BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

mercredi 15 novembre 2017

PASTORALISME : "QUAND LE SOLEIL QUITTE L'EAU DE L'HERBE"



Co écriture : Yann Souriau Maire de Chichilianne.

Natacha Boutkevitch, Noëllie Ortega,Yann Souriau seront présent à la projection et vous pourrez vous entretenir avec eux et leur poser vos questions. 

VISIONNER LA BANDE ANNONCE : clic : "Quand le soleil quitte l'eau de l'herbe"

Le film invite à suivre le biais, la draille, le mouvement qui vient nous dire la relation fine et étroite entre les animaux, les éleveurs et le territoire. Il nous immerge dans une expérience organique et sensorielle, parfois onirique, où l’animal donne le tempo. Et quand l’être humain apparaît, c’est pris par sa passion du vivant, dans le rythme des brebis et agneaux, chiens de conduite et de protection, chevaux... Des Alpes au sud de la France, nous suivons le quotidien des animaux, de la naissance à la mort, dans les temps de transhumance, d'estive et d'hivernage. Pierre, Henri, Isabelle, Bernard, Matthias et Aline, ces bergers /éleveurs sont traversés par une expérience commune, celle de la domestication. Ils ajustent leurs pas à celui des animaux rassemblés en troupeau et nous font éprouver cette intelligence modelée par la relation au vivant où la séparation entre l’animal et le non animal n’a plus cours.

Le film est soutenu par le Conseil régional Auvergne Rhône Alpes - CDDRA Alpes-Sud-Isère, le Conseil départemental de l’Isère, Brouillon d’un rêve audiovisuel de la SCAM, l’aide à la création de musique originale de la SACEM, le Crédit Mutuel, la Communauté de communes du Champsaur, la Réserve Parlementaire de la Députée Marie-Noëlle Battistel, L’association Histoire et Patrimoine de Gresse-en-Vercors

samedi 11 novembre 2017

LOUP, MANIFESTATION : QUAND LA PRÉDATION DEVIENT INSOUTENABLE

MOBILISATION des HABITANTS
DIMANCHE 19 Novembre à Ballons 26560  parking de la Calandre de 10h – 12h
(face à la salle des Fêtes, repas partagé selon météo)


SOUTENONS les ELEVEURS et le PASTORALISME
Dans les vallées de la Méouge et de l'Ouvèze, un troupeau est attaqué par les loups tous les 4 à 5 jours
malgré les mesures de protection.

  • Les paysages, l'économie et la vie rurale de nos vallées sont en danger !
  • Les conséquences psychologiques et économiques pour les éleveurs et les bergers ; les massacres et les dommages collatéraux pour les troupeaux (stress, avortements, pertes...) ne sont plus supportables.

Le pastoralisme - en plus de proposer des produits de qualité dans la proximité, la durabilité, la traçabilité et le respect des animaux - participe à l'entretien écologique de nos régions. En maintenant les paysages ouverts, il lutte contre l'embroussaillement. Tout en permettant de prévenir les incendies il favorise le développement de la biodiversité....


La mise en danger du pastoralisme compromet l'économie et l'avenir de nos territoires ruraux!


Venez partager et exprimer votre soutien lors d'un rassemblement convivial en présence des éleveurs et de leurs troupeaux !

Contacts : Claire LAPIE 06 17 44 70 68 / Yann RUDANT 06 26 90 51 64 (20h-22h)
i.p.n.s

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vendredi 3 novembre 2017

LOUP, JUSQU’OÙ DEVRA-T-ON ALLER?



