiversité que ces prédateurs : en entretenant les paysages, les brebis permettent de préserver les prairies, véritables réservoir d’espèces ; elles luttent contre les incendies en débroussaillant et en maintenant des étendues dégagées qui servent de pare-feu et limitent les risques d’avalanche en montagne. En tuant des brebis, les loups tuent la biodiversité !

C’est pourquoi nous demandons aux Ministères concernés, en supplément de la mise en place de ces deux arrêtés, l’autorisation de prélever des meutes entières afin que la pression de prédation diminue et que les éleveurs puissent, enfin, exercer leur métier et leur passion dans des conditions décentes ! "


Des arguments concrets en opposition aux arguments affectifs des militants "pour le tout sauvage à n'importe quel prix" qui sont devenus le bras armé de ceux qu'ils sont censé combattre : 
LOUP, COMPRENDRE POURQUOI IL EST IMPORTANT QUE LES ÉLEVEURS DISPARAISSENT

LOUP, LA FACE CACHÉE DES DÉFENSEURS DE LA NATURE

dimanche 29 janvier 2017

QUAND LES LOUPS FRANCHISSENT LA LISIÈRE, ENQUÊTE DE L'INRA ET DU CERPAM

Quand les loups franchissent la lisière - Expériences d’éleveurs, chasseurs et autres résidents de Seyne-les-Alpes confrontés aux loups

Le département Sciences pour l’action et le développement de l’Inra (UMR Selmet, Montpellier) et le le CERPAM (Centre d’Etudes et de Réalisations Pastorales Alpes Méditerranée, Manosque) ont mené une enquête à Seyne-les-Alpes (Alpes de Haute Provence) sur les changements de comportement des loups vis-à-vis des humains et de leurs activités, et sur les risques, nouveaux ou croissants, de prédation des élevages de bovins. Cette enquête, réalisée à partir d’entretiens approfondis auprès d’une large gamme d’acteurs – éleveurs, chasseurs, randonneur ou intervenants du secteur – montre la richesse des témoignages locaux dont la fertilisation croisée avec les savoirs issus des observations et constats officiels d’experts serait profitable. Ce type de recherche, explorant les savoirs d’acteurs locaux, permet de proposer des pistes d’analyse pertinentes à une échelle plus globale, ce qui est nécessaire aux adaptations de politiques publiques.
Vache montagne. © Inra, M. Meuret
PUBLIÉ LE 27/01/2017

Des loups qui « s’habitueraient » à la présence des humains

À partir du 6 juin 2015, une vague médiatique fait suite aux déclarations d’un adolescent de 16 ans, fils d’éleveurs de bovins à Seyne-les-Alpes (04), affirmant s’être fait attaquer par des loups, de nuit et sur un pré jouxtant leur habitation. La mise en doute de ces déclarations, quasi-générale, est parfois allée jusqu’à traiter l’adolescent d’affabulateur et suspecter sa famille d’une manœuvre d’alerte au sujet des loups. Pour les auteurs, spécialistes des activités d’élevage confrontées aux loups, en France et ailleurs, ces déclarations indiscutablement originales n’étaient peut-être pas vraiment surprenantes. En effet, les prédateurs (ours, loups, tigres…) peuvent manifester une habituation, ou familiarisation, envers les humains, encouragée notamment par un statut de protection stricte. C’est le motif de l’enquête menée à Seyne-les-Alpes, dès juillet et août. Les deux questions majeures ont porté sur les signes de changement de comportement des loups envers les humains et sur les risques nouveaux ou croissants de la prédation des loups sur les élevages bovins. L’enquête s’est adressée à toute personne habituée des lieux — éleveur, chasseur, randonneur ou intervenant du secteur — pouvant apporter un témoignage personnel de rencontres avec des loups. Vingt-deux entretiens approfondis ont été réalisés, enregistrés puis retranscrits.
Le bassin de Seyne est inséré dans des montagnes boisées et dépeuplées, mais dont les parties hautes constituent des alpages dégagés où montent l’été essentiellement des troupeaux ovins. C’est une vallée bocagère d’altitude, densément peuplée et occupée par l’élevage, principalement de bovins allaitants. Ce paysage de prairies verdoyantes en contrebas de forêts est particulier pour les Alpes du Sud, beaucoup moins à l’échelle européenne. L’enquête a été focalisée sur la lisière entre le bocage et le versant forestier de la montagne de La Blanche.

