BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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jeudi 28 mars 2013

UN COMMENTAIRE BIEN DANS LA LIGNEE DE L'INCONSCIENCE

suite a l'article paru dans la "Tribune de Genève"
sur

Un loup a été observé de très près dans le Haut-Valais


voici le commentaire typique du pros loup excédé par l’inquiétude que génère l'animal auprès de la population rurale:

Sébastien Passemard

26.03.2013, 17:16 Heures

mais laissez les vivre..les agriculteurs sont assurés, qu'on arrête à la fin. les gens se sont battu pour que ces loups soit des animaux «strictement protégés», pourquoi revenir en arrière?!


Un jour , un chien est entré dans mon poulailler et a pratiquement détruit toute la population des pondeuses. Le propriétaire du chien m'a dit "c'est pas grave je suis assuré" . L'assurance m'a rembourser les poules, le temps de remettre la structure en place,  j'ai perdu le marché des œufs dans la région!





C'est pas grave M. Passemard, si quelqu'un se fait écraser par un chauffard, il est assuré. La famille vas toucher le pactole!

Des gens se sont battus depuis une vingtaine d'années pour la protection des loups, puis nous l'imposent sans aucune concertation, sans se poser la question de notre devenir, alors que d'autre se sont battus pendant des milliers d'années pour que la vie dans nos régions soit possible pour des gens qui vivent dans le respect de la nature et de manière durable. Pour que je puisse retrouver mes poneys de trait vivant le soir après la pature. Sinon l'assurance me donnera des sous, mais il me faudra minimum 6 ans pour leur apprendre a bien travailler entre les rangs de légumes sans rien écraser! Et si le loup me les bouffent au bout de 3 ans, tout est à refaire! Et pour les chevaux ou les bovins, l'état ne donne aucune aide pour la mise en place de structures de protection, qui me reviennent cette année a + de 17 000 euros, qui ne seront jamais amortis, et qui n’empêcheront pas le pire d'arriver.

Comment des gens peuvent se targuer du devoir accompli envers le loup, alors que chaque heure qui passent, me rapproche du moment ou ils reviendront se nourrir de mes chevaux!


C'est à l'état démissionnaire de nous protéger:

Article L113-1
Par leur contribution à la production, à l'emploi, à l'entretien des sols, à la protection des paysages, à la gestion et au développement de la biodiversité, l'agriculture, le pastoralisme et la forêt de montagne sont reconnus d'intérêt général comme activités de base de la vie montagnarde et comme gestionnaires centraux de l'espace montagnard.
En conformité avec les dispositions des traités instituant la Communauté économique européenne, le Gouvernement, reconnaissant ces rôles fondamentaux de l'agriculture, du pastoralisme et de la forêt de montagne, s'attache à :
notamment article 8:  Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque.

Mais rien, au contraire, on est en train d'essayer de me refuser un permis de construire un abris de protection en bois de 27 m² pour mes chevaux dans le parc de protection renforcé que j'ai été obligé de faire pour essayer de me défendre.
Alors, bien que je respecte le loup et toute forme de vie, s'il vous plait, modérer vos propos, et essayer de vous mettre quelques instant dans notre situation d'assuré, et priez pour que les assurances nous gardent. Elles ont déjà viré quelques éleveurs trop durement touché et m'ont fait sous entendre d'éviter a ce que cela se reproduise!


mercredi 6 mars 2013

TÉMOIGNAGES

Les mesures de protections, inefficaces et coûteuses

Un de ses chiens patous, un grand "montagne des Pyrénées" blanc, porte les marques d'un combat, une blessure profonde à la patte. L'éleveur s'est entouré de ces gardiens depuis plusieurs saisons. Cet été, il en a sept auprès de lui, plus cinq chiots qu'il a commencé à dresser au contact de tout jeunes agneaux pour les préparer à devenir l'un des leurs. Il s'est aussi doté d'un parc mobile, pour rassembler les moutons la nuit et faciliter la tâche de ses chiens. Une logistique lourde : les filets et les sacs de croquettes pour les patous ont été acheminés par hélicoptère. Le parc de nuit doit être régulièrement déplacé pour éviter le surpâturage.