Le plan loup 2018-2023 doit prendre toute mesure possible pour la défense active des troupeaux, appuyée par les tirs nécessaires, afin que personne ne soit obligé de recourir au braconnage et à l'illégalité.
Il faut entendre la voix des élus locaux, des éleveurs, des bergers, des organisations professionnelles agricoles et des acteurs de terrain !
NON - L’indemnisation des victimes des loups ne peut être conditionnée au bon usage des mesures de protection, parce que nombre de troupeaux ne sont tout simplement pas efficacement protégeables, malgré les bergers, les clôtures et les chiens !
NON - Les tirs d’effarouchement ne sauraient suffire à éloigner les prédateurs de leurs proies !
OUI - Il faut que chaque troupeau puisse être activement défendu, par des tirs de défense ciblés mais aussi par des tirs de prélèvement partout où ils seront nécessaires, sans exclure le prélèvement de groupes de loups en situation d’attaque.
Cela implique une souplesse administrative dans la définition du plafond de prélèvement, qui doit prendre en compte, au fil de l’année, la réalité vécue par nos éleveurs et leurs troupeaux, par nos
communes et leurs élus.
Cela implique des moyens renforcés, en Hommes et en matériel, pour secourir une profession, des activités économiques, des territoires en détresse. Il y a urgence.
Le 6 novembre une réunion de travail rassemblera des élus de la Nation, des représentants des organisations syndicales agricoles, des scientifiques, des maires. A l’issue de cette rencontre, une conférence de presse sera organisée pour présenter constats communs et propositions partagées : Lundi 6 novembre – 16 h 00 Maison des Agriculteurs - Salle 8 - 18 avenue des Monts d’Or - 69890 La Tour de Salvagny


USAPR – Mairie – Chef-lieu – 73130 Saint-Colomban-des-Villards
usaprfrance@gmail.com / coordinatrice : Cathy Davoine 06.15.81.84.30



mercredi 1 novembre 2017

L'UICN AUX COMMANDES, LE WWF À L'ENCAISSEMENT, LES MULTINATIONALES EN RÊVAIENT

Ce communiqué de presse résume en une page la politique environnementale du gouvernement vis à vis de la "biodiversité". Un terme employé en lieu et place de "nature" pour signifier que cette dernière n'est  qu'un réservoir de ressources et "d'écosystèmes" qu'il convient d'exploiter. Des ressources élargies  aux savoir-faire, aux paysages etc...  par l'ONU et l'UICN.

Le soutien financier que le gouvernement accorde en 2017 à l'IPBES via l'Agence française de la biodiversité (AFB) n'est pas anodin. Notons que pour l'IPBES il reste des crédits. 
Ce machin a été créé en 2010 par le protocole de Nagoya ajouté  à la convention sur la diversité biologique  (vous savez, ce droit que vous adoptez 20 ou 30 ans auparavant et qui évolue tous les deux ans dans les directions que vous n'auriez pas souhaité...).  L'IPBES ( Intergovernmental Platform on Biodiversity and Ecosystem Services) est une "plate-forme", ce qui veut dire dans le jargon onusien que le secteur privé est aux commandes des décisions, à égalité avec les Etats et les scientifiques. Cette "gouvernance" permettra de diriger la politique de la biodiversité dans tous les Etats membres de l'ONU (ce qui va au-delà des Etats signataires de la convention (CDB). En clair, les gouvernements n'ont plus qu'un devoir d'obéissance à la plate-forme, et les parlements sont plus que jamais transformés en chambres d'enregistrement. 
Pour faire avaler la couleuvre, le gouvernement français présente toujours l'IPBES sous forme de GIEC (groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) de la biodiversité. C'est totalement faux. Comme son nom l'indique, le GIEC est un groupe d'experts scientifiques, son rapport résume tous les 5-6 ans  les tendances du climat ;  le GIEC n'a aucun pouvoir de décision,  le secteur privé n'y est pas représenté. Ce qui n'est pas le cas de l'IPBES qui donne clairement le pouvoir aux multinationales et aux banques grâce à sa "plate-forme" et ce, à l'échelle planétaire. 

Autre bonne nouvelle : la recherche publique (CNRS, MNHN) sera pilotée par l'AFB au sein d'une "unité mixte de service". Une AFB dirigée par Christophe Aubel, vice-président de l'UICN. Autrement dit, la recherche  sera soumise aux orientations politiques et idéologiques de la "conservation" de la nature...( Dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, il faut de fortes restrictions à l'élevage...ndlr) Parions que les crédits de recherche cibleront essentiellement cette "unité". 

