BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

mardi 7 mars 2017

LOUP ET PASTORALISME, 11 CONTREVÉRITÉS BONNES À SAVOIR AVANT D'ASSISTER AUX CONFÉRENCES DE PIERRE RIGAUX.


De quoi permettre de comprendre comment une conférence censée parler de la biologie du loup se transforme en plaidoyer pour discréditer le pastoralisme aux yeux du public.

Autrefois, le pastoralisme était montré comme facteur de dégradation de l'environnement par les forestiers : « Bergers et éleveurs étaient montrés comme des incultes fourvoyés dans des pratiques archaïques remontant à l'aube de l'humanité ».
Aujourd'hui, alors qu'il s'est adapté aux crises et à l'évolution, alors qu'il est devenu un outil privilégié pour l'entretien et la gestion de la montagne, le pastoralisme redeviendrait il la bête noire des adeptes du « tout sauvage » ?


                   Illustration 1: troupeau sur le site Natura 2000 de Valdrome 26

« Le pastoralisme est aujourd’hui considéré comme une solution durable à l’entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservation des milieux contre les incendies. Par ses multiples vocations, le pastoralisme est donc présent dans de nombreux documents de planification territoriale comme les documents d’objectif des sites Natura 2000 mais également les plans départementaux de défense de la forêt contre les incendies. »

 "les affirmations numérotées de 1 à 11, en gras et en italiques" sont celles de M. Rigaux, grands défenseur du loup et grand pourfendeur du pastoralisme. (Le pastoralisme est il bon pour la montagne)
1 - «En haute altitude, le froid, et non les brebis, empêche les arbres et les buissons de pousser. »
Le mélèze a besoin de froid pour se développer. Il parvient à supporter des températures glaciales : jusqu’à – 70 °C ! Le pin Cembro ou pin des Alpes résiste au-delà de -40°C
Les arbres peuvent monter beaucoup plus haut dans les Alpes-Maritimes qu’en Savoie, en adret qu’en ubac. Avec le réchauffement climatique, on « gagne » 0,5 °C tout les 10 ans, l'équivalent de 80 m de dénivelé. Sur les 3 dernières décennies, les limites altitudinales de végétation ont gagné 250 m !
Le pastoralisme est donc mis à contribution pour préserver les espaces ouverts.

2 - « Oui, la montagne peut se passer du pastoralisme. »
Le pastoralisme empêche la fermeture des paysages et la disparition des patrimoines ruraux. Mieux : il serait aussi un facteur essentiel de la biodiversité en favorisant le maintien d'espaces ouverts et variés. Le pastoralisme extensif peut se prévaloir d'une « qualité environnementale». cf Revue scientifique Sud Ouest Européen N°16/2003 Pastoralisme et environnement
L’alpage est le symbole du pastoralisme et de son emprise sur le milieu alpin. En effet, c’est « Alpage » qui a donné son nom aux Alpes et non le contraire!
Les animaux prélèvent de la matière végétale. Les déjections restituent une partie de ce prélèvement. Ce retour « stimule » la vie biologique du sol.
Exemple : Science et Décision » du CNRS
« Les paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés d'habitats semi-naturels. /…/ Les principaux types sont les prairies exploitées de façon extensive ou peu intensive /…/ En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air»
Alors oui : la montagne peut certainement se passer du pastoralisme, mais aussi du ski, des randonneurs, des alpinistes, des VTTistes….. Par contre, si le pastoralisme venait à disparaître, ce seraient des millénaires du patrimoine nature et une part importante de biodiversité condamnés sur l'autel du « tout sauvage »

3 - « la plupart de ces élevages de montagne qui se veulent proches de la nature ne pratiquent pas l’agriculture biologique. »
Les taux de chargement en montagne restent liée à la pérennité de la ressource herbagère, souvent 1 ha par brebis dans les pré-Alpes, comme le Haut Diois. Des ovins qui pâturent dans des landes et des alpages sans engrais ni produits chimiques. Quelle serait l’opportunité d’être en Bio ? Le loup épargnera t-il les agneaux avec le label bio?
Je fais ma charcuterie moi même sans autres additifs que le sel (chlorure de sodium) sans le label bio
 Le saviez vous ? : En bio, le Nitrite de sodium et le nitrate de potassium tous deux considéré comme cancérigène, sont autorisés.

4 - « Le pastoralisme participe fortement à la dégradation de l’eau du robinet »
Si l'on trouve dans nos montagnes une eau exceptionnelle, les récents regroupements nocturnes pour la protection des troupeaux  comportent un risque de créer cette  pollution du fait de la concentration des déjections fécales. Mais jusqu’à nouvel ordre, la pollution de l'eau engendrée par des millénaires de pastoralisme traditionnel n'a jamais été redoutée par les ruraux. Ce qu'il nous faut craindre,  c'est plutôt le fait des déjections de l’élevage industriel, la pollution chimique, (produits de nettoyage, pesticides, peinture…). Les résidus de médicaments (absorbés puis rejetés dans les eaux usées...). Les activités industrielles, rejettent des métaux, des hydrocarbures, des acides,.....  