Malgré ces mesures de protection financées par l'Etat dans le cadre du plan d'action national sur le loup, d'année en année, le prédateur, protégé par la convention de Berne (1979), s'adapte et déjoue la vigilance des éleveurs. "Je ne sais plus ce qu'il faut faire. Cette année, c'est pire que tout, les loups attaquent le jour. Il y a quelque temps, je discutais avec quatre personnes à côté de la cabane. A 80 mètres, le loup s'est jeté sur une brebis. C'est lui qui nous surveille", poursuit Bernard Bruno.

ou encore

"J'ai 490 hectares avec des creux et des vallons. J'ai quatre chiens patous. J'en aurais 50, cela ne changerait rien car le terrain est tellement accidenté qu'il leur est impossible de surveiller tout le troupeau."
En savoir plus sur l'article publié dans le "Monde Planète" du 01/09/2012


mais surtout voici ce que dit Michel Olivier qui ce dit représenter l’association Férus a propos des mesures de protections :
" Elle a ses limites. La brebis restera toujours la proie la plus facile, même avec des chiens Patous »,


Voila des bergers qui mettent en place les mesures de protection et qui se remettent en question, qui ont subi des attaques traumatisantes. Mais rien n'y fait, comme d'habitude, les commentaires des écologistes, copier coller sur le monde planète, transpirent la haine et la désinformation:

Ploukistanais 
Encore une logique rurale surprenante... et sa version pour journalistes urbains! Merci pour le paragraphe : "Ces disparitions ne sont pas seulement imputables au loup. Elles font parfois sourire dans la vallée, où l'on soupçonne certains éleveurs d'écouler une partie de leur production sous le manteau." Chaque brebis peut donc être subventionnée à fond par l'UE, tuée par le méchant loup, indemnisée et revendue contre du liquide?....



Ce sont peut être les bêtes disparues, mais qui n'apparaissent dans aucun bilan officiel,  doublant pourtant les  pertes reconnues indemnisables, selon la directive du 27 Juillet 2011, qui  serait la "production sous le manteau" dont parle  Ploukistanais.
Les vautours des Pyrénées se sont subitement mis à manger des vaches adultes vivantes, suite à une interdiction européenne de leur laisser les carcasses incomestibles par l'homme (vache folle, etc).


Et quand on sait que le directeur d'une association environnementale  à laquelle adhèrent certainement ces braves écolos, gagne, je cite : "Cette aisance financière avait conduit certains dirigeants à s'accorder des rémunérations qui feraient rêver…/… En 2000, …/… 650.000 francs pour le directeur d'une association savoyarde. Et cette rémunération n'avait fait l'objet d'aucune remarque de la part du service instructeur, alors que notre subvention représentait 44% du fonctionnement." extrait de
     Le combat est une fête 
Roselyne Bachelot - Ed. Robert Laffont
270 pages - essai (broché). Paru en novembre 2006
ISBN : 2221103122 

J'aimerais savoir combien gagne le directeur national. Quelle belle leçon sur la production sous le manteau , ces bêtes que personne ne retrouve, à part les charognards et les vautours !



Frank Amoretti 
Quant on voit sur les photos du Monde ces prairies couleur jaune -paille à 2000 mètres d'altitude censées nourrir les brebis, on voit pas très bien l'utilité de la transhumance, toute son organisation technique et ses couts directs: il y a un petit jeu entre le Parc national ( des fonctionnaires de l'environnement ), l'Office National de la Chasse, la chambre d'agriculture du 06 (qui n'est plus un département agricole) et les syndicats d'éleveurs qui n'est pas très clair, comme on dit à Syracuse




C'est drôle mais la transhumance se fait depuis bien avant le retour du loup. Gentils écolos qui savent diriger un troupeau et nous donnent des conseils sur le métier.La transhumance aurait donc été pratiquée pendant + de 6000 ans par erreur? Conseils qui aboutiront à conduire les animaux vers des élevages industriels où ils ne verront plus que la lumière des néons et où une seule espèce fera pour la viande ovine, caprine, bovine, chevaline etc etc...


Et Ploukistanais de continuer
 .....Comment font les Espagnols, Italiens, Roumains?


Francois F.
Et en Italie, 10 fois plus de loups? Troupeaux fictifs? Pas d'indemnisations? Un reportage vite!

