Comment faire pour rester serein devant un ministre de l'écologie pour qui le problème n'est pas le loup en affirmant : " le problème c'est que le pastoralisme s'est installé dans un territoire à une époque ou le loup avait disparu..." ? Une constatation qui en dit long sur
l'ignorance et l'idéologie de ce personnage clef d'un gouvernement pour qui la ruralité doit etre sacrifié pour permettre aux multinationales de mettre la main sur nos terres:
LOUP, COMPRENDRE POURQUOI IL EST IMPORTANT QUE LES ÉLEVEURS DISPARAISSENT
Comment faire pour rester serein devant un ministre de l'agriculture soumis au ministre de l'environnement prêt à sacrifier le petit élevage afin de préserver une marche de manœuvre sur les points qui heurtent les écologistes?
Comment faire pour ne pas taper du point sur la table alors que l'administration se complet dans l'idéologie et ne tient aucun compte des études de terrain effectuées par des organismes comme l'INRA, le CERPAM... et même l'ONCFS qui reconnait que les mesures de protections sont inefficaces: "..le troupeau de Cipières dans les Alpes-Maritimes, déjà attaqué 40 fois depuis le début de l’année 2017. Il a été fait appel à la brigade nationale loup en complément des mesures de protection mises en place par l’éleveur : chiens de protection présents lors de l’attaque, gardiennage renforcé, parc de regroupement nocturne."
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Bagnolet, le 11 décembre 2017 Communiqué de presse
RÉUNION
PLAN LOUP : LA
CONFÉDÉRATION PAYSANNE NE PARTICIPERA
PAS A CETTE MASCARADE
La
Confédération paysanne boycottera demain
la réunion qui devrait entériner le plan
loup 2018-2023 et avec
lui la disparition de l'élevage de plein
air. Doit-on rappeler que les loups
ont tué plus de 100 000 animaux
d’élevage depuis 1993 ? Tout le
monde semble s’en moquer !
Ce
plan est inacceptable par plusieurs
aspects :
- Le
fait que la baisse de la prédation des
troupeaux ne soit pas un objectif du
plan
- La
mise en place de la conditionnalité
des aides, qui fait payer aux
éleveurs la réintroduction du loup,
- La
fixation en 2023 d’un
objectif en nombre de loups mais rien
concernant le nombre d'éleveurs
Malgré
de nombreuses rencontres avec les
ministères concernés, ceux-ci refusent de
nous entendre. Participer à la réunion de
demain, ce serait servir de caution à
celles et ceux qui veulent la fin de
l'élevage pastoral. La Confédération
paysanne, d'un commun accord avec les
autres syndicats agricoles, ne peut s'y
résoudre.
Si
l'État refuse de prendre ses
responsabilités, nous saurons prendre
les nôtres...
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La FNSEA, Jeunes
Agriculteurs, la FNO et l'APCA n'iront pas à la réunion d'informations
et d'échanges du 12 décembre prochain sur le futur Plan loup 2018/2023
en cours d'élaboration.
Les propositions pour le futur Plan loup ne prennent pas en considération nos demandes transmises depuis juin dernier pour mettre fin à la détresse avérée des éleveurs et de leur famille. Elles constituent une régression et menacent l'élevage à l'herbe en plein air.
Les ministères s'arc-boutent sur des positions technocratiques et dogmatiques qui condamnent le pastoralisme millénaire. Ils restent sourds aux aspirations des éleveurs qui ne peuvent plus, humainement, exercer leur métier à cause des attaques des loups sur leur troupeau. Ils sont indifférents aux difficultés des élus locaux qui ne parviennent plus à garantir la sécurité d'aller et venir de leurs concitoyens dans les communes de présence permanente du loup.
Nous exigeons que le travail et les conditions de travail des éleveurs soient enfin respectés à leur juste valeur par le gouvernement français ; comme c'est le cas par les élus locaux qui en mesurent chaque jour l'intérêt pour leur territoire.
Cela passe par l'octroi d'un droit légitime des éleveurs à défendre en permanence leur troupeau, sans plafond et par la mise en place de moyens efficaces pour y parvenir : simplification des autorisations de tirs de défense simple et renforcée, maintien des tirs de prélèvement tout au long de la campagne et encadrement de ces tirs par les préfets de département. Cela passe aussi par l'abandon de toute idée de conditionner les indemnisations des dégâts des loups à la protection des troupeaux quelle que soit la situation de prédation et quel que soit le territoire concerné.
