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Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

mercredi 17 décembre 2014

LOUP, DROIT DE RÉPONSE SCIENCES ET AVENIR article intégral

Faut-il avoir peur du loup ?

REMETTRE LES PENDULES A L'HEURE ET RÉTABLIR LA VÉRITÉ, un combat de tous les jours:
Pour ceux qui sont pressé, un droit de réponse en condensé ici
commentaires des extraits paru dans Sciences et avenir "en italique et en gras"
 
 "Comme tout grand carnivore, Canis lupus cristallise les peurs humaines ancestrales."
Pourquoi cette stigmatisation faite sur la population qui subit la prédation. Dans quel but veut on faire croire que les éleveurs et bergers d'aujourd'hui sont des obscurantistes? Nous n'avons pas peur du loup, et certainement moins que ses défenseurs. Nous devons simplement protéger nos troupeaux et notre avenir indiscutablement remis en cause par les prédations à répétitions, qui outre les pertes, engendrent des comportements néfastes à la poursuite de l'élevage de plein air.

"le loup a progressivement recolonisé le territoire à partir de l’Italie depuis son retour, au début des années 90."
 "Le retour naturel du loup, depuis l'Italie voisine, dans le massif du Mercantour à la fin de l'année 1992 reste un des événements majeurs, en matière d'écologie,"
Faux, comme le précise l'article dans Marianne du 28 septembre "ENQUÊTE ECOLOGIE" page 64. En réalité, un petit groupe de fonctionnaires et de militants savait bien avant 1992 que le loup était là! « Bienvenue au loup ! Il est de retour en France », s’exclame la revue naturaliste, terre sauvage, qui admet avoir « gardé le secret aussi longtemps que cela serait nécessaire à la sécurité des loups ». Et ce, avec la bénédiction et des « responsables du parc du Mercantour et ceux du ministère de l’Environnement » ! Et tant pis pour le pastoralisme déclaré d’intérêt général par le parlement européen!
 
"Le loup régulateur......Surtout le sanglier, dont la population est estimée à près d'1,3 million, puisqu'il est responsable de 85% des dommages en France."
Malheureusement le loup ne s'attaque que très peu aux sangliers, qui est le seul ongulé à savoir lui résister (voir la vidéo). Donc mis à part un sanglier malade ou blessé, voire un marcassin qui a échappé à sa mère,  le loup, comme tous les prédateurs, frappe toujours le maillon faible de la chaîne alimentaire ; c’est pour ça que quelque soit le nombre de sangliers, le loup préférera toujours les brebis, les chèvres, les chevaux et les bovins (quand ce ne sont pas les chiens). Ceci est d'autant plus vrai que l'hyper protection dont il bénéficie lui a fait perdre la peur de l'homme et les réflexes qui caractérisent un animal sauvage.

"Car dans l'intervalle, l'impact sur l'élevage c'est lui aussi accru, pour atteindre plus de 6.000 animaux officiellement tués par le loup en 2013, selon le ministère de l'Écologie."
Dans quel but minimiser les chiffres de 2013?
5751 ovins
396 caprins
38 bovins
2 équins
5 chiens
3 autres
6195 animaux reconnus loup pour 6786 victimes constatés (+ de 8000 déjà en 2014)
 "Un chiffre toutefois discuté, car mieux vaut déclarer qu'une brebis a été tuée par un loup, que par un chien errant, car dans le second cas, l'éleveur n'est pas indemnisé."
En France il n'y a pas de chiens errant, source ONCFS. Quand aux attaques par les chiens divagants:  Pour un troupeau, La fréquence d'attaques de chiens est en moyenne de 0.20, soit une attaque tous les 5 ans. Le taux annuel de prédations s'établit en moyenne à 0.26%, soit 1 victime par an pour un troupeau de 400 têtes. Ces attaques sont essentiellement diurnes et les chiens sont repérés et identifiés dans près de 89% des cas (donc indemnisé mieux que pour le loup). Le résultat de ces études correspondent à celles des pays voisins, notamment l'Angleterre ou il n'y a pas de loup!
"8% des troupeaux subissent 50 % des victimes. Pourquoi ? Nous souhaitons que l'Etat diligente une étude pour l'expliquer. Sur le terrain, on constate que cela peut venir de la taille des troupeaux, qui n'a cessé d'augmenter".
Les défenseurs du loup ne constatent donc pas (comme par hasard?) ce que les organismes officiels eux constatent: en 2013, toutes proportions gardées,  les troupeaux de plus de 1200 animaux rassemblent 21 % des constats. On atteint 40% sur les troupeaux de moins de 450 animaux et donc 39% pour les troupeaux intermédiaires (oncfs, ddt, dreal, cerpam) A savoir que 100% des troupeaux qui ont subit des attaques dans les alpes maritimes ont mis en place les mesures de protections. (DDT 06)
 
"Dans les Alpes-Maritimes, il n'est pas rare de voir un berger s'occuper de 2000 brebis. Tout simplement parce qu'il n'est plus viable d'avoir 500 moutons comme autrefois :"
La moyenne des troupeaux en région paca est se situe en 450 et 500 brebis, le minimum vital pour en vivre, autrefois la moyenne des troupeaux était en dessous de 100 têtes, ce qui revient aujourd'hui à dire que là ou il y avait 20 troupeaux de 100 têtes, un alpage peut accueillir 2000 têtes.( souvent plusieurs troupeaux regroupés). Car ce n'est pas l’appât du gain, comme semble vouloir le faire croire cet article, qui génère le nombre d'animaux, mais bien la surface fourragère utile disponible dans le respect et la durabilité.