Et même sur mon blog:
es abruzzes , plus petit que le vercors plus de pastoralisme, une centaine de loups et quasiment pas de problème.... cherchez l' erreur!


Quand on sait tout cela, et ce qui est ci-dessous:

pour l’Italie c'est ici:

De 600 a 1000 loups selon le comptage officiel, 2000 loups selon la population, quantité retenue par les écolos qui jonglent avec les chiffres : pour une fois ils font confiance à ceux qui subissent ! Pour la France c'est le chiffre officiel qu'ils retiennent (à peine 200). Cherchez l'erreur !

Français et Italiens contestent les chiffres concernant les populations de loups. « Les méthodes de comptage basées sur les cris et les traces dans la neige ne sont pas fiables, insiste le chercheur Michel Corti. En Italie, les estimations officielles sont comprises entre 600 et 1.000 têtes, alors que nous estimons qu'il y en a plus de 2.000. »publié dans la" France agricole"du 21 06 2012


PAS DE PROBLEME AVEC LE LOUP EN ITALIE?

http://www.eleveursetmontagnes.org/actualite/13-actualite/424-loup--les-eleveurs-francais-et-italiens-font-face-a-lunisson


L'expert italien dit:" il faut contrôler la population, la chasse est tolérable"

fédération des acteurs ruraux, italie

Nos témoignages se ressemblent étrangement


http://www.ferus.fr/actualite/hecatombe-dans-les-abruzzes-12-loups-tues-en-2-mois
Depuis le début de l’année, 12 loups ont été retrouvés morts dans le Parc national des Abruzzes, dont la plupart du fait de l’homme :
- 3 loups tués par arme à feu, ce qui démontre que des actes de braconnage existent bel et bien au cœur même du parc national,
- 2 confirmations au moins d’empoisonnement au Carbamate.
Pour les autres, il y a de fortes présomptions d’empoisonnement 
mais puisque tout vas bien en Italie, pourquoi en vouloir au gentil loup? Impossible de savoir combien il en meurt tellement ça arrive souvent: http://gaianews.it/ambiente/lupo-morto-nel-parco-nazionale-dabruzzo-si-teme-evvelenamento-47402.html#.UnldjXAz3D7

Suite aux attaques de loups, cet éleveur après avoir passé 47 années en alpages, a vendu la totalité de son troupeau de 230 bêtes...




pour l’Espagne c'est là:


PAS DE PROBLEME AVEC LE LOUP EN ESPAGNE?


voici un extrait de l'article écrit dans le journal La Nueva España – Oriente.a propos du plan loup Francais
"Tout comme en Espagne, et très concrètement dans la corniche cantabrique, les attaques de loup au bétail sont un des principaux problèmes auxquels l’élevage français est confronté.

certains mois il ne se passe une journée sans un article relatant une attaque!

C'est bizarre: puisque il n'y a pas de problème


http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/Loups/Europe/Espagne/Cantabriques/Picos-de-Europa/Declaracion-del-grupo-Con-Lobos-No-Hay-Paraiso-Traduction-Francais.pdf


pourquoi leur en vouloir, puisqu'ils ne posent aucun soucis


ATTAQUES DE LOUPS DANS LE NORD DE LA PROVINCE DE GUADALAJARA POUR LE SECTEUR DE 

L’ELEVAGELA « TERREUR » DE TOUT PERDRE

Depuis des années les attaques se répètent dans ce qui pourrait sembler un film d’horreur. Mais ce 
n’en est pas un : les attaques de loups sont une constante dans la montagne Nord de la province de 

Guadalajara, avec de nouveaux épisodes ces derniers jours. Les éleveurs se plaignent que 

l’Administration ne prenne pas en charge le problème « une fois pour toutes. »

« Les loups attaquent sans arrêt », explique l’Association Provinciale des Agriculteurs et Éleveurs de la

Province de Guadalajara (APAG). Dernier épisode : fin de semaine dernière, deux nouvelles incursions de loups dans la montagne Nord de la Province. Résultat : deux veaux morts, l’un de deux mois, l’autre d’un peu plus d’un mois. Et l’APAG explique : « de nouveau c’est un éleveur de Galve de Sorbe et on en est déjà à une dizaine d’attaques dans le mois ; sans compter les veaux disparus qui ne sont pas signalés. »


féderation des acteurs ruraux espagne

et aussi

Pour la Roumanie j'ai ça:

film promotionel pour le Sarplaninac, que vont croiser les touristes dans les alpages 


