BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

vendredi 8 décembre 2017

LITTÉRATURE : "MORT D'UN BERGER"


Par Franz-Olivier Giesbert, Gallimard

Je viens de lire "Mort d'un Berger".


- Outre la poésie et la qualité de l'écriture pour décrire ce que nous ressentons et vivons quotidiennement au sein de nos montagnes,
- Outre la justesse du ressenti affectif que nous portons à notre pays, à nos animaux, à nos proches, à notre mode de vie….

La question qui nous brûle les lèvres à la lecture de ce roman est : Comment l'auteur a t-il pu cerner avec autant de justesse, de réalisme et d'objectivité, la problématique du retour des loups dans nos zones d'élevage ?

En effet, la biologie du loup et l'éthologie du monde rural confrontés à la prédation ont été réécrit par des environnementalistes, qui n'ont tenu aucun compte du partage des connaissances et du vécu des éleveurs et bergers confrontés à la réalité. Tout ceci est remarquablement illustré dans le personnage de Thomas Bergasse, représentant les associations de défense du loup.

Certains nous accusent d’être des obscurantistes dépassés par le modernisme, d’être malveillants pour la biodiversité et d’être grassement subventionné. Ils nous reprochent de transformer l'or en plomb puisque nous avons du mal à joindre les 2 bouts. Ces « bienveillants » n'ont pas compris que les subventions servent à préserver leur budget, afin de faire tourner l'économie marchande, au mépris de ce qui est vital.
De fait nous transformons les subventions en vie sociale, économique, culturelle et environnementale dans nos communes.

Dans ce roman, vous retrouverez toute la richesse de la Vie, la poésie, l'amour de la nature, la sagesse et aussi le quotidien sain et rude de nos ruraux. Des ruraux qui ont choisit de vivre au pays envers et contre toute attente de la majorité de ceux qui dans nos villes se morfondent et se prêtent à rêver d'une nature contre nature.
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 Parfois le vieux berger s’arrêtait de respirer. Il se retirait d'ici bas pour retrouver la vérité du monde. Ce quelque chose qui naît de rien et ce rien, de quelque chose. 

Le vieil homme s'approcha du muet, le regarda droit dans les yeux, puis , quand il crut comprendre ce qui s'était passé, tourna la tête et s'adressa au défenseur du loup :
« on vous laissera partir quand vous nous aurez dit à quoi on reconnaît une ânesse en chaleur.
_Pardon ?
_Vous avez bien entendu
/…/
_Comment voulez vous que je le sache ?
_Réfléchissez.
- Je ne sais pas moi. Je ne suis pas un spécialiste des ânes, mais des loups/…/
/.../ Je donne ma langue au chat.
_Eh bien vous êtes plus con qu'un âne bâté, parce que même lui, figurez vous, il sait reconnaître une ânesse en chaleur. »

Aujourd'hui les gens ont trop à faire dans leur fourmilière. Le ciel étoilé est une perte de temps. Ils n'ont aucune idée de l'au-delà…

Avant de perdre connaissance, Marcel Parpaillon avait vu l’œil avide du loup...Il avait ouvert la bouche pour crier quelque chose, mais il n'en sortit que des borborygmes, couverts par les cris d'épouvante de la moutonnaille.
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La vie rurale, la poésie, l'amour, l'intrigue, le suspense, le rebondissement, le troupeau, les chiens, le loup….tout est si bien mené que l'on a du mal à quitter la lecture.

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Nous sommes tous des poussières d'étoiles. On prend toutes sortes de formes, des airs importants et des chemins variés, mais on reste un petit tas d'acides aminés qui pantelle dans l'infini. Parfois, une lueur qui clignote, longtemps après que la flamme a été soufflée.

Quand elle ne s'éteint jamais, c'est un berger. 

Un cadeau pour les fêtes de fin d'année qui touchera les jeunes en quette d'identité, et les anciens aujourd'hui oubliés de tous.

jeudi 7 décembre 2017

LOUP, TOUT LE MONDE ATTEND LES RÉSULTATS.

