après Midi Libre
La confédération paysanne, en la personne de Laurent Reversat, son porte Parole , en rajoute encore une couche (quoique plus nuancée) : dans la dépêche!
"Ce tir de défense est une solution. Si le loup attaque nos élevages, il ne faut pas simplement lui faire peur en tirant en l'air. Il faut tirer pour l'éduquer. Lui apprendre qu'il n'est pas dans la nature. On doit reprendre le contrôle sur cette espèce"
En rajouter une couche de plus en: prônant le tir de défense et en reprenant l'exemple de la Suisse et de ses Bergers, qui, pas plus que nos Bergers, ne peuvent tirer le loup au milieu du troupeau et des chiens, qui plus est de nuit! Pour toucher un loup qui ne se laisse jamais approcher, il faut un fusil à lunette et un tir posé. Qui pourra faire ça sur des loups en plein milieu du troupeau? A ma connaissance, 2 bergers nantis du tir de défenses ont tué chacun 1 loup, quelques uns ont tiré en l'air sans résultat probable. Nombre d'entre eux n'ont jamais vu le loup! Tous ceux qui ont porté le fusil à l'épaule pendant plusieurs jours, ont compris la contrainte d'avoir une arme en permanence, jour et nuit à portée de main! Et que dire du berger contraint d'abandonner son arme à terre pour aller attraper un agneau qui boite! Obligé ensuite de la rechercher après avoir couru parfois plusieurs centaine de mètre après le boiteux!
De plus, Quand on diminue les loups dans les zones d'élevage, légalement ou illégalement, on créé un phénomène biologique / éthologique pervers chez l'espèce : il "en repousse tout autant" (!) et dans la majorité de cas encore plus qu'avant !... À cause des meutes et couples éclatés, de l'hybridation ainsi que d'une réaction épi-génétique de l'espèce. (Et malgré les tirs, le loup n'apprendra pas pour autant à éviter ou à ne pas attaquer les troupeaux !)
des taux élevés de mortalité chez les reproducteurs et la perturbation des meutes ne correspondent pas à une réduction de la croissance de la population, ce qui indique que les populations de loups résistent à la perte de reproducteurs au niveau de la population (résilience ndlr) .../... les loups peuvent compenser la mort de reproducteurs de nombreuses manières, comme le remplacement rapide de reproducteurs ou un plus grand taux de reproduction ... / ... (ainsi que l'HYBRIDATION ndlr)
Prélever 36 loups (10% d'un recensement très contesté)... ne servira à rien sauf .... Augmenter le nombre de loups (!)
La référence Suisse:
LE PRÉFET DU DISTRICT DE CONCHES VEUT QU'ON LE LIBÈRE DU LOUP. PLUS
Protection du loup contre protection des troupeaux, le dialogue de sourds continue: pour les uns, il faut abaisser la première, pour les autres augmenter la seconde. La révision des Plans Loup et Lynx de la Confédération, dont la consultation s'achève vendredi, ne satisfait vraiment personne.
http://www.romandie.com/news/La-revision-des-Plans-Loup-et-Lynx-ne-satisfait-personne/514141.rom
Voici l'exemple d'un professionnel formé et assermenté:
" Un lieutenant de louveterie [mandaté par le préfet] est venu passer la nuit avec nous dans le cadre des mesures de défense du troupeau. Vers 3 heures du matin, on a entendu un coup de fusil puis une bête hurler. Le louvetier venait par erreur de blesser Bimbo. Pour le remercier de tous les services rendus, on lui a mis une balle dans la tête pour abréger ses souffrances." le recit completLe vécu d'un éleveur:
Un soir d’octobre, alors que Patrick rentre en voiture, à quelques pas de la maison, il voit neuf loups, pas moins, qui rôdent sur la route, près du petit pont. Patrick sort le fusil et tire. Certains s’égayent, sans hâte, dans les bois proches ; cinq autres, restent là, à toucher le capot de la voiture et ils fixent l’homme qui, lui n’a plus de munitions.
La confédération paysanne doit se situer un fois pour toute!
A moins que ce soit pour, de concert avec les écologistes, entretenir l'équation? :
"conflit = exister = subventions"
D'un coté la chaise de la raison : "• Donner à l’ONCFS et à la Louveterie les moyens nécessaires pour assurer une régulation efficace des populations de loups, avec pour obligation de résultat la réduction forte et rapide de la prédation dans les espaces pastoraux où elle a lieu ;""le cul entre deux chaises"
• Réaliser des actions de piégeage sous la responsabilité des services de l’Etat pour éliminer les meutes dévastatrices
De l'autre coté de la chaise de l’ambiguïté; On y ressort:
le mythe de l'éducation du loup qui à été essayé sans sucés outre atlantique, avec cet avantage d'éviter de se situer, comme indiqué plus haut. Pendant ce temps les meutes se développent, les éleveurs partent, l'ensauvagement débute et le but du rewilding est atteint.
le tir de défense, qui apporte un réconfort moral et psychologique mais source de contrainte, de danger et de tragédie irréparable et qui ne réglera rien," Tous les pays qui chassent régulièrement les grands carnivores ont une population stable ( ou croissante)"Oster Malma : Lovska zveza Slovenije
la présence humaine qui sape l'économie de l'entreprise,
les chiens de protection qui sont un problème de logistique et de gestion quasiment insoluble, (idem chez nos voisins) sans parler des morsures sur les touristes, des chiens qui, une fois blessés, ne retourneront plus au combat.
Ouragan et la F.A.R prônent simplement l'application de l'alinéa 8 de l'artile L113-1 du code rural:
L'état s'attache a : "8° Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque."
Si l'état n'y arrive pas c'est que le loup est incompatible dans nos alpages!
En Bref:
Un discours ambigu qui ne tient pas compte de l’expérience et du vécu des bergers qui subissent et appliquent ces mesures depuis 20 ans. Voici que le porte parole de la Confédération veut sauver le Larzac et les troupeaux de l'Aveyron! Faut oser le dire, alors que dans les alpes, 100% des éleveurs qui ont appliqués les mesures de protections (source D.D.T 06.) subissent plus de 3 attaques par jour. La plupart d'entre eux ne demande plus le droit de tir de défense!D'autre syndicat se positionnent plus clairement: "Pour la CR, le loup n'est pas compatible avec l'élevage ! Il faut permettre aux éleveurs de défendre leurs troupeaux face à cette espèce qui n'est plus en voie de disparition, en sortant le loup de la convention de Berne et de la directive Habitat. Cette décision est nécessaire et urgente. Toutes les autres propositions ne sont qu'agitation et ne résoudront en rien les difficultés des éleveurs.
rien pour les bovins et les équins
Et bien sur personne n'est choqué: les éleveurs équins et bovins, ainsi que les particuliers sont laissés dans l'abandon le plus total, sans aide ni aucun droit! Sauf 800 euros pour un poney de trait sans papier mais capable a l'age de 4 ans de herser entre les rangs de haricots sans les manger ni les piétiner. Il faudra acheter un poulain (entre 500 et 800 euros) et 4 ans d'élevage dont 2 ans de dressage, pour le remplacer, si il ne se fait pas massacrer à sont tour!La seule solution est de RÉGULER les loups dans les espaces sauvages (Les Rocheuses, Grands Lacs, Sibérie etc.) afin de gérer leur impact sur la faune sauvage, coup par coup et d’EXCLURE les loups des zones d'élevage.
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