STRATÉGIE
DE L’ALIMENTATION DES LOUPS DANS LES ZONES D'ÉLEVAGE.
Étude
faite au Portugal dans le Panada Geres et le South Douro
les loups survivent
et se maintiennent dans les zones d'élevage conduits selon
différentes méthodes :
-
Pâturage extensifs, 50 individus au km²
-
Élevage intensif, 350 individus au km²
Panada Geres :
440 analyses South Douro : 289 analyses
petits mammifères
2 % oiseaux 5 %
lapins 2 % petits mammifères 1 %
chats 1 % lapins 8 %
renards 1 % renards 1 %
chiens 2 % chiens 2 %
chevreuils 4 % chevreuils 1 %
sangliers 8 % sangliers 6 %
ovins 2 % porcs 4 %
caprins 11 % ovins 11 %
chevaux 37 % caprins 25 %
bovins 30 % chevaux 10 %
bovins 26 %
Le loup se nourrit
principalement de Le loup assure l'essentiel de son
bovins et d'équins
retrouvés dans plus alimentation de bovins et caprins.
de 70 % des
crottes
Doit on en déduire que l'introduction de ce document : « les loups survivent et se maintiennent dans les zones d'élevage » peut aussi en être la conclusion ? Les loups sont devenus, grâce à leur surprotection, des prédateurs dépendant d'une ressource alimentaire liée à l’élevage.
Des écologistes peu scrupuleux pourraient nous rétorquer que la
prédation sur les ovins est faible en comparaison de ce qui se passe
en France et s'empresser de conclure que les éleveurs Ibérique sont
meilleurs que nous. Ce qu'ils ne se privent d'ailleurs pas de prôner haut
et fort. Pourtant, encore une fois la réalité est beaucoup plus
évidente que la propagande : En effet, sur tout l’arc
Nord-Portugal, Galice, Asturies, Cantabrie, très impacté par le
loup, les éleveurs ont modifié la proportion gros et petit bétail
de leur cheptel justement à cause de l’impact des loups sur
chèvres et brebis. Mais les loups se sont adaptés et attaquent bovins et équins ce qui entraîne une autre conséquence tout aussi dramatique : la baisse du nombre de bovins et d'équins en estive, la disparition de races anciennes, l’augmentation des élevages hors sol, l’embroussaillement générateur d'incendie et de perte de biodiversité,… http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2015/07/loup-espagne-et-cohabitation.html
Ici aussi, les écologistes ibériques rejoignent les écologistes Français. Ils préconisent aux bergers Espagnols, cités par les environnementalistes Français comme exemplaires : « Pour minimiser la prédation il faut adapter les pratiques d'élevages et les modes de conduites des troupeaux ». ce qui revient encore et toujours à favoriser l'élevage hors sol, surtout pour les équins et les bovins; les ovins ayant déjà quasiment disparus. Et ce qui prouve une fois de plus, comme si c'était nécessaire, que les prédateurs ne peuvent coexister avec l'élevage traditionnel, respectueux de la nature, des hommes et des animaux.












