En Italiques les affirmations que l'on découvre sur la publication concernant les consignes de sécurités à appliquer en cas de rencontre avec le loup. En bleu le rétablissement de la réalité.
Depuis le
retour du loup en France au début des années 1990
-En 1946 : un louveteau est tué en Côte d’Or, un loup est tué à Dournazac (Haute-Vienne), un autre est tué dans le Vercors
-En 1947 : un loup est abattu dans la région de Dournazac (Haute-Vienne)
-En 1948 : le 9 mai, un loup est tué à Argentat (Limousin)
-En 1951 : un loup est tué en février à Grandieu (Lozère), un louveteau est tué vers Rocles (Lozère), un loup est tué à Favières (Meurthe et Moselle)
- En 1952 : un loup est tué en janvier à Vervins (Aisne), deux autres sont empoisonnés sur le cadavre de leur proie (poulain) à la Ribbeyre (Cantal), une dépouille de loup est examinée par l’école vétérinaire de Rumilly (Haute-Savoie), un loup est tué dans les Pyrénées Atlantiques
-En 1954 : un loup est tué près de Grenoble (Isère). La louve qui l’accompagnait ne peut être atteinte
-En 1960 : une louve est tuée dans la région d’Ussel en bordure du plateau de Millevaches
-En 1961 : un loup est tué en Lozère
-En 1962 : le 25 avril, un loup est tué au lieudit « les Vernes » en lisière du bois d’Aubrac (Lozère)
-En 1963 : un loup est tué en Meurthe et Moselle (il est présenté au journal télévisé), un autre est tué Rozières (Vosges)
-En 1965 : un loup est tué dans les Landes
-En 1968 : le 4 juin, un loup est tiré au Sens (Landes), le 5 juin, une louve est abattue dans le même secteur des Landes, un mâle est abattu près de Meaux (Seine et Marne)
-En 1971 : un loup mâle est tué sur l’Aubrac (Lozère)
-En 1972 : un loup est tué à Cramaille dans l’Aisne, un autre à Gesvres près de Meaux
-En 1974 : un loup est tué, le 30 août, à Férolles-Attigny (Seine et Marne)
-En 1977 : un loup est tué, le 20 juin, dans l’Aubrac sur la commune de Salces
-En 1980 : un loup est abattu en novembre dans les Pyrénées Ariégeoises
-En 1986 : un loup est tué mais sans précision de localité
-En 1987 : le 27 décembre, un loup est tué à Fontan dans les Alpes Maritimes
-En 1990 : un loup est tué dans le Jura.
En effet bien
que discret et furtif le loup fait preuve de curiosité envers
l'homme.
Les scientifiques s'accordent pour dire que la présence du loup, en pleine expansion, devra
s'étendre, tôt ou tard, vers les lieux à « usages multiples entourant fermes, maisons, villes ou activités humaines débordantes ». (Linell et al. 2002 étude citée dans le document de l'ONCFS p.4 et 7)
La typologie
des attaques de loups est classées en 3 interactions :
-Pathologique : la rage -Défensive : Cas de loup répondant à une agression humaine (ce qui explique dans le passé les nombreuses victimes qui ont essayée de protéger leur troupeaux, surtout lorsqu'il s'agissait d'enfants.)
-Prédatrice : Loup anthropophage (A ben ça alors, on nous a dit que ce n'est pas possible).
Hé oui les attaques, bien que relativement rare et inhabituelle, existent cependant bel et bien.
L’affirmation selon laquelle les loups sont inoffensifs n’est en fait pas actuellement le résultat d’une investigation scientifique. Le mythe du loup inoffensif - bâti de toutes pièces à partir de circonstances particulières qu'ont rencontrées les biologistes à l'époque - a été délibérément entretenu par ceux qui craignaient qu'une information valide concernant les dangers du loup n'entrave les projets de réintroduction et de protection. Un loup est un loup, et, en tant qu’espèce, nous ne pouvons pas attendre de lui qu’il ne s’en prenne par principe jamais à l’être humain, accidentellement ou circonstanciellement. « Quand nous considérons que le loup ... est capable de tuer un élan adulte de plusieurs centaines de kilos, cela ne devrait pas surprendre que les loups, comme la plupart des grands carnivores, aient à l'occasion tué des humains. A bien des égards, il est surprenant que les loups n'aient pas tué davantage de personnes au cours du temps ». (Linell et al. 2002 P41. Étude citée dans le document de l'ONCFS)
En Espagne
la dernière confrontation entre le loup et l'homme date des années
1970
décédèrent. La première attaque du 3 juillet concerne un loup envers une fillette de 13 ans et une
personne âgée de 59 ans qui furent toutes deux mordues avant que le loup ne soit chassé on ne sait
pas comment.