La présence des loups diffère selon les points de vue

À ce jour, dans un paysage qui offre des habitats favorables aux ongulés sauvages : chamois, chevreuils, mouflons et quelques cerfs, Seyne-les-Alpes n’est pas répertoriée comme une zone de présence permanente de loups (ZPP), ni « à surveiller » selon les services spécialisés de l’État. Pourtant, autour de la lisière étudiée, 14 témoins adultes, dont un lieutenant de louveterie et un technicien de la Fédération départementale des chasseurs, nous ont décrit en détail leurs observations de loups. Pour neuf d’entre eux, il s’agissait de groupes d’au moins trois loups adultes. Se sont ajoutés des signes tangibles de reproduction sur zone : louveteaux, tanière ou abri sous roche avec litière. Sur ces bases, et compte tenu de la distance aux ZPP déjà répertoriées, l’enquête propose l’hypothèse d’une meute non encore identifiée et dont le territoire couvrirait la zone étudiée.
Cette hypothèse concorde avec l’avis des chasseurs enquêtés. Leurs constats, argumentés, sont unanimes : depuis 3 à 4 ans, chamois et chevreuils ont nettement changé de comportement et se sont raréfiés ; c’est plus brutal encore pour les mouflons. Leur mise en cause du loup, mal reçue officiellement, peut étayer des soucis pour l’attractivité de la chasse, notamment auprès des jeunes.

Quand les vaches s’affolent et deviennent ingérables

Le comportement devenu très méfiant des ongulés sauvages ainsi que leur apparente raréfaction pourraient expliquer un report de prédation sur les bovins. Il ne s’agit plus seulement de jeunes veaux qui manquent à l’appel, mais aussi d’attaques sur des animaux plus âgés, en alpage comme sur les prés en vallée. De plus, les éleveurs constatent un changement de comportement nouveau et très préoccupant chez leurs bovins. Les chiens ne sont pas en cause : les bovins, très habitués à les voir, leur sont indifférents. Si nécessaire, les vaches suitées les éloignent. Mais depuis quelques années, suite aux attaques avérées ou suspectées de loups, vaches, génisses ou taureaux se montrent très inquiets, voire paniqués. Certains groupes ont fui à plusieurs kilomètres après avoir brisé clôtures et barrières. Certains animaux devenus dangereux pour leur éleveur, ou tout au moins ingérables, ont dû être réformés. De tels comportements excèdent évidemment les capacités de vigilance et d’intervention des éleveurs.

Rencontres avec les loups

Autre phénomène nouveau sur Seyne : les rencontres inopinées des humains avec des groupes de loups, et parfois de près. Pour les chasseurs, c’est en montagne, mais parfois aussi en lisière des prés et à proximité d’habitations. Un chasseur à l’arc s’est fait aborder par deux canidés sub-adultes. La présence d’un adulte, massif, peu craintif et de couleur uniformément noire, est également signalée par plusieurs témoignages, dont deux promeneurs qui l’ont vu de près. Pour le maire de Seyne, l’afflux de témoignages devient banal et manifeste l’émergence d’un risque, serait-il accidentel, avec les loups en circulation sur sa commune.

Des loups devenus menaçants

Cette émergence d’un risque est corroborée par « l’affaire des fils Ferrand ». Leurs témoignages, au terme de l’analyse réalisée, apparaissent à la fois sincères, crédibles et cohérents. L’enquête approfondie auprès de l’adolescent de 16 ans ayant déclaré s’être fait attaquer par des loups, a entendu son frère de 20 ans également protagoniste de l’évènement, ainsi que leur père. Une description cartographique et minutée de l’événement, ainsi que la chronique des faits antérieurs survenus sur le même lieu, permettent de comprendre les réactions des deux frères. Cette nuit-là, il s’agissait de la 9ème rencontre en un mois avec ces loups : après 3 attaques diurnes visant des veaux que l’éleveur et ses fils avaient interrompues, après la prédation d’un veau authentifiée par l’ONCFS et suivie de l’autorisation préfectorale de tirs de défense, l’administration avait organisé 4 jours consécutifs d’affût sur ce pré, période durant laquelle les loups ne se sont pas montré ; or c’est dans la nuit du 5e au 6e jour que l’adolescent, monté dans le pré avec son frère en raison des beuglements de leurs vaches, s’est trouvé menacé.

