BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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jeudi 19 février 2015

LOUP, L'ETAT CLARIFIE SA POSITION CONTRE LE PASTORALISME

Si pour certain, il était encore nécessaire de justifier la position de l'état pour le loup et contre le petit élevage, en voici la confirmation!

Le conseil d'état a rejeté la requête déposée par le cercle (collectif des éleveurs de la région des causses, de la Lozère et leur environnement)
Voir la requête ici: https://drive.google.com/?authuser=0#my-drive

Et d'affirmer: "les dérogations a l'interdictions de destructions d'animaux d'espèces protégées, en particulier pour prévenir des dommages important à l’élevage, ne saurait être étendue lorsque la survie de l’espèce n'est plus menacée"
Donc, une espèce protégée menacée ou non, les dommages important aux troupeaux qu'elle peut causer, ne justifient aucune mesures de régulations, jusqu’à la disparition totale des ces troupeaux qui gênent le développement des grands prédateurs!



 Et de rajouter" le coeur des parcs nationaux et les resserve nationales constituent des territoires dans lesquels peuvent être édictées des mesures renforcées de préservation des espèces menacées" 


Alors que dans les parcs, qui se sont constitués sur les terres privées, les signatures d’adhésions l'ont été parce que la charte garantissaient le développement du pastoralisme: 
"Les paysages d’alpages et d’estives de ces cinq parcs nationaux recouvrent 460 000 ha (comprenant des pâturages d’altitude d’été et les pâturages d’intersaison) et se situent en zones cœur et en aires optimales d’adhésion. Dans les cœurs (excepté le PNC où l’on trouve également des espaces cultivés), le pastoralisme est l’activité agricole très largement majoritaire, voire exclusive. Il est également présent dans l’aire optimale d’adhésion de tous les parcs nationaux.
Le pastoralisme contribue à la structuration écologique et paysagère des territoires, à la constitution du patrimoine naturel et culturel des parcs nationaux et à sa gestion. Ainsi, les paysages d’alpages et d’estives offrent une biodiversité et un caractère remarquable, résultat des interactions complexes et dynamiques entre activités pastorales et milieux naturels, que les parcs visent à préserver.  " extrait de la charte des parcs nationaux

Mais qu'importe, maintenant que les parties prenantes ont signés, le lobbying du tout sauvage qui est connu pour l’absence totale de démocratie, met en oeuvre son principal objectif,  comme il est précisé dans l'étude demandée par le WWF, l'UICN, la LCIE: 

"« des réserves naturelles de faune sauvage limitées ne sont pas suffisantes pour les grands carnivores. c’est la totalité du paysage qui doit être incluse dans les plans de gestion. » Dans ces zones sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/"

Ensuite se serra un jeu d'enfant de s'approprier les terres abandonnées de ceux qui ont su préserver la nature dans laquelle ils ont choisi de vivre, et qu'importe les conséquences:
L'impact dramatique de la disparition du pastoralisme!
Loup, la face cachée des prédateurs

Certains pourront dire que je radote, mais la réalité est ici, renforcée cette fois par le conseil d'état, qui a choisit de sacrifier l’agriculture familiale sur l'autel du loup et de l'industrialisation délocalisée dans des pays moins regardant sur le bien être animal ou sur les conditions sociales de ceux qui produisent à bas coût des victuailles pour nos concitoyens. Cela permet aux consommateurs de garder un pouvoir d'achat important pour acheter des marchandises produites dans les pays émergents, par des enfants ou des adultes en  conditions d'esclavages!




mardi 4 novembre 2014

LOUP, L’INCROYABLE AVEUGLEMENT ECOLOGISTE

Dans les années 80, le pastoralisme extensif en alpage se portait bien, à même de proposer des produits de qualité face à la concurrence industrielle ou étrangère, du fait du mode de conduite des troupeaux, en liberté sur des alpages ou estives partagées avec le reste de la faune sauvage et qui ne comptait plus de redoutable prédateur. En dehors de la prolifération des sangliers, due en grande partie à la malveillance des chasseurs citadins qui les ont réintroduits, puis les ont laissés se croiser avec des cochons, afin de rentabiliser le montant  exorbitant pour le droit de chasse demandé par les propriétaires non exploitant comme l'ONF, par exemple. En dehors des sangliers donc, la population des autres ongulés, en montagne, ne pose pas de problème particulier étant  régulée par les plans de chasse. Les sangliers d'ailleurs ne s’aventurant que très peu en haute altitude! 