Le communiqué de presse rappelle également le rôle des agences régionales de la biodiversité (8 régions se sont déjà mises sur les rangs). Qu'elles se réjouissent : leur rôle se limitera à la propagande et à l'application des décisions prises. Elles sont également chargées de promouvoir et récompenser les bonnes pratiques recensées dans le programme « Territoires engagés pour la biodiversité ».

Quant au comité national   de la biodiversité créé par la loi biodiversité, sa fonction se résume à de l'information et à un rôle "d'aiguillon des pouvoirs publics". Pour ce qui est de sa composition, se reporter au lien https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/comite-national-biodiversite

Réjouissons-nous tout de même : la France accueillera en 2020 le congrès mondial de la nature de l'UICN ! Il nous reste un peu plus de deux ans pour nous préparer !

Françoise Degert

Le communiqué de Nicolas Hulot en pdf
Ne l'oublions pas, pour Nicolas Hulot le loup n'est pas un problème, pour lui " "le problème c'est que le pastoralisme s'est installé dans un territoire à une époque ou le loup avait disparu..."
En savoir plus : http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2017/10/hulot-le-pantin-sans-morale-ni.html

mardi 31 octobre 2017

LOUP, UN RAPPORT SUR LES MESURES DE PROTECTIONS QUI EN DIT LONG

par l'INRA, SUPAGRO et le CERPAM

L’adoption des moyens de protection des troupeaux sur le territoire des Grands Causses permettrait-elle aux systèmes d’élevage ovins de rester viables face à l’arrivée des loups ?


Le département Sciences pour l’action et le développement de l’Inra et Montpellier SupAgro (UMR Selmet, Montpellier) ont analysé, en collaboration avec le CERPAM (Centre d’Etudes et de Réalisations Pastorales Alpes Méditerranée, Manosque), quelles seraient les conséquences de l’adoption des moyens de protection des troupeaux sur la viabilité des élevages ovins au sud du département de l’Aveyron (périmètre de 45 communes sur les Causse du Larzac, Causse Noir et Avant-Causses). Outre les résultats spécifiques à la situation, la recherche produit une démarche et des connaissances à valeur générique pour des paysages et des systèmes d’élevages ovins avec pâturage, déjà confrontés ou ayant à anticiper le risque de prédation par les loups.
 © Greg Alric – Crédit photo : OT Larzac et Vall
Par Marie-Odile Nozières-Petit
Mis à jour le 31/10/2017
Publié le 30/10/2017
La recherche a été menée à l’initiative de la Préfecture de l’Aveyron. Elle se place en anticipation d’une éventuelle présence régulière de loups dans le département, premier département moutonnier de France. Le périmètre étudié de 45 communes contigües présente un intérêt scientifique par sa diversité de milieux et de systèmes d’élevage basés sur le pâturage, dont plusieurs se retrouvent également dans d’autres régions françaises.


Une démarche par scénarisation de stratégies de protection en élevage


D’une superficie totale de 180 600 ha, le périmètre d’étude est un espace occupé à 39 % par l’agriculture et à 55 % par la forêt et des espaces de pelouses et landes, dont une part importante est exploitée par le pâturage des ovins. L’imbrication de six types paysagers (depuis les openfields jusqu’aux bois, clairières et falaises) est telle qu’aucune portion significative du périmètre ne peut être considérée comme peu exposée au risque de prédation par les loups. L’abondance des haies et massifs de buis qui forment des labyrinthes et petites lisières où le prédateur peut aisément se dissimuler renforce ce diagnostic. La recherche s’est centrée sur les 315 élevages ovins de plus de 100 têtes du périmètre, ce qui représente 157 000 brebis, dont 136 000 brebis laitières. Les modalités de mise en œuvre des moyens de protection des troupeaux ovins laitiers et allaitants ont été réfléchies en utilisant ceux définis dans l’actuel plan d’action national loup 2013-2017. La démarche des chercheurs repose sur la scénarisation de stratégies de mises en œuvre de la protection et l’évaluation quantitative et qualitative des impacts de ces stratégies, aux deux échelles que sont les élevages et le périmètre d’étude. Sont considérés ici, non seulement les moyens de protection, mais aussi les changements du fonctionnement technique, économique et d’organisation du travail des systèmes d’élevage dans des contextes paysagers variés.