Et demain ?

L’ensemble des résultats d’enquête fait sens à partir du moment où l’on ne considère pas « l’affaire des fils Ferrand » comme un fait isolé de son contexte. Il y a eu un processus assez long et interactif de modification des comportements de plusieurs catégories d’êtres interagissant de part et d’autre de la lisière, loups, ongulés, bétail, humains, jusqu’à une approche menaçante d’un humain vulnérable par des loups de nuit. Ces évolutions ont des conséquences sur le territoire : une baisse d’attractivité cynégétique et récréative, si ce n’est déjà un risque en matière de sécurité civile ; une atteinte à la viabilité des élevages de bovins conduits à l’herbe, dont il est attendu aussi qu’ils contribuent à la gestion des paysages et de leurs aménités.

VIDÉO DE LA CONFÉRENCE 


TÉLÉCHARGER LE RAPPORT COMPLET

Garde L., Meuret M., 2017. Quand les loups franchissent la lisière : expériences d’éleveurs, chasseurs et autres résidents de Seyne-les-Alpes confrontés aux loups. Rapport d’enquête. CERPAM Manosque & INRA UMR Selmet Montpellier : 116 pages.   >>> (PDF)
Voir aussi le diaporama présenté lors de la restitution de l'enquête qui s'est tenue le 27 janvier 2017 :
> Quand les loups franchissent la lisière : Expériences d’éleveurs, chasseurs et autres résidents de Seyne-les-Alpes confrontés aux loups
Laurent Garde (Cerpam) et Michel Meuret (INRA)
Conférence/Restitution d'enquête, 27 janvier 2017, Manosque
Diaporame   (43 diapositives)

COADAPHT, UN RÉSEAU SUR LA CO-ADAPTATION ENTRE PRÉDATEURS ET HUMAINS DANS LEURS TERRITOIRES

Montagne rouge. © Inra, M. Meuret
© Inra, M. Meuret
COADAPHT est un réseau de chercheurs intéressés par les processus de coadaptation des prédateurs et des humains dans leurs territoires. Par co-adaptation, sont entendus les divers processus d’adaptation des humains et plus particulièrement de leurs activités d’élevage face aux prédateurs (loups, lynx, ours, etc.), mais aussi ceux des prédateurs face aux humains et à leurs activités (élevage, chasse, tourisme, foresterie, etc.).

Ayant d’abord pour objectif de faciliter les échanges et la synthèse des connaissances scientifiques, en France mais aussi à l’international, le réseau développe un programme d’actions de recherche pluridisciplinaires, avec contribution de ses partenaires internationaux. La priorité est donnée à l’investigation des connaissances, savoirs et savoir-faire des acteurs de terrain.
Lire le dossier consacré aux travaux du réseau Coadapht   >>>

dimanche 22 janvier 2017

LOUP, LES PETITS GROUPUSCULES ÉCOLOGISTES SONT PRÊTS A TOUT POUR TOUCHER "LA MANNE DU LOUP"


Avec l’approche des futures élections présidentielles, il est courant de voir fleurir des revendications qui n'ont aucun fondement.

"L'Alliance Écologiste Indépendante" reprend les thèmes des associations environnementales sans scrupules, mais surtout en montrant qu'elle ne connait rien au sujet du loup. Alors indépendance ou asservissement au WWf  (2 millions de dollars de chiffre d'affaire par jour) et à ses partenaires (référence faite à l'ASPAS)?  C'est au lecteur de se prononcer pour savoir si il faut conserver les petites structures nourricières, ou au contraire ensauvager la nature pour la rendre nourricière des associations?  

Nous allons analyser les principales contre vérités ("en Italique et en gras") de ce mouvement politique marginal et qui gagne à le rester. Évidemment pour les lecteurs réguliers de ce blog cela ressemblera à du rabâchage, mais ce rabâchage ne proviendrait il pas de ceux qui ignorent tout de notre participation à la biodiversité? De plus, il est intéressant de mieux connaitre les mouvements politiques qui n'ont pas besoin de grandes propositions pour recruter ceux qui ne trouvent plus leur place dans notre société.