Le fait de laisser les animaux paître la nuit ou de choisir librement leur "couchades", étant propice à la préservation de la pelouse, en évitant les aller et retour quotidien vers les parcs de contentions tout à fait inutile à cette époque. Des parcs de contentions qui sont des vecteurs de pollution importante des nappes et des sources du fait de la concentration des déjections qui s'y accumulent, jours après jours, mois après mois. Déjections qui donnent lieux à des maladies comme le piétin par exemple!


                     animaux parqués sur la montagne de Céüze avec ânes et chiens de protections

A cette époque, donc, les animaux étaient à même de choisir leur nourriture en toute liberté, ce qui en faisait la valeur gustative si particulière, autant en ce qui concerne la viande que le lait ou les fromages qui en découlent. D'autre part, le bétail, pendant les fortes chaleurs, se nourrissaient la nuit, profitant de la fraîcheur pour faire sa cueillette. Les problèmes de prédation par des chiens errant restant très largement dans la limite du supportable comme l'indique une étude faite par 4 organismes d'état : " Pour un troupeau la fréquence d'attaques de chiens est en moyenne de 0.20, soit une attaque tous les 5 ans. Le taux annuel de prédations s'établit en moyenne à 0.26%, soit 1 victime par an pour un troupeau de 400 têtes. Ces attaques sont essentiellement diurnes et les chiens sont repérés dans près de 89% des cas." Ces problèmes ne nécessitaient donc aucune mesure de protection particulière, si ce n'est le suivit régulier par les éleveurs et bergers qui étaient à même de pouvoir  effectuer les travaux de la ferme, comme l'entretien des bâtiments et des clôtures, la récolte du fourrage et des céréales, nécessaires à la nourriture du troupeau en hiver. Voire même avoir la possibilité de travailler normalement, comme tout un chacun le revendique, sans toutefois pouvoir bénéficier des 35 heures ou des congés payés ou r.t.t. Mais tous ceux qui se sont installés avant la réapparition des prédateurs, en ont acceptés les règles, ayant choisit de faire ce métier par passion et en toute connaissance de cause!



Apparition des loups, premier mensonge

Mais voila que le loup fait sa réapparition! Non pas en 1992 comme il est officiellement convenu de le faire croire, mais bien avant. En 1987, un loup est déjà tué,  au cours d'une battue de chasse! Dans le même laps de temps, de nombreux bergers se plaignent d'attaques de chiens récurrentes et hors normes! Certaines autorités,  associations de défense des prédateurs et d'autres acteurs politiques ou administratif, savent que ces attaques sont l'oeuvre du loup, mais ne disent mot face à l'interrogation des bergers désemparés, laissant se mettre en place la légende des attaques par les chiens errant. Légende qui aujourd'hui encore, comme nous le verront plus bas,  sert de prétexte pour minimiser les attaques de loups sur les troupeaux!


Le loup a t'il été aidé pour se réinstaller? Les écologistes sont formel, NON

Commence alors la polémique sur le retour naturel du loup ou sa réintroduction? Polémique tout à fait compréhensible lorsque on se penche objectivement sur le problème et que l'on sait que la présence du  loup dans les alpes Italienne est constatée en même temps que la présence du loup dans les alpes Française! 
"Les loups sont revenus dans les vallées alpines Piémontaises ( ... ) franchissant la frontière de la France et avançant jusqu'à l'Ossola . ( ... )" (Franco Zunino, naturaliste)


L'Assemblée Nationale, beaucoup moins catégorique que le "non écologiste":
Après son enquête, la commission de l’Assemblée nationale ("des circonstances mal élucidés et un manque total de transparence")   penche pour une « non contradiction entre les deux thèses » : les loups arrivés en France seraient bien venus d’Italie, mais parallèlement, il serait « probable » que des lâchers clandestins de loups aient eu lieu — lâchers qui pourraient être « le fait de particuliers passionnés de la nature et particulièrement irresponsables »
  
Lorsqu’un loup est tué dans les Hautes-Alpes en 1992 (déjaà! ndlr), le directeur de la DNP explique ainsi : « Un fugueur peut-être, mais il existe aujourd’hui une catégorie de nostalgiques qui font de la provocation et lâchent clandestinement des animaux sauvages. »


En Italie la cohabitation est elle sereine, comme l'affirme l'ensemble des défenseurs du loup?

L'Italie, une autre pierre d’achoppement entre mensonges et réalité, car contrairement à la propagande qui consiste à faire croire que en Italie la cohabitation est sereine, les problèmes sont exactement les mêmes que chez nous, voire pire! La communication des écologistes Italien, quand a elle n'a rien à envier à la notre, utilisant le même stratagème pour cacher la vérité: "Des nouvelles dramatiques, souvent censurées en Italie, font désormais la une ailleurs : il s’agit du retour des loup en France qui ont tué ou détruit l’an dernier près de 6000 moutons dans les Alpes et rendu l' élevage impossible dans ces zones. "extrait de : Les loups rôdent et chassent l'hommetraduit en Français"


                                                  animaux massacrés en Italie

Le problème est le même en Espagne et ailleurs


Mais, penchons nous sur l'idéologie extrémiste des défenseurs du loup! 


Les défenseurs du tout sauvages n'hésitent pas à stigmatiser une population en tenant des propos diffamants, comme par exemples "vous feriez mieux de garder vos troupeaux au lieu d'aller boire des coups!ou pire "les bergers choisissent de vielles brebis et les mettent à la disposition du loup pour encaisser les indemnités", encore pire, "les éleveurs crient aux loups car l'indemnisation fait partie maintenant de leurs revenus habituels . les voleurs ou les chiens errant font plus de dégâts que les loups", toujours crescendo !

