ALPES MARITIMES.
Communiqué de Presse de L'ONCFS concernant les 3 Jeunes Loups abattus le 9 Août dernier dans les Alpes Maritimes (06).
"Abattage de trois loups dans les Alpes-Maritimes*
Trois
loups ont été tirés dans les Alpes-Maritimes, le 9 août, par la brigade
nationale loup, lors d’une opération de protection d’un troupeau
décidée par le préfet des Alpes-Maritimes.
Ces tirs sont
intervenus lors d’une attaque sur le troupeau de Cipières dans les
Alpes-Maritimes, déjà attaqué 40 fois depuis le début de l’année 2017.
Les services de l’Etat suspectant fortement qu’une meute de loups
spécialise son alimentation sur ce troupeau, il a été fait appel à la
brigade nationale loup en complément des mesures de protection mises en
place par l’éleveur : chiens de protection présents lors de l’attaque,
gardiennage renforcé, parc de regroupement nocturne.
Aussi,
deux agents de cette brigade et un lieutenant de louveterie étaient
présents depuis le début de la semaine. A la nuit tombée, ils ont aperçu
une meute de 5 loups qui se dirigeait au contact du troupeau. Un des
brigadistes en poste, pour défendre le troupeau, a alors procédé
réglementairement à un tir successif de 4 cartouches, à plus de 100 m,
en essayant de cibler prioritairement les jeunes loups, suffisamment
âgés pour participer à l’attaque du troupeau. Le tir de jeunes loups est
en effet recommandé notamment parce que ces tirs ne risquent pas de
déstructurer la meute en place.
Ce prélèvement s’inscrit dans
le cadre de l’arrêté ministériel autorisant un plafond de prélèvement de
40 animaux pour la campagne 2017-2018, dans le respect des instructions
du Préfet de région Auvergne-Rhône-Alpes, préfet coordonnateur pour le
loup. Dans les Alpes-Maritimes, ces prélèvements associés aux mesures de
protection habituelles, participent à une stabilisation, voire une
légère régression du nombre d’attaques de troupeau et de victimes. Après
une hausse régulière de près de 20% par an entre 2012 et 2015 le nombre
d’attaques semble stabilisé depuis 2016.
Enfin, cette
opération s’inscrit dans un ensemble de mesures de gestion du loup en
France qui vise à la fois la bonne conservation de l’espèce (dont les
effectifs sont en augmentation avec 60 loups en plus en 2016 soit 20 %
d’augmentation l’année dernière) et le maintien du pastoralisme dans les
espaces montagnards."
Le billet d'Ouragan :
Les troupeaux sont attaqués malgré les mesures de protections contrairement aux affirmations des spécialistes de la désinformation.
Pour la première fois, l'ONCFS sous haute pression suite aux prélèvements ADN effectués par des éleveurs, se pose en protecteur du pastoralisme. Des prélèvements ADN qui pourrait laisser entrevoir sinon une volonté de masquer la réalité par les autorités, au minima une incapacité notoire.
Seule la régulation des loups, même non ciblée, a permis de faire baisser le nombre d'attaques.
Nous demandons depuis des années les prélèvements des meutes à problème et voici qu'aujourd'hui l'ONCFS suspecte "fortement qu’une meute de loups spécialise son alimentation sur ce troupeau"
la biologie du loup est pourtant assez claire : "Dans certains cas un loup ou une meute peut se spécialiser sur une proie. Cette spécialisation est liée à plusieurs facteurs : le nombre d’individus de la meute, le chevauchement des habitats respectifs proie/prédateur, l’abondance et l’accessibilité des proies, la probabilité de rencontres avec la proie, la densité ou la biomasse relative d’une proie potentielle, la probabilité de succès de la chasse, le risque de blessure, la profitabilité de la proie, les conditions environnementales." Toutes les caractéristiques des troupeaux en pâturage libre sont donc réunies pour satisfaire cette spécialisation!
Il aura fallu plus de 25 ans à des spécialistes pour admettre ce qui est tout simplement la nature du loup, connue et reconnue depuis toujours par ceux qui coexistent ou ont coexister avec eux!
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Nous demandons depuis des années les prélèvements des meutes à problème et voici qu'aujourd'hui l'ONCFS suspecte "fortement qu’une meute de loups spécialise son alimentation sur ce troupeau"
la biologie du loup est pourtant assez claire : "Dans certains cas un loup ou une meute peut se spécialiser sur une proie. Cette spécialisation est liée à plusieurs facteurs : le nombre d’individus de la meute, le chevauchement des habitats respectifs proie/prédateur, l’abondance et l’accessibilité des proies, la probabilité de rencontres avec la proie, la densité ou la biomasse relative d’une proie potentielle, la probabilité de succès de la chasse, le risque de blessure, la profitabilité de la proie, les conditions environnementales." Toutes les caractéristiques des troupeaux en pâturage libre sont donc réunies pour satisfaire cette spécialisation!
Il aura fallu plus de 25 ans à des spécialistes pour admettre ce qui est tout simplement la nature du loup, connue et reconnue depuis toujours par ceux qui coexistent ou ont coexister avec eux!
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