"Certains conférenciers dans le déni de la science et motivés par des intérêts peu avouables, déforment consciemment les preuves scientifiques pour satisfaire leurs fantasmes et servir des intérêts peu avouable. À l’heure ou M. Rigaux écrit les communes perdent leur autonomie sur l'eau de leurs sources au profit de Vivendi, Lyonnaise des eaux et autres multinationales. Ces prêcheurs ne reculent décidément  devant rien, notamment ceux censés défendre l’environnement.
Les perturbateurs endocriniens sont autrement plus redoutables que les crottes de biques !

5 - «Les pelouses sont adaptées aux conditions extrêmes de la haute montagne et ont nul besoin d’être pâturées. »
Tous les paysages, réputés naturels ou non, sont le fruit d’une coévolution du travail de la nature et de l’homme ». Le fruit de ce que la nature a permis à l’homme de faire pour la transformer tout en la préservant. Cette complicité a commencé il y a plus de 6500 ans, au Néolithique avec le pastoralisme.
Même la forêt Amazonienne a été profondément changée par les anciens habitants de la région il y a plus de 8000 ans. Alors comment être sur que les alpages n'ont pas besoin de pastoralisme ?

En altitude, les pâturages sont divisés en plusieurs quartiers que le troupeau exploite tour à tour pendant une certaine période. D’origines souvent très anciennes, les quartiers sont définis en fonction de leur altitude, leur exposition, leur pente... et se composent toujours d’une **couchade, d’une salice* et d’un point d’abreuvement. Plusieurs circuits sont élaborés par le berger au sein d’un quartier. Outre le fait que le pâturage permet d'entretenir les pelouses, il limite fortement les avalanches et favorisent la vie de la flore et des insectes par l'enrichissement du terrain avec les déjections. 
** La couchade est le lieu où le troupeau passe la nuit *La salice est l'endroit où le sel est mis à disposition des brebis 

La conduite des troupeaux sur les parcours d'estives des étages subalpin et alpin est millénaire.,Outre le fait que le pastoralisme rend les exploitations plus économes en moyens, il présente également d’autres avantages : il entretient les paysages, maintien les écosystèmes ouverts et permet de lutter contre les incendies par le débroussaillement animal. Il a un fort intérêt écologique et économique.  Auteurs : CERPAM(1) - OIER-SUAMME(2) - ADEM(3) - DDT(4) - IDELE(5). "Le pastoralisme, une activité respectueuse des équilibres naturels"

6 - « En Italie, la cohabitation se passe bien »
ITALIE : Extrait d
ans la conclusion :«Variation de la végétation pastorale dans le Piémont consécutive à la prédation du loup » par : 
Département Sciences Agronomiques, Forestières et Alimentaires – Université de Turin
Département Sciences Aliments, Nutrition et Environnement – Université de Milan
Docteur en Foresterie et Environnement – Profession libérale

« Certains alpages piémontais où les troupeaux ont subi de fortes pressions de prédation ont été abandonnés…/ Tout ceci a déterminé un appauvrissement de la végétation et de la production à cause de la réduction de la charge animale et de l’abandon de l’économie agro-pastorale. L’élevage en zone de montagne est à la base de la conservation de la diversité des ressources pâturables, avec des répercussions sur l’ensemble du paysage alpin. La tendance évolutive avancée à la suite de la diffusion du loup favorise la cessation d’activité de certains éleveurs, l’abandon partiel ou total des pâturages d’estive et des zones les plus exposées aux attaques, le commencement d’un processus de régression de la végétation et le déséquilibre dans la distribution de la fertilisation. Une telle tendance évolutive, liée sans équivoque à la gestion pastorale, est confirmée par la diffusion d’espèces de milieux pauvres, par l’expansion d’espèces arbustives envahissantes…/ »
Comme quoi, contrairement à ce que l'on veut nous faire croire, en Italie la situation n'est pas plus enviable que chez nous :

7 - «Il faut interdire le pastoralisme dans les parcs Nationaux »
Extraits de la charte des P.N.:
« Les paysages d’alpages et d’estives des cinq parcs nationaux recouvrent 460 000 ha (comprenant des pâturages d’altitude d’été...) et se situent en zones cœur et en aires optimales d’adhésion. Dans les cœurs (excepté le P.N. Cévennes où l’on trouve également des espaces cultivés), le pastoralisme est l’activité agricole très largement majoritaire, voire exclusive. Il est également présent dans l’aire optimale d’adhésion de tous les parcs nationaux.
Le pastoralisme contribue à la structuration écologique et paysagère des territoires, à la constitution du patrimoine naturel et culturel des parcs nationaux et à sa gestion. Ainsi, les paysages d’alpages et d’estives offrent une biodiversité et un caractère remarquable, résultat des interactions complexes et dynamiques entre activités pastorales et milieux naturels, que les parcs visent à préserver. »
Une charte signée en démocratie que d'aucuns rêvent de remettre en cause par idéologie du tout sauvage. « Les paysages créés par la coévolution de l'élevage et de la végétation ressemblent souvent à des zones sauvages pour les étrangers /alors que/ la disparition des systèmes traditionnels de pâturage tend à s’accompagner de pertes importantes de biodiversité. » F.A.O.