"fomenter une «guerre» contre les éleveurs, en leur envoyant des projectiles aux connotations négatives infamantes, est un moyen qui ne sert qu'à exalter la dynamique émotive de fond du problème, celui du besoin de trouver un ennemi à abattre, après l'avoir défini à ses propres yeux et aux yeux des autres comme «coupable» et donc méritant une «juste» punition. Exactement ce que faisait le loup de la fable de Phèdre qui, pour légitimer son agression sur l'agneau, l'accusait de lui salir l'eau du ruisseau où tous les deux buvaient, sourd au fait que l'agneau buvait en aval par rapport à lui, en amont." EXTRAIT DE 

Les attaques diffamatoires les plus récurrentes concernent la prédation par les chiens
Extrait d'une lettre de l'ALEPPE, filiale de FNE adressée au préfet de la Lozère : ""Il est d'ailleurs remarquable de constater que les dégâts nombreux sur les ovins qui incombaient aux chiens divagants, jusqu'à l'arrivée du loup, soient maintenant totalement occultés et intégralement reversés au seul crédit du loup. "
Voilà un propos étonnant dans la mesure où il n’a jamais été tenu une comptabilité des dégâts de chiens en divagation qui, jusqu’à l’arrivée officielle du loup, n’ont jamais fait l’objet de manifestation d’hostilité, d'autant qu'il n'étaient nul besoin de mettre en place des mesures de protections avant l'arrivée des loups, comme nous l'avons vu plus haut. Ces affirmations, qui ne reposent que sur l'idéologie et la prétention de détenir la vérité, sont démenties par toutes les études faites en France et a l''étranger! Mais rien n'y fait, un écologiste intransigeant ne peut jamais se remettre en question, son mental a été formaté par ses mentors et il ne manque jamais d'utiliser la diffamation pour enfoncer son clou : suite de l'extrait ci dessus: " Il est vrai que les attaques commises par des chiens sont difficilement indemnisables, sauf à faire la preuve par l'agriculteur auprès de l'assureur du propriétaire du chien..." Rappel: "les chiens sont identifiés dans près de 89% des cas."

 Ils s'acharnent à diffuser des mensonges selon lesquels les troupeaux attaqués ne sont pas protégés!

 que ce soit dans le 06:" 100% des troupeaux attaqués avaient mis en place les mesures de protection" (D.D.T 06.)
 ou dans le 26: "Malgré des montants alloués à la protection des troupeaux, il est indéniable de constater que le nombre d’attaques augmente chaque année, même si l’on peut imaginer que les pertes d’animaux seraient encore pire sans les mesures de protection."( A.D.E.M.E)
                         
Aujourd'hui, certains détracteurs, pour détourner la réalité,  n'hésitent pas à dire que les mesures administratives ne sont pas  suffisantes  et proposent   simplement la stigmatisation des éleveurs et bergers qui les appliquent, sans avancer évidemment aucune solution viable si ce n'est: + de chien, + de clôture, + de travail non rémunéré, + de stress, le tout pour en arriver là:
"Les attaques se produisent de jour comme de nuit depuis trois-quatre ans. La proportion d’attaques en pleine journée ne cesse de croître. Des attaques qui se produisent malgré la présence de bergers et de chiens de protection." ( A.D.E.M.E)



Aucune communication de la part des écologistes sur sur les massacres de bovins, chevaux, ânes, chiens, dans les pays voisins et en France ou les éleveurs ne sont pas éligibles aux aides pour les mesures de protections et doivent donc financer seul les mesures de sécurité quitte à mettre en difficulté leurs exploitations. 

Pourtant l'article ArticleL113-1 du code rural est clair : "L'état s'attache a : alinéa 8 : Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque."
De même que ArticleL2212-2 La police municipale a pour objet d'assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques. Elle comprend notamment : alinéa  Le soin d'obvier ou de remédier aux événements fâcheux qui pourraient être occasionnés par la divagation des animaux malfaisants ou féroces "
Idem pour l'article Article L427-9 "Sans préjudice des dispositions prévues à l'article L. 427-8, tout propriétaire ou fermier peut repousser ou détruire, même avec des armes à feu, mais à l'exclusion du collet et de la fosse, les bêtes fauves qui porteraient dommages à ses propriétés "


L'éleveuse a perdu le revenu de la pension allouée depuis 10 ans, pour la garde des poneys, sans prétendre a aucune indemnisation de la part de l'état et encore moins des écologistes. L'ensauvagement des terres entretenues par les équins a déjà commencé sur ses terres, comme prévu par l'idéologie du tout sauvage!


INDEMNISATION ET SUBVENTION, Un des fers de lance de la pression exercée sur les éleveurs et bergers

"Les éleveurs sont indemnisé..., la prédation est infime...., la perte économique insignifiante....., ils touchent des subventions donc ils doivent accepter le loup....." Par la quasi totalité des associations et défenseurs du loup qui retournent le couteau dans la plaie afin de culpabiliser les victimes qui deviennent des coupables. Stratégie utilisée par les dictatures pour faire passer leurs idéologie!

Les indemnisations après une attaque, loin de couvrir la réalité de la perte, ne couvrent pas les dommages collatéraux comme, le stress, les avortements, le refus des chaleurs, la perte de poids, le travail de recherche des animaux disparus, le rétablissement des blessés, le remplacement des chiens qui refusent de retourner au combat, la réparation des clôtures....