Maintenant que c'est officialisé sur le site de la Dreal Rhône-Alpes...
Communication loup tué le 01/12 dans le 04
Après avoir été vus autour du troupeau 3 fois en 4 jours, un “loup” a été abattu par lors d’un tir de défense simple sur la commune de Bayons. 
Mon mari était en train de manger en surveillant les brebis, son arme chargée à côté de lui -comme à l’accoutumée- lorsque son chien de conduite couché à ses pieds s’est mis à gémir, en regardant derrière.
Lorsqu’il s’est retourné pour voir ce qui inquiétait son chien, Il s’est retrouvé nez à nez avec un ”loup” de couleur sombre et de forte corpulence. L’animal l’observait à l’arrêt à 15 m dans son dos, malgré un tir d’effarouchement la veille et la présence de 4 chiens de protection, pris à revers contre le vent.
Au lieu de fuir quand il s’est retourné, le “loup” lui a fait face et s’est mis à lui grogné après en lui montrant les dents. Craignant plus pour sa propre sécurité que pour son troupeau à cet instant, il l'a abattu quasiment à bout portant.
Pas de dégâts à déplorer au niveau du troupeau. On espère seulement que la panique engendrée par le coup de feu ne fera pas avorter les brebis qui doivent commencer à agneler vers Noël.
Des prédateurs étaient signalés dans la zone depuis plusieurs jours: le 28/11: 3 loups en approche aperçu par un chasseur, berger prévenu par radio, repoussés par les chiens, le 30/11: 2 vus par le berger, tir d'effarouchement (trop loin) et 1/12: à nouveau 2 animaux, 1 tué, 2/12: à nouveau des traces dans la neige autour du troupeau.
Et dire qu'on entend encore parler "d'éducation" du loup!
Notre collectif a immédiatement fait appel un huissier de justice pour lui faire réaliser les prélèvements de manière contradictoire. Malheureusement, les délais et les mauvaises conditions météos ne lui ont pas permis de venir à temps. 


Malgré tout, des prélèvements ADN ont été réalisés (frottis buccal) par un OPJ (officier de police judiciaire) Yann Souriau, Maire de Chichiliane, devant témoins et presse.
Les premières observations de nos contacts scientifiques à l’étranger font d’ors et déjà apparaître certains éléments morphologiques incohérents.
Le comportement de l'animal interpelle également.
Nous espérons maintenant que l’ONCFS voudra bien nous communiquer les résultats de leur analyse ADN afin d’alimenter le débat entre laboratoires qui devrait avoir lieu début 2018.
Une demande officielle en ce sens doit être faite par les élus qui s’impliquent à nos côtés. On les remercie chaudement de leur soutien dans des situations aussi critiques.
Merci à Wernher Gerhards qui nous fait partager son expérience et fait le relais auprès d'autres scientifiques experts à l'étranger.
Caroline Ailhaud (Bourda)

Lire aussi le témoignage poignant de la vie de Caroline face aux loups:
Suite à la conférence de presse du 22 novembre 2017 à Grenoble présentant les résultats des analyses génétiques réalisées par le laboratoire FORGEN, la nécessité de comparer les méthodes et conclusions avec celles de l'ONCFS s'impose pour mettre fin à la défiance installée.

Lors du Comité Loup du 27 novembre 2017, j'ai demandé au Préfet de l'Isère et à l'ONCFS d'engager concrètement cette mise au clair.

Le 1er décembre 2017, un loup mâle de 32 kg a été abattu dans le cadre d'un tir de défense simple sur la commune de Bayon dans le 04.

A la demande des éleveurs et du collectif engagé dans cette action, je me suis rendu sur les lieux et j'ai réalisé, devant journalistes et témoins, une série de prélèvements de peau, salive et poils pour qu'ils soient analysés génétiquement par le laboratoire FORGEN.

Le 2 décembre, les agents de l'ONCFS, prévenus la veille, sont venus prendre l'animal pour analyse à Gap.