ET POUR L'ENSEMBLE DES PAYS CONCERNES

cet extrait de: Stratégie de prédation chez le Loup
                                                      par André Guyard

Toutefois, nos bergers français sont loin d'être isolés. Partout où le Loup a recolonisé des territoires désertés (le nord de l'Italie, la France, la Suisse, la Norvège), la cohabitation est difficile et le rejet unanime. Dans les régions où le Loup a toujours été présent (sud de l'Italie et Espagne), les pertes sont moins lourdes, les éleveurs plus conciliants. Et pour cause : la trilogie "berger-chien de protection-enclos pour la nuit" existe toujours. On trouve ainsi de nombreux enclos en pierre qui protègent les troupeaux la nuit, et la main-d'œuvre moins chère favorise la présence d'un aide-berger à proximité permanente du troupeau. Autre différence : dans les Abruzzes, l'élevage ovin est principalement destiné à la production de lait. Ces petits troupeaux sont regroupés chaque soir pour la traite dans un endroit protégé. Enfin, en Italie et en Espagne, le loup ne jouit pas d'une protection totale. "Les autorités tolèrent, voire autorisent les éleveurs à braconner l'animal, précise Laurent Garde, chercheur au Centre d'études et de réalisations pastorales Alpes Méditerranée. Faisons pareil en France et les éleveurs supporteront mieux la situation." Ce qui peut aussi dissuader les loups de s'approcher. Une demande partagée par nombre de bergers français."


Comme c'est bizarre, puisqu'il n'y a que chez nous que ça pose problème

             On en déduit que chez les pros loup, ceux qui écrivent les commentaires, sont endoctrinés par ceux qui écrivent les articles pour la promotion du loup, en priorité pour drainer les subventions d'un état déficitaire, dont le principal souci est de garder la minorité des électeurs qui font pencher la balance de leur côté.  

             Aucun d'entre eux ne maîtrise quoique ce soit! Ils sont animés par une passion, qui bien que légitime, ne doit pas rendre aveugle, au point de dresser les populations les unes contre les autres! 

             Le loup ne peut pas être l'idole qui efface les erreurs humaines, dont la responsabilité incombe à nos civilisations,  et dont les écologistes intégristes ne peuvent pas se targuer d'être les élus choisis pour les corriger, au mépris des populations qui vivent de et en accord avec, cette nature!

vendredi 15 février 2013

IL FAUT LE VIVRE POUR LE COMPRENDRE




11/02/2011



mardi 12 février 2013

TÉMOIGNAGE: passage de l'abstrait vers le concret


« L’ESPACE ALPIN» - Vendredi 8 février 2013

« La vie ici est un enfer »
Elle est venue et elle a vu

Quand  Caroline  arrive  dans  le hameau d’Esparron la Bâtie, au cœur du massif des Monges, à 1 200 m, dans les Alpes de Haute- Provence, c’est l’été. Elle a 20 ans.Cette étudiante en biologie à Bordeaux a décidé de passer quelques temps sur les estives de la famille Ailhaud au titre d’éco volontaire du Groupe Loup France (aujourd’hui  FERUS). La problématique du loup l’intéresse ; elle veut comprendre et
se rend donc sur le terrain avec la foi du charbonnier. Patrick, l’éleveur ovins, attribue à cette stagiaire
la charge de surveiller de nuit le troupeau. En effet, depuis quelques années, le loup a pris possession du
massif boisé. La pression est forte et les attaques meurtrières. La voilà donc face à la bête : pas celle des
livres d’images ni celle du zoo de Vincennes ; mais la bête sauvage, celle qui hurle et se cache pour
mieux fondre traîtreusement sur ses proies.