Bien que la quasi totalité du secteur économique soit subventionné, sans parler des subventions alloués aux associations environnementales:
"Nul   ne   conteste   l’intervention   de   l’Etat,   puis   celle   de   l’Europe   depuis   plus   de   30   ans. L’approfondissement  de  la  politique  de  développement  durable  apporte  une  nouvelle  légitimité  aux aides à la montagne, qui « rémunèrent » les  externalités positives de  l’entretien de la nature, de  la biodiversité et des paysages par l’agriculture et la forêt, dont la contribution aux équilibres sociaux, économiques  et  écologiques  en  montagne  est  tout  à  fait  essentielle  et  dépasse  le  seul  cadre géographique de la montagne.  " (Grenelle de l'environnement) extrait de "l'impact dramatique de la disparition du pastoralisme"

Leur principale proposition étant la cohabitation forcée ou la disparition du pastoralisme,  :

Toute ces biens pensant sur d'eux, sont capables des pires affirmations du moment que soit préservée la réalisation du réensauvagement . Aucun d'entre eux ne se pose de questions, ni essaient d'approfondir le sujet par ignorance, idéologie ou manipulation.
Tous se réfugient derrière  la bannière des organismes mondiaux, comme le W.W.F, (champion de la délocalisation des population traditionnelles), ou l'UICN (en train de signer une convention avec SYNGENTA, le plus gros producteur mondial de pesticide)


Certaine associations intransigeantes n'hésitant pas à dire "Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages !" (A.S.P.A.S.).
Avec en arrière pensée la récupération des terres par le partenaire de l'aspas, Rewilding Europe, (groupement de multinationales qui investissent dans l'achat de terres dans le monde à des fins mercantiles)

Suite à un effarouchement sans armes pour la protection du pastoralisme, "Plusieurs associations demandent le retrait des troupeaux dans le parc des écrins", réponse du parc : "La zone dans laquelle a eu lieu l’effarouchement est classée en « montagne pastorale ». « Cela signifie que, en ces lieux, l’activité pastorale est bien constitutive de la vocation du parc national », « En résumé, selon la charte, le pastoralisme participe à l’équilibre des milieux de ces alpages depuis des générations. La mission de préservation dont est responsable le parc national porte donc aussi sur certaines formes de pastoralisme. »
Mais ça c'est de la démocratie, un mode de société banni par les défenseurs du loup qui sont seul à avoir chapitre sur la vie ou la mort du pastoralisme et de tout ce qu'il représente!


"surtout pas de vague: on continue à "reconnaître" le pastoralisme comme socialement et même écologiquement utile. Alors que c'est faux. (la haine comme seul guide)
Le pastoralisme est par essence et sauf à de rares exceptions, une activité agricole Familiale source de vie sociale dans les pays ruraux et reconnu comme vecteur de biodiversité par la totalité des institution traitant des problèmes d’environnement!

Une déclaration ministérielle en faveur de l’agriculture familiale a été adoptée, à l’initiative de Stéphane Le Foll, le 25 février 2014, par des ministres de l’agriculture étrangers sur le salon international de l’agriculture.
Cette déclaration a pour ambition de faire reconnaître aux décideurs politiques des pays du Nord comme des pays du Sud la nécessité de mettre en place des politiques publiques adaptées, capables de créer un environnement favorable au développement des agricultures familiales qui permettent de nourrir 70 % de la population mondiale. 

L'ONU et les NATIONS UNIES ont nommé l'année 2014 "Année Internationale de l'Agriculture Familiale". Mais, mais c'est encooore de la démocratie?, la bête noire de nos écologistes pros loup!

La coexistence pacifique et raisonnée est impossible? Je n'ai jamais cru que l'homme évoluait par sagesse, mais toujours sous la contrainte. Eh bien organisons la coexistence contrainte!  (la haine comme seul guide).
Et oui, la voilà la preuve de l'intransigeance qui nous confirme que si les écologistes prennent le pouvoir, la démocratie a du souci a se faire!

Les moutons sont redescendus des estives, donc s'il en crève désormais, il sera difficile d'imputer ça au loup où à l'ours. (la haine comme seul guide)
Hélas, c'est sans compter sur l’appétit féroce des loups,. 4 à 5 kg de viande par jour, soit pour 300 loups en France, 1200 kg de biodiversité par jour (une cinquantaine d'ongulés! Combien de temps croyez vous que cela va durer?) sans compter les restes non consommés!
 résultat: 
"Les troupeaux ne sont plus attaqués uniquement en période d’estive. La proportion d’attaques au printemps et en automne, voire même en hiver est en constante augmentation. Ces dernières années, des constats ont été réalisés onze mois sur douze que ce soit sur des troupeaux gérés collectivement ou individuellement." (A.D.E.M.E.)

Rien n’arrêtera la deep écologie:
"Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal" (ANIMAL CROSS, ASPAS, FERUS, FNE, FRAPNA, LPO, SPA.......)

 NOUS, MAIS QUI NOUS , les gens concernés ? Ou les adorateurs d'un animal qui reste 

pour eux absolument abstrait?Qui doit décider de qui doit vivre là ou non! Doit-on dans 

nos campagnes décider de ne pas maintenir la population citadine car elle est source 

de destruction de la biodiversité?????

