BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

lundi 10 février 2014

LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS

Rewilding Europe  se  concentre  en  particulier  sur  la  transformation  des  problèmes causés  par  l'actuel abandon des  terres à grande échelle en opportunités pour l'homme et la nature, offrant ainsi  une possibilité réaliste de rentabilisation de la nature sauvage en Europe. À côté de nombreuses autres façons de rentabiliser l'état  sauvage  (1),  plusieurs  régions  ont  le  potentiel  pour  proposer  à  partir  de  la  faune  des  attractions  touristiques de classe internationale. Nous allons travailler dur pour en faire une réalité.


Rewilding Europe / = réensauvager l’Europe/ est une initiative du WWF des Pays Bas, des organisations
ARK nature, Wild Wonders of Europe et de Conservation Capital, visant à réensauvager des zones entières de l’Europe. Mais celles et ceux qu’excite un tel programme doivent se défier de toute naïveté. Comme l’exhibe clairement dès sa page d’accueil l’une des organisation fondatrice, Conservation Capital :

« Conservation Capital est un praticien spécialisé leader dans le domaine émergent des
entreprises de conservation et le financement de l'investissement commercial connexe. Collectivement, notre équipe a structuré les opérations de développement et de conservation dans plus de 20 pays à travers l'Afrique et l'Europe d'une valeur globale de plus de 200 millions de dollars US, générant des revenus annuels de plus de 25 millions de dollars US. » http://www.conservation-capital.com/

Selon Rewilding Apennines, parier sur la nature dans de ces lieux, pourrait représenter le meilleur choix pour combattre la crise : certainement le plus éco-durable.
 D'où l'idée de recréer, à l'instar des réserves naturelles africaines, un modèle de tourisme naturaliste qui offre des expériences de contact direct avec la nature, comme la possibilité de dormir sous les étoiles en écoutant le hurlement des loups, ou de saluer l’aube accompagné du brame des cerfs. (et de pouvoir assister aux massacres...ndlr)Source

Triste réalité donnée en exemple en Afrique ou un projet porté depuis de nombreuses années par l’organisation nord-américaine Conservation International et le Fonds français pour l’environnement mondial.: "Tandis que les Bushmen sont forcés de parcourir 480 km aller-retour pour s’approvisionner en eau (le gouvernement refuse toujours de leur rendre l’accès à leur puits, même à leurs propres frais.), le gouvernement autorise l’ouverture d’un lodge de safari avec piscine dans la réserve et installe de nombreux points d’eau exclusivement destinés à la faune sauvage."
Source : et  Source

Mais Rewilding Apennines est ambitieux, il rêve déjà de la création et de la gestion d'un « corridor écologique » pour relier les zones protégées existantes, où la nature puisse être libre de s’autogérer, d’héberger toujours plus d’espèces animales et d’offrir des expériences mémorables à tous ceux qui souhaitent se plonger dans la wildernss et en découvrir les merveilles. (au mépris de ceux qui ont choisi d'en faire leur mode de vie et de préserver la nature qui les fait vivre pour les générations futures! NDLR) 

Autrement dit les bobos des villes, pourront disposer d'un superbe terrain de jeu, autrefois lieu de vie sociale, lieu de vie des derniers représentant de savoir faire millénaires, lieux de vie sacrifié aux lobbys des multinationales, générant des revenus annuels de plusieurs millions de dollars US


Merci les écologistes sans remords, sans honte et sans gène! Ils connaissent les conclusions d'une étude financée par le W.W.F.:

"des zones avec une forte restriction a l'élevage pour ne pas gêner les prédateurs" la messe est dite et les croyants se frottent les mains!

Main basse sur les biens communs
Les parcs nationaux ne sont pas que des produits touristiques. Depuis les accords de Marrakech signés en 1994 lors de la création de l’OMC (organisation mondiale du commerce), la nature devient une extraordinaire ressource à exploiter. Les industries pharmaceutiques, cosmétologiques, agro-alimentaires  tirent profit des ressources génétiques des plantes, des animaux, en y déposant des brevets 

Source

Il existe aussi  Wild Business, qui cherche des clients pour faire des affaires avec la biodiversité


Les associations environementales complices:


FERUS association de protection ours loup lynx :

"La présence  du loup sur notre territoire est une chance pour nos écosystèmes, une aubaine pour l'écotourisme vert de qualité ......

