Dans les parcs animaliers, les loups sont nourris 3 fois par jours pour éviter qu'ils ne se massacrent entre eux à l'heure du repas. Dans la nature, où ils peuvent rester plusieurs jours sans manger, il en va tout autrement. Dans ce cas, c'est la loi du plus fort qui prend le dessus. Le loup dominant mange en premier et les loups dominés mangent les restes si il en reste.
Le parc, guidé par l'idéologie plutôt que par la science, choisit donc le nourrissage domestique pour présenter le loup sauvage de façon "objective". En inventant une mise en scène, à mille lieues de la réalité, ce directeur sans scrupule ni respect pour ses loups, essaye de tromper le public tout en le méprisant.
Le mépris est aussi pour l'animal, puisqu'il s'agit de lui rendre sa dignité : «On ne voulait pas que ce soit un spectacle, le nourrissage est fait pour préserver le loup dans sa dignité». Comment oser parler de dignité en nourrissant des loups avec des cuisses de poulet aux hormones? Pire : «Le but n'est pas de renier ce que le loup peut faire mais plutôt de ne pas dénaturer ou exagérer les choses» explique l’éducateur canin du parc qui s'occupe des loups.
Il ressort de ce communiqué que personne dans ce parc ne connait la biologie du loup. Il s'agirait plutôt d'un camp où l'idéologie est au service de l'incompétence, de l’ignorance et de la bêtise.
Et il ne se prive pas de le démontrer dans les secondes qui suivent : «la ferme située à côté de l'enclos des loups avec les chèvres et autres animaux est aussi là pour montrer qu'ils n'essayent pas constamment de les dévorer.». Vous noterez que, malgré ce nourrissage intensif, les loups n'essaient pas "constamment" d'attaquer les chèvres. Si ce n'est constamment c'est donc de temps en temps? Ils essaient quand même de temps en temps pour se défouler peut être?
Rétablir la réalité : Contrairement à ce qu'affirme le paragraphe du communiqué et le nourrisseur, "Ces quelques morceaux de poulets ne sont pas l'essentiel du repas, puisqu'ils mangent environ 1 à 1,5 kg de viande par jour". Ce qui est valable pour un loup domestique enfermé ne l'est pas pour un loup sauvage. Alors pourquoi cette affirmation qui laisse supposer le contraire? Et oui, il s'agit de minimiser la responsabilité des loups dans les attaques de troupeaux et dans la disparition de la faune sauvage.
Un loup a besoin en moyenne de consommer chaque jour 17% de son poids en viande, soit 3 à 4 kg pour un loup européen. Soit pour 400 loups en liberté, 1.5 tonnes de biodiversité par jour sans compter les restes non consommés (soit un total d'environ 550 tonnes /an).
Avant que le nourrisseur d'Orlu ne transforme ses loups en végan, soyons sérieux : ce qui fait la dignité et l'intégrité du loup, c'est sa nature que l'on doit accepter surtout quand on se considère comme un de ses protecteurs : "Que le loup vive ! oui, au milieu de ses proies sauvages à chasser, en agissant pleinement selon sa nature. Mais bien loin des humbles brebis, parce que, quand il est à son tour dévoré par les affres de la faim, il est obligé de se transformer de merveilleux chasseur en misérable cambrioleur assassin qui pénètre dans les espaces où sont enfermées ses victimes" (Lucia Morelli, sociologue).
Il y a une hiérarchie dans la meute en captivité comme en pleine nature. A l’époque du rut au mois de mars, il y a au sein de la meute des bagarres sévères, les vainqueurs vont composer le couple dominant (appelé alpha), vient ensuite l’animal béta jusqu’au dernier, l’omega. C’est sur lui que va se déverser le trop plein d’agressivité des autres.
Que des fantoches le veuillent ou non : Une étude faite par 18 scientifiques et 93 correspondants qui ont rédigé un « recueil d'attaques de loups sur des humains », (65 pages) financé par le ministère de l'Environnement Norvégien – systématiquement occulté, voire critiqué !