 Pour ceux qui ont choisit d'y vivre, il n'y a pas d'endroits reculé ou difficile d’accès. Il n'y a que des lieux ou des femmes, des hommes et des enfants ont choisi de s'y épanouir dans le respect de la nature, comme peuvent le constater tout les randonneurs qui nous rendent visite! Avant de proposer la délocalisation de ces ruraux pour sauver la nature, atteler vous à d'autre taches bien plus urgentes et vitales pour la survie de la planète que la réintroduction de prédateurs dans des pays ou la population  atteins plus de 120 habitants au km² et ou la nature est totalement anthropisée*! 

*anthropisé : Qui est modifié par la présence humaine.  Les paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés d'habitats semi-naturelsEn France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air. Autrement dit c'est chez nous que la biodiversité a été protégée, alors pourquoi tant de haine?

                                       troupeau de la voisine d'Ouragan, dans le haut diois



A savoir: aucune des instances politiques à caractère écologique ne condamne cet acharnement, ni les propos diffamatoires,  envers une population dont de nombreux acteurs sont à l'origine du mouvement écologiste contemporain.
Nous étions au Larzac, à Malville et dans biens d'autre manifestations environnementales...
La plupart d'entre nous ont choisi de vivre dans nos montagnes par choix écologique
Nous sommes les seuls à participer à la cohabitation avec les prédateurs, cohabitation qui après plus de 20 ans de recul, s'avère impossible à mettre en place.
Aujourd'hui, tout ce qui touche à l'écologie nous montre comme les parias de la société.

jeudi 9 octobre 2014

PASTORALISME, PLÉBISCITÉ PAR LE PEUPLE

Un troupeau de moutons sur la Piazza del Duomo de Milan : la nouvelle a fait le tour du monde, du Washington Post au Liberal en Argentine. Elle constitue aussi la scène conclusive du premier long métrage de Marco Bonfanti, L'Ultimo Pastore [+], qui raconte l'histoire incroyable de Renato Zucchelli, le dernier berger nomade dans une métropole, une position conquise par la seule force de son imagination.
L'avant-première mondiale du documentaire a eu lieu au Festival de Tokyo, où le film a réalisé des entrées-records et où il a été qualifié par la presse orientale de "joyau du festival". Il a aussi été sélectionné au Festival de Dubai dans la section Cinéma du monde en tant que seul film italien avec le film de Bernardo Bertolucci Io e te [+], et présenté en novembre au Festival de Turin.

vendredi 12 septembre 2014

COMPRENDRE LE MÉCANISME DE L’ÉLIMINATION PROGRAMEE DU PASTORALISME

Qui tue le pastoralisme ?

* Accord / Manifeste de cohabitation (et ses principes fondamentaux), signé à Bruxelles le 10 juin.
* Les "actions clés" de la plateforme de coexistence entre les grands prédateurs et l'homme.
* Statut du loup et Chasse -"Régulation" ou "Exclusion" ?

Récapitulatif par « chapitres »
* Accord / manifeste de cohabitation
(Résumé)

La « Plateforme » sur la coexistence entre les Grands Prédateurs et l'homme :

Le 10 juin à Bruxelles, sous l'égide de Janez Potocnick commissaire à la DG de l'Environnement de la CE (Direction Générale de l'Environnement de la Commission Européenne), 8 organismes ont signé avec le commissaire un manifeste de conservation des grands carnivores – un accord de cohabitation … un condensé du « manifesto » 2013 du LCIE (Large Carnivores Initiative for Europe).
(Le LCIE, créé par la WWF en 1995, un groupe de l'Union de Conservation Internationale de la Nature (UICN), mène le dossier grands prédateurs en Europe).

NB : Un manifeste est "une proclamation écrite par un groupe qui souhaite proposer un programme." .. et quel programme !
Les 9 signataires de la nouvelle "plateforme".
1) La Direction Générale de l'Environnement de la Commission Européenne.
2) L'UICN : L'Union Internationale pour la Conservation de la Nature.
et ses alliés :
3) WWF
4) CIC : Conseil International de la Chasse et de la Conservation du Gibier; membre de l'UICN.
5) Europarcs ; membre de l'UICN
6) ELO : Organisation européenne des propriétaires forestiers. Grand partenaire de Syngenta (pesticides / semences) comme le Copa-Cogeca et bientôt l'UICN ...
ainsi que
7) Les éleveurs de rennes scandinaves (totalement dépassés avec 60 000 à 100 000 victimes/an et 6 espèces de prédateurs !) et partenaire du WWF par ailleurs.
8) La FACE (Fédération d'Associations de Chasse Européenne); membre de l'UICN. (NB : n'a pas le monopole dans tous les pays.)
9) Le Copa-Cogeca regroupant le syndicalisme agricole majoritaire européen (pour la France : FNO / FNSEA / JA) et également l'APCA (Chambres Agriculture) (NB : ne représente pas l'ensemble des éleveurs en France).
8 et 9 sont partenaires … 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 sont partenaires et se subventionnent, se sponsorisent ...
La FNO préside le groupe ovin Copa-Cogeca (signataire) et le président de la FNSEA est un des vice-présidents du même Copa-Cogeca.L'implication et la responsabilité de la France sont donc très engagées, très importantes.