"PÂTURAGES. L'un des exemples scientifiques les plus connus est celui de la réintroduction des loups dans le parc national de Yellowstone (ouest desEtats-Unis) dans les années 1990."
Dans le parc de Yellowstone, qui ne compte aucune activité humaine, comme oublient de le dire les défenseurs du loup pour minimiser la prédation dans nos montagnes ou s'épanouissent des enfants, des femmes et des hommes qui ont choisi de vivre en dehors de la fureur de nos sociétés, dans le parc, la réalité n'est pas aussi idyllique:
Au bout de presque 25 ans de présence de loups (ré-introduits mais pas la bonne sous-espèce) certaines espèces de faune sont quasi décimées.
Une propagande mensongère appelle cela les « cascades trophiques », comme d'autres ont proclamé que le loup mangeait des fourmis ou que le nombre d'animaux chute à cause du réchauffement climatique.
La horde d'élans au nord a vu ses effectifs tomber de 19 700 à 4000 et le nombre chute toujours.
Quant aux orignaux, il reste entre 0% et 10% selon le secteur.
En savoir plus sur la réalité de Yellowstone

"Ces animaux inspirent la peur aux humains qui leur ont déclaré la guerre depuis longtemps"
 Mais pour nous éleveurs et bergers, qui sommes les seuls à mettre en place les mesures de protections pour la cohabitation, le problème n'est pas la peur du loup, mais le constat que nous faisons et que font tout les organismes chargé du problème:
" L’espèce majoritaire du régime alimentaire d’un loup est en général l’espèce la plus abondante de la région, à condition que sa prédation ne soit pas trop dangereuse."

"la façon de tuer de ces deux canidés étant semblable."
 Sauf a de très rares exceptions, celles qui justifieraient des test adn, les éleveurs de métier ainsi que les experts de l'ONCFS, savent dés la découverte qui est le responsable.
Alors que pour les défenseurs du loup, le doute est toujours en faveur de la protection du loup,  il existe des erreurs d'interprétation dans les deux sens, erreurs  qui s'équilibrent donc forcement pour les 2 cas qui nous intéressent: chiens ou loup? 

"Or, le loup, mais aussi l'ours et le lynx, permettent de maintenir ces populations animales qui causent 38 millions d'euros de dégâts chaque année. "
Pourquoi ne pas préciser que ces dégâts sont couverts par les fédérations de chasses qui sont largement bénéficiaires, et qui savent gérer le  problème qui les concerne!

"CO2. Par ailleurs, éviter une surpopulation des herbivores permet à la flore forestière de se développer davantage et de stocker plus de dioxyde de carbone, le principal gaz à effet de serre. Ce qui permet de lutter davantage contre le réchauffement climatique."
Voilà bien longtemps que la forêt n’est plus ni sauvage, ni naturelle, si par là, l’on entend, à l’écart, à l’abri de la main de l’homme, de sa pensée, de ses lois, de ses troupeaux. La forêt n’est plus naturelle depuis le néolithique. voilà de quoi chagriner nos ensauvageurs climatisés, bétonnés ou autres!
 http://histoire-cnrs.revues.org/560
La superficie sylvicole a doublé dans la France métropolitaine depuis le début du XIXe siècle (sans que le loup n'y soit pour quelque chose ndlr). En 2005, elle couvrait 15,5 millions d'hectares contre 14,6 millions d'hectares en 1981. Depuis la Seconde Guerre mondiale, la forêt se serait étendue de 50.000 kilomètres carrés, une superficie plus grande que la Suisse. Malgré tout, les angoisses liées à la forêt n'ont pas disparu. Pluies acides, incendies de forêt, pollution marquent les esprits et font croire à un recul des forêts, (fausse) impression appuyée par le recul des bois dans les zones péri-urbaines, qui elle sont responsable chaque année de la disparition de plus de 600km² de terres (prairies, forêts, maraichage...)
           Laissez sous entendre que la disparition des ongulés et surtout de ceux qui gênent le loup, le pastoralisme,  serait bénéfique au retour de la forêt, n'est donc qu'une vue idéologique et en rien scientifique. D'autant que « Les paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés d'habitats semi-naturels. /…/ Les principaux types sont les prairies exploitées de façon extensive ou peu intensive, les vergers traditionnels, les zones boisées (haies, bosquets champêtres, berges boisées). /…/ En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…). »
Peut être aurait il mieux valu que l'auteur assiste a la conférence:
Allan Savory: Comment transformer nos déserts en prairies et inverser le changement climatique
Cet écologue à decouvert le moyen de lutter à la fois contre la désertification des sols et le changement climatique... Ça s'appelle le pastoralisme 
http://www.ted.com/…/allan_savory_how_to_green_…/transcript…Affirmer que les loups vont permettre de lutter contre les gaz à effets de serres, c'est montrer le peu de considération que l'on donne à ses lecteurs!  