8 - « Le loup participe à la création d 'emplois, l'état subventionne 80 % du salaire d'un berger. »
  L'éleveur touche 80 % du plafond subventionnable auquel il a droit selon la taille de l'exploitation, le mode d'élevage, la présence ou non du prédateur..... Des subventions qui aident mais sont loin de couvrir 80% du salaire mis en avant par les défenseurs du loup.
 Sans compter l'avance de trésorerie puisque les salaires de 2015 ne sont toujours pas indemnisés.  Donc, pas de quoi en faire un plat. En effet, le travail supplémentaire pour le berger en zone d'alpage est estimé par le CERPAM (1) et l’Institut de l’Élevage à 7h/jour, soit 210 heures/mois en plus de son travail normal, qui s’établit en moyenne autour de 280 heures/mois.

Dans la grande majorité des cas, les aides bergers ne tiennent pas plus de 2 ans. Le stress, l'angoisse, la culpabilité, l'horreur des charniers dues à la prédation ont raison de ces nouveaux acteurs ruraux plein de convictions faussement étayées par les affirmations fantaisistes des défenseurs du loup.


9 - «La pression des troupeaux dévaste la flore…. »
Voyons ce qu'en pense Sylvain Plantureux, ingénieur agronome, docteur et professeur à ENSAIA(8), directeur adjoint de recherche à l'INRA(9) Nancy, il étudie la biodiversité des prairies et nous dévoile le fruit de ses recherches dans cette courte vidéo de 7mn :

Voyons aussi ce qu'en pensent l’ensemble des organismes traitant du sujet :  
L'IMPACT DRAMATIQUE DE LA DISPARITION DU PASTORALISME
Et voyons maintenant ce que vantent les dépliants des offices de tourisme pour attirer les citadins à venir découvrir la nature préservée et accueillante :
Exemple en pays Basque : «  Elle est bien belle la montagne basque, mais elle est également le théâtre d'une intense vie économique, la plus importante et la plus ancienne étant celle du pastoralisme. Environ 700 éleveurs y amènent un cheptel de près de 100 000 brebis, 5 000 vaches et 1 000 chevaux ! Il est donc évident que toute la culture de la montagne basque  plonge ses racines dans la tradition pastorale. »

 Un plaidoyer cosignés par 34 scientifiques explique l'importance du pastoralisme pour la biodiversité PLAIDOYER POUR DES ÉCOSYSTÈMES NON DÉSERTÉS PAR LES BERGERS



10 - « Les moutons mal protégés sont des proies faciles... » Une lapalissade pour cacher la réalité : " La proportion d’attaques en pleine journée ne cesse de croître. Des attaques qui se produisent malgré la présence de bergers et de chiens de protection." cf ADEM(3) selon DDT26(4), DREAL(6) Rhône Alpe, ONCFS(7)




















Le désarroi des éleveurs est d'autant plus grand face à l'ampleur de la prédation, qu'elle met le doigt sur les limites des moyens de protection mis en place par la quasi-totalité des éleveurs pâturant en zone de présence du loup (gardiennage renforcé, chiens de protection, parc de nuit ou de pâturage électrifié). Auteurs : CERPAM(1)- OIER-SUAMME(2) - ADEM(3) - DDT(4) - IDELE(5). "Le pastoralisme, une activité respectueuse des équilibres naturels"


11 - La filière ovine se porte mal…. »
Mais le pastoralisme traditionnel proposant des produits de qualité dans le respect, la traçabilité, la durabilité et la proximité se porte bien.
L’agriculture  de  montagne,  avec  un  certain  nombre  de  spécialités  parmi  les  plus  réputées, contribue au renom de la production agricole et alimentaire française et à la richesse nationale.
L’approfondissement  de  la  politique  de  développement  durable  apporte  une  nouvelle  légitimité  aux aides à la montagne, qui « rémunèrent » les  externalités positives de  l’entretien de la nature, de  la biodiversité et des paysages par l’agriculture et la forêt...
Source : 
http://www.ladocumentationfr

11 bis - «…., le loup est un bouc émissaire »
le loup menace la branche qui a su tirer son épingle du jeu.
L’agneau labellisé se porte bien partout ou il pâture en paix.
Ailleurs, dans toutes les zones d'élevage qui subissent le loup, la production baisse en même temps que la qualité.
Les A.O.C. dont le cahier des charges exige une obligation de pâturage, comme en Italie et en Espagne sont menacées.
Le loup se délecte des bovins et équins qui remplacent les ovins là ou l'herbe le permet.