On ne peut pas se dédouaner de la signature de l'accord en disant que la France était noyée dans la masse des décisions des autres pays membres ! - au contraire, la France s'est fourvoyée dans d'énormes responsabilités
.
Cette décision a été prise sans consultation démocratique  dans les endroits "haut placés", dans la sphère des accords financiers.
Le Copa-Cogeca a préféré décider seul, sans se référer aux syndicats et associations non membres de leur organisation et semble-t-il sans se référer au niveau local et régional à l'intérieur de ses organismes membres.

Il n'est nullement question de protester que le Copa-Cogeca aurait dû recourir à la politique de la chaise vide mais de dénoncer le fait que seuls les représentants du Copa-Cogeca s'y soient assis.

Il ne faut pas ignorer ou minimiser la portée et les conséquences de
l'accord de cohabitation signé à Bruxelles et des "actions clés" y afférentes qui seront proposées et prendront effet sous peu.

Accord (L'accord)
* Les signataires reconnaissent le cadre législatif existant de la Directive Habitats.

"Le « principe » de non-régression en matière d’environnement, « selon lequel 
les dispositions (…) nécessaires pour protéger l’environnement et la 
biodiversité ne doivent pas entraîner de recul dans le niveau de protection 

déjà atteint »"
Or, pour sortir de la protection de l'espèce - ce qui est demandé par la profession et de nombreux élus - il est nécessaire de modifier la Convention de Berne.
Mais seul un BILAN de la Directive Habitats est prévu, parallèlement et conformément à la Directive.
Le jour de la signature du manifeste, il n'a nullement été question de changer le statut du loup – ce n'est donc pas pour cette raison que les signataires, dont les représentants du Copa-Cogeca, s'y sont rendus ; même s'il a été écrit le contraire.http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/predateurs-lancement-de-la-plateforme-grands-carnivores-89903.html

* Les signataires reconnaissent que "les loups font partie intégrante des paysages" (zones de pâturages et d'élevage / zones habitées / zones de loisirs comprises)

* Les signataires s'engagent à trouver des "solutions pour faciliter la coexistence (alors qu'il n'y a pas de solutions ..)

*  en acceptant des
compromis,
. ainsi que des études / business ... des tests sur la coexistence / protection (ad vitam aerternam.) (n° 4 et 5 en bas de la feuille dûment signée)





Accord (La coexistence) … Coexister avec le loup ?  ... est-ce donc possible ?

En réalité, les éleveurs sont des cobayes d'expérimentation de coexistence car, comme John Linnell 2014 (LCIE) écrit  "cette expérience n'a jamais été tentée auparavant" .../...
... / ... "Nous essayons maintenant de trouver un moyen de coexister avec eux
(les grands prédateurs ndlr), même si personne ne sait à quoi cette coexistence va ressembler à la fin".

"L'initiative pour la conservation et la gestion durable des grands carnivores" impliquera nécessairement "la conservation et la gestion sans fin des conflits".

Car effectivement, nulle part sur cette terre, à aucun moment de l'histoire de l'homme, n'a existé une "coexistence" réussie et durable avec le loup parce que :
* le loup s'attaque et s'attaquera toujours aux animaux domestiques, quelle que soit la méthode de protection – à moins de faire de l'élevage hors sol, hermétique au loup ; (est-ce le but ?)
* parce que le loup s'attaque à la faune sauvage sur laquelle l'homme s'est réservé un droit de chasse depuis la nuit des temps. ;
* parce que quand le loup côtoie les « paysages multifonctionnels » et à fortiori si on régule son nombre au lieu de l'exclure des zones d'élevage et des zones habitées, le loup s'hybride, se croise inexorablement avec les chiens (le coyote et le chacal aussi) et l'on se retrouve dans une situation inextricable due à l'hybridation (comme en Italie) : jusqu'à 2 portées par an, des individus plus résistants et plus nombreux ; perte de la crainte de l'homme. (L’Italie mentionne des meutes de 15 à 18 individus depuis quelque temps … l'Allemagne une meute à portées multiples avec 13 louveteaux)
Le LCIE / UICN, lui -même, nomme l'expérimentation du loup dans les paysages multifonctionnels européens un "challenge", un "défi".
(Guidelines for population level management plans for large carnivores ». LCIE 2008 - 6.4 p.27)
Appelons un chat un chat, c'est un échec total et un désastre et cela le restera tant qu'on essaiera de faire coexister ce qui ne peut pas coexister.
Accord (Le contenu de l'accord)
Les principes fondamentaux
Les participants de la plateforme ont signé un accord de coexistence, un manifeste de cohabitation avec les grands prédateurs, basé sur 5 principes fondamentaux ("core principles") dont la FACE et la FNC ont omis "l'essentiel" de la traduction dans leurs communiqués (!)
1) Les signataires s'engagent à travailler dans le cadre législatif existant qu'ils reconnaissent de facto comme adéquat avec ses « restrictions » et ses « opportunités » (FACE), alors que les représentants de la profession, les éleveurs ainsi que de très nombreux élus en France, proclament qu'il est nécessaire de changer le cadre législatif de toute urgence.
Les signataires seront invités (comme tout un chacun) à participer à un "Fitness Check", un bilan périodique de la législation de la nature, prévu dans l'article 17 de la Directive Habitats et actuellement en cours. http://ec.europa.eu/environment/nature/legislation/fitness_check/index_en.htm
Le « Fitness Check », c'est comme si on cherchait à peindre une ruine en rose pour cacher les malfaçons.
Si la question est soulevée à la « Plateforme » (car les signataires auront l'occasion de donner leur opinion comme toute partie prenante), cela ne pourra qu'être une mascarade entre ceux qui sont à la fois juges et partis de leur propre législation … et les signataires qui ont reconnu le cadre législatif comme adéquat dans ses « restrictions » et ses « opportunités » ( !)... Mais quelles « opportunités » donc ? Celles de prélever un nombre de loups inférieur à son taux de croissance annuel ?
Une mobilisation se fait donc autour de la Directive Habitats or, c'est la modification de l'article 22 de Berne (qui ne devra pas être « revisitée » au « Fitness Check ») qui est nécessaire (comme soutiennent les Suisses et de nombreuses associations en Italie ou en Suède), afin que chaque pays puisse « émettre une réserve » dans le temps pour toute espèce de faune ou de flore devenue invasive.
Les participants pourront revisiter, dépoussiérer et repolir la Directive Habitats tant qu'ils veulent, la législation sur la protection du loup ne changera pas.
"L'ambition de la Commission n'est pas "de revoir la Directive « Habitats », comme le souhaitent de nombreux éleveurs."
http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/predateurs-lancement-de-la-plateforme-grands-carnivores-89903.html