"les enchères ne cessent de monter et de sacrifier ce régulateur naturel (le loup) à l’hôtel de la séduction électorale." Hélas, si le loup peut avoir un rôle à jouer dans les zones désertiques de pays à faibles densité humaine, il en est autrement dans les zones d'élevage des pays à fortes densité humaine.

David Mech grand promoteur des loups dans le Yellowstone, publie une vigoureuse mise en garde dans un article scientifique intitulé : "La science est elle en danger de sanctification du loup ?" À la lecture de ses analyses, sa réponse est à l’évidence oui. 
Nicolas Lescureux, Docteur en Ethnoécologie au CNRS et John D.C. Linnell, Scientifique pro loup, remettent les pendules à l’heure: "Dans la mesure où la plupart des études étaient réalisées dans des zones très peu peuplées, ces animaux ont été associés à la nature sauvage. Des interprétations abusives de résultats scientifiques ont conduit à une propagation de demi-vérités sur le rôle d’espèce ‘clef de voûte’ du loup, et sur ses capacités à s’autoréguler.." : cf "Les montagnes derniers refuges des grands prédateurs". 


"les attaques seraient en hausse de 4% entre 2014 et 2015, bien que le nombre de loups soit en baisse." C'est le choix des écologistes peu scrupuleux ou partisans d'accepter des chiffres que personne ne peut prendre au sérieux

Fin 2011 = 250 loups dans 13 départements pour 4913 victimes
Fin 2012 = 250 loups dans 15 départements pour 6021 victimes
2013 = 250 loups dans 22 départements pour 6195 victimes
2014 = 301 loups dans 31 départements pour 8226 victimes
2015 = 282 loups, prés de 9000 victimes, 42 Zones de Présence Permanente (ZPP) contre 39 en 2014. 2440 constats, contre 2344 en 2014, "un taux de progression annuelle de 16% (8 à 27%), sans rupture de pente significative "sources ONCFS 2015.




"72% des mortalités imputées aux loups ou aux chiens sont issues de troupeaux non protégés." Intéressons nous au compte rendu du Groupement National Loup de janvier 2013 :
  • SOLDAT : Il faut faire un prorata temporis sur les données et vous verrez que les chiffres que vous nous donnez ne sont pas réalistes.
  • VERNAY: est ce qu'on peut avoir un pourcentage des troupeaux attaqués et qui sont protégés
  • DDT 06 : 100% des troupeaux attaqués sont protégés (06)
Intéressons nous maintenant à l'évolution de la prédation et des mesures de protections:
On constate que suite à la mise en place des mesures de protections, les attaques ont diminuées pour reprendre de plus belle lorsque le loup à compris comment les déjouer.
Quand aux attaques de chiens elles sont tellement rares qu'elles n'ont jamais nécessité de mesures de protections. DU NOUVEAU DANS "CHIENS ERRANTS OU LOUPS?"


"deux chiffres permettent de comprendre que les pertes causées par le loup sont non significatives .... Le cheptel ovin en France en 2014 était de plus de 7 000 000 de têtes, hors suite au décompte hivernal de 2015, la population de loups en France est estimée à 282 spécimens." Mais des statistiques qui prennent en compte la totalité des ovins, tous élevages confondus, avec ceux des élevage traditionnel à l'herbe dans les quelques départements ou sévit le loup, pour minimiser la prédation, même un élève de 6eme n’aurait pas osé. Le tout qui plus est, avec des chiffres fortement contestés, comme nous l'avons vu plus haut.  LES ÉCOLOGISTES FONT PARLER LES CHIFFRES

"la mondialisation à l’origine de la très forte concurrence de la Nouvelle-Zélande et de la Grande-Bretagne, engendre une forte baisse du cours de la viande," Sous entendu : "rendent ainsi le loup bouc émissaire". Hé oui, les éleveurs et bergers confrontés à la prédation seraient des imbéciles incapables de faire la part des choses selon les défenseurs du loup, qui eux, comme nous le constatons une fois encore, sont incapable de se remettre en question. Les écologistes (et le loup) ne s'en prennent qu'au petits élevages qui ont su tirer leur épingle du jeu.
 Pour que l'activité pastorale soit durable, il faut entre autre, assurer la vente, et le prix juste: " Mais il faut surtout que l'élevage se fassent sans les contraintes insupportables liées aux prédateurs, dans le calme, la sérénité, le respect... Loin de l’agitation des chiens de protections qui nuisent à la tranquillité des animaux. Sans les obligations d'aller et retour vers les parcs de nuits qui favorisent les maladies et la pollution tout en détruisant la flore piétinée. Loin du stress des attaques qui grévent la qualité, contrarient le développement, tarissent les allaitantes, déclenchent des avortements, ruinent les acquis génétiques obtenu pour une parfaite intégration au milieu, causent la dépression chez le berger, participent à l'abandon des terres et finissent par éteindre la vie sociale dans nos campagnes..."