Je demande donc officiellement à l'ONCFS de communiquer les résultats d'analyse de cet animal pour établir une comparaison directe des méthodes et résultats des deux laboratoires.

Le responsable du laboratoire Antagène, contacté précédemment, m'a expliqué que les laboratoires échangeaient entre eux des échantillons de prélèvements pour être sûrs de l'identité de l'individu.

Pour encourager cette démarche, nous l'avons mis en contact avec le laboratoire FORGEN et demandons une diffusion conjointe et rapide des résultats et conclusions.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de ma haute considération.


Le Maire, Yann SOURIAU
copie adressée à :
Ministère de l'Environnement
Préfet de Région
Préfets de l'Isère et des Alpes de Haute Provence
ONCFS
DDT de l'Isère et des Alpes de Haute Provence
Dauphiné Libéré Isère et Alpes de Haute Provence
France Bleue Isère
Télé Grenoble
RTL
La Provence
FR3 Rhône Alpes
Terre Dauphinoise
Place grenette
Sillon Dauphinois
France Agricole

mercredi 6 décembre 2017

QUAND LA FICTION ENVIRONNEMENTALE SE PREND À RÉVER

Des scientifiques veulent empêcher les vaches de roter… Et c’est vital pour l’humanité
 

Depuis la période industrielle, le bétail a été responsable d’environ un quart du réchauffement climatique de la Terre. (qui sont ceux qui le croient? ndlr)
 Or, à la faveur de l’accroissement démographique, la population de bétail est appelée à augmenter. Le problème risque donc de s’aggraver.

L’équipe de chercheurs, dirigée par Peter Janssen, étudie des moyens pour débarrasser les vaches des microbes méthanogènes, c’est-à-dire ceux qui convertissent l’hydrogène présent dans l’estomac des vaches en méthane. En effet, ce dernier est un gaz à effet de serre, et c’est lui qui est à l’origine des éructations.


Mais ce n’est pas si simple : pour digérer l’herbe, les ruminants ont besoin d’un microbiote (un ensemble de germes et de champignons) complexe, et les scientifiques doivent donc trouver une formule qui ne le perturbera pas excessivement.

Cependant, toute la question est de savoir si la réduction de ces émissions de méthane ne sera pas préjudiciable à la santé des vaches. De même, la vaccination ne devra pas réduire leur rendement laitier.


LE BILLET D'OURAGAN:

Airbus vient de vendre plusieurs centaines d'avions, les aéroports se développent dans le monde entier, les centrales nucléaires menacent de péter ou sont menacées par le terrorisme, chaque année en France 70 000 ha sont artificialisés, les océans sont remplis de plastiques et de déchets radioactifs, la déforestation se fait parfois sous l'égide du WWF,  etc etc etc...
Mais ce qui est vital pour l’humanité c'est d’empêcher les vaches de roter!
Le jour ou les marchands du peuple, utilisant la manne inépuisable de la culpabilité du citoyen payeur, auront trouvé le vaccin anti-rot, on pourra multiplier les exactions énumérées ci dessus en toute sérénité pour que ces citoyens continuent de consommer à outrance des marchandises produites dans des pays esclavagistes. 


samedi 25 novembre 2017

LES LOUPS EN FRANCE NE VIENNENT PAS TOUS D'ITALIE ET NE SONT PAS DES LOUPS

Mieux qu'un long discours, voici des preuves scientifiques des manquement de l'ÉTAT et de son administration avec l'aval des associations environnementalistes.


https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/eleveurs-brandissent-etude-qui-confirme-hybridations-entre-chien-loup-1371429.html

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/eleveurs-brandissent-etude-qui-confirme-hybridations-entre-chien-loup-1371429.html

Notre motivation initiale était de répondre aux questions successives restées sans
réponses depuis le début du retour des “loups”.
Cette démarche collaborative vise à réaliser des prélèvements en vue d’analyses ADN ,
puis d’analyses morphologiques, pour confirmer ou infirmer les données officielles sur :
  • . le nombre de loups,
  • . les origines des loups,
  • . l’hybridation
  • . la responsabilité des loups dans les attaques

Les résultats de ces 2 analyses croisées corroborent nos intuitions et montrent :
  • . un nombre de loups supérieur (10) à celui annoncé officiellement par l’ONCFS (1 loup) en Aveyron (front de colonisation)
  • . l’existence réelle d’individus hybrides (20 hybrides sur 20 analyses complètes) malgré la négation puis une acceptation timide de l’ONCFS depuis la communication que nous avons faite en Aout.
  • . des marqueurs de loups (gènes russes, gène 80) incohérents
  • . la responsabilité des loups dans des attaques non reconnues loup par l’ONCFS.