Les représentants du Copa-Cogeca France (dont la FNO / FNSEA) ont pourtant soutenu qu'ils se rendaient à la plateforme pour changer le statut de l'espèce.
Or, le rôle de la plateforme n'est pas de discuter Directive Habitats mais de promouvoir la cohabitation.
Le "Fitness Check" (le fameux bilan périodique décrit plus haut) qui se déroule en parallèle doit "améliorer" la Directive Habitats, pas la diminuer.(Janez Potocnik le 10 juin).. autrement dit ... on risque de la durcir à certains endroits (!), l'assouplir à d'autres.
Pire, le Copa-Cogeca a demandé à Bruxelles le 10 juin une flexibilité et une adaptation de la législation adaptées à des situations locales - ce qui ressemble étrangement à du zonage (techniquement, biologiquement impossible).
Or, la législation devrait être adaptée à TOUTES les situations locales en France et d'Europe sans exception, la totalité des zones d'élevage et de zones habitées mais encore une fois la « Plateforme » ne sert pas à ça…

2) Utiliser des données scientifiques (surtout celles du LCIE - alors qu'en matière de protection et de gestion des grands carnivores il y a toujours eu davantage de preuves de manipulations, de mensonges et d'abus qu'une "base de connaissances").
3) Voici un oubli notable :
Les signataires reconnaissent que les grands carnivores font partie intégrante des paysages multifonctionnels
Partie intégrante, présents partout, dans les zones d'élevage et les zones habitées comprises.
Selon quels critères ? Ceux de la LCIE / UICN bien sûr !
Des critères qui font partie du "challenge", du "défi", d'un pari (
LCIE)… Le tout imposé par des « comités scientifiques » (les leurs) qui déclarent savoir mieux que les autochtones, les chasseurs et les éleveurs ou l'histoire.
4) Un autre oubli notable :
La « Plateforme » doit trouver des « solutions » pour « faciliter la coexistence entre les humains et les grands carnivores », grâce au dialogue constructif.
Voici un accord fondamental de coexistence, de cohabitation. Et même quand les solutions n'existent pas, il faut les trouver en discutant !
5) Coopération transfrontalière en s'appuyant sur l'ouvrage des « lignes directrices » du LCIE - la seule bible autorisée et imposée par la CE.
Il y a également  6 petits points totalement oubliés, qui sont particulièrement importants pour la profession :
Les signataires s'engagent à :
1) partager leur expertise et expérience

2)
écouter, discuter ..

3)
dialoguer .. et accepter des compromis
En réalité, ce sont les signataires qui se sont compromis ….

Les « aides à la reconversion », comme proposées à la profession lors d'un Groupe National Loup, font-elles partie des compromis qu'il faudra accepter ? La fin inéluctable du pastoralisme, fait-elle partie des compromis ?

4) accepter des exemples de bonnes pratiques (méthodes de protection auxquelles le loup s'adapte ...) pour une coexistence réussie entre les humains et les grands carnivores ..
5) tester ces "bonnes pratiques"( = business et expérimentations des méthodes de protection ad vitam aerternam ..)

A la « Plateforme de cohabitation », Janez Potocnik, Commissaire Européen de l'Environnement, a cité Stephen Hawking qui a dit que "l'intelligence est la capacité d'adaptation".
Mais Einstein aussi a dit que "la folie c'est de répéter les mêmes erreurs et de s'attendre à un résultat différent".