"Démocratiquement, la démonstration a été faite lors d’un sondage IFOP réalisé en 2013 pour l’ASPAS qui a prouvé que 76% des Français considèrent que le loup à toute sa place"
Sondage effectués sur 1000 participants dont les 76% ne serons jamais concerné par la prédation. Qui aurait imaginé un parti politique s'appuyant sur un sondage de cette envergure réalisé par une association fondamentaliste?
 Posons la question autrement : "Etes-vous pour le maintien d'une population de loup sur l'ensemble du territoire, sachant que chaque citoyen, en âge légal de le faire, devra participer à son retour en offrant 10 mn quotidienne de travail bénévole, y compris les jours fériés et les weekends" Dans ce cas le loup aurait bien du souci à se faire!


Puis vient la véritable image de la "deep écologie" : "Une étude globale doit être entreprise, capable de déterminer le réel impact du loup, les véritables solutions en terme d’économie locale et d’emplois spécifiques pour la garde des troupeaux, la réglementation à mettre en place concernant l’obligation de garde des troupeaux et la réelle nécessité de production de viande ovine dans un contexte de larges subventions européennes et de baisse de la consommation de viande suite à la prise de conscience de la population concernant l’alimentation." Tout cela il faudra attendre que vous ayez pris le pouvoir pour le faire. En attendant nous sommes encore dans un pays de liberté, et le consommateur averti sait très bien que la disparition des petits élevages traditionnels le privera de produits de qualité élaboré dans le respect, la proximité et la traçabilité. Elle privera l’humanité d'un patrimoine millénaire riche en biodiversité, fruit de la relation de l'homme avec la nature.
 Plus que la mondialisation et le loup, ce sont ses défenseurs qui favorisent l'élevage industriel bien à l'abri derrière des murs en béton et qui finiront par mettre un terme aux petites structures familiales. 
LOUP, COMPRENDRE POURQUOI IL EST IMPORTANT QUE LES ÉLEVEURS DISPARAISSENT



« le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte »/…./PNUE

En conclusion, un parti politique capable d'une telle rhétorique idéologique, ne respectant pas "l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé. " ne peut convaincre que des militants peu regardants sur la finalité recherchée.
Ce mouvement vient de nous montrer son ignorance du sujet et son asservissement à la mode du tout sauvage. Une mode censée déculpabiliser ceux qui pourront continuer à vivre des importations massives venant de pays esclavagistes sans aucun état d’âme puisqu'ils sont pour le retour  du sauvage dans les régions rurales les plus respectueuses de la nature.

Les alliances d'"Alliance" sont donc à surveiller de près,  pour les prochaines élections.

vendredi 20 janvier 2017

LOUP, LES PRÉDATEURS DU PASTORALISME PLÉBISCITENT L'AGENCE FRANÇAISE POUR LA BIODIVERSITÉ"

Longue vie à l’Agence française pour la biodiversité !


Créée le 1er janvier 2017, l’Agence française pour la biodiversité a tenu son premier Conseil d’administration ce jeudi 19 janvier 2017. Moment fort pour cette Agence que nos associations ont contribué à initier dès les années 2007-8 dans le cadre du « Grenelle de l’environnement ». Première étape également d’une longue route de travail (et de résistance à des forces contraires) pour amplifier les actions en faveur de la biodiversité.


Comme ont pu le redire les Ministres Ségolène Royal et Barbara Pompili en introduction du Conseil d’administration du 19 janvier 2017, l’AFB a vocation à déployer et démultiplier les politiques publiques en faveur de la biodiversité et à encourager les acteurs privés comme publics à passer à l’action. Face aux enjeux, son président d’honneur, Hubert Reeves, a justement rappelé que sa création est plus que nécessaire et estimé qu’elle fait honneur à la France.