ASPAS association pour la protection des animaux sauvages      et pour les millions de touristes
L’ASPAS est extrêmement fière de vous annoncer qu’elle a intégré le Rewilding Europe !
Pour en savoir plus sur notre projet d’acquisition foncière pour protéger réellement des sites naturels de haute valeur écologique:

"Le loup une opportunité éco touristique, plus de 2 millions de visiteurs dans les abruzzes"




La présence du loup peut favoriser le tourisme, comme c’est le cas dans certains parcs nationaux canadiens et en Suède, dans le parc National du Mercantour, dans le parc National des Abruzzes ou dans les Bieszczdady (Pologne). Le parc National des Abruzzes accueille annuellement jusqu’à deux millions de visiteurs par année (Parco Nationale d’Abruzzo). C’est la région d’Italie qui abrite le plus de loups et d’ours. De manière générale, la présence du canidé attire plutôt les touristes. La région des Biezsczady (Pologne) est envahie par les touristes (en majorité polonais) pendant la saison estivale. 

La buvette des alpages "Le site sur les brebis et tout ce qui tourne autour" cliquez vous allez être   surpris!


Le loup, atout touristique

samedi 8 février 2014

LE CRI DES BERGERS !



Les associations de bergers de France
Liste signataires ci-dessous
Le 14 janvier 2013
Lettre ouverte
Madame, Monsieur,
Les lignes qui suivent émanent de la 3ème rencontre nationale du collectif des bergers et des associations de bergers.
Ce sont les paroles des bergers et d'eux seuls. Elles disent la détresse, l'incompréhension, la perte de confiance, l'absence de considération, les critiques injustifiées. Elles se veulent une sonnette d'alarme pour attirer l'attention sur un métier que certains commencent à déserter et pour témoigner que la montagne, par endroit, se dégrade. Mais plus que tout, elles demandent que soient reconnus et entendus à tous les niveaux, ceux qui, quotidiennement, côtoient les grands prédateurs.
Le collectif des bergers et associations de bergers rassemble tous les massifs (Jura, Vosges, Massif- Central, Alpes, Pyrénées.). Il réunit des bergers et vachers, qui dans la grande majorité, vivent 4 à 5 mois de l'année (juin-octobre) en haute-montagne, pour assurer le gardiennage permanent des troupeaux. Ce collectif centre son travail sur les thèmes primordiaux du métier de berger : conditions de travail, emploi, formation professionnelle, formation continue...
Depuis trois ans, ce collectif organise une rencontre nationale, après la descente des troupeaux. Temps fort qui permet de se retrouver pour échanger sur tout ce qui a trait au métier de berger. Après les Cévennes, les Alpes, c'était au tour des Pyrénées d'accueillir, le 10 novembre dernier, la rencontre 2012.
L'ours a toujours été présent dans les Pyrénées ; avec les premières réintroductions (1996), la population d'ours a été croissante et sur différents secteurs du massif. Dans le même temps, les Alpes ont vu revenir le loup, lequel depuis quelques temps se manifeste également dans les Pyrénées, Massif central et Vosges. Les bergers et vachers ont maintenant du recul et du vécu sur les mesures de protection préconisées et mises en place depuis l'arrivée et la réintroduction de ces grands prédateurs. Ce pas de temps permet d'avoir du recul sur les mesures de protection préconisées et mises en place lors de l'arrivée ou de la réintroduction de ces grands prédateurs.
Les bergers que nous sommes ont parfaitement conscience des moyens mis en œuvre pour minimiser les effets de la prédation (indemnisations des bêtes, aides au gardiennage,...).
Cependant, nous constatons qu'il y a, sur l'ensemble des massifs, une augmentation des prédateurs, une augmentation de la prédation et que les mesures de protection ne sont pas adaptées à la réalité du terrain.
En temps normal, être berger, c'est travailler seul, résoudre seul les difficultés. Mais dans un contexte de prédation récurrente, la pression, la peur pour soi, pour les bêtes, rend la situation limite, pour le mental comme pour le physique ; au point que certains ne veulent plus monter. Plus grave encore, des bergers expérimentés abandonnent leur métier.