Plusieurs questions se posent et se reposent à nous :
Le nombre de loups officiellement recensé en Aveyron (3) est contestée par les analyses
avec un minimum de 10 (prélèvements réalisés uniquement sur le Larzac). Cet écart nous ré-
interroge sur le nombre officiel de loups en France (360). Qu’en est-il réellement ?


L’ONCFS a changé dernièrement sa méthode d’estimation du nombre des loups
(notamment en intégrant les attaques sur troupeau) d’où une augmentation soudaine de
60 loups supplémentaires. Rien ne prouve que cette méthode soit fiable.

L’ONCFS propose une fourchette du nombre de loups aux services de l’État. Quelle est
l’hypothèse retenue par les Ministères ? haute ? moyenne ? basse ?
Des gènes russes ont été retrouvés dans les Abruzzes. Comment expliquer sa présence ?
Des réintroductions de loups d’Europe de l’Est ont elles été réalisées en Italie pour
apporter du capital génétique faisant défaut (consanguinité des loups italiens et
hybridation avec les chiens) comme indiqué dans le Plan de conservation des loups de
2003 validé par l’Europe ?
Quelle est la part des lâchers clandestins de loups dans l’expansion de leur population ?
L’allèle 80 semblerait spécifique du loup italien. Les loups en France étant officiellement
d’origine italienne, pourquoi ne retrouve-t-on quasiment pas l’allèle 80 dans les loups en France ? (information nécessitant d'autres recherches en cours)
Les loups n’ont pas peur des humains. Est-ce une conséquence de l’hybridation
(croisement naturel ou croisement issus d’élevages clandestins) entre le chien domestique
et le loup ? Est-ce une adaptation des loups pour lesquels les humains ne sont pas des
prédateurs ? Ou un effet conjugué ?
Pourquoi les loups hybrides ne sont ils pas décomptés du plafond annuel ?

Malgré de faibles moyens humains et financiers, nous nous sommes attachés à nous
entourer de scientifiques et avons respecté les protocoles de prélèvement. Nous n’avons pas la
prétention de remplacer les travaux réalisés par les organismes officiels ayant les moyens
et l’autorité pour le faire. (cependant ces constatations posent la question de la compétence et (ou) de l'intégrité des organismes et des personnes en charge du dossier loup dans notre pays.)

L’objet de notre travail n’est pas d’officialiser un taux d’hybridation et le nombre de loups
en France car les prélèvements sont actuellement trop faibles pour y parvenir.
D’autres perspectives sont à étudier par le collectif organisateur des analyses : Dorénavant les prélèvements d’ADN seront réalisés le plus souvent possible devant la presse régionale et les résultats lui seront communiqués en temps réel.


. États génétiques des parcs animaliers en France.
Nous demandons de réaliser à nosfrais des prélèvements de salive des loups en captivité. En effet, en 2003, l’enquête parlementaire a conclu qu’il ne pouvait pas y avoir de loups italiens issus des
parcs animaliers car il n’y avait pas de loups italiens dans les parcs animaliers. Or dans nos
analyses nous retrouvons des gènes russes et des pays de l’est dans les loups “sauvages”.
Nous aimerions vérifier les caractérisations génétiques des loups des parcs animaliers
d’origine mongole, polonaise, russe ...) afin d’écarter l’hypothèse de loups échappés des
parcs.