Tous les éleveurs ne sont pas des chasseurs et tous n'ont pas les moyens d'investir dans des mesures de protection aussi coûteuses qu'inefficaces !
Nous demandons au gouvernement de revoir à nouveau sa copie. Nous ne retournerons à la table des négociations que si les ministères daignent enfin prendre en compte nos demandes !
Les propositions pour le futur Plan loup ne prennent pas en considération nos demandes transmises depuis juin dernier pour mettre fin à la détresse avérée des éleveurs et de leur famille. Elles constituent une régression et menacent l'élevage à l'herbe en plein air.
Les ministères s'arc-boutent sur des positions technocratiques et dogmatiques qui condamnent le pastoralisme millénaire. Ils restent sourds aux aspirations des éleveurs qui ne peuvent plus, humainement, exercer leur métier à cause des attaques des loups sur leur troupeau. Ils sont indifférents aux difficultés des élus locaux qui ne parviennent plus à garantir la sécurité d'aller et venir de leurs concitoyens dans les communes de présence permanente du loup.
Nous exigeons que le travail et les conditions de travail des éleveurs soient enfin respectés à leur juste valeur par le gouvernement français ; comme c'est le cas par les élus locaux qui en mesurent chaque jour l'intérêt pour leur territoire.
Cela passe par l'octroi d'un droit légitime des éleveurs à défendre en permanence leur troupeau, sans plafond et par la mise en place de moyens efficaces pour y parvenir : simplification des autorisations de tirs de défense simple et renforcée, maintien des tirs de prélèvement tout au long de la campagne et encadrement de ces tirs par les préfets de département. Cela passe aussi par l'abandon de toute idée de conditionner les indemnisations des dégâts des loups à la protection des troupeaux quelle que soit la situation de prédation et quel que soit le territoire concerné.
Tous les éleveurs ne sont pas des chasseurs et tous n'ont pas les moyens d'investir dans des mesures de protection aussi coûteuses qu'inefficaces !
Nous demandons au gouvernement de revoir à nouveau sa copie. Nous ne retournerons à la table des négociations que si les ministères daignent enfin prendre en compte nos demandes !
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COMMUNIQUE DU MODEF :
LE MODEF REFUSE LE PLAN LOUP
La délégation du MODEF vient de sortir de la réunion sur la rédaction du prochain plan national loup 2018-2023. Le MODEF s’oppose fermement à la proposition du Ministère de Transition Ecologique et Solidaire et du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Il s’agit là d’un déni démocratique de la part du gouvernement puisque l’arrêté est déjà prérédigé et pratiquement signé.
L’article 1er fixe le nombre maximum de loups, dont la destruction est autorisée pour la période du 1er au 31 décembre 2018, à 40 loups. Le MODEF refuse le quota imposé par les ministères de 40 loups et exige de fait une forte régulation de cette population. Le syndicat des exploitants familiaux demande de pérenniser et de renforcer l’existence de brigades loups dans tous les départements afin de permettre aux brigades d’intervenir pour protéger les éleveurs et les troupeaux du loup. L’objectif de ce plan loup est de maintenir et de préserver le loup sur le territoire français.
Ce plan ne prévoit rien pour protéger les éleveurs, les animaux et les randonneurs face à ce prédateur. L’État doit prendre ses responsabilités pour préserver l’élevage pastoral et extensif afin de maintenir la biodiversité des milieux montagneux. Le MODEF revendique la prise en compte de la détresse des éleveurs, le traumatisme psychologique et les pertes morales et financières. Un autre élément, les individus hybrides (croisement avec un chien) n’ont pas été évoqués dans le projet national sur le loup alors qu’ils ont causé de nombreuses prédations.
Un collectif a fait appel à un laboratoire allemand afin de confirmer l’existence réelle d’individus hybrides : sur 20 analyses complètes, 20 hybrides ont été identifiés. Le MODEF demande à ce que ces hybrides ne rentrent pas dans le quota loup. Le MODEF exige une prise en charge à 100% des pertes causées par le loup financé par le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire. Le syndicat demande que les aides PAC soient maintenues en cas d’attaque du prédateur. Le ratio de productivité ne pourra pas être atteint à cause du stress subit par le troupeau. Pour des raisons économiques, sociologiques et environnementales, il devient urgent de prendre en compte et valoriser tous les atouts en donnant les moyens nécessaires au maintien de la vie sur les territoires ruraux et montagneux.
Angoulême, le 12 décembre 2017 Membre du MODEF National, Marylène TARDY
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