Nos associations ont rappelé que l’AFB sera en capacité de remplir pleinement son rôle en :
-          venant effectivement en appui aux acteurs locaux, dont le monde associatif, sans se substituer à eux ;


Cette première réunion du Conseil d’administration a vu la proposition par le Ministère de l’Environnement, de l’ancien ministre de l’Écologie, M. Philippe Martin, à la présidence de l’AFB validée à la majorité. Le prochain CA, prévu vers le 15 février, devrait valider les premières initiatives de l’AFB pour 2017, qui accorderont une part importante à la mobilisation citoyenne et à la reconquête de la biodiversité marine.

Les premières bases sont donc posées. Beaucoup de chemin reste à accomplir pour que l’AFB soit opérationnelle et efficiente. Nos structures entendent y contribuer avec intérêt et exigence.

Contacts Presse
FNE : Jean-David Abel - 06 77 04 23 30                                                  LPO : Yves Verilhac - 06 76 65 61 10
Humanité et Biodiversité : Sandrine Bélier - 01 43 36 04 72        WWF : Marielle Chaumien - 06 15 39 24 95


LE BILLET D'OURAGAN :" ...sans se substituer à eux ;"Les associations   environnementales     craignent pour leur moyens de subsistances : "les subventions",  qui se verront certainement diminuées au profit des importants moyens financiers mis à la disposition de l'AFB.

"Nos structures entendent y contribuer avec intérêt et exigence."
Voici un aperçu des intérêts et des exigences des associations cosignataires de ce prêche pour l'AFB

FNE  EN TÊTE du matraquage des éleveurs et bergers:
  •   "Les chiens sont 100 fois plus responsable des attaques " Bon alors pourquoi nous obliger, dés l'arrivée des loups, à prendre des mesures de protections inutiles avant  leurs apparitions? (de même qu'après)
  •  "« La prédation n’est sûrement pas que due aux loups, mais chaque fois qu’il y a une attaque dans une zone à loup, il est préférable pour l’éleveur de dire que le loup est responsable de l’attaque car cela lui permet d’être indemnisé par l’Etat », explique Stéphanie Morel, chargée de mission biodiversité à France Nature environnement. 
LOUP, QUAND LA F;N;E; EN RAJOUTE UNE COUCHE
Loup, La F.N.E. grand prédateur du pastoralisme !

LPO, organisatrice de conférences propagandistes 
  • destinées à stigmatiser les éleveurs sous couverture de "biologie du loup "
  • "qui sont ils, comment vivent-ils" étaient le titre : rien ou presque rien sur le nombre de louveteaux, le nombre de portée, le nombre d'individu et la vie de la meute, le sort de l'oméga, le surplus killing dans la nature, les méthodes de chasse, la spécialisation de la meute, le croisement avec les autres canidés, la méthode d'analyse permettant d'identifier les hybrides, la modification de la structure sociale en cas de prélèvements…….

LOUP, LA CONFÉRENCE DU POINT DE NON RETOUR, PAR PIERRE RIGAUX


HUMANITÉ ET BIODIVERSITÉ quand les censeurs censures leurs propos:
  • "Nous avons raccourci votre commentaire car vous oubliez que tout Membre inscrit sur le Site s’engage, en publiant ses contenus et en communiquant avec les autres Membres, à faire sienne et à propager la vision positive et volontariste des initiateurs du Site. Le plus drôle étant que les propos raccourcis sont ceux des associations partenaire d'humanité et biodiversité.
Que l'on soit obligé de poster des commentaires destinés, je cite:  "à faire sienne et à propager la vision positive et volontariste des initiateurs du Site.", cela relève du non respect de la liberté d'expression, du non respect de la dignité, de la certitude de détenir la vérité....
  mais que l'on soit censuré lorsque l'on cite des affirmations dérangeantes cosignés par des membres de ce site, cela relève de la dictature!

LOUP, POURQUOI LES ASSOCIATIONS ONT ELLES UN PROBLÈME AVEC LA VÉRITÉ?