"Reste qu'il est très difficile de faire accepter aux populations une réintroduction à large échelle de ces prédateurs."
Lapsus? Révélation profonde? émergence de la vérité cachée?
Nous y voilà, le terme réintroduction banni du langage écologiste , employé par un défenseur du loup!
Discussion à l'Assemblée Nationale :" La conviction de votre rapporteur, et, semble-t-il d'une majorité de la commission, est que la vérité se situe probablement entre les deux : au vu des connaissances scientifiques actuellement disponibles, un retour naturel du loup d'Italie (et non des Abruzzes, point sur lequel nous reviendrons) est tout à fait possible et les analyses génétiques effectuées depuis 1996 confirment cette possibilité, sans bien sur la prouver. De même, il est probable que des lâchers clandestins de loups ont eu lieu mais, encore une fois, sans qu'il soit possible de le prouver. "
 Toutes les auditions de la commission parlementaire française (Assemblée Nationale) sur l'arrivée du loup en France font état d'introductions possibles et/ou clandestines.

Réintroduction à faire accepter sans aucune concertation et dans  le secret total au mépris de la protection des élevages: alors qu'un loup a déjà été tué par erreur au cours d'une battue en 1987," les gardiens du parc ne disent mot face aux éleveurs qui se plaignent d'attaques de chiens . L'administration se justifiera plus tard :" Nous avions pris la décision de ne pas officialiser cette présence de loups avant d'avoir définitivement écarté l'hypothèse qu'il s'agissait de chiens errants ensauvages"

"ESPÈCE PROTÉGÉE. Et comme le statut de l'animal est passé de "en danger d'extinction" à "vulnérable" sur la liste rouge des espèces menacées, "
alors que l'union internationale pour la conservation de la nature, stipule que le loup en Europe et dans le monde est "least concern" non préoccupante, 
En France, la population est classée "viable", donc "non préoccupante" (LC) en principe ! mais le LCIE a inclut la population française dans une population Alpine qu'il classe "EN" (espèce en danger). pourquoi? Dans quel But?   passer outre le principe de subsidiarité?  pour le mélange des populations?


Après toutes ces remises à l’heure, reste à savoir pourquoi les défenseurs du loup font circuler toutes ces idées fausses, et pourquoi la stigmatisation des populations qui sont confrontées à la prédation est elle un des fers de lance du combat pour l'ensauvagement des territoires que nous avons su préserver pour les générations futures!

Quelques éléments de réponses:

LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS
 LOUP, LA DISPARITION PROGRAMMÉE DU PASTORALISME

LOUP, DROIT DE RÉPONSE, SCIENCES ET AVENIR, résumé

REMETTRE LES PENDULES A L'HEURE ET RÉTABLIR LA VÉRITÉ, un combat de tous les jours:
Pour ceux qui veulent en savoir plus, l'article intégral ici.
commentaires des extraits paru dans Sciences et avenir "en italique et en gras"

 "Comme tout grand carnivore, Canis lupus cristallise les peurs humaines ancestrales."
Pourquoi cette stigmatisation faite sur la population qui subit la prédation. Dans quel but veut on faire croire que les éleveurs et bergers d'aujourd'hui sont des obscurantistes? 

"le loup a progressivement recolonisé le territoire à partir de l’Italie depuis son retour, au début des années 90."
Faux, comme le précise l'article dans Marianne du 28 septembre "ENQUÊTE ECOLOGIE" page 64. En réalité, un petit groupe de fonctionnaires et de militants savait bien avant 1992 que le loup était là! . Et ce, avec la bénédiction des « responsables du parc du Mercantour et ceux du ministère de l’Environnement » ! Et tant pis pour le pastoralisme déclaré d’intérêt général par le parlement européen!
"Le loup régulateur......Surtout le sanglier, dont la population est estimée à près d'1,3 million, puisqu'il est responsable de 85% des dommages en France."
Malheureusement le loup ne s'attaque que très peu aux sangliers, qui est le seul ongulé à savoir lui résister (voir la vidéo). Donc mis à part un sanglier malade ou blessé, voire un marcassin qui a échappé à sa mère,  le loup, comme tous les prédateurs, frappe toujours le maillon faible de la chaîne alimentaire 


 "Un chiffre toutefois discuté, car mieux vaut déclarer qu'une brebis a été tuée par un loup, que par un chien errant, car dans le second cas, l'éleveur n'est pas indemnisé."
En France il n'y a pas de chiens errant, source ONCFS. :  Pour un troupeau, La fréquence d'attaques de chiens est en moyenne de 0.20, soit une attaque tous les 5 ans.  Ces attaques sont essentiellement diurnes et les chiens sont repérés et identifiés dans près de 89% des cas 

"8% des troupeaux subissent 50 % des victimes. Pourquoi ? Nous souhaitons que l'Etat diligente une étude pour l'expliquer. Sur le terrain, on constate que cela peut venir de la taille des troupeaux, qui n'a cessé d'augmenter".
Les défenseurs du loup ne constatent donc pas (comme par hasard?) ce que les organismes officiels eux constatent: En 2013, toutes proportions gardées,  les troupeaux de plus de 1200 animaux rassemblent 21 % des constats. 

"Dans les Alpes-Maritimes, il n'est pas rare de voir un berger s'occuper de 2000 brebis. Tout simplement parce qu'il n'est plus viable d'avoir 500 moutons comme autrefois :"
Lamoyenne des troupeaux en région paca est se situe en 450 et 500 brebis, le minimum vital pour en vivre, autrefois la moyenne des troupeaux était en dessous de 100 têtes, ce qui revient aujourd'hui à dire que là ou il y avait 20 troupeaux de 100 têtes, un alpage peut accueillir 2000 têtes.( souvent plusieurs troupeaux regroupés). 