Nous souhaitons de L’ONCFS qu’il :
. revoit leurs marqueurs génétiques afin de mieux évaluer les hybrides et les origines
européennes des loups.
. communique les analyses réalisés par le laboratoire d’écologie alpine (promesse faites
en juillet 2017) et divulgue les résultats de ces analyses.
. réalise des analyses en double à l’étranger comme le recommandait l’enquête
parlementaire de 2003 et communique les résultats des analyses.
. réalise systématiquement des prélèvements salivaires / poils sur les loups tués
légalement ou par accident et communique les résultats des analyses.
. En cas de doute lors d’un constat de prédation, nous souhaitons qu’une analyse ADN
soit systématiquement réalisée et, sachant qu'un prélèvement n’est pas
nécessairement fructueux, que le résultat soit transmis à l 'éléveur.


A la veille de la signature du nouveau plan loups, nous réaffirmons que le retour des
loups” en France coûte très cher aux contribuables et ponctionne des aides agricoles (35
millions du 1er pilier de la PAC ... au détriment des aides bios et de l’ICHN). Une somme colossale pour une espèce en bon état de conservation, en Europe et dans le reste du monde, et
qui désorganise l’économie et la vie dans nos territoires ruraux :
. élevage : coûts humains et financiers des prédations, disparition des élevages d’animaux
élevés en plein air et souvent sous sigles de qualité (agriculture biologique et/ou en AOP)
. tourisme et loisirs : parcs de protection fermant les espaces, fermetures ou
déplacements des chemins de randonnée, graves conflits avec les chiens de protection ...
. environnement : fermeture des milieux, pression, voire disparition, sur certaines espèces
animales fragiles (bouquetins, lagopèdes, tétras, marmottes …)
- financement par les Régions des futures “brigades loups” alors que les budgets sont drastiquement revu à la baisse

Le nouveau plan “loups” ne prend pas en compte la réalité de toutes ces conséquences
néfastes et encore moins l’existence des hybrides sur le territoire alors même que l’ONCFS
reconnaît depuis peu 7,5% d’hybrides dans la population lupine alors que nos analyses semblent
montrer que ce taux soit bien plus élevé.
Le plan d’action loup 2018-2023 a pour objectif d’atteindre un effectif de 500 individus à la
fin du quinquennat. Au vue de l’exemple de l’Aveyron, et des observations sur le terrain, il semblerait que cet objectif soit déjà atteint.

________________________

Ce travail basé sur le volontariat a mobilisé et mobilisera encore les différents acteurs de
l’espace rural (éleveurs, élus, citoyens ...). C’est un exploit de réunir autant de protagonistes aux
intérêts et aux origines géographique différentes bien au-delà des frontières nationales (Suisse,
Allemagne, Italie).
Le fruit de cette collaboration pointe des dysfonctionnements récurrents. Nous espérons
qu’il permette l’évolution des méthodes et - surtout - une prise en compte du ressenti
des acteurs des territoires et une communication sincère et transparente des résultats à l’ensemble de ceux qui sont concernés.

Liens vers les pdf complet :

mercredi 22 novembre 2017

LOUP, LE PARLEMENT EUROPÉEN SE RÉVEILLE

A l'issue d'un vote, le parlement Européen à Strasbourg :

7.  se félicite du fait que, sans compromettre les objectifs et les exigences de conservation arrêtés dans les directives sur la nature, le caractère flexible de la mise en œuvre selon les circonstances nationales particulières contribue à réduire et à éliminer progressivement les conflits et les difficultés inutiles apparus entre la protection de la nature et les activités socio-économiques et à remédier également aux problèmes pratiques résultant de l’application des annexes des directives;

34.  constate que les espèces indiquées comme nécessitant une protection stricte dans la directive «habitats» ont atteint un bon niveau de conservation dans certaines régions d’Europe et sont susceptibles de mettre d’autres espèces et les animaux d’élevage en danger et, partant, de perturber l’équilibre naturel de l’écosystème (annexe 1); appelle la Commission à développer un processus d’évaluation qui permette de modifier le statut de protection d’une espèce dans une région donnée dès que le niveau de conservation souhaité est atteint;

