Au sujet de la manipulation, Yvon La Maho a ouvert le débat avec son étude demandée par Barbara Pompili. Les journaliste peu regardants et peu scrupuleux de la réalité de terrain s'en donnent à coeur joie "Les augmentations de prélèvements menacent a long terme l’espèce selon une étude récente"
Non Monsieur le Maho et Messieurs Dames les journalistes, l’espèce n'est absolument pas en danger, ni dans le monde ni en Europe. Elle est "least concern" selon l'UICN, et ce bien avant qu'une population soit découverte en France.
Ce qui pourrait etre menacé, comme nous le constatons sur ce graphique c'et le pastoralisme. Une finalité pour laquelle vous œuvrez de toute vos force M. Le Maho, avec la bénédiction des ensauvageurs : Ils vont même jusqu’à dire que les moutons n’ont pas leur place dans la montagne :
« L’élevage ovin est une activité humaine qui déséquilibre un écosystème dans lequel le loup a sa place depuis des milliers d’années ».
Nous avions déjà interpellé M. Le Maho dans une conférence ou ils affirmait "'on a laissé s'installer le pastoralisme dans le coeur des parcs Nationaux" , alors que se sont les parcs qui se sont créés dans les zones pastorales.
Par contre les stations de ski en montagne et dans les parcs ne soulèvent pas autant de vindicte de la part des défenseurs de la nature qui en sont surement de fidèles clients.
Un avertissement à ceux qui aurait l'idée de porter la dictature écologiste au pouvoir :
Tous les paysages, réputés naturels ou non, sont le fruit d’une coévolution du travail de la nature et de l’homme ». Le fruit de ce que la nature a permis à l’homme de faire pour la transformer tout en la préservant. Cette complicité a commencé il y a plus de 6500 ans, au Néolithique avec le pastoralisme.
Le pastoralisme empêche la fermeture des paysages et la disparition des patrimoines ruraux. Mieux : il serait aussi un facteur essentiel de la biodiversité en favorisant le maintien d'espaces ouverts et variés. Le pastoralisme extensif peut se prévaloir d'une « qualité environnementale». cf Revue scientifique Sud Ouest Européen N°16/2003 Pastoralisme et environnement
L’alpage est le symbole du pastoralisme et de son emprise sur le milieu alpin. En effet, c’est « Alpage » qui a donné son nom aux Alpes et non le contraire!
Les animaux prélèvent de la matière végétale. Les déjections restituent une partie de ce prélèvement. Ce retour « stimule » la vie biologique du sol.
Exemple : Science et Décision » du CNRS
« Les paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés d'habitats semi-naturels. /…/ Les principaux types sont les prairies exploitées de façon extensive ou peu intensive /…/ En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air»
La conduite des troupeaux sur les parcours d'estives des étages subalpin et alpin est millénaire.,Outre le fait que le pastoralisme rend les exploitations plus économes en moyens, il présente également d’autres avantages : il entretient les paysages, maintien les écosystèmes ouverts et permet de lutter contre les incendies par le débroussaillement animal. Il a un fort intérêt écologique et économique. Auteurs : CERPAM - OIER-SUAMME - ADEM - DDT(M) - IDELE. "Lepastoralisme, une activité respectueuse des équilibres naturels"
A propos de M. Le Maho:
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