"PÂTURAGES. L'un des exemples scientifiques les plus connus est celui de la réintroduction des loups dans le parc national de Yellowstone (ouest desEtats-Unis) dans les années 1990."
Dans le parc de Yellowstone, qui ne compte aucune activité humaine, comme oublient de le dire les défenseurs du loup, la réalité n'est pas aussi idyllique:
Au bout de presque 25 ans de présence de loups (ré-introduits mais pas la bonne sous-espèce) certaines espèces de faune sont quasi décimées.

"Ces animaux inspirent la peur aux humains qui leur ont déclaré la guerre depuis longtemps"
 Mais pour nous éleveurs et bergers, qui sommes les seuls à mettre en place les mesures de protections pour la cohabitation, le problème n'est pas la peur du loup, mais le constat que nous faisons et que font tout les organismes chargé du problème:
" L’espèce majoritaire du régime alimentaire d’un loup est en général l’espèce la plus abondante de la région, à condition que sa prédation ne soit pas trop dangereuse."

"la façon de tuer de ces deux canidés étant semblable."
 Sauf a de très rares exceptions, celles qui justifieraient des test adn, les éleveurs de métier ainsi que les experts de l'ONCFS, savent dés la découverte qui est le responsable.


"Or, le loup, mais aussi l'ours et le lynx, permettent de maintenir ces populations animales qui causent 38 millions d'euros de dégâts chaque année. "
Pourquoi ne pas préciser que ces dégâts sont couverts par les fédérations de chasses qui sont largement bénéficiaires, et qui savent gérer le  problème qui les concerne!

"CO2. Par ailleurs, éviter une surpopulation des herbivores permet à la flore forestière de se développer davantage et de stocker plus de dioxyde de carbone, le principal gaz à effet de serre. Ce qui permet de lutter davantage contre le réchauffement climatique."
La superficie sylvicole a doublé dans la France métropolitaine depuis le début du XIXe siècle (sans que le loup n'y soit pour quelque chose dlr). En 2005, elle couvrait 15,5 millions d'hectares contre 14,6 millions d'hectares en 1981. Depuis la Seconde Guerre mondiale, la forêt se serait étendue de 50.000 kilomètres carrés, une superficie plus grande que la Suisse. Malgré tout, les angoisses liées à la forêt n'ont pas disparu. Pluies acides, incendies de forêt, pollution marquent les esprits et font croire à un recul des forêts, (fausse) impression appuyée par le recul des bois dans les zones péri-urbaines, qui elle sont responsable chaque année de la disparition de plus de 600km² de terres (prairies, forêts, maraichage...)
           Laissez sous entendre que la disparition des ongulés et surtout de ceux qui gênent le loup ( le pastoralisme) serait bénéfique au retour de la forêt, n'est donc qu'une vue idéologique et en rien scientifique. 
Affirmer que les loups vont permettre de lutter contre les gaz à effets de serres, c'est montrer le peu de considération que l'on donne à ses lecteurs!  

"Reste qu'il est très difficile de faire accepter aux populations une réintroduction à large échelle de ces prédateurs."
Lapsus? Révélation profonde? émergence de la vérité cachée?
Nous y voilà, le terme réintroduction banni du langage écologiste , employé par un défenseur du loup!
Conclusion de l'assemblée Nationale : "De même, il est probable que des lâchers clandestins de loups ont eu lieu mais, encore une fois, sans qu'il soit possible de le prouver. "  Toutes les auditions de la commission parlementaire française (Assemblée Nationale) sur l'arrivée du loup en France font état d'introductions possibles et/ou clandestines.

"ESPÈCE PROTÉGÉE. Et comme le statut de l'animal est passé de "en danger d'extinction" à "vulnérable" sur la liste rouge des espèces menacées, "
alors que l'union internationale pour la conservation de la nature, stipule que le loup en Europe et dans le monde est "least concern" non préoccupante, 


Après toutes ces remises à l’heure, reste à savoir pourquoi les défenseurs du loup font circuler toutes ces idées fausses, et pourquoi la stigmatisation des populations qui sont confrontées à la prédation est elle un des fers de lance du combat pour l'ensauvagement des territoires que nous avons su préserver pour les générations futures!

Quelques éléments de réponses:

LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS
 LOUP, LA DISPARITION PROGRAMMÉE DU PASTORALISME

lundi 15 décembre 2014

LOUP, DROIT DE RÉPONSE, JOURNAL LE MONDE IDÉE

Pour faire suite à l'article "cessons de diaboliser le loup" paru dans le journal Le Monde, "POINT DE VUE" , article reflétant toute l'idéologie mensongère qui anime les défenseurs du loup!

« On oublie en route, très opportunément, les impacts négatifs occasionnés par le pastoralisme, dont les pratiques ont bien changé »
  Longtemps le pastoralisme a été considéré comme un facteur de dégradation de l'environnement: les forestiers du XIX“ siècle ont fait couler des flots d‘encre pour stigmatiser les méfaits de " la dent du mouton ", ont pourchassé sans merci les chèvres. condamné" l'incurie pastorale"  responsable du déboisement, des érosions et des inondations... Bergers et éleveurs étaient des incultes fourvoyés dans des pratiques archaïques. remontant " a l'aube de l'humanité ".
L'exode rural au XX" siècle. la disparition des systèmes pastoraux entiers, l' enfrichement et le reboisement spontané ont fait oublier les conflits anciens et les anathèmes. Le pastoralisme s'est adapté aux crises et à l'évolution du monde rural: la recherche. le développement. la valorisation, ont contribué à la modernisation de l'activité et à changer les vieilles images. Aujourd'hui, les discours sur le pastoralisme en font étrangement l‘inverse de l'épouvantail d'autrefois: il serait devenu l'outil indispensable pour l‘entretien et la gestion des espaces montagnards. empêchant la fermeture des paysages et la disparition des patrimoines ruraux. Mieux, il serait aussi un facteur essentiel de la biodiversité en favorisant le maintien d'espaces ouverts et variés. Finalement. le pastoralisme extensif. en grande partie à l'écart des méthodes de l'élevage industriel. peut se prévaloir d'une " qualité environnementale ". pastoralisme et environnement ivan pmpos