EN CONCLUSION :
 une fois de plus, l'idéologie prônée par des intolérants dont le but est de discréditer les derniers ruraux qui vivent de et avec la nature,  nous montre bien la perte de libre arbitre de ceux qui, n'ayant pas d'arguments valables à opposer, sont prêts à tout pour réaliser leurs fantasmes. L'auteur de ces affirmations invraisemblables est un des maîtres à penser qui entraîne derrière lui des adeptes inconscients persuadés de sauver la nature. Mais si Pierre Rigaux en obtient des subsides de ceux qui tirent les ficelles, tous font le jeu de ceux qu'ils sont censé combattre : loup, comprendre pourquoi il est important que les éleveurs disparaissent


Ces gens sont bien plus dangereux pour le pastoralisme traditionnel que le loup.
Et ceux qui leur ouvre leurs portes pour qu'il puissent divulguer leur idéologie deviennent leurs complices. 

Pour mieux connaitre Pierre Rigaux :
 loup, la conférence du point de non retour
LOUP, à VITROLLES COMME AILLEURS, LE CONFERENCIER SE DEVOILE
LOUP, QUAND LA VÉRITÉ S'IMPOSE, SES DÉFENSEURS FONT LE DOS ROND.

INDEX
1 - CERPAM Centre d'Etudes et de Réalisations Pastorales Alpes Méditerranée
2 - OIER Organisme inter-établissements du réseau des chambres d'agriculture-Service d'utilité agricole montagne méditerranéenne élevage. 
3 - ADEM Association Départementale d'Économie Montagnarde. 
4 - DDT Direction Départementale du Territoire.
5 - IDELE Institut de l'Élevage
6 - DREAL Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement
7 - ONCFS  Office National de la Chasse et de la Faune sauvage.
8 - ENSAIA École Nationale Supérieure d'Agronomie et des Industries Alimentaires.
9 - INRA Institut National de la Recherche Agronomique.

vendredi 3 mars 2017

LOUP, ITALIE, TÉMOIGNAGE "LE J'ACCUSE" D'UNE BERGÈRE


(28/02/17) : Vous nous tuez pour imposer votre civilisation en plastique. Vous nous tuez avec hypocrisie, en camouflant le génocide sous le prétexte de cette nature que vous êtes en train de détruire, avec le loup comme bannière.

Il neige: la neige de Février, massive, qui déjà sent la fin de l'hiver. A quelques kilomètres en aval c'est déjà la pluie; ici, tard dans la nuit le chasse-neige est passé, mais maintenant on ne peut monter qu'avec les chaînes.

Les étables sont remplies d'agneaux: beaux, gras, ce sont déjà des agneaux de plus de 30 kgs, mais cette année, personne ne réussit plus à les vendre... la crise, l'importation* ...? 
Pendant ce temps,  les moutons et les agneaux continuent de manger dans les bergeries ... A l'écart de l'effervescence des éleveurs, personne ne remarque quoi que ce soit.
 L'autre jour, un berger me parlait : un troupeau de cinquante animaux adultes, une passion qui le tenait en vie pour continuer.

  • «"Comment vont les bêtes? »
  • «J'en ai chargé 82, je les ai toutes prises, ça suffit ! On ne vend plus un agneau, en été c'est l'alpage, en hiver c'est le foin, le loup, la bureaucratie qui te dévorent. J'ai tout arrêté! ».

Une autre défaite! Peu à peu, cette société va tous nous vaincre, elle condamnera la montagne, en fera un grand parc que l'on  survolera en hélicoptère, pour se poser  sur les pics - hélitourisme !- afin de contempler de haut l'image d’Épinal des villages abandonnés. C'est ce que deviendra notre montagne !

Et pendant ce temps, : le loup! Pauvre loup, le symbole écologique, le symbole de la mauvaise conscience de beaucoup de gens**, sauvons le loup ! 
"La Stampa" du mercredi 1er Février en a fait une pleine page : pas un mot sur les bergers, sur ceux qui vivent et entretiennent la montagne.
 Ceux qui écrivent, qui protestent, qui défendent le loup et les théories écologiques vivent en ville, ont leur revenu assuré, beaucoup de temps libre pour se faire entendre ; peut-être sont-ils également végétariens pour avoir la conscience tranquille?**

Nous bergers, agriculteurs, gens de la montagne, nous sommes là-haut pour protéger le territoire, mettre chaque jour en pratique l'écologie (ecologia - de «oikos» = maison). Nous défendons chaque jour notre maison, notre pays, notre environnement.