Cela fait 20 ans que les éleveurs sont des objets d'expérimentations. Cela fait 20 ans que les éleveurs sont minés par le business de la protection.
6) garantir leur capacité à s'engager pleinement dans ce travail.Il fallait TOUT refuser en bloc . ..Toute la mascarade de la CE / LCIE / UICN / WWF
Il fallait boycotter la signature de cet accord de coexistence ... PAS la réunion. Imposer les conditions du dialogue – ne pas accepter un manifeste/accord de cohabitation comme point de départ !
Il fallait imposer le dialogue SANS l'accord de cohabitation, sans le condensé du manifesto LCIE et se référer démocratiquement aux acteurs concernés, non invités, écartés, mieux au fait de la situation.
Il fallait inviter les vraies parties prenantes. C'est un scandale.

* "Actions clés"
Les "actions clés" sont des plans d'intervention pour une "coexistence" avec le loup (hypothétique et fantaisiste), dont la liste a été soigneusement préparée par des membres du LCIE et son président Luigi Boitani.
Ces propositions, qui doivent être validées à l'automne/ hiver 2014 / 2015 et pour certaines démarrer en « urgence », ont déjà été passées en revue par les signataires et participants de la « Plateforme » et deviendront l'outil stratégique (et très rémunérateur pour certains) les 5 prochaines années.D'une façon générale il est prévu
*que l'espèce devra être gérée en tant que population (10 populations, pour la plupart transfrontalières), non plus uniquement au niveau national - en préparant des voies de connexions, des "corridors", en vue de l'expansion et du brassage génétique de l'espèce (c'est à dire fabriquer un "canis mixus" à la place d'un "canis lupus").


* de possibles transferts d'individus ("translocations") pour garantir l'expansion de l'espèce et de prendre en compte les grands prédateurs dans toute future étude d'impact pour éviter la "fragmentation de l'habitat" et des infrastructures gênantes (!).
* un durcissement au niveau légal en cas de prélèvements illégaux et des équipes de chiens pour détecter toute présence de poison.
* de la promotion pour l'écotourisme
* de la propagande - "l'éducation" du public, des médias et des professeurs / élèves
* des subventions ... mais également des assurances pour indemniser les pertes
* des chiens, toujours des chiens, davantage de chiens
… des workshops et de l'assistance technique de prévention ...
On ne soulève jamais la question de prélèvements de l'espèce dans les "actions clés" mais qu'il est nécessaire de trouver des solutions de protection, (alors que l'on connaît leurs limites !) en soulignant que si on tue des loups, il faut 2 ou 3 ans grand maximum avant que d'autres occupent leur place. ("Niche écologique" ndlr)
On propose ainsi :
... des filets électriques - de 1m70 de haut (très pratiques (!) et meurtriers en cas de panique du troupeau).
... des aide-bergers (Équipe de jour, équipe de nuit ?)
.. l'indemnisation (en pensant toujours que c'est une solution)
... encore et toujours des chiens de protection (plus nombreux, des races miracles plus agressives et des ennuis / risques supplémentaires)

En fait, la « Plateforme » voudrait répandre les moyens de protection qui ne marchent pas en France dans d'autres pays européens.
Et en France, on voudrait faire adopter des pratiques traditionnelles venant d'autres pays – des chiens de protection divers qui n'empêchent pas leurs troupeaux d'être attaqués pour autant !
Ces pays essaient de gérer leur situation au mieux à l'aide de meutes de chiens de protection très dangereux, pour la plupart hybridés avec le loup et des hordes de bergers sous-payés en gîte et couvert. Leur gîte se trouve au milieu du troupeau - ce sont des peaux de bêtes dans un couchage, fait de clous et de planches, à la belle étoile.
Totalement inconcevable en France, que ce soient les conditions de vie des bergers sous-payées ou des meutes de chiens féroces.

En particulier, dans la "population alpine" (donc la France) il est prévu

* la création d'un comité alpin (encore un "truc" de plus).
* de définir des zones de conservation prioritaires (et voilà le zonage qui arrive)
* de favoriser la connexion entre populations (brassage du "canis mixus")
* des ... chiens ... encore du business chiens, toujours davantage de chiens ….. label, standards, stud-books ...et à cet effet, on voit réapparaître ... la Pastorale Pyrénéenne et la Société Centrale Canine (les mêmes organismes que pour les tests sur les chiens de protection qui avaient pourtant été écartés) ainsi que des "organismes ovins", non nommés … en plus, c'est une action prioritaire ….


En début 2014, il y a eu un mouvement associatif pour empêcher ces tests que les FNO / SCC / Pastorale Pyrénéenne devaient organiser avec l'administration et le gouvernement français. Fin 2014, ce sont les mêmes qui vont réapparaître via la Commission Européenne et grâce à la signature du manifeste du 10 juin.
On s'en va par la petite porte, on entre par la grande  … et de toute urgence ...
Comment s'attendre à ce que les représentants du Copa-Cogeca disent non quand ils ont déjà dit oui (?!) en signant l'accord de cohabitation comme point de départ de toute discussion ... et quand la Pastorale Pyrénéenne / Société Centrale Canine sont les partenaires de ceux qui président le groupe ovin Copa-Cogeca ?
Il n'y a pas de marge de refus / discussion quand le point de départ est un accord de cohabitation, de compromis et d'expérimentation.

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Lynda Brook : Wolf Education International (en Français approximativement : enseignement sur la biologie et l’éthologie du loup)

RESTE A SAVOIR A QUI PROFITE LA DISPARITION DU PASTORALISME?