« En moyenne, les troupeaux sont passés de 200 brebis au milieu du XXe siècle à plus de 500, voire 1 000 à 3 000 de nos jours.« 
Quelle est la raison de cette manipulation? Pourquoi cette inexactitude?
Alors que en moins d' un siècle, le cheptel ovin a diminué de 50%, alors que la moyenne des troupeaux avant 1900 était de moins de cent animaux, alors que la moyenne des troupeaux dans la région paca, la plus fortement touchée par la prédation (516 attaques dans le 06 au 31/09/2014 ), se situe entre 450 et 500 têtes, alors que dans les mesures de protections préconisées par les défenseurs du loup figurent le regroupement pastoral qui explique les grands troupeaux, ....

« Combien de plantes et d’insectes typiques des espaces ouverts traditionnels ont été détruits sous l’assaut de tels troupeaux, par surpâturage, piétinement.... »
Tout les organismes traitant du pastoralisme sont unanimes:
« En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…). » CNRS
« la disparition des systèmes traditionnels de pâturage tend à s’accompagner de pertes importantes de biodiversité. » livestock keeper
«.... ou élimination par une végétation poussant sur des déjections contaminées par des médicaments ? »
Ne pas confondre élevage industriel et élevage traditionnel.
 Ces mêmes protecteurs de la nature, signataires de cet article, qui encensent les millions de visiteurs induits par le loup dans les abruzzespleurent pour les déjections de 3000 brebis!


« Que dire aussi de la perte en diversité des insectes pollinisateurs et autres invertébrés, des criquets aux sauterelles, »
  Le pastoralisme est vital pour conserver les grandes zones d’habitat naturel et semi naturel. Ce faisant l’abandon du pastoralisme constitue une menace pour la biodiversité. UICN
  Le pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une solution durable à l'entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Life nature
  Issues, en majorité de l'activité humaine, beaucoup de pelouses et coteaux secs sont aujourd'hui délaissés par l'agriculture. Or, ces milieux qui abritent nombre d'espèces remarquables ont un très faible pouvoir de reconstitution..Creen Rhone Alpe

« Rappelons au passage que les problèmes des éleveurs datent d’avant l’arrivée du loup… Ils résultent plutôt de la forte concurrence internationale et de la baisse de consommation de viande ovine en France. »
  Oui, mais, le loup ne s'attaque que aux petits élevages respectueux proposant des produits de qualité, dans la durabilité et la traçabilité, ce qui nous mène à cette réflexion: « L’agneau de Sisteron se porte bien. Tellement bien, que la progression continue,  ces trois dernières années, des agneaux présentés au label, labellisés puis vendus a atteint le plafond de l’offre. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs. » http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2014/01/les-ecologistes-font-parler-les-chiffres_17.html


« Quant aux fameux paysages agropastoraux des Cévennes, ils se banalisent et s’artificialisent, sous les pressions conjointes de l’intensification, du tourisme, de la chasse »
  Alors que les causses cévenols viennent d’être classés par l'UNESCO, patrimoine mondial de l'humanité en corrélation avec le pastoralisme, alors que les défenseurs du loup prônent les millions de visiteurs qui vont se précipiter pour voir le loup (ASPAS, signataire de cet article dans le Monde idée: "le loup, une opportunité éco touristique, plus de 2 millions de visiteurs dans le parc des abruzzes)

« Au passage, un mot sur la forêt, si souvent tenue pour une fermeture du paysage, voire une régression »
La superficie sylvicole a doublé dansla France métropolitaine depuis le début du XIXe siècle. En 2005, elle couvrait 15,5 millions d'hectares contre 14,6 millions d'hectares en 1981. Depuis la Seconde Guerre mondiale, la forêt se serait étendue de 50.000 kilomètres carrés, une superficie plus grande que la Suisse. Malgré tout, les angoisses liées à la forêt n'ont pas disparu. Pluies acides, incendies de forêt, pollution marquent les esprits et font croire à un recul des forêts, (fausse) impression appuyée par le recul des bois dans les zones péri-urbaines, responsables chaque année de la disparition de plus de 600 km² de terres (prairies, forêts, maraîchage...)

"Quant aux forêts matures qui leur succéderont un jour, comment peut-on encore passer sous silence leur immense valeur écologique ?"
C'est donc un acquis et un déni de démocratie, "les forêts matures ou non, nous succéderont envers et contre tout":
 Par exemple, la déprise de ces espaces conduit à une progression des ligneux (arbres ou arbustes) et une fermeture du paysage qui peut être néfaste à la biodiversité végétale ou animale  CEMAGREF
L’agro-pastoralisme au cœur du dispositif Natura 2000 un outil pour ouvrir ou préserver les paysages et leur biodiversité Développement durable. gouv
Les éleveurs anglais s’inquiètent actuellement des risques de sous-pâturage au Royaume-Uni. Dans un communiqué de presse, la NSA (équivalent de la FNO) explique que « des mesures doivent être prises afin de ne pas se retrouver dans une situation similaire à celle de l’Australie. Au cours des 20 dernières années, le gouvernement australien a acheté plus de 11 000 hectares de terres agricoles dans le nord de l’État de Victoria, afin d’arrêter le pâturage des moutons. Ils se sont aperçus que la biodiversité a été mise à mal, avec par exemple la baisse inquiétante des effectifs de certaines espèces animales et certaines espèces végétales qui ne peuvent pas rivaliser avec des graminées dominantes et envahissantes. Ils ont donc fait machine arrière, encourageant le retour des ovins. http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2014/01/limpact-dramatique-de-la-disparition-du.html


