Sondage effectué sur 1000 personnes.
A la question "Vous personnellement, êtes-vous tout à fait, plutôt, plutôt pas ou pas du tout favorable à l’éradication totale du loup en France ?"Ma réponse personnelle et celle de je pense 80 % des éleveurs est NON a l’éradication du loup!A la question :"Vous personnellement, êtes-vous tout à fait, plutôt, plutôt pas ou pas du tout d’accord avec cette phrase : « Si les troupeaux sont bien gardés, le loup a sa place dans la nature »"
Voilà la question piège. Si les élevages deviennent 100 % industriels, et donc 100% a l'abri des loups, du soleil, de l'herbe, de la participation a la biodiversité..... le loup aura surement sa place dans le monde rural ou ne survivra plus aucune activité humaine, comme dans le parc de yellowstone!
La vrai question est celle ci : "accepteriez vous de payer le juste prix des produits animaliers (viande, lait, fromages...) produit en zone de montagne et favorisant le maintien des paysages ouverts, la biodiversité, l'activité économique et sociale des zones rurales, la création d'emploi dépendants du pastoralisme (un éleveurs = 7 emplois induit + un chiffre positif de la balance commerciale)"
Ceci permettrait peut être, non seulement de ne plus avoir a subventionner l'élevage de montagne comme le préconise le gouvernement européen:
Par
leur contribution à la production, à l'emploi, à
l'entretien des sols, à la protection des paysages, à
la gestion et au développement de la biodiversité,
l'agriculture, le pastoralisme et la forêt de montagne sont
reconnus d'intérêt général comme activités
de base de la vie montagnarde et comme gestionnaires centraux de
l'espace montagnard.
En
conformité avec les dispositions des traités instituant
la Communauté économique européenne, le
Gouvernement, reconnaissant ces rôles fondamentaux de
l'agriculture, du pastoralisme et de la forêt de montagne,
s'attache à :
1°
Encourager des types de développement adaptés à
la montagne, notamment en consentant un effort particulier de
recherche appropriée aux potentialités, aux contraintes
et aux traditions de la montagne et en diffusant les connaissances
acquises ;
2°
Mettre en oeuvre une politique agricole différenciée
favorisant l'élevage et l'économie laitière dans
les secteurs qui n'ont pas la possibilité de productions
alternatives ;
3°
Promouvoir les productions de qualité et faire prendre en
compte leurs spécificités dans le cadre de
l'organisation et de la gestion des marchés agricoles et
forestiers, notamment dans le cadre des organisations
interprofessionnelles reconnues ;
4°
Assurer la préservation des terres agricoles, pastorales et
forestières ;
5°
Prendre en compte les handicaps naturels de l'agriculture par des
mesures particulières visant notamment à compenser
financièrement les surcoûts qu'ils génèrent,
ainsi qu'à financer les investissements et le fonctionnement
des services collectifs d'assistance technique aux exploitations et à
leurs groupements ;
6°
Faciliter, en tant que de besoin, la pluriactivité par la
complémentarité des activités économiques
;
7°
Conforter la fonction environnementale de l'activité agricole
en montagne, notamment par la voie contractuelle ;
8°
Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le
maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les
troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires
exposés à ce risque.
Mais en plus de créer des emplois respectant les règles sociales (35 h, droit au chomage, congés payés....), pérenniser la protection de la biodiversité comme le préconise Life Nature dans:
réferentiel technique et économique sur le redéploiement du pastoralisme.
"Le pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une solution durable a l'entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservations des milieux contre les incendies. Par ses multiples vocations, le pastoralisme est donc présent dans de nombreux documents de planification territoriales comme les documents d'objectif des sites Natura 2000 mais également les plans départementaux de défense de la forêts contre les incendies. "
A la question:" Vous personnellement, êtes-vous tout à fait, plutôt, plutôt pas ou pas du tout d’accord avec cette phrase : « Un animal comme le loup a sa place dans la nature en France ».
NON il n'a pas sa place, car l'impossibilité du retour du loup en France est évidente; voici ce que préconise une étude demandée par l’Europe en 1997:
« il faut prévoir des secteurs de priorité majeure, où la conservation des grands carnivores est l’objectif principal. Dans cette zone sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage et au tourisme, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage et le tourisme ne perturbe pas les carnivores.
Donc la réponse "oui" à ce sondage préconise le déplacement des populations rurales qui vivent de et en accord avec la nature, en respectant tout ce qui est durable et pérenne! Même à notre époque ou de moins en moins de personnes sont directement descendante de parents du monde Rural, comme ce fut le cas pendant les siècles derniers, je ne pense pas que 76% de nos concitoyens veuillent déplacer les populations dans le seul but de pérenniser le loup, qui de toute manière finira par sortir des zones artificiellement ensauvagées. A méditer:
Comme nous l'a expliqué un autre spécialiste, le loup n'arrive pas aux portes des villes. Il y revient. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, il était présent dans le massif de l'Étoile, autour de Marseille par exemple. "En fait, on le trouvait dans toute la Provence", indique un responsable de l'ONCFS.
Le loup, bénéficiant d'une protection excessive et d'une prolifération exponentielle, s'approche des habitations depuis peu et côtoie la population périurbaine. On oublie volontairement de dire que des animaux de compagnie sont dévorés - chiens, chats, poneys, chevaux , ânes et ânons ...parfois vivants ... sans aucun doute ... Mais il y a un consensus à tous les niveaux et très réussi en France, qui consiste à «étouffer» la vérité, ne pas faire de vagues, ne pas faire peur à la population notamment pour faire accepter coûte que coûte la présence des grands carnivores.
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