Des animaux conduits au pâturage en différents lots et quasiment toute l’année


La conduite actuelle des élevages ovins repose sur le pâturage et la constitution de stocks fourragers à distribuer en bergerie. La présence d’animaux au pâturage varie de 8 mois à 12 mois de l’année, avec la présence simultanée, en moyenne, de 3 à 4 lots d’animaux différents au pâturage dans des parcs clôturés. Dans ces parcs, les animaux se dispersent naturellement en petits groupes pour s’alimenter. En s’appuyant sur notre expertise acquise depuis plus de 20 ans dans les situations alpines et provençales, sur les usages observés dans le périmètre d’étude, ainsi que sur la littérature scientifique internationale, nous choisissons de mettre en œuvre, parmi les moyens de protection du plan loup 2013-2017, l’association de chiens de protection et de clôtures sécurisées. La stratégie de protection associant surveillance humaine renforcée et chiens, bien que d’une efficacité très limitée dans des milieux à faible intervisibilité, a également été testée sur le cas le plus emblématique du périmètre. L’évaluation des conséquences économiques d’une telle stratégie a conduit à la juger non réaliste pour la suite du travail. Pour 8 cas stylisés d’élevages représentant la diversité des situations en matière d’exposition au risque et de contraintes pour mettre en œuvre les moyens de protection, nous avons scénarisé quatre stratégies de protection. Elles consistent chacune en une combinaison de moyens de protection des lots d’animaux au pâturage et de modifications de l’organisation des surfaces et de la conduite du troupeau. Les extrêmes sont : la conduite actuelle du troupeau est maintenue et tous les lots d’animaux au pâturage sont protégés ; le troupeau au complet est rentré en bâtiment et le lait n’est plus transformé en Roquefort AOP.


Principaux résultats

  • La mise en œuvre de la protection modifierait le fonctionnement et les performances des élevages, les plus pâturants étant les plus impactés ; elle alourdirait le travail des éleveurs et nécessiterait le recours à du salariat ;
  • Les scenarii de repli important ou total en bergerie impacteraient très fortement la viabilité économique des élevages ;
  • A l’échelle du périmètre et pour protéger tous les lots d’animaux au pâturage, 3 400 kilomètres de clôtures fixes, 2 850 chiens et 74 salariés seraient nécessaires ;
  • Le coût annuel moyen de la protection par élevage serait de 24 000 euros (scenario conduite de troupeau non modifiée) ou 20 000 euros (conduite de troupeau modifiée a minima, afin de réduire les coûts de protection) ;
  • Compte tenu de la prise en charge partielle par le plan loup 2013-2017 du coût de protection, entre 25 et 40 % des élevages laitiers seraient sous le seuil de viabilité économique ;
  • La mise en œuvre de la protection dans les élevages aurait des conséquences néfastes sur les paysages et la biodiversité inféodée aux milieux ouverts, ainsi que sur la dynamique agricole locale.
Le résumé long, ainsi que le rapport complet, sont téléchargeables en bas de page.


Des élevages devenus peu viables dans des paysages banalisés


Cette recherche en Aveyron montre que la mise en œuvre de la protection contre la prédation par les loups aurait des conséquences importantes dans les territoires où la densité d’élevage ovin est forte et où les enjeux zootechniques de production impliquent des durées longues de pâturage et nécessitent plusieurs lots d’animaux conduits simultanément dans des parcs de pâturage distincts. Dans tous les scenarii, et en mobilisant les dispositions actuelles du plan loup 2013-2017, la viabilité d’une partie des élevages se trouverait affectée, générant des cessations d’activité et, pour les élevages restants, la nécessité d’intensifier leurs modes de production. Ceci est sans considérer la perte du sens que les éleveurs donnent à leur activité et la remise en cause du choix de systèmes économes valorisant des ressources naturelles pâturées. Enfin, cette mise en œuvre de stratégies de protection conduirait à un risque de partition des paysages des Grands Causses entre espaces cultivés (prairies temporaires essentiellement fauchées) et espaces naturels plutôt fermés et boisés, sans présence d’activités agricoles. Ceci induirait un paysage banalisé, de bien moindre attractivité touristique et valeur patrimoniale que celui actuellement classé par l’UNESCO.