Dix ans, ont passé. En ce mois de janvier, la route qui grimpe à l’hubac des Monges, vers le hameau,
est verglacée. La neige enveloppe la montagne et devant la maison des Ailhaud, deux enfants jouent avec
un  chien  bien  plus  gros  qu’un patou, c’est dire. Caroline les surveille d’un œil angoissé depuis le balcon ensoleillé où elle étend son linge. C’est la même jeune femme, celle  qui  a  décidé  de  vivre  ici, auprès de Patrick et de partager sa vie.

Foin des utopies, des envolées pour une nature ensauvagée. « La vie ici est un enfer » lance t-elle, l’œil noir.
« Je n’ai plus de vie de famille, nous sommes épuisés et je tremble chaque jour pour mes deux enfants que je ne peux tout de même empêcher de sortir de la maison. Financièrement, c’est la catastrophe. Mon espoir de
m’installer à mon tour est parti en fumée. Pire : je songe sérieusement à partir ».
Après une absence de quelques années, le prédateur est revenu en force. Des 520 bêtes montées dans
les pâturages d’été, il n’en est redescendu que 450 le 20 octobre, bien plus tôt que prévu. Harcèlement,
c’est le mot qui convient. Tout un quotidien qui vole en éclats absorbé par une seule obsession protéger
le troupeau. Première attaque, 50 brebis en moins, 7 déchiquetées, les autres disparues donc non indem-
nisables. Perte : 15 000 euros sans compter les avortements dus au stress ou les malformations du
fœtus ; une perte de 250 agneaux. Devant le tsunami économique, Patrick et Caroline décident de lut-
ter, pied à pied avec l’ennemi. Ils seront présents à tour de rôle sur le pâturage, de jour comme de nuit.
La vie s’organise tant bien que mal : quand Caroline conduit le tracteur pour retourner le foin, Patrick, lui,
surveille le troupeau et inversement. « Durant des mois, nous nous sommes croisés, mon compagnon et
moi. Nous dialoguions par post-it interposés, post-it hâtivement collés sur la table de la cuisine ». Dans
leur tête, les loups, toujours les loups de plus en plus envahissants.Car, la meute est là et bien là. Ils
subissent deux à trois attaques par semaine. Les loups ne sont plus des fantômes, ce territoire leur appar-
tient et ils en sont les maîtres.

« Le soir, je partais avec mes enfants et ils dormaient sous une tente car il n’y  a  pas  de  cabane.  Guetter  le moindre bruit, mon fusil collé contre moi, l’angoisse au ventre ; c’est une vie ça ? »  Et puis, il y a les images qui s’incrustent dans la mémoire, insoutenables. Du sang, des corps torturés, éventrés, des squelettes
nettoyés ; de la souffrance pure.

Après le tir de prélèvement décidé par la préfecture et la mort d’une louve, c’est la panique. Les chiens
n’arrivent plus à juguler la meute. Une nuit, elle pénètre carrément dans le parc, faisant fi des fils élec-
trifiés qui l’encerclent et c’est le massacre. Les loups font un festin.Il ne reste qu’un pauvre agneau
égorgé, ultime témoignage, qui est resté coincé entre deux fils du parc. Le pire est à venir. Après le retour
du troupeau à la ferme, les premiers froids venus, la meute affamée tourne autour. Une jument fort
heureusement bâchée subit les assauts des loups. Un soir d’octobre, alors que Patrick rentre en voiture, à quelques pas de la maison, il voit neuf loups, pas moins, qui rôdent sur la route, près du petit pont. Patrick sort le fusil et tire. Certains s’égayent, sans hâte, dans les bois proches ; cinq autres, restent là, à toucher le capot de la voiture et ils fixent l’homme qui, lui n’a plus de munitions. Ils reviennent encore et toujours,
de plus en plus hardis. Caroline a obtenu du préfet une autorisation de tir pour laquelle elle a dû passer son permis de chasser. Elle vit très mal le fait de devoir sans cesse être armée. Est-ce vraiment la panacée ? Elle en doute.

« Je craque. Mes enfants s’adaptent comme ils peuvent mais je suis mère avant tout et je ne me résous pas à
leur faire vivre cette angoisse quotidienne. Ils ne sortent qu’accompagnés de nos chiens bergers d’Anato-
lie, bien meilleurs que des patous qui ne sont que des « clairons » (comprendre qu’ils alertent le berger mais ne sont pas assez offensifs NDLR). Pourquoi faudrait-il renoncer à notre ferme familiale, à nos terres, à notre bonheur de vivre là pour faire place à des bêtes sauvages ?