WWF, grand pourvoyeurs de fonds pour les associations environnementales afin de justifier ses 2 millions de dollars de chiffre d'affaire quotidien
  • Au nom de la protection de l'environnement le WWF a participé à la délocalisation et à l'extinction culturelle des peuples indigènes partout dans le monde. Plus de 20 millions de personnes partout sur la planète sont désormais considérées comme des « réfugiés de la conservation »
  • organisation environnementale qui marche main dans la main avec les industries ; faisant des marchés avec les riches et les puissants, les compagnies pétrolières et les mafias des OGM , en oubliant ses buts et perdant même son identité au cours du processus cf Pandaleaks:"The dark side of the WWF" ("La face cachée du WWF" )

World Wide Fund, LA FACE CACHEE DU FOND pour LE MONDE SAUVAGE

  • Des chefs de tribu de presque tous les continents ont établi une liste des organisations responsables de la destruction de leurs cultures. Parmi celles-ci figurent non seulement Shell, Texaco, Freeport et Bechtel, mais également des noms bien plus surprenants, tels que les ONG Conservation International (CI), The Nature Conservancy (TNC), World Wildlife Fund (WWF) et Wildlife Conservation Society (WCS). cf Courrier International
  • Le Fonds mondial de la nature (à l'époque World Wild Life Fund) a été fondé en 1961 dans le but explicite de lever des fonds destinés à financer les activités de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). 
  • Aujourd'hui, nombre de réserves crées par le WWF et l'UICN constituent de véritables zones d'instabilité politique qui permettent de maintenir l'Afrique dans un état permanent de guerres, de coups d'Etat, de massacres et... de non-développement. Dans un tel contexte, les richesses naturelles ne sont pas exploitées pour élever le niveau de vie de la population mais demeurent simplement sous le contrôle de quelques cartels miniers du Commonwealth anglo-américain. cf "Le lancement du WWF"

ET QUE DOIT ON PENSER DE L'ENSEMBLE DE CES ASSOCIATIONS lorsqu'elles se livrent à une vaste campagne de dénigrement des petites structures d'élevage traditionnel nourricière dans le respect, la qualité la proximité et la traçabilité  afin de transformer le prédateur en icone nourricier lui pour les associations?

LOUP, POUR EN FINIR AVEC LES CONTREVÉRITÉS SUR LE PASTORALISME




Souhaitons à Philippe Martin, député du Gers et ancien ministre de l'écologie, qui a su écouter les petits éleveurs face aux prédateurs (loups, ours...), souhaitons lui de pouvoir canaliser le fanatisme de certains défenseurs du tout sauvage à n'importe quel prix, car il se trouvera bien seul pour défendre le pastoralisme grand pourvoyeur de biodiversité depuis la nuit des temps. 

jeudi 19 janvier 2017

LOUP, RENCONTRES PARLEMENTAIRE

P i e r r e M O R E L A L ’ H U I S S I E R
Député de la Lozère
Maire et Président de Communauté de communes
Mende, le lundi 9 janvier 2017
Suppléante : Sabine DALLE, Conseillère départementale


N/Réf : L/PMH/SR – 2017-01-09
Objet : Problématique du loup en France


Madame, Monsieur,
Depuis des années, certains territoires rencontrent un problème récurrent lié à la prolifération du loup dans notre pays. L’espèce Canis Lupus fait l’objet d’une protection absolue, tant au niveau international avec la Convention de Berne qu’au niveau communautaire avec la Directive Habitat. La première protection internationale remonte à 1979 et, aujourd’hui, la population de loups a beaucoup changé.
Malgré diverses actions menées dans les départements concernés, le Gouvernement français se refuse obstinément à toute évolution de la protection du loup. Encore récemment, alors même que la Commission européenne se penchait sur une révision des directives communautaires, la France s’est montrée taisante sur le sujet. Le Premier Ministre a même opposé une réponse négative à ma demande de révision il y a quelques mois.
Une myriade de groupes, de structures, de collectifs, s’est constituée depuis une vingtaine d’années un peu partout en France dans les zones touchées sans disposer de moyens administratifs, techniques et financiers.
Ce dossier loup se complexifie au niveau national par une cogestion entre le Ministère de l’Agriculture et le Ministère de l’Environnement, ce dernier finançant par ailleurs toutes les fédérations pro-loup qui défèrent les arrêtés préfectoraux de tirs devant les juridictions administratives. La non-volonté manifeste du Gouvernement et l’hypocrisie sont aujourd’hui les réponses de l’Etat français sur ce dossier.

Ce contexte m’a conduit à prendre plusieurs initiatives que je souhaite vous rappeler succinctement.