Contact(s)


Contact(s) scientifique(s) :
Marie-Odile Nozières-Petit – Inra, UMR Selmet (Montpellier)
               
Contact partenaire :
Charles-Henri Moulin – Montpellier SupAgro, UMR Selmet (Montpellier)
Laurent Garde – CERPAM (Manosque)
     
Département(s) associé(s) : Sciences pour l’action et le développement
Centre(s) associé(s) : Occitanie-Montpelier

Télécharger le rapport complet

L’adoption des moyens de protection des troupeaux sur le territoire des Grands Causses permettrait-elle aux systèmes d’élevage ovins de rester viables face à l’arrivée des loups ?. © Inra© Inra Nozières-Petit M-O., Weller J., Garde L., Meuret M., Moulin C-H., 2017. L’adoption des moyens de protection des troupeaux sur le territoire des Grands Causses permettrait-elle aux systèmes d’élevage ovins de rester viables face à l’arrivée des loups ? Rapport Inra UMR Selmet Montpellier, Montpellier SupAgro, CERPAM Manosque : 144 pages + annexes.

jeudi 26 octobre 2017

QUAND L’IDÉOLOGIE ÉCOLOGISTE CONSIDÈRE LES ENFANTS COMME DES SIMPLES D'ESPRIT

"Tout en racontant l’histoire de trois louveteaux, trois petits cochons et un chaperon rouge qui se retrouvent chez Lola, la petite bergère, Mymi Doinet et Marc Giraud démontent toutes les idées reçues sur le loup, vous l’avez compris, dans les contes, mais aussi dans la vie. Ainsi, les moutons disparus n’ont pas été mangé par le loup. Terrorisés par l’orage, ils sont tombés au fond du précipice. Pour ne plus accuser les loups injustement, Léon le Berger prend un patou qui va surveiller son troupeau et, grâce à ce bon chien, les trois petits cochons et le chaperon rouge vont pouvoir se promener en toute sécurité."

De retour de l'école, il faut répondre aux questions sur "les idées reçues:"

Papa, pourquoi chez nous le loup a tué Goupil? (un des 4 patous)
Papa, pourquoi chez nous le loup a tué 70 brebis alors qu'il y avait encore 3 patous?
Papa pourquoi chez nous le loup a aussi tué Grisette ma ponette?
"Les copines qui ont lu "la petite bergère des loups" me disent que nous sommes bons à rien. Parce que la petite bergère, avec un seul chien, elle n'a aucun problème alors que nous avec 4 on n'a que des ennuis. Sans compter toutes les heures ou je t'attends pendant que tu surveilles ou que tu répares les clôtures...Et toutes les nuits ou tu veilles...Les papas de mes copines, qui eux savent tout sur le loup, les brebis, les chiens et aussi comment se protéger du loup, mais qui n'ont rien à protéger et pas de brebis, ni de chiens, ils sont souvent à la maison... Ils partent aussi en vacances et le dimanche aussi..."