« Les loups ne sont que 300 à 350 dans une vingtaine de départements, ce qui est peu au regard des densités des deux derniers siècles » 
Alors que la population humaine en France a triplé en 2 siècles, comment aujourd'hui ne pas comprendre que la cohabitation avec les grands carnivores dans un pays comptant plus de 120 habitants au km² n'est pas compatible avec les activités pastorales traditionnelles?
Comment peut on mettre en valeur la vie des ruraux qui ont payé un lourd tribu aux prédateurs, il y a deux siècles? S'agirait t'il de laisser supposer que nous devons retourner vivre comme nos ancêtres pour satisfaire les promoteurs du tout sauvage?



« 
Certes, le loup mange – aussi – des brebis. Mais faut-il croire ceux qui pensent qu’il négligerait ses fonctions de régulateur d’animaux sauvages pour s’attaquer aux proies domestiques saines ? »
 le loup, comme tous les prédateurs, frappe toujours le maillon faible de la chaîne alimentaire ; c’est pour ça que quelque soit le nombre d'ongulés sauvages, le loup préfère toujours les brebis, les chèvres, les chevaux et les bovins (quand ce ne sont pas les chiens)."
 Il s’attaque de préférence aux individus jeunes, âgés, malades ou aux individus qui sont un peu gênés dans la neige pour se déplacer ; les femelles en fin de gestation payent un lourd tribut et il sait aussi s’attaquer aux animaux en pleine santé.
Bien que les loups ne chassent en général que le nombre de proies qui leur est nécessaire pour survivre, il est possible d’observer dans certaines conditions un phénomène de surchasse appelé "surplus killing" ou "over-killing". C’est notamment le cas des hivers très enneigés pendant lesquels les ongulés ont du mal à s’échapper, leurs pattes s’enfonçant dans la neige. Ils s’expliquent par le comportement de chasse inné du loup qui tue chaque fois que c’est possible. La majorité des cas de surplus killing sont cependant observés sur des troupeaux domestiques!


« En fait, les meutes structurées ont tendance à se nourrir de proies sauvages, » 
Dans certains cas un loup ou une meute peut se spécialiser sur une proie. Cette spécialisation est liée à plusieurs facteurs : le nombre d’individus de la meute, le chevauchement des habitats respectifs proie/prédateur, l’abondance et l’accessibilité des proies, la probabilité de rencontres avec la proie, la densité ou la biomasse relative d’une proie potentielle, la probabilité de succès de la chasse, le risque de blessure, la profitabilité de la proie, les conditions environnementales. (d’après vous, quelle va être sa spécialisation en zone pastorale???)


« 
Quant aux pertes de cheptel – les attaques par les chiens errants, plus nombreuses, ne sont que très peu prises en compte »
 Avant le loup, les animaux étaient à même de choisir leur nourriture en toute liberté, ce qui en faisait la valeur gustative si particulière, autant en ce qui concerne la viande que le lait ou les fromages qui en découlent. D'autre part, le bétail, pendant les fortes chaleurs, se nourrissait la nuit, profitant de la fraîcheur pour faire sa cueillette. Les problèmes de prédation par des chiens errant restant très largement dans la limite du supportable comme l'indique 
une étude faite par 4 organismes d'état : " Pour un troupeau la fréquence d'attaques de chiens est en moyenne de 0.20, soit une attaque tous les 5 ans. Le taux annuel de prédations s'établit en moyenne à 0.26%, soit 1 victime par an pour un troupeau de 400 têtes. Ces attaques sont essentiellement diurnes et les chiens sont repérés dans près de 89% des cas." Ces attaques de chiens ne nécessitaient donc aucune mesure de protection particulière.

« elles doivent être comparées aux 750 000 morts dans les troupeaux par accident ou mort naturelle constatées chaque année. »
Aucune étude ou statistique ne vient confirmer ce chiffre hautement fantaisiste 
 qui s'appliquerait de toute manière à l'ensemble des 7 500 000 ovins du cheptel français (y compris les réformes) , et non aux troupeaux qui subissent la prédation, un peu comme si on comparait le nombre d’homicides en Corse au nombre de personnes menées au cimetière ou incinérées en France pour le minimiser.
750 000 morts, ce chiffre est bien loin des chiffres publiés conjointement par l'INRA et l'AFSSA* dans leurs études démographiques, sanitaires et économiques (200 000 victimes toutes causes confondues).