Être berger, dans ce contexte, c'est : compter des cadavres tous les jours, découvrir et chercher des bêtes blessées, être obligé d'euthanasier des brebis pour abréger des souffrances, gérer les constats ; le tout dans le temps légal du travail, en plus du travail « normal ».
Garder en présence de loups ou/et d'ours, c'est (aussi) un surcroît de travail, une situation de stress, et surtout un sentiment d'échec et de culpabilité. « Nous n'arrivons plus à faire ce pourquoi nous sommes là et cela remet en cause notre propre utilité ». Ce sentiment est accentué par le regard et les critiques à notre encontre, y compris par ceux qui sont le plus à même de comprendre la situation, à savoir des éleveurs. Ces critiques se résument à : « "Si vous gardiez les brebis ça n'arriverait pas" ; autrement dit, si « tu as de la prédation, tu es un mauvais berger. » A cela s'ajoutent des propos diffamatoires inacceptables circulant via les réseaux internet.
Or, les bergers sont des professionnels. Ils connaissent leur travail et gèrent au mieux le troupeau en fonction de la montagne, de la météo...Pourtant, alors même qu'ils connaissent le mieux les différents quartiers de leur estive/alpage et qu'ils sont les seuls professionnels constamment présents sur les lieux, ils ne sont pas directement informés de la présence des prédateurs quand ceux-ci se trouvent sur leur secteur, alors que les administrations sont au courant. De même, ils sont laissés dans l'ignorance quant aux évolutions des zones à prédation.
Le rôle du berger est central pour la montagne, du fait de son travail d'observation du troupeau et de l'environnement dans lequel celui-ci évolue. Nous connaissons l'écosystème de montagne et nous y sommes sensibles. Le pastoralisme permet une biodiversité des espèces inféodées (faune et flore). Aussi, nous ne pouvons accepter que certains secteurs soient condamnés à l'abandon avec toutes les conséquences induites : fermeture des paysages et augmentation des risques naturels (feux, avalanches...). De la même façon, nous attirons l'attention sur le surpâturage et l'érosion de certains secteurs dû au piétinement excessif engendré par la nécessité de regrouper les bêtes. Ces pratiques dont on mesure les incidences négatives sur l'état des troupeaux (stress, état sanitaire, boiteries, avortements, niveau d’engraissement...) menacent aussi l'avenir des montagnes. Aussi, nous ne comprenons pas la sur-protection de certaines espèces face à d'autres espèces qui méritent tout autant notre attention.
Nous, bergers, que nous travaillions en zone à prédation ou non, nous nous sentons concernés par ce qui précède. Tous, nous aimons les bêtes. Tous, nous aimons la montagne.
Pour nous aujourd'hui, il ne s'agit en rien de demander une indemnisation de plus. Nous ne voulons pas d'argent. Ce que nous voulons c'est :
Être reconnus dans notre travail, comme les professionnels que nous sommes ;
Être écoutés comme acteur principal sur la montagne ;
Être informés et être présents dans les commissions, ceci dans tous les départements ;
Soutenir tous les bergers et éleveurs concernés par la prédation ;
Dans les secteurs concernés par l’ours, travailler à une gestion des populations de prédateurs qui s’attaquent à nos troupeaux. Dans les secteurs concernés pas les loups, travailler à une régulation intelligente et efficace des populations de prédateurs qui s’attaquent à nos troupeaux.
La mise en place des moyens par les services de l’État dès la 1ère attaque sans tracasserie administrative.
SIGNATAIRES :
Association des Pâtres de Haute Montagne Ariège Pyrénées Baptiste Miller Jardins Botaniques 09 000 Loubières 80 adhérents 150 bergers et vachers en réseau
Association des Bergers Salariés des Pyrénées Atlantiques Pyrénées Atlantiques Pyrénées Jérome Jouannet 64490 SARRANCE 15 adhérents 10 sympathisants
EHA Arrapitz Association des Bergers Sans Terre Secteur pays basque des Pyrénées Atlantiques
Pyrénées Pantxo Etcheverri 32 rue de la Bidouze 64120 Donapaleu / Sain-Palais 30 adhérents
Association des Bergères et Bergers des Alpes du Sud et Provence Hautes Alpes Alpes Maritimes
Alpes de Haute Provence Antoine Le Gal Roger Minard Le Plan 04110 Aubenas les Alpes
une quarantaine d’adhérents
Association des Bergers de l’Isère Isère Alpes Michel Didier 85 route de Pommaret 38450 Charancieu
une vingtaine d’adhérents
Association des Eleveurs et Bergers du Vercors – Drôme – Isère Département de l'Isère, Nord de la Drôme et Plateau du Vercors Michel Curt QuartierVoirazier 26100 Romans sur Isère 92 adhérents
Association Solidarité Pastorale Drôme et régions voisines Jean-Louis Fleury 26460 Les
Tonyls une soixantaine d’adhérents