1 – Saisine de la Commission des Pétitions du Parlement européen
Par lettre en date du 4 juillet 2013, j’ai saisi cette Commission qui a accepté cette demande et qui l’a
instruite. Cette Commission est compétente lorsqu’un dysfonctionnement lié à l’application des directives est susceptible de créer des difficultés dans un Etat membre.
J’avais relayé à cette Commission 5000 pétitions émanant d’agriculteurs, de structures agropastorales...de 19 pays étrangers. La nouvelle présidente de la Commission m’avait alors demandé d’élargir la saisine à un problème plus global de sécurité des populations et pas uniquement circonscrit à l’agriculture. J’ai donc réitéré ma demande auprès de cette Commission. La Commission européenne a estimé que la situation ne présentait pas une acuité telle qu’elle devait rouvrir ce dossier à son niveau. C’est précisément la position qu’elle vient de retenir dans le cadre des révisions des directives communautaires. Ni la Commission européenne ni l’Etat français ne veulent bouger dans ce dossier.
.../...

2 – Création du Collectif National de Préservation des Activités Agropastorales et Rurales
(CNPAAR)
Au regard de la récurrence du problème du loup, j’ai décidé de créer un collectif national qui regroupe
aujourd’hui près de 4000 adhérents/sympathisants. Il a pour objet principal de contester la position de l’État français par un recours devant le Conseil d’Etat. Vous pouvez adhérer à ce collectif (cf. bulletin d’adhésion joint).

3 – Lettre au Premier Ministre et recours au Conseil d’Etat
Par lettre du 29 mars 2016, j’ai demandé au Premier Ministre d’engager la procédure de révision de la Convention de Berne et de la Directive Habitat et, en urgence, de prendre des mesures adaptées à la situation. Un refus m’ayant été opposé, j’ai saisi le Conseil d’Etat d’un recours en annulation basé sur l’erreur manifeste d’appréciation avec plusieurs demandes annexes, notamment :
- que l’Etat fournisse les analyses à la suite de chaque attaque,
- que l’Etat clarifie le nombre de loups sur le territoire,
- que l’Etat prenne des mesures d’urgence face aux attaques répétées.
Ce recours, déposé le 29 juillet 2016, et enregistré au Conseil d’Etat sous le n°402013, doit permettre de mettre en cause l’attitude de l’Etat français et aboutir à des injonctions de faire. Tout organisme ou toute personne peut intervenir volontairement à l’appui du demandeur que je suis dans ce dossier. Je vous adresse copie du recours et vous invite à me faire connaître votre volonté d’intervention.

4 – Journée de travail à Paris
Le mercredi 22 février 2017 après-midi, j’organiserai à l’Assemblée nationale, à Paris, avec Eric
ANDRIEU et Michel DANTIN, députés européens, ainsi qu’avec Arnaud VIALA, Député de l’Aveyron, Michel SAVIN, Sénateur de l’Isère, et tout le groupe parlementaire « loup », une demi-journée de travail afin d’appréhender toutes les actions susceptibles d’être portées. J’y invite les organismes agricoles, l’APCA, les chambres d’agriculture, les collectifs et tous ceux qui le souhaitent. Il suffit de se faire connaître auprès de mon secrétariat (Elsa WALTER) au 01.40.63.75.35.

5 – Proposition de loi
Enfin, je dépose une proposition de loi sur une question très spécifique, à savoir les pouvoirs du
maire face à la prédation du loup. J’estime, en effet, que le maire sur son territoire a compétence à agir, au même titre que le Préfet du département.
Tout ce travail n’a pour objectif que de sortir le dossier loup de l’omerta dans laquelle il se trouve à
l’heure actuelle. J’invite toutes celles et tous ceux qui le souhaitent à nous rejoindre. Le combat doit être collectif.

Rejoignez-nous ! Collectif National de Préservation des Activités Agropastorales et Rurales
3, allée Piencourt 48000 MENDE – Tél. : 04.66.32.08.09
Compte bancaire Crédit Agricole : IBAN : FR76 1350 6100 0085 1195 5503 085 BIC : AGRIFRPP835

Demeurant à votre écoute et à votre entière disposition, je vous prie de croire, Madame, Monsieur,
en l’expression de mes sincères salutations.

Pierre MOREL A L’HUISSIER




Secrétariat : 3, Allée Piencourt – BP 32 – 48001 MENDE Cedex
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