« le loup détient la palme des effets en cascade positifs sur la biodiversité. Et cela en Europe comme en Amérique. »
Yellowstone, Au bout de presque 25 ans de présence de loups (ré-introduits mais pas la bonne sous-espèce) certaines espèces de faune sont quasi décimées.
 A propos du loup taxé d’«espèce parapluie», de «clé de voûte de la biodiversité»,  d’«indicateur de la qualité ou de l’intégrité d’un habitat» et autres idées reçues qu’ils ont inspirées eux-mêmes, les auteurs, constatent ceci : «Les loups ne méritent pas de tels labels. Si ceux-ci ont été de formidables moyens pour déclencher les émotions, obtenir et réunir rapidement des soutiens au rétablissement des loups, il nous faut prendre conscience que ce furent là des raccourcis pour vendre un produit, plutôt que de bonnes bases scientifiques.» et d'ajouter : «Le loup devra être contrôlé partout où il revient. Dans la plupart des cas, le contrôle direct par destruction est habituellement l’unique voie possible.»  Behavior, Ecology and Conservation, publié en 2005

« Dernier point, fortement polémique, mais inévitable : « grâce » au loup, le revenu de certains éleveurs de moyenne montagne peut doubler. »
Nous sommes aidés a hauteur de 80% d'un plafond évalué en fonction des critères selon les élevages. Ces investissements concernant la mise en place des mesures de protections, sur factures. Serait ce les 20% à notre charge et les heures non rémunérées conséquentes à la présence du loup qui feraient doubler nos revenus?
Rien pour les avortements, rien pour la perte des marchés d'approvisionnement, rien pour les animaux blessés, aucune aide pour les éleveurs bovins, équins......... 

« C’est une question de volonté, mais une grande partie du monde agricole refuse hélas toute discussion. »
Oser se plaindre du refus de la discussion, après un tel article, stigmatisant la profession, article qui ne tient aucun compte de la réalité, se bornant à diffuser une propagande mensongère, un article qui concrétise 20 ans de mensonges, comment les écologistes en sont ils arrivé là?
La confédération paysanne le dit :  Le constat de la cohabitation impossible entre loups et pastoralisme n’est pas issu d’une idéologie « anti-loup ». Il ne s’appuie pas sur une défense corporatiste mais repose sur l’expérience de paysans bienveillants envers la biodiversité. Cette position est issue de la pratique de paysannes et paysans qui ont, pour certains, passé plus de vingt ans à essayer de « s’adapter », en vain.

Dans le même ordre d'idée:



mardi 9 décembre 2014

LOUP, ASSOCIATIONS PRÊTES A TOUT

AVES France : "Nous diffusons bien volontiers la tribune de Thierry Lodé* qui nous a bien plu."

Voici encore une association pas très regardante sur la réalité et prête à diffuser la propagande mensongère et diffamatoire qui sied à la très grande majorité des amoureux du loup.

Analysons donc cette plaidoirie pour le moins farfelue, pour ne pas dire plus, et qui plait tant à AVES France:


« Mais que viennent faire tous ces moutons seuls et sans défenses dans nos montagnes et sur nos causses ? Pourquoi ces territoires fragiles sont-ils entre les mains de propriétaires terriens qui admettent un pâturage aussi brutal ? »
Ces territoires sont resté aux mains de petits propriétaires qui les ont préservés pour les générations futures, l’UNESCO vient de classer patrimoine de l’humanité les causses en question, en référence au pastoralisme qui les a formatés et aux propriétaires qui les ont préservés. http://whc.unesco.org/fr/list/1153

Et ailleurs?, En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle "correspondent à des zones d'élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…CNRS). » c'est dire s'il est important pour certains écologistes prés à tout pour ensauvager nos terres, de cacher la vérité au public.


"Pour 24.7 % de « parcs naturels », il n’existe sur le territoire français que 2 % de zones en réserve pour le maintien de la faune sauvage quand l’espace naturel et nos montagnes sont de plus en plus avalés par les aéroports, par des barrages, par l’intensification des cultures, par le tourisme et par la croissance urbaine. "
Voila donc une bonne raison pour stigmatiser les populations qui ont choisi de vivre en dehors de tout cela, proposant des produits de qualité dans le respect, la durabilité, la traçabilité. Une population qui impacte très peu la nature et qui devient le bouc émissaire des exactions commises par nos sociétés! Faisons leur porter tout le poids de la cohabitation impossible avec les grands prédateurs, jusqu’à épuisement, et montrons leur ce que nous allons faire de leurs pays qu'ils ont été les seuls à protéger pour les transmettre intact aux générations futures! " Parce que les aéroports, les barrages, les cultures intensives, le tourisme de masse, la croissance urbaine..." tous cela ne concerne pas le petit élevage extensif sans engrais, ni produits chimique, victime du loup, mais bien plus encore des fondamentalistes environementaux ...!


"Et à l’âge adulte, les conditions atroces du transport des brebis domestiques à des densités réglementaires de 5 moutons par m² (!) durant jusqu’à 19 heures (mais le voyage peut durer 2 semaines) entraînent à elles seules la mort de milliers d’animaux."
Bien sur, faisons croire que les éleveurs dégénérés et abrutis sont prêts à perdre des milliers d'animaux pendant le transport afin de pouvoir justifier et minimiser les pertes dues aux loups ( + de 8000 victimes en 2014)
Réglemenation pour le transport des ovins : "1ere période de transport 14 heures maxi, puis 1 heure de repos mini abreuvés, alimentés en cas de nécessité., puis 14 heures maxi suivis de 24 heures de repos. Pendant les 24 heures de repos, les animaux sont déchargés dans un poste de contrôle agréé (anciennement nommé « point d’arrêt »), abreuvés, alimentés et doivent pouvoir se reposer. "
"la densité, de 5 par m² s'applique uniquement aux agneaux de moins de 55kg afin qu'ils puissent se tenir entre eux sans risques dans les virages et devers"
"Pour une brebis en gestation de plus de 55kg elle est de 2 par m²"
On est loin de la dimension idéologique de Mr le professeur! 2 semaines de voyages pour les brebis qui vont pâturer dans quel pays?