Une autre lettre  de l'association des bergers et bergères de Provence et des Alpes du sud, a été publiée suite aux erreurs ( mensonges?)  paru dans l'article sur la réunion des associations, dans Reporterre "Le loup, ennemi ou nature ? Paroles de bergers"
L’Association des bergères et bergers de Provence et des Alpes du Sud dénonce l'article  de Daniel Bordur relatif à la Rencontre nationale des Associations de Bergers tenue du  1 er  au 3 novembre 2013 à Rochejean (Doubs), mis en ligne le 12 Novembre sur le site  www.reporterre.net Ce texte donne à la réunion des associations de bergers une orientation idéologique qui dénature nos débats En savoir plus

vendredi 7 février 2014

EXPLIQUEZ MOI LE LOUP






Publiée le 5 févr. 2014
Suite aux attaques de loup sur les brebis à côté de la Chèvrerie le printemps dernier, j'explique tous les après-midi les conséquences de la présence d'un loup sur notre massif. Conséquences directes, c'est-à-dire les cadavres des brebis. Les conséquences à moyen terme, c'est-à-dire l'augmentation du nombre de loups et d'animaux tués et, sur le long terme, des conséquences néfastes au niveau écologique. Vidéo réalisée par Bruno Lecomte, éleveur de chèvres, au milieu du zone de présence permanente de loups (ZPP).

    mercredi 29 janvier 2014

    LA CROIX, LES MENSONGES SUR LA COHABITATION??

    Aujourd’hui, en tout cas, « contrairement à ce qui se passe en France, il fait peu de dégâts », estime Simone Angelucci. On rembourse les brebis tuées et, surtout, on fait de la prévention en allant voir chaque berger sur le terrain et en analysant avec lui sa manière de travailler, l’usage de chiens bergers des Abruzzes, de clôtures électriques la nuit et, parfois aussi, le jour, le besoin d’un aide berger… bref, en analysant son niveau technique.

    Extrait d'un article dans LA CROIX du 29/01/2014 Journal qui a reçut :      10 722 591 euros d'aide de l'état pour étaler des mensonges idéologiques a des fins de propagandes. A noter que La Croix fait partie du groupe Bayard Presse,  qui sera l'objet d'un prochain article surprenant, à travers l'idéologie développée dans Wakou, magazine pour  enfants malléables car en bas age!

    En Italie, dans les Abruzzes, le loup est tenu à distance des moutons

    La vérité est tout autre car en Italie si tout va si bien, IL FAUDRA QUE LE JOURNALISTE DE LACROIX NOUS EXPLIQUE/

    La région autour d'Orvieto et San Venanzo est très impactée (Allerona, Castel Giorgio ...)  Un des éleveurs a eu 17 bovins et 4 chevaux tués l'année dernière (37000e) et 12 veaux déjà cette année (dommages 24000e). Les fonds de compensation manquent. Les éleveurs ont déposé une requête.
    Piémont, Lombardie, Toscane, Ombrie ... ils n'en peuvent plus ..
    Depuis le début de l’année, en 2 mois,  12 loups ont été retrouvés morts dans le Parc national des Abruzzes, dont la plupart du fait de l’homme :
    - 3 loups tués par arme à feu, ce qui démontre que des actes de braconnage existent bel et bien au cœur même du parc national,
    - 2 confirmations au moins d’empoisonnement au Carbamate.
    Pour les autres, il y a de fortes présomptions d’empoisonnement 
    mais puisque tout vas bien en Italie, pourquoi en vouloir au gentil loup? Impossible de savoir combien il en meurt tellement ça arrive souvent: http://gaianews.it/ambiente/lupo-morto-nel-parco-nazionale-dabruzzo-si-teme-evvelenamento-47402.html#.UnldjXAz3D7

    Un loup tué dans le piémont par balle et chevrotines pour bien montrer la cohabitation  exceptionnelle entre bergers et loups prônée par les inconscients (ou les manipulateurs?)

    Décompte au 5 janvier 2013 10 loups tués et exhibés 
    il faut vraiment être arrivé au bout de toute possibilité de cohabitation pour en arriver là. Mais que dirait l'écologiste à qui on détruirait systématiquement son véhicule qui lui servirait d'outil de travail, par exemple? Et la ce ne sont pas des objets qui sont massacrés......!

    "En fait, l'état d'esprit des agriculteurs est au saumum de l' exaspération: des milliers d'animaux perdus, l'élevage de moutons dell'Amiata divisé par deux, la perspective est réelle de la disparition de l'élevage. Un objectif que ne nient pas les pros loupsTraduction approximative de votre serviteur

    Un loup décapité et pendu à un pont en Toscane 
    http://firenze.repubblica.it/cronaca/2014/01/28/news/altro_lupo_ucciso_decapitato_in_maremma-77124385/



    liens vers la vérité sur la cohabitation en Italie











    vendredi 24 janvier 2014

    INVITATION ÉLEVEURS ET BERGERS DU VERCORS

    Association des Eleveurs et Bergers du Vercors Drôme-Isère
                                        Notre association tiendra son Assemblée Générale :
                                            Samedi  22 Février  2014 à 14 heures
                                                         Salle Communale
                                                  26 190 ORIOL EN ROYANS
    0rdre du jour :
          *Bilan moral            *Bilan des actions menées en 2013 et bilan financier
           * Bilan en Drôme et en Isère         * Echanges et questions diverses
     
    Intervention   et   Echanges   avec   Laurent   GARDE   Technicien   au   Centre   d'Etudes   et   de
    Réalisations Pastorales Alpes Méditerranée qui affirmait récemment :
     « On ne sait pas si l’on va perdre la maîtrise de la situation ou si on l’a déjà
    perdue.  Les  choix politiques  qui  ont  été  faits  jusqu’à  maintenant  reviennent à
    dresser  les  loups  à  consommer  de  l’ovin »      La  France  Agricole  Mardi  9  Avril  2013  article :
    « Eleveurs et Montagnes appelle au rassemblement »
     et  auteur  de  plusieurs  livres  sur  le  pastoralisme  confronté  aux  loups  dont  celui  en
    collaboration  avec  ODIER-SUAMME,  l’ADEM,  DDT04,  05,  06,  38,73  et  IDELE  sur   « la
    protection des troupeaux contre la prédation. »
     La  situation  dans  les  Alpes-Maritimes  est  catastrophique ;  c’est  l’exemple  de  ce  qui  nous  attend  si
    rien n’est fait politiquement. Les éleveurs et les bergers doivent prendre leur avenir en main.
     Les chiffres en Drôme parlent d’eux-mêmes, toujours plus d’attaques, toujours plus de victimes et une
    répartition géographique qui s’étend.
    En Isère, moins de victimes reconnues mais  38% des constats sont refusés contre 14,5% en moyenne
    nationale.
     L’assemblée Générale est un temps à prendre pour venir s’informer et affirmer ses convictions.
    VENEZ NOMBREUX.
    Cette assemblée est ouverte à tous.

                       
               Le Président : Michel CURT                                                                                              
               Quartier VOIRAZIER
               26 100 ROMANS-SUR-ISERE
              Tel : 04 75 02 97 78  
              Contact-Info : Annette JOUVENT  Tél : 04 76 36 04 30                                                                  
                                                                                 

    vendredi 17 janvier 2014

    LES ÉCOLOGISTES FONT PARLER LES CHIFFRES

    la manipulation par les chiffres



    Que ce soit, férus, loup.org, l'aspas et même EELV, les écologistes essaient de manipuler les indécis en leur proposant des statistiques qu"un élève de 6eme n'oserait pas proposer par peur du ridicule.


    700 000 OVINS partent chaque année à l’équarrissage, d’après des chiffres qui ne sont justifiés par aucune statistique officielle, mais là n'est pas la question.!
    l’INRA et l’AFSSA, dans leurs études démographiques, sanitaires et économiques, utilisent le chiffre de 2% de mortalité annuelle des ovins adultes, toutes causes confondues,  ce qui correspond à environ 200 000 animaux!





    POURQUOI CE GRAPHIQUE N'A AUCUNE RAISON D'ÊTRE

    Ils n'ont de cesse de comparer ce chiffre (700 000) au nombre de victimes du loup, 5779 ovins, issus de seulement "16 départements loup officiellement présent", animaux d'alpages et d'élevages extensifs exclusivement.
    Ils sont tous sur la même longueur d'ondes, un peu comme si ils avaient reçus des consignes pour publier sans se remettre en question!

     D'un coté, 700 000 ovins répartis dans toute la France, dans 96 départements avec ou sans loup, tous ovins confondus (alpages, industriels, de plaine, hors sol, hors zone loups....), blessés, malades ou de réforme, ou que sais-je, équarris (à savoir que la quasi totalité des réformes issues d'élevages de plein air sont bien vendus en boucherie et ne sont donc pas comptée dans les 700 000 )

    - De l'autre 5779 ovins, 264 caprins, 49 bovins, 5 équins, 5 chiens, issus de petits élevages extensif en pâture,  répartis dans les 2 régions PACA et RHÔNE ALPE,  victimes du loup.


    Que font les écologistes avec ces 2 chiffres non comparables. Ils s'en servent pour minimiser l'impact important du loup sur un cheptel d'ovins représentant environ :
    870 000 animaux sur moins de 1/10eme du territoire. 

       Comparer la prédation oppressant 870 000 ovins en P.A.C.A. et Rhône  Alpe et la transposer au 7 500 000 ovins du territoire National tient uniquement de l'idéologie et non de la démonstration scientifique
    (un peu comme si on comparait le nombre d’homicides en Corse au nombre de personnes menées au cimetière ou incinérées en France pour le minimiser).


    D'après mes sources, les départements en 2012 concernés par la présence loup, recenseraient approximativement 870 000 ovins.(source maison de l'élevage et d.r.a.a.f.). D’après le Centre d'Etudes et de Recherche pour le Pastoralisme Alpes Méditerranée, "L’estimation de 700 000 ovins exposés au risque loup dans le massif alpin est réaliste."
    et de rajouter : "Aux 6000 ovins reconnus et indemnisés, nos études montrent qu’il faut rajouter environ 40 à 50 % d’animaux disparus ou invérifiables (dont 20 % reconnu dans la cadre du forfait). La réalité des pertes reconnues par l’Etat est donc de plus de 7000 ovins perdus, et la réalité de terrain doit avoisiner prudemment 8000 ovins perdus dans les Alpes."

     Restons zen et contentons nous d'appliquer le chiffre officiel (+ de 6000 ovins et caprins; source oncfsde la prédation loup aux seuls départements ou il  sévit, sur 700 000 animauxcomme il convient pour une statistique réaliste, et on arrive à un pourcentage  14 fois supérieur à celui des écologistes !

    Tout ce montage idéologique pour démolir l’excellent reportage fait par Solenne le Hen dans interception de France Inter: 
    Les bergers Malade du loup.
    Merci pour cette émission qui a fait l'unanimité dans la profession, et  permet de faire connaître la réalité de la prédation sur nos vies!
    Beaucoup d'émotions dans les chaumières et un peu de beaume au coeur pour les désepérés. Ne pas se sentir seul, est important! 

    La seule comparaison valable serait celle qui comparerait les mêmes estives avant et après l'arrivée du loup!
    Ce qui a été fait ici

    Un dernier chiffre : le spécialiste d’écologie historique du loup, François de Beaufort, estimait en 1800, à 100 000 les pertes ovines dues aux loups en France chaque année. Que ceux qui maintiennent que nos anciens savait s'y prendre avec le loup modère leurs paroles. Valables aussi pour ceux qui prônent que la cohabitation est possible
    a lire aussi "qu'en est il du loup en 1800"



    Les animaux de réforme ont toujours été vendus à la boucherie.
    Les animaux trop gravement blessés pour être soignés, constituent en général la part de l'éleveur.

    Ceci conforte le fait que le petit élevage tire son épingle de la crise, en offrant des produits de qualité et en optimisant les méthodes simples qui ont fait leurs preuves et sont le fait de la connaissance du métier et de la valeur réelle des choses; Pouvoir proposer des animaux de réforme à valeur marchande non négligeable, car en bon état de santé et de présentation. Contrairement aux élevages industriels dont les animaux de réforme sont inutilisables en boucherie et participent donc aux trucage des chiffres par les défenseurs du loup.(Le nombres d’animaux équarris dans les élevage qui subissent le loup est quasi insignifiant en dehors de ceux prédatés)

    Contrairement à l'affirmation des pros loups, selon lesquels "toute la filière ovine est en crise", c'est encore une des nombreuses contradictions, chères aux écologistes qui n'hésitent pas à mettre dans le même panier tous les élevages de la filière ovine, pour justifier leurs fantasmes.
    Or c' est loin d'etre le cas, comme le dit le porte parole de l’agneau de Sisteron :

    "L’agneau de Sisteron se porte bien. Tellement bien, que la progression continue,  ces trois dernières années, des agneaux présentés au label, labellisés puis vendus a atteint le plafond de l’offre. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs."

    Par ailleurs, l’agneau Label Rouge s’exporte et gagne des parts de marché dans la région languedocienne jusqu’à taquiner son homologue du Quercy sur les terres aveyronnaises.

    La filière ovine d'animaux de qualité manque d'agneaux et d'éleveurs:

    Malheureusement c'est seulement cette filière en bonne santé qui est la proie des prédateurs. Le reste de l'élevage ovin a moins de risque de subir le loup, surtout en intensif et industriel.

    De même que les défenseurs du loup attestent que le métier de berger est en voie de disparition, pratiqué par des personnes vieillissantes qui ne seront pas remplacées, on peut lire dans le dernier recensement:
     Les résultats du dernier recensement agricole attestent du fait qu’en région PACA, la 
    chiffrescles-population des éleveurs est plus jeune que dans les autres productions agricoles, et que les installations sont plus nombreuses dans ce secteur en valeur relative. Cette dynamique se traduit par une meilleure résistance des filières animales au cours des dernières années par rapport à d’autres régions françaises. source "la maison de l'élevage"

    cette préoccupation exclusive de l’intérêt pour les prédateurs explique pourquoi les écologistes ne seront jamais capable de mettre en place une politique de réelle cohabitation avec les éleveurs. C'est certainement la frénésie de ses défenseurs qui condamnera le loup!