35.  rappelle que la coexistence des populations et des grands carnivores, notamment les loups, peut avoir des répercussions négatives sur le développement durable des écosystèmes (annexe 1) et des zones rurales peuplées dans certaines régions, notamment en ce qui concerne l’agriculture traditionnelle et le tourisme durable (annexe 2) ainsi que d’autres activités socio-économiques; appelle la Commission et les États membres à prendre des mesures concrètes afin de remédier à ces problèmes pour ne pas compromettre le développement durable des zones rurales(annexe 2), tout en reconnaissant la flexibilité qu’offre la directive «habitats»;

36.  invite la Commission à soutenir des mesures telles que la formation des agriculteurs à la protection du bétail contre les grands carnivores et l’échange de bonnes pratiques en matière de protection du bétail (annexe 3) entre les États membres;

37.  déplore que la PAC n’ait pas été conçue pour protéger le pastoralisme, mode d’exploitation agricole traditionnel en voie de disparition, un outil historique important pour la gestion de l’habitat et la conservation de la nature (1) ; appelle de ses vœux un plan d’action en faveur d’un cadre de développement du pastoralisme dans le réseau Natura 2000 (annexe 4);

49.  demande à la Commission de promouvoir et de présenter des moyens de financement et de développement de plans de gestion transfrontière des grands carnivores, et appelle de ses vœux un examen approfondi du rôle des grands carnivores (annexe 5) ainsi que de l’adoption éventuelle de mesures d’ajustement en vue de préserver la biodiversité (annexe 1) , le paysage agricole et la pratique plusieurs fois séculaire du pâturage dans les régions montagneuses; (annexe 6)

Le billet d'Ouragan: ne nous réjouissons pas trop vite car si il s'agit d'une déclaration politique mettant fin au phénomène de société prônant le retour au tout sauvage sur nos terres tout en permettant aux citadins de continuer à vivre avec la conscience tranquille, encore faut-il que la commission s'en saisisse. Une commission Européenne qui a besoin de se faire pardonner sa prédilection mondialiste tout en étant à la solde des multinationales qui lorgnent sur la financiarisation de la nature sauvage.LOUP, LA FACE CACHÉE DES DEFENSEURS DE LA NATURE

Notons cependant des constatations en profond désaccord avec ce que véhiculent les associations environnementales qui s'appuient sur une propagande idéologique qui n'a rien de scientifique. Ce que vous pourrez constater en cliquant sur les titres en majuscules en en couleur des annexes:
 
Annexe N°:
1 - le parlement reconnaît l’importance du pastoralisme
L'IMPACT DRAMATIQUE DE LA DISPARITION DU PASTORALISME    //  LOUP, LA FNE GRAND PRÉDATEUR DU ¨PASTORALISME  //  LOUP, POUR EN FINIR AVEC LES CONTREVÉRITÉS SUR LE PASTORALISME

2 - le parlement reconnaît que l'agriculture traditionnelle est un des plus important moteur pour le tourisme durable, alors que les protecteurs du loups y compris EELV ne jurent que par le tourisme à travers le loup. Une affirmation qui ne s'est révélée nulle part.
LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS  //    EUROPE ÉCOLOGIE LES VERTS ou LA FACE CACHÉE DES DÉFENSEURS DE LA NATURE

3 - le parlement européen à travers cette demande, va permettre de faire constater que dans tous les pays la coexistence avec les grands carnivores pose des problèmes insolubles qui se traduisent par un important braconnage, un rejet fort et soutenu des populations rurales qui n'ont jamais été concertées.
LOUP, A L'ÉTRANGER COMMENT SE PASSE LA COHABITATION?