"Enfin, moins de 1800 élevages ont admis les mesures de protection contre le loup."
Alors que les chiffres ONCFS et DDT sont clairs: 80% des troupeaux attaqués ont mis en place les mesures de protections (100% dans le 06 qui a subit 516 attaques pour les 270 premiers jours de 2014! source ddt 06)
Pourquoi jamais un mot sur la loi? L'état s'engage a : alinéa 8: Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque.

Mais pérenniser la vie rurale qui impacte très peu la nature, n'est sûrement pas la finalité des associations de protection de la faune sauvage !


"La proie « naturelle » du loup reste le chevreuil, et le prédateur a besoin d’environ 3 à 5 kg de viande par semaine**, soit en moyenne 1 à 2 chevreuils par mois,"
C'est bien connu, Le loup disposant d'un frigo peut donc mettre les restes à l'abri des vautours et autre charognards, afin de bien rentabiliser la carcasse qu'il a prédaté!

Hélas, Monsieur le professeur, Un loup a besoin en moyenne de consommer chaque jour 17% de son poids en viande, soit 4 à 5 kg pour un loup européen. ( dixit le site de l'état consacré au loup)

Ce qui nous fait pour 300 loups, 1200 kg de biodiversité par jour, sans compter les restes ou le surplus killing qui sont consommés par les autres carnivores charognards et vautours. Ramené aux chevreuils , cela nous donne minimum 40 têtes consommées par jour, toujours sans compter les restes (au frigo?)! La prévision pour une population viable étant de 2000 loups, je vous laisse faire le calcul, et je vous laisse imaginer si le gibier ou les moutons viennent à manquer, il faudra quand même qu'ils mangent (en 2012 : bovins 49, équins 9, chiens. Et après....?)
Monsieur le professeur d'écologie évolutive, il est temps de prendre votre retraite car: "Le loup est un vrai généraliste qui se nourrit en opportuniste de tout ce qui est le plus facilement disponible dans son habitat. /…/ L’habitat du loup a été décrit comme tout endroit où il y a quelque chose à manger. »" (Plan d'action pour la conservation du loup en Europe (Canis lupus), Editions du Conseil de l’Europe, pp. 17-18). (écrit par le lobbys des défenseurs du loup)


"Car les chasseurs tuent 500 000 cervidés en France par an et entre 1985 et 2000, le nombre de chevreuils abattus a été multiplié par 4. On le constate, les chiffres n’ont rien de comparable."
Le plan de chasse détermine le nombre d’animaux à tirer sur les territoires de chasse pendant la période de chasse. Fixé annuellement, après consultation des représentants des intérêts agricoles et forestiers, il tend à assurer le développement durable des populations de gibier et à préserver leurs habitats naturels.
L’effectif de chevreuils au niveau national est de l’ordre de 1.500.000 têtes soit une progression de 3,2 au cours des 20 dernières années (32%). C'est pourquoi les prélèvements sous contrôle du plan de chasse, veillent à maintenir la population en bon état de viabilité et de bonne conservation!


"un agneau se vend 6 € la tête. Car ce qui menace la filière, c’est le modèle économique lui-même. A peu près 14 tonnes sont exportées sur un total de 65 tonnes, soit quasiment 1 agneau produit pour l’étranger sur 5."
Rectification, 6€ le kg soit entre 110 et 140 euros pour un agneau label issu du pastoralisme traditionnel, celui que le loup met en péril, tout en renforçant les importations et l’élevage industriel .

Actuellement le marché de l'offre ne couvre pas la demande pour les agneaux de qualité: "L’agneau de Sisteron se porte bien. Tellement bien, que la progression continue, ces trois dernières années, des agneaux présentés au label, labellisés puis vendus a atteint le plafond de l’offre. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs." cf coop de sisteron
Idem en Lozère pour la fromagerie le Fédou, mais également pour l'IGP agneau de Lozère ELOVEL qui subit 25% à 30% de pertes de production, au même titre que l'ensemble des agneaux labellisés ou des productions fromagères dans les régions impactées par le loup.

Le loup menace les A.O.C. dont le cahier des charges exige une obligation de pâturage, comme en Italie et en Espagne.


Libre aux consommateurs de choisir des agneaux élevés dans des pays ou le loup ne serait pas toléré, et qui ont traversé les océans dans des sacs en plastiques avec conservateurs. Mais qu'un soi disant écologiste utilise cet argument pour condamner systématiquement ceux qui sont les seuls à participer à la cohabitation, en dit long sur la probité de son discours!

Il faut croire que certaines associations ne sont pas bien regardantes quand au choix de leurs publications, à moins que le but final soit d'induire en erreur la population à des fins idéologiques?

Et pour bien comprendre l'état d'esprit des ces associations peu scrupuleuses, tout les commentaires que j'ai posté pour rectifier les chiffres et les manipulations ont été censurés. C'est donc ce qui m'a amené à écrire ce rectificatif.
Seul commentaire repris mis au compte d'AVES, en en minimisant le chiffre officiel, la précision sur la quantité de viande consommée par le loup. Le mensonge était il trop gros et donc insoutenable?


Ceux qui défendent le loup sont bien dans la lignée de la réalité politique actuelle. Tout les citoyens veulent des réformes à condition que ça ne les touchent pas!

Tous ceