DÉCLARATION DE DAVID MECH grand défenseur du loup outre atlantique:
Les grands
carnivores sont perçus comme essentiels pour façonner des
écosystèmes entiers par des processus descendants. Les études
décrivant ces processus sont souvent utilisées pour appuyer les
pratiques interventionnistes de gestion de la faune, y compris les
programmes de réintroduction des carnivores ou les programmes de
contrôle par prélèvement.
Malheureusement, on
a de plus en plus tendance à ignorer, négliger ou dévaloriser les
principes fondamentaux de la méthode scientifique lorsque il s’agit
de communiquer quant à la fiabilité des connaissances actuelles sur
le rôle écologique que peuvent jouer les grands
carnivores, ce qui
entame la confiance du public dans la science et les scientifiques
qui étudient les grands carnivores. Nous discutons ici de six
questions interdépendantes qui affaiblissent la fiabilité de la
littérature actuellement disponible sur le rôle écologique des
grands carnivores:
(1) la rareté
générale des données disponibles,
(2) la fiabilité
des techniques de l'échantillonnage de la population de carnivores,
(3) le mépris
général pour les hypothèses alternatives au forçage descendant,
(4) le manque
d'études en sciences appliquées,
(5) le recours
fréquent à des raisonnements faux du point de vue de la logique,
(6) la
généralisation des résultats issus de systèmes relativement
« vierges » à des systèmes largement altérés par
l’homme.
Nous décrivons
d'abord l'étendue de ces problèmes et nous montrons, à titre
d’exemple, que les
preuves du rôle des
loups (Canis lupus) /…/ dans l'initiation des chaînes alimentaires
ne sont pas aussi fortes qu'on le prétend. Les gestionnaires et les
décideurs devraient faire preuve de prudence lorsqu'ils se fient
à cette documentation pour éclairer les décisions de gestion de la
faune. Nous soulignons la valeur des expériences dans lesquelles le
système est modifié pour tenter de mettre en évidence des
relations causales ; et discutons du rôle des connaissances
scientifiques dans le processus décisionnel. Nous espérons que les
questions que nous soulevons ici inciteront à approfondir l'examen
des données probantes réelles, ce qui permettra d'améliorer la
rigueur et la communication
de la science des grands carnivores.
DÉCLARATION collective DE DAVID MECH grand défenseur du loup outre atlantique et de LUIGI BOITANI principal promoteur du loup en Europe :
« Pour le dire crûment, de plus en plus de gens aiment le loup, mais de moins en moins comprennent et mesurent son contexte écologique. Après des décennies de plaidoyer en faveur de la conservation du loup, nous sommes maintenant au défi de réorienter cette adhésion vers un raisonnement plus rationnel, contextualisé enfin, en prenant en compte non seulement le loup, mais aussi tout son environnement, y compris les intérêts légitimes de l’homme. /…/ A propos du loup taxé d’«espèce parapluie», de «clé de voûte de la biodiversité», d’«indicateur de la qualité ou de l’intégrité d’un habitat» et autres idées reçues qu’ils ont inspirées eux-mêmes, les auteurs constatent ceci : «Les loups ne méritent pas de tels labels. Si ceux-ci ont été de formidables moyens pour déclencher les émotions, obtenir et réunir rapidement des soutiens au rétablissement des loups, il nous faut prendre conscience que ce furent là des raccourcis pour vendre un produit, plutôt que de bonnes bases scientifiques. Le loup devra être contrôlé partout où il revient. Dans la plupart des cas, le contrôle direct par destruction est habituellement l’unique voie possible.» http://www.liberation.fr/debats/2017/06/26/derriere-le-mythe-juste-un-animal_1579651
Quelle leçon d'humilité pour les quarante illuminés signataires du manifeste Cap loup qui eux ne pourront jamais "améliorer la rigueur et la communication de la science des grands carnivores." dans leur étroitesse d'esprit:
Yann Arthus-Bertrand (photographe), Hubert Reeves (Astrophysicien), Rémi Gaillard (youtubeur humoriste), Jacques Perrin (cinéaste, comédien), Guillaume Meurice (humoriste), Lolita Lempicka (styliste), Brigitte Bardot (actrice), Hélène de Fougerolles (actrice), Anne-Élisabeth Blateau (actrice), Aymeric Caron (journaliste), Jeanne Mas (chanteuse), Sylvie Guillem (danseuse étoile), Res Turner (rappeur), Jihem Doe (youtubeur), Guillaume Pot (animateur radio), Gilles Lartigot (auteur), Vincent Munier (photographe), Kreezy R (chanteuse), Stone (chanteuse), Jean-Michel Bertrand (réalisateur), Julien Benhamou (photographe), Mo Hadji (manager d’artistes), David Azencot (scénariste, comédien), Yolaine De La Bigne (journaliste), Vivien Savage (chanteur), François Moutou (épidémiologiste, auteur), Lamya Essemlali (présidente de Sea Shepherd France), Christine Berrou (humoriste, comédienne, auteure), Éric Collado (comédien), Mélodie Fontaine (comédienne), Remi David (photographe), Brock (bruiteur), Jacques Volcouve (auteur), Marc Large (dessinateur), Marc Giraud (écrivain nature), Fabrice Nicolino (journaliste), Stéphanie Patserkamp (Comédienne), Jean-Baptiste Shelmerdine (Comédien), Amélie Etasse (Comédienne), Fayçal Azizi (Comédien), Marion Game (Comédienne), David Mora (Comédien), Alice Mostacci (Comédienne), Luc Arbogast (Compositeur interprète), Jim Brandenburg (Cinéaste).
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Et quand on l'étudie, cette liste de ceux qui s'offusquent contre la régulation des prédateurs dans les zones d’élevages, il y a de quoi mourir de rire.
Biens sur rien ne fera dévier ces ahuris sectaires et déconnectés de la réalité. La chape de plomb qui les aveugles, il la garderont "et mourront avec une photo mosaïque de loup au dessus de leur lit de subclaquant," n'est ce pas M. Nicolino!)
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