En voici quelques extraits:
«Les résultats de ce recueil qui atteste que les loups peuvent présenter des risques pour la sécurité des personnes sous certaines conditions devraient, espérons-le, faire avancer la réconciliation entre les connaissances profanes et scientifiques sur ce sujet » (p.42)« quand les loups perdent leur crainte de l'homme, par exemple dans certaines zones protégées, il y a un risque plus élevé d'attaques sur les humains. » (p.5)
« Un loup est un loup. Nous ne pouvons pas nous attendre à ce que cette espèce ne mange pas des humains (une proie facile et abondante) par principe. Le mythe du loup inoffensif - bâti de toutes pièces à partir de circonstances particulières qu'ont rencontrées les biologistes à l'époque - a été délibérément entretenu par ceux qui craignaient qu'une information valide concernant les dangers du loup n'entrave les projets de réintroduction et de protection. (p.2)
Acculturation en saccageant l'imaginaire de l'Europe occidentale (contes de Perrault...), acculturation en faisant croire que le loup n'est pas un prédateur. C'est grave. Les enseignants en maternelle disent aux enfants que le loup est gentil ?
Ci dessous chanson enseignée par un instituteur du village de Tende aux enfants de l'école publique.Le fond du bois, c’est ma maison.
Trois bouts de rocher, j’me cache au fond.
Je sors la nuit sans faire de bruit.
Pourquoi ? Moi !Les gens… n’m’aiment pas ? refrain Je suis un loup, un loup sympa
Je suis un loup, un loup sympa
Pourquoi… cette peur… de moi ?
Bien sûr, je mange quelques fois
Choucroute, poireaux, ou petits pois,
Et de la viande, oui, j’aime ça !
Et toi ! Et toi ! N’en manges-tu pas ? refrain
Toutes ces histoires qu’on dit sur moi
Petit enfant, le loup te mangera
Sont des histoires, n’y croyez pas.
Pas ça ! Pas ça ! Je n’aime pas ça. refrain. Toujours selon l'étude précitée ci dessus : Il ressort aussi que 90% de ces cas de prédation de loups non-enragés, ont eu lieu sur des enfants – surtout de moins de 10 ans. "
À lire aussi : LE LOUP, UN ANIMAL MERVEILLEUX
Une amie journaliste outrée par le manque de professionnalisme de la dépêche qui ose publier ces désinformations est encore plus tranchante que moi :
La société du spectacle aurait dit Deleuze... L'abrutissement et la
bêtise à son comble. Le nourrissage des prédateurs pour que l'homme
n'ait plus peur d'eux ! A l'heure où les escrolos font fermer des
cirques qui travaillent avec les animaux, dont des prédateurs, les parcs
animaliers des loups les mettent en scène. Et là, tout est bien ! Mais
les escrolos ne sont pas des forains, des Manouches, des Tziganes, bref
des enfants de la balle... Les parcs animaliers ne cherchent pas à faire
rire, ni à provoquer de l'émotion. C'est un autre monde, celui de
l'acculturation.
Françoise
Françoise
Acculturation en saccageant l'imaginaire de l'Europe occidentale (contes de Perrault...), acculturation en faisant croire que le loup n'est pas un prédateur. C'est grave. Les enseignants en maternelle disent aux enfants que le loup est gentil ?
Ci dessous chanson enseignée par un instituteur du village de Tende aux enfants de l'école publique.Le fond du bois, c’est ma maison.
Trois bouts de rocher, j’me cache au fond.
Je sors la nuit sans faire de bruit.
Pourquoi ? Moi !Les gens… n’m’aiment pas ? refrain Je suis un loup, un loup sympa
Je suis un loup, un loup sympa
Pourquoi… cette peur… de moi ?
Bien sûr, je mange quelques fois
Choucroute, poireaux, ou petits pois,
Et de la viande, oui, j’aime ça !
Et toi ! Et toi ! N’en manges-tu pas ? refrain
Toutes ces histoires qu’on dit sur moi
Petit enfant, le loup te mangera
Sont des histoires, n’y croyez pas.
Pas ça ! Pas ça ! Je n’aime pas ça. refrain. Toujours selon l'étude précitée ci dessus : Il ressort aussi que 90% de ces cas de prédation de loups non-enragés, ont eu lieu sur des enfants – surtout de moins de 10 ans. "
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