Ci-dessus: Anna fait le foin avec ses enfants pour ses brebis. Pour témoigner votre solidarité avec Anna écrivez à  bram.2010@libero.it


Mais de nous personne ne se souvient. Et même plus : on dérange, on est le caillou dans l'engrenage. Nous, les gens de la montagne, qui pendant des siècles sur ces terres rudes avons su créer une culture, un mode de vie, le savoir-faire pour survivre dans un environnement hostile, nous, avec notre histoire, notre langue, nous ne comptons pour rien : l'économie et la politique en ont ainsi décidé.

On vit désormais là-haut tous les jours, la mélancolie et l'inquiétude  éteignant  en nous tout enthousiasme et tout désir de se battre.

Vous êtes en train de nous massacrer. C'est un génocide de la montagne d'un nouveau genre, sans se salir les mains : Ultime drapeau flottant sur nos montagnes : celui du loup.

Anna Arneodo





Le billet d'Ouragan:



*NDLR En Italie, depuis la protection des loups, le pastoralisme et la viande d'agneau sont fortement dévalorisés idéologiquement par les défenseurs des grands prédateurs et dépréciée par les importations de mauvaise qualités dont l’appellation viande fraîche n'est qu'un euphémisme. En France, les écologistes environnementaux suivent l'exemple mais l'offre d'agneaux labellisés produit traditionnellement ne couvre cependant toujours pas la demande; Reste à savoir pour combien de temps,car le loup s'attaque a la branche de la filière qui arrive a tirer son épingle du jeu.

L'agneau de Sisteron se porte bien mais ressent les baisses de production liée aux prédateurs. Idem en Lozère pour la fromagerie le Fédou, mais également pour l'IGP agneau de Lozère ELOVEL qui subit 25% à 30% de pertes de production, au même titre que l'ensemble des agneaux labellisés ou des productions fromagères dans les régions impactées par le loup. Il menace les A.O.C. dont le cahier des charges exige une obligation de pâturage, comme en Italie et en Espagne.



Les "défenseurs de la nature" au lieu de condamner la politique de l'agro-industrie et du libre échange à outrance, s'acharnent sur les derniers représentant d'une agriculture durable et respectueuse, sous prétexte de protection de la nature.
**Un prétexte, comme le dit l'auteur de ce témoignage, qui leur sert de rédemption afin de ne rien changer à leur mode de vie.


jeudi 2 mars 2017

LE LOUP EXPLIQUÉ PAR LES ACTEURS RURAUX

Dans cette vidéo, vous trouverez un condensé représentant la vie des éleveurs et bergers confrontés à la prédation.
Un condensé aussi de ce que j’essaye de faire comprendre dans ce blog au public désemparé par les contres-vérités diffusées par des environnementalistes peu scrupuleux :
  LOUP, POUR EN FINIR AVEC LES CONTREVÉRITÉS SUR LE PASTORALISME

La Confédération paysanne se bat pour une agriculture paysanne, face à une agriculture industrielle prédatrice pour les paysans, les territoires et l’environnement. Elle défend le droit pour les paysannes et paysans de chaque peuple à vivre de leur activité et selon leur culture.
Le constat de la cohabitation impossible entre loups et pastoralisme n’est pas issu d’une idéologie « anti-loup ». Il ne s’appuie pas sur une défense corporatiste mais repose sur l’expérience de paysans bienveillants envers la biodiversité. Cette position est issue de la pratique de paysannes et paysans qui ont, pour certains, passé plus de vingt ans à essayer de « s’adapter », en vain.




lundi 27 février 2017

Europe Écologie Les Verts. SUR UNE AUTRE PLANÈTE?

EELV, le parti politique déconnecté de la réalité. Pervers irresponsable et manipulateur, le message présidentiel s'adresse à des sentimentaux vivant par procuration en les maintenant dans la culpabilité pour qu'ils puissent s'acheter une bonne conscience sans lever le petit doigt. 

Extrait que vous pourrez lire dans le programme pour la présidentielle :

 6.  Elevage
EELV "Promouvoir et aider par le subventionnement la transition de l'élevage industriel vers le plein air."
A mourir de rire lorsque l'on sait que ces mêmes écologistes demandent :
  • Dans les zones où évolueront les grands prédateurs (définies par les dirigeants sans aucune concertation avec la population concernée ndlr), sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ »
  • Dans les territoires inadaptés à sa présence: Secteurs du centre et de l’ouest de la France particulièrement axés sur l’élevage intensif ( vous commencez à comprendre?,Ndlr) où sa présence sera inappropriée. /…/ renforcement du prélèvement rendant le loup inapte à son installation /…/.! 

EELV "Évoluer vers la disparition des pratiques d’élevage ne respectant pas les besoins essentiels des animaux, l’expression de leurs comportements naturels ou provoquant de la douleur."
En 2016 ce sont plus de 10 000 victimes de la prédation qui ont été massacrées dans d’horribles souffrances pour les animaux, pour les bergers, pour les éleveurs et leurs familles, pour les animaux de protection....