Là ça devient difficile d'expliquer à un enfant de 5 ans pourquoi des parents font lire à leur progéniture les fantasmes de 2 auteurs qui n'ont aucun sens des réalités et qui fabriquent des "idées reçues" sur la base d'une idéologie. 
Difficile d'expliquer que ces auteurs prennent les enfants pour des simples d'esprit. Parce que nos enfants, confrontés à la réalité, sont trop jeunes pour comprendre cette doctrine des "biens pensants" qui consiste à opposer les populations.
Difficile d’expliquer que ce livre est une insulte à ce que nous vivons, à ce que nos enfants vivent, et à la nature. Il y a aujourd'hui officiellement plus de 3000 chiens de protection dans les alpes et certainement beaucoup plus, pourtant les attaques ne cessent d'augmenter. Ces chiens sont de véritables problèmes ambulants pour les randonneurs mais aussi pour la faune sauvage. Marmottes, perdrix, lièvre...mais aussi chevreuils, chamois... sont victimes des chiens de protection.
Difficile d'admettre que des médias peu regardant encensent de telles inepties sans en comprendre la finalité. A moins que ce soit le but recherché. "Mymi Doinet et Marc Giraud démontent toutes les idées reçues sur le loup, vous l’avez compris, dans les contes, mais aussi dans la vie." Voilà un média qui a une haute opinion des auteurs, comme si les ruraux étaient incapables de comprendre le sens profond des contes et incapable de vivre sans les bons conseils des auteurs. Un média conservationniste à la limite de la politique de propagande extrémiste qui refuse évidemment toute critique n'allant pas dans leur sens, comme il se doit pour la quasi totalité des réseaux environnementalistes fondamentaux. 


La finalité? Les environnementalistes n'hésitent pas à se servir de leurs enfants pour augmenter la fracture sociale "citadins éclairé, ruraux obscurantistes" 
Le résultat? je vous le laisse deviner : que se passera t-il lorsque nos enfants, confrontés à la réalité de la prédation et au  travail inhumain que cela nous donne au détriment de leur vie familiale,  se retrouveront face à des enfants endoctrinés par une idéologie qui consiste à nier la vérité. Pire, à la réinventer sans tenir compte du partage des connaissances et dans le mépris des populations qui sont les seules à essayer de coexister.

Voici un exemple d'idée reçues qu'il ne faut surtout pas dire aux enfants des défenseurs du loup : "..le troupeau de Cipières dans les Alpes-Maritimes, déjà attaqué 40 fois depuis le début de l’année 2017. Il a été fait appel à la brigade nationale loup en complément des mesures de protection mises en place par l’éleveur : chiens de protection présents lors de l’attaque, gardiennage renforcé, parc de regroupement nocturne." 
Le berger ignare aurait du contacter "la petite bergère"par l’intermédiaire de l'association qui soutient cette propagande négationnisme*

Juillet 2015 : un arbre a sauvé Dominique Denimal, le berger. Il a failli sauter une falaise poussé par ses brebis coursées par les loups lors d'une attaque en pleine journée malgré sa présence et celle de 10 chiens de protection !

* négationnisme :(Philosophie) Théorie visant à réfuter une prémisse, qui s’oppose plus ou moins au positivisme* (accepter une prémisse** comme vraie) et à l’hypothétisme.
*Positivisme : Système de philosophie positive qui considère que le fondement de la connaissance repose sur l’observation et l’expérience.
** Prémisse : Toute proposition d'un énoncé d'où découlent des conséquences.

mardi 24 octobre 2017

HULOT, PANTIN SANS MORALE NI DISCERNEMENT?

La vidéo qui en dit long sur l'idéologie du ministre : https://youtu.be/IHY4MnPJJRU?t=1418

"Hulot : "le problème c'est que le pastoralisme s'est installé dans un territoire à une époque ou le loup avait disparu..."
En voila un qui va bien s'entendre avec La Maho, le scientifique de référence du ministère de l'environnement : Hulot plus manipulateur que Le Maho? Le Maho qui affirme que l'on a malheureusement laissé s'installer le pastoralisme dans le coeur des parcs Nationaux , alors que se sont les parcs qui se sont créés dans les zones pastorales avec comme projet je cite : "les paysages d’alpages et d’estives offrent une biodiversité et un caractère remarquable, résultat des interactions complexes et dynamiques entre activités pastorales et milieux naturels, que les parcs visent à préserver."


L'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage est sur la même longueur d'onde que son ministre de tutelle et que les scientifiques déjantés:  « La présence du loup implique une modification importante des modalités d’exploitation des estives par les troupeaux, le système pastoral étant plutôt extensif en absence de prédateur. ».