La seconde attaque date du lendemain et concerne un bébé de 11 mois pris par un loup dans un
champ où il était couché près de plusieurs adultes et d’autres enfants qui travaillaient. Les adultes
chassèrent le loup et le bébé fut retrouvé mort plus tard, dans des broussailles.
Le 10 juillet de la même année, un loup attrapa un enfant de 3 ans à côté d’une femme âgée. Cette
dernière chassa le loup qui la menaça et s’enfuit en emportant le jeune enfant qui fut retrouvé dans un carré boisé à 250 mètres de là. Les témoins déclarèrent qu’il s’agissait d’une louve allaitante avec des mamelles bien visibles.
Allariz (1975) : Le 2 juin de cette année, un enfant de 3 ans fut légèrement mordu par un loup dans
un jardin où il jouait en compagnie de son grand père. Ce dernier chassa le loup. L’incident s’est
produit à 2 km d’une tanière active où 2 loups furent tués par la suite.
Étonnant constat : un grand nombre d'attaques dans les années 70 puis plus rien, silence ??
En Amérique du nord on recense 2 cas d'attaques sur l'homme depuis le 20eme siecle :
Pourtant Outre-atlantique, il y a eu de très nombreux cas avérés d'accidents (M. McNay, M. Taras 2008. « How to live safely in wolf country ».)
Et pourquoi ne pas parler des victimes Kenton Joel Carnegie en 2005 et Candice Berner en 2010 ?
Les conditions
environnementales les plus propices aux confrontations entre le loup
et l'homme
- faible densité de grande faune sauvage (et absence de pastoralisme a se mettre sous la dent bien évidemment) -population essentiellement rurale (bon alors c'est pas grave?)
-pratiques agraire différentes (ce n'est pas la désertification rurale qui rend le loup dangereux mais bien sa stricte protection!)
-effectifs de loup important (On nous a pourtant bien dit que le loup savait se réguler!)
-subsistance de la rage
L’enquête
réalisée par Hubert et al. En 2016 N'a révélée aucun lien entre
« habituation » et « comportement agressif ».
L’enquête effectuée en 2002 par Linell et al. en 2002 pourtant citée dans le document de l'ONCFS démontre elle aussi l'inverse « quand les loups perdent leur crainte de l'homme, par exemple dans certaines zones protégées, il y a un risque plus élevé d'attaques sur les humains. » (p5)
Toujours dans le recueil Linell et al. 2002, il est mentionné les approches où les loups testeraient, ou
jaugeraient une personne comme proie potentielle, ce qui peut les conduire à mordre ou à renverser
des personnes (p.16)
« Les loups exploreront les humains comme proie alternative, même s'il n'y a pas de pénurie
alimentaire, s'ils ont des contacts continuels de proximité avec les hommes et qu’ils s’y habituent.
Il ne peut être assez souligné que l'habituation n'est qu'un tremplin vers l'exploration des humains
comme proies.
Les loups accoutumés à l'homme attaqueront à terme, puisque la prochaine étape dans l'exploration
est de découvrir l'inconnu. C'est un principe de comportement exploratoire qui s'applique à tous les animaux, pas seulement aux loups. » (Geist 2007 p.23)
Concernant les attaques de loups sur humains, on peut les trouver sur wikipedia mais uniquement en Anglais : https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_wolf_attacks Et quand on fait Ctrl f (pour trouver) France : c'est l'hécatombe!!! Entre les actes de prédation et les loups atteints de la rage, les prédateurs gagnent haut la main contre les enragés. C'est l'avantage d'être un pays bureaucratique (!), on ne peut pas effacer si facilement les morts ni leurs causes des décès...
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