Mais allons plus loin dans le concret pour découvrir la totale déconnexion de la réalité des écologistes nantis vivant à des années lumière de notre monde pourtant bien réel lui:
"Élaborer un code du travail pour les animaux domestiques" alors que nous ne sommes jamais parvenu à le faire correctement pour les humains, mais surtout pour les paysans.

Âne au travail



EELV "Il devra définir les conditions de travail des animaux (durée, conditions d’exercice en cours et de vie hors de travail, horaires, repos)... Les critères devront être définis en fonction des besoins et capacités des animaux concernés et de la pénibilité du travail demandé."
Âne de protection, mort au travail, il ne touchera pas la retraite

Alors que ces mêmes écologistes expliquent à leurs adhérents que les bergers doivent revenir à des méthodes de travail hors normes (24h/24, 7j/7, armés et responsables de chiens de combats...). des méthodes  dignes du moyen-age qu'ils prônent pour cohabiter avec des prédateurs qu'ils protègent à n'importe quel prix.

EELV "Il rendra obligatoire pour les employeurs l’établissement d’une fiche de paie spécifique pour les animaux travaillant, destinée à souscrire et cotiser à une mutuelle assurance maladie et assurance retraite pour animaux ". Mais qui sont-ils ceux qui nous imposent des heures et des heures de travail non rémunérées et non reconnues socialement sous prétexte de protection de la nature?

EELV "Les caisses d’assurance et de retraites seront incitées à ouvrir un service dédié aux animaux travailleurs. Les caisses de retraite financeront les conditions d’hébergement et de vie de l’animal ayant cessé de travailler."
La retraite des agriculteurs?  Savez vous que les pensions de retraite des agriculteurs figurent parmi les plus faibles? Elles sont en moyenne inférieures de 38% à celles du régime général. Il faut savoir qu’un agriculteur ne touche en moyenne que 736€ de retraite selon les chiffres de la MSA!
Toujours selon la MSA, les exploitants agricoles ont perçu une retraite annuelle moyenne de 9 708 euros par an au 31 décembre 2013. Lorsque ce chiffre est comparé à la retraite annuelle moyenne pour tous les régimes confondus qui s’est élevée à 15 456 euros en 2012, le verdict est sans appel : la retraite moyenne des non-salariés agricoles est très basse! Encore faut-il avoir une carrière pleine, ce qui est très difficile car nombre d’exploitants ont commencé en famille sans etre déclaré.
Tchekhov écrivait “Les paysans sont sans cesse au travail et c’est un mot qu’ils n’utilisent jamais”. Les écologistes eux nous accusent d’être des fainéants incapables de garder leurs animaux sur nos terres que nous partageons,  ils nous reprochent les subventions, estiment que les indemnités pour la prédations sont suffisantes et considèrent les petits éleveurs respectueux comme des parias de la société puisqu'ils ne peuvent pas cohabiter avec les grands prédateurs : LOUP, POUR EN FINIR AVEC LES CONTREVÉRITÉS SUR LE PASTORALISME
Selon la cour des comptes “10% des agriculteurs à la retraite disposent d’une pension globale de retraite inférieure à 600 euros par mois”.


10.     Divertissement

EELV "Mettre fin aux spectacles avec des animaux sauvages, aux combats impliquant des animaux et à toute détention ne respectant pas leur condition de vie naturelle."
Alors que EELV nous impose chaque jour le spectacle de la prédation sans que nous puissions intervenir,  alors que EELV nous impose des chiens de protection qui sont de véritables chiens de combat travaillant 24h/24, 7j/7, destinés à affronter des prédateurs ultra protégés, alors que EELV nous demande sans état d’âmes de mettre des Lamas , Ânes et autre animaux hors de leurs conditions de vie normale pour repousser ces prédateurs... Les voici qui s'insurgent sur le bien-être de nos chiens futur salariés qui ne respecteront ni les horaires, ni les conditions, ni repos, ni les loups, ni les randonneurs, ni rien... Devrons-nous attendre, en dehors des jours ouvrables, de nombreuses heures pour recevoir leur bénédiction avant  d’euthanasier un chien ou un âne grièvement blessés au combat ? Et à qui verserons-nous les indemnités de retraite que ne toucheront pas ces animaux morts au combats? Je suis sur qu'ils en ont une petite idée.


Voici une image de campagne d'EELV pour expliquer au public l’importance de la faune sauvage dans le mépris le plus total de cette faune sauvage et de ceux à qui s'adresse le message :

Si la protection de l'animal est une chose louable en soi, si le mouvement écologiste se prévaut d'actions salutaires pour le bien de tous, difficile d'imaginer que des citoyens puissent cautionner une telle démagogie qui exploite à ce point l'ignorance et la bêtise de ceux à qui elle s’adresse. En fait, les écologistes sont le marqueur le plus efficace pour comprendre la déchéance de nos sociétés. Des sociétés vouées à disparaître sous le poids de la culpabilité mal placée que certaines élites se complaisent à imposer aux simples d'esprit.  

Dans cette aporie délirante, personne ne se demande d'où vient l'animalisme. D'où viennent ces fameuses études scientifiques et qui les a commanditées, financées. On peut pourtant facilement imaginer qu'attribuer une valeur à la dignité animale abaisse d'autant celle de la dignité humaine. Le malthusianisme n'est décidément pas loin et avec lui toute cette philosophie anti-humaniste anglaise qui s'oppose depuis des siècles à la philosophie continentale et à l'esprit des lumières, ce malthusianisme nauséabond qui inspire aussi bien l'idéologie écolo actuelle que les débats qui avaient lieu, jadis, à la Royal Eugenics Society de Londres. Julian Huxley, son dernier président, fut aussi le cofondateur du gentil et très animaliste WWF. cf Le blog d'Erasmus Tharnaby Animalisme : les vrais enjeux 

LOUP, LE VENT SOUFFLE CONTRE LE PASTORALISME

Voici quelques résolutions du Groupe de Travail national sur la prédation du loup permettant aux prédateurs de renforcer la désertification sociale dans nos campagnes avec la bénédiction de nos élus.

Un document dont la teneur des 4 points était déjà connue et proposée par un notable défenseur du loup quelques jours avant la réunion. Un document qui montre l’incompétence et la soumission de nos élus qu'ils soient de n'importe quel bord politique, bienveillants ou non envers le pastoralisme.

le point 3/ "Assurer une meilleure formation des chiens de protection à travers une habilitation délivrée par un organisme indépendant, et expérimenter des nouvelles races de chiens de protection"

Si le chiens de protection est un élément permettant de diminuer le nombre de victime, il n'évite pas les attaques même de jour et en présence des bergers.
Plus de chiens = plus de travail, plus d'ennui avec les usagers de la montagne, plus de problème dans la tranquillité du troupeau, une menace pesante pour la faune sauvage victime des chiens, une recrudescence du tournis... et cela ressemble plus à une annonce publicitaire pour les marchands de solutions miracles qu'a une solution.
"Nous refusons que nos chiens soient évalués et testés par des tiers (amis des loups qui en ont fait leur juteux gagne-pain) afin d’acter un programme de sélection sans tenir compte des efforts de sélection et d’amélioration fait depuis 20 ans par les éleveurs. Personne ne peut prévoir la réaction de chiens confrontés en permanence avec les prédateurs." cf Association des Éleveurs et Bergers du Vercors

le point 4/ "Mettre en place des modules de formation dédiés à la prédation du loup dans les lycées agricoles et les formations supérieures agricoles "
"Des modules dédié à la prédation du loup". De quoi dégoutter les vocations et affirmer haut et fort que la lutte officielle pour le pastoralisme vient de pendre fin, remplacée par la résignation et la fuite en avant qui conduira inévitablement à la fin d'une pratique ancestrale bienveillante pour la nature et les hommes.

Si l'on y rajoute la position de la direction générale de l’environnement à Bruxelles,...

La Directive "Habitats" consiste en deux piliers: la désignation et la gestion de sites (appelés Zones Spéciales de Conservation) et la protection des espèces. Le loup en France (comme dans la plupart des Etats membres) figure à l'Annexe II et à l'Annexe IV. Par conséquent la France a, d'une part, l'obligation de désigner des Zones Spéciales de Conservation, avec des mesures de conservation appropriées, (fortes restrictions à l’élevage? ndlr) conformément à l'article 4(4) et 6(1) de la Directive. D'autre part, il y a les obligations de protection de l'espèce de l'article 12 de la Directive (notamment l'interdiction de capture, de mise à mort et de perturbation intentionnelle), qui s'appliquent d'une façon horizontale sur tout le territoire, même en dehors des Zones Spéciales de Conservation.
Donc la désignation des Zones Spéciales de Conservation pour le loup ne signifie absolument pas que la présence du loup, ou sa protection, devrait se limiter à ces zones.

l'adaptation des pratiques d'élevage à la présence des prédateurs sauvages est liée au principe de cohabitation (partage des territoires) qui est à la base de la politique européenne sur les grands carnivores. En effet cette adaptation est un élément essentiel dans le but de réduire les dégâts aux troupeaux domestiques, les coûts des indemnisations et les conflits. (fortes restrictions à l’élevage? ndlr)

Pour des plus amples informations concernant le régime de protection stricte: http://ec.europa.eu/environment/nature/conservation/species/guidance/index_en.htm

                 ...les ruraux qui veulent continuer à vivre dans leurs pays devront désormais compter uniquement sur eux. Peut etre toute cette mascarade explique-t-elle pourquoi nos prévenants députés ont voté la forte augmentation des amendes pour atteintes à la biodiversité, les faisant passer de 150 000€ à 750 000€. Des résolutions qui pérennisent la présence de défenseurs du loup grands promoteurs de chiens comme Jean Marc Landry à l'école des bergers du Merle filiale de Montpellier Université.