4 - Le parlement confirme ce que traduit une étude faite par la chambre d'agriculture de l'Aveyron : 3 éleveurs ont déjà quitté les pâturages en contrat Natura 2000 du fait de leur dangerosité liée à la prédation et de nombreux autres éleveurs abandonnent les pâturages éloignés des fermes. C'est aussi une constatation faite dans de nombreux départements fortement impactés par les loups et chez nos voisins :
Variation de la végétation pastorale dans le Piémont...causé par le retour des loups

5 -Le parlement constate encore une fois, mais bien tardivement que les affirmations idéologiques des associations environnementales sur le rôle essentiel du loup n'ont rien a voir avec la réalité :  A propos du loup taxé d’«espèce parapluie», de «clé de voûte de la biodiversité»,  d’«indicateur de la qualité ou de l’intégrité d’un habitat» et autres idées reçues qu’ils ont inspirées eux-mêmes, les auteurs, constatent ceci : «Les loups ne méritent pas de tels labels. Si ceux-ci ont été de formidables moyens pour déclencher les émotions, obtenir et réunir rapidement des soutiens au rétablissement des loups, il nous faut prendre conscience que ce furent là des raccourcis pour vendre un produit, plutôt que de bonnes bases scientifiques.» et d'ajouter : «Le loup devra être contrôlé partout où il revient. Dans la plupart des cas, le contrôle direct par destruction est habituellement l’unique voie possible.»  Behavior, Ecology and Conservation, publié en 2005 Luigi Boitani et David mech
De plus si le rôle du loup dans de vastes étendues sauvages peut être important, il en va tout autrement dans les zones d'élevage de pays à forte densité humaine comme le précisent Nicolas Lescureux, Docteur en Ethnoécologie du CNRS et John D.C. Linnell, Scientifique favorable aux loups de l'Institut Norvégien pour la Nature: "Dans la mesure où la plupart des études étaient réalisées en Alaska ou dans des zones très peu peuplées, ces animaux ont été associés à la nature sauvage. Des interprétations abusives de résultats scientifiques ont conduit à une propagation de demi-vérités sur le rôle d’espèce ‘clef de voûte’ du loup, et sur ses capacités à s’autoréguler..
EUROPE ÉCOLOGIE LES VERTS ou LA FACE CACHÉE DES DÉFENSEURS DE LA NATURE

6 - le parlement reconnait le rôle prépondérant du pastoralisme. Tous les paysages, réputés naturels ou non, sont le fruit d’une coévolution du travail de la nature et de l’homme ». Le fruit de ce que la nature a permis à l’homme de faire pour la transformer tout en la préservant. Cette complicité a commencé il y a plus de 6500 ans, au Néolithique avec le pastoralisme. 
LOUP ET PASTORALISME, 11 CONTREVÉRITÉS SUR LEURS PRÉSENCES DANS NOS MONTAGNES.
  1. troupeau sur le site Natura 2000 de Valdrome (26)




lundi 20 novembre 2017

LOUP, LETTRE OUVERTE AU PREMIER MINISTRE









Paris le 20 novembre 2017


Monsieur le Premier ministre,

Votre gouvernement prépare le futur plan loup 2018/2023.
Dans ce cadre, vous affichez un objectif de 500 loups en France au terme du plan, en 2023.

Avec une population de plus de 300 loups, aujourd'hui décomptés, les éleveurs des zones prédatées vivent déjà un véritable enfer et sont dans une profonde détresse. Ils sont continuellement tenaillés par la crainte d'une attaque des loups sur leur troupeau. Ils n'en peuvent plus de voir leurs brebis égorgées, dévorées ou agonisantes.

Les Maires, les Conseillers régionaux, les Parlementaires des territoires prédatés vous alertent sur les conflits d'usage liés aux chiens de protection avec les randonneurs et sur l'impact de ces conflits sur le tourisme. Ils refusent que les loups provoquent la mort des villages ruraux.

Les paysages se ferment, la biodiversité régresse.

Les coûts budgétaires s'envolent de façon exponentielle : 1.8 million d'€ en 2004, 7.4 millions d'€ en en 2010 et 26.5 million d'€ en 2016. Le coût des moyens de protection des troupeaux chiffré par l'INRA, à la demande du Préfet de l'Aveyron, qu'il conviendrait de mettre en place dans ce département, s'élèverait à 35 millions d'€.

Cet objectif de 500 loups est ressenti comme une provocation et constitue un véritable mépris des agriculteurs et des élus des territoires ruraux. Il est incompréhensible dans un contexte de fortes restrictions budgétaires.

En juin dernier, FNSEA, JA, FNO, APCA, avons fait des propositions qui redonnent de l'espoir aux éleveurs et aux élus ruraux des zones prédatées qui oeuvrent au quotidien pour animer leur coin de France qu'ils aiment, le rendre accueillant et sécurisé pour ceux qui y vivent ou viennent le découvrir l'été comme l'hiver.

Ces propositions professionnelles ont pour finalité de donner un droit élémentaire légitime aux éleveurs de défendre de façon permanente leur troupeau (art. L113-1 du code rural) pour retrouver de la sérénité dans la conduite de leur élevage et parvenir à zéro attaque. Elles sont dignes d'intérêt, Monsieur le Premier Ministre. Prenez-les en compte ! Elles reposent sur l'intérêt général des populations, des territoires et du pastoralisme.

Au lieu de cela, les Ministres de la Transition écologique et solidaire et de l'Agriculture et de l'Alimentation s'arc-boutent, à chaque réunion de concertation, sur un plafond annuel de prélèvement, sur des tirs de prélèvement et de défense renforcée plus restrictifs par rapport au plan aujourd'hui en vigueur, sur une conditionnalité des indemnisations aux mesures de protection dont une part importante est à la charge des éleveurs ainsi que sur une gestion territorialisée du loup. Cet autisme des ministères aux demandes du monde rural est inacceptable.

Le loup n'est pas une espèce en voie de disparition. 350 000 loups sont recensés dans le monde dont 150 000 en Europe. Sa viabilité est assurée.

Ne vous retranchez pas non plus, Monsieur le Premier ministre, derrière les engagements internationaux. Dans la déclinaison de la Convention de Berne, il est clairement prévu que « dans les régions à vocation essentiellement agricole, il n'est pas souhaitable de maintenir des loups ou de chercher à les réintroduire ». Si vous avez la volonté politique, vous pouvez juridiquement agir pour parvenir à zéro attaque sur les troupeaux.

L'agriculture est riche de ses diversités. Dans bon nombre de communes pastorales, elle seule est garante d'emplois et d'activités économiques qui permettent à des hommes et des femmes de vivre et de travailler « au pays ». Ne substituez-pas de façon irréversible un ensauvagement des territoires à certaines formes de productions agricoles sous peine de déprise fatale.

Le pastoralisme est un joyau territorial dont nous avons hérité et que nous devons transmettre aux générations futures. Pour continuer d'exister, il a besoin de l'élevage à l'herbe en plein air, partout, dans tous les territoires. Ce système de production s'inscrit, par ailleurs, pleinement dans l'agroécologie plébiscitée par votre gouvernement et par tous nos concitoyens. La prédation des loups sur les troupeaux le condamne à jamais.

Pour le bien de notre pays et pour sa cohésion territoriale, prenez la bonne décision, Monsieur le Premier Ministre ! Faites-en sorte que les éleveurs retrouvent leur fierté, leur dignité et puissent poursuivre leur activité qui apporte tant à nos concitoyens en matière de production agricole de qualité et de préservation des paysages millénaires ; conformément aux demandes des élus locaux.

Nous vous prions de bien vouloir agréer, Monsieur le Premier Ministre, l'expression de notre haute considération.


Le billet d'Ouragan: Cela fait bien longtemps que l'effectif des 500 loups est dépassé dans notre pays:

Chiffres officiels
2011 = 4913 victimes indemnisées pour 250 loups dans 13 Dpts
2012 = 6102 victimes indemnisées  pour 250 loups dans 16 Dpts
2013 = 6161 victimes indemnisées pour 250 loups dans 21 Dpts
2014 = 8577 victimes indemnisées pour 301 loups dans 29 Dpts
2015 = 8964 victimes indemnisées pour 282 loups dans 29 Dpts
2016 = plus de 9600 victimes indemnisées, pour 300 loups. 


Qui peut croire à ces chiffres?