La réponse d'Ouragan:

Monsieur Hulot, le pastoralisme symbolisant l’élevage extensif par définition, se développe depuis plus de 6000 ans Loup ou pas Loup. La différence c'est que nous ne voulons pas vivre ce que vivaient nos ancêtres. Et vous non plus d'ailleurs, si je ne m'abuse. Pas plus d'ailleurs que les agents de l'ONCFS aux 35 heures avec récupération des jours férié et week-end!
L'élevage extensif est un exemple de conservation de la biodiversité et du respect des animaux, de la nature et des consommateurs.
Le pastoralisme selon l’Association française de pastoralisme « regroupe l’ensemble des activités d’élevage valorisant par le pâturage extensif (de surfaces peu productives et non mécanisables) les ressources fourragères spontanées des espaces naturels, pour assurer tout ou partie de l’alimentation des troupeaux »
S'agit il donc encore une fois de désinformer le public pour mettre en pratique les recommandations de l'UICN, WWF et LCIE : "Dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, il faut de fortes restrictions à l’élevage..." ou est-ce la preuve de l'ignorance et de la petitesse d'esprit des environnementalistes?
D'autre part, pour minimiser la souffrance de nos éleveurs et bergers face à la prédation, vous n'avez de cesse Monsieur Hulot, de les comparer aux pâtres africains censées avoir plus de problèmes que nous avec les prédateurs. Des prédateurs dont votre politique leur impose la présence sans les aider autrement que en les délocalisants. Le fait que des populations Africaines subissent des conditions d’existence difficile pour cohabiter avec des prédateurs justifie-t-il que nos conditions se dégradent ? S’agirait-il d’ailleurs des conditions d'existence de tous les français ou seulement de celles des paysans confrontés aux loup et à l'ours ? Je vous ai déjà posé la question à laquelle vous n'avez pas répondu!
Monsieur Hulot, ma mère a été louée dés l'age de 7 ans pour garder les troupeaux en présence des loups. Ça vous ennuie d'autoriser l'abattage des loups? Aucun berger n'a envie de le faire ni ne s'en réjouit ET MA MÈRE N'AURAIT PAS PU Y PARVENIR.

La loi est claire : Alinéa 8 du code rural article L 113-1 : l'ÉTAT S'ENGAGE À : 8° Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier EN PROTÉGEANT les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque.
ALORS FAITES VOTRE BOULOT, et si l'état n'est pas capable d'assurer la protection des troupeaux, qu'il enlève les loups des zones d'élevage des derniers paysans qui impactent le moins la nature. Et surtout qu'il cesse de réinventer l'histoire du pastoralisme à des fins d'ensauvagement dont le but est la main mise sur nos terres.

"Le constat de la cohabitation impossible entre loups et pastoralisme n’est pas issu d’une idéologie « anti-loup ».
 Il ne s’appuie pas sur une défense corporatiste mais repose sur l’expérience de paysans bienveillants envers la biodiversité. Cette position est issue de la pratique de paysannes et paysans qui ont, pour certains, passé plus de vingt ans à essayer de « s’adapter », en vain."



Le constat de l’idéologie qui consiste à affirmer que le loup est "une espèce structurante"  comme vous l'avez expliqué dans vos réponses à de nombreux élus, n'a aucun sens, ci ce n'est de montrer votre ignorance du sujet et votre incapacité à etre crédible:  

Les scientifiques qui ont affirmé à propos du loup, taxé d’«espèce parapluie»,  de «clé de voûte de la biodiversité», d’«indicateur de la qualité ou de l’intégrité d’un habitat» et autres idées reçues qu’ils ont inspirées eux-mêmes, les auteurs de ces contres vérités constatent ceci : «Les loups ne méritent pas de tels labels. Si ceux-ci ont été de formidables moyens pour déclencher les émotions, obtenir et réunir rapidement des soutiens au rétablissement des loups, il nous faut prendre conscience que ce furent là des raccourcis pour vendre un produit, plutôt que de bonnes bases scientifiques. Le loup devra être contrôlé partout où il revient. Dans la plupart des cas, le contrôle direct par destruction est habituellement l’unique voie possible.» Extrait du livre de L. David Mech (grand promoteur du loup aux USA) et Luigi Boitani (Grand promoteur du loup en Europe) Behavior, Ecology and Conservation