Désormais éleveurs et bergers sont pris dans un étau pour que la massue écologique ne puisse pas les rater.


Le communiqué du groupe de travail



samedi 25 février 2017

LOUP, RENCONTRES PARLEMENTAIRES LOUP ET PASTORALISME l'avis de l'Europe

Marco Cipriani,  avec Ludovic Le Maresquier de la Direction générale de l'environnement à Bruxelles,

En réponse aux demandes des élus et des représentants assistants à la réunion 

1ère intervention

On est là pour fournir des informations factuelles sur Natura 2000.

Le loup est une espèce protégée d'intérêt communautaire en application de la directive Habitat. Donc les Etats ont l'obligation de le maintenir dans un état de conservation favorable.

Le loup est une espèce endogène. Il fait partie de la biodiversité européenne à  restaurer et à préserver pour des motivations éthiques et culturelles. (Motivations de ceux qui ne subiront jamais l'ombre d'une contrainte liée à la prédation, pour qui la nature nourricière se situe dans les zones commerciales et la motivation culturelle dans la messe divulguée par les ensauvageurs à n'importe quel prix à la solde de la finance. ndlr)

D'où des obligations spécifiques  pour les Etats qui doivent : 
  • 1- désigner des zones, des sites Natura 2000 consacrés à la conservation du loup avec des possibilités de dérogations (dans les zones réservées aux prédateurs, il faut de fortes restrictions à l’élevage, dans les zones réservées aux élevages intensifs, il faudra faire les prélèvements nécessaires pour qu'il ne puisse pas s'y installer WWF, UICN, LCIE).
  • 2- le cadre juridique européen a évalué (Fitness Check) les deux directives Natura 2000 (Habitat et oiseaux). Il a considéré que les textes ne devaient pas être changés. Seule la mise en oeuvre des directives peut évoluer. Le 10 février, la Commission a élaboré un plan d'action pour améliorer cette mise en oeuvre (feuille de route ou roadmap). Elle vient d'être publiée (pas trouvée ndlr).
  • 3-Dans tous les cas de figure, les Etats doivent assumer l'adaptation de l'élevage à la cohabitation avec le loup. (se reporter au premier libellé et à la déclaration du WWF, UICN et LCIE ndlr)

2ème intervention en guise de conclusion

La commission européenne a financé des dizaines de projets Life et de projets de développement rural sur le loup, et ce en lien avec les gens du terrain (aucun acteur de terrain n'a jamais été consulté, et n'en déplaise à certains, aucun syndicat ne s'y est attelé dès le début laissant les pionniers subissant la prédation à leurs moutons s'y j'ose dire. ndlr).


4 leçons à en tirer :
  • 1 - lorsque les mesures sont adaptées et bien mises en oeuvre, elles fonctionnent (dialogue de sourd, la seule et unique mesure qui fonctionne est celle citée dans le premier libellé de la première intervention. "Dans les zones réservées au prédateurs, il faut de fortes restrictions à l’élevage, dans les zones réservées aux élevages intensifs, il faudra faire les prélèvements nécessaires pour qu'il ne puisse pas s'y installer WWF, UICN, LCIE"ndlr)
  • 2 - Il faut investir dans la formation et l'information sur le loup (bref continuer les recherches...mais alors, ça fonctionne où il faut continuer les recherches? Et qui va recevoir les budgets pour ces recherches? Les défenseurs des grands prédateurs ou les responsables des éleveurs et bergers? ndlr)
  • 3 - Il faut développer les dialogues (de sourds? En France on affirme que en Italie et en Espagne ça marche, en Norvège et en Suisse on affirme que en France ça marche...ndlr)
  • 4 - C'est un conflit de valeur. Une partie de la société a une vision différente de l'autre partie sur nos paysages (ndlr : Quelle fonction doivent avoir nos paysages : économique, culturelle, financières, rédemptrice, etc...."  En conformité avec l'uicn le wwf le lcie et les organisations environnementales pro ensauvagement à des fins touristiques et financières : le pastoralisme et tous les petits éleveurs respectueux de la nature et des animaux ne font pas le poids. Mais surtout, notez bien que dans les paysages à vocation économico-industrielles, il faudra faire les prélèvements nécessaires pour que les prédateurs ne puissent pas s'y installer. Ajouter à cela le traité du CETA, les petits éleveurs font chier tout ce beau monde! ndlr.) 

Sur ce ils ont filé prendre leur train pour Bruxelles. Si nous n'étions pas dans un état de droit (pour combien de temps?), il y a longtemps que, sous prétexte de biodiversité, les ruraux aurait été chassés de leurs terres conservées intactes. Chassés par les biens pensants culpabilisants de s'apercevoir qu"en somme ils n'existe plus en tant qu'entité participant à l'évolution de la planète, mais survivent en tant qu'entité soumise prenant part à la destruction de notre planète.