Pourtant cette option devient jour après jour une évidence ».En cet hiver qui s’étire et poudroie sur le massif des Monges, les paysages sont somptueux. Dans leur nid d’aigle, les Ailhaud croyaient trouver  la  paix,  perpétuer  ce qu’avant eux, père, grand-père et tant d’ancêtres avaient construit. Pas de passéisme dans ce choix : «Nous aimerions évoluer, faire de la génétique pour améliorer la productivité du troupeau. Je voulais aussi jouer ma partition, devenir éleveuse ovins à part entière. J’ai la passion et la volonté d’aller de l’avant ».
N’ont-ils pas eux aussi des droits ? Ne sont-ils pas des citoyens à part entière ? Leur présence sur les
hautes terres n’est-elle pas légitime profondément utile ? Las, ils ont la malchance de faire partie d’une
minorité. Et comme toutes les minorités, ils doivent subir la loi d’une société qui ne les comprend plus. Caroline le sait bien, elle qui a touché du doigt le hiatus dramatique qui existe entre une Nature fantasmée et la réalité tangible
.
Comme si cela ne suffisait pas, les élus de terrain, eux-mêmes des ruraux,  ont  souvent  perdu  les pièces essentielles du puzzle qui rendent ces territoires vivables. Gangrenés par la culture dominante, ils sacrifient le maillon essentiel d’une vie possible pour passer direct à la case tourisme et sacrifier le premier au bénéfice du second.
Le maire de Bayons n’a t-il pas pris deux arrêtés interdisant aux Ailhaud de laisser leurs chiens en liberté, là-haut, à 1 200 m… afin que les promeneurs éventuels gambadent en toute quiétude.

La page n’est-elle pas déjà tournée ?
Ne sont-ils pas déjà sacrifiés ceux pour qui il est une évidence : il est encore possible de vivre en haute
montagne sans attendre le touriste peu  soucieux  d’un  monde  qui s’écroule ? Les éleveurs ont le plus souvent des compagnes. Qui se soucie d’elles ? Leur voix est inaudible. Pourtant elles portent un double fardeau. En tant que femme, elles sont à la fois celles qui subissent et celles qui apaisent les douleurs.  A la fois impliquées dans la lutte au jour le jour, elles doivent également rapiécer le quotidien, faire en sorte qu’il
soit vivable ; entre un compagnon dévoré d’angoisse et souvent absent, des enfants  qui ne demandent
qu’un peu de légèreté et une vie de femme mise entre parenthèse, c’est sur elles que repose l’essentiel.

Nadine Massat

Au cours du reportage sur canal + a propos du loup chez caroline , le représentant de Fèrus n'a qu'un seul argument laissant supposer que les bergers font exprès de laisser les loups massacrer leurs Brebis pour toucher la prime. Devant la détresse de Patrick, on se demande comment les associations pour le loup compte pérenniser la survie de leur idole en employant de tel arguments? Vomir tant de haine a l'encontre des bergers pour justifier les massacres dans le seul but d'endoctriner la population nous rappelle l'HISTOIRE pas si ancienne et nous oblige à prendre en compte l'origine des mouvements écologiste 

 Les organisations écologistes officielles, comme les administrations, n'apportent jamais aucune contradiction, observations ou réponses à ce type de témoignage. Curieux ? Par contre, allez voir les échanges.... Nous comprenons rapidement qu'aucun dialogue n'est possible avec un écologiste. Il a des solutions à tout, il connait tout, il a toujours raison et le loup vaut mieux que les brebis et les hommes... voir même les gosses]


Pour faire face aux affirmations des écologistes « pro-loups » dans le « manifeste pour le loup », voici une réponse point par point, bien plus objective que la propagande discriminatoire et souvent en contradiction totale avec la législation Européenne, qu'ils étalent sans états d'âme
les textes en gras et soulignés sont copiés sur le manifeste


Voilà, pour ceux qui veulent agir, ils peuvent aider un éleveur aux prises avec la justice, conséquence malheureusement fort prévisible, tellement est forte la pression exercée par les "défenseurs du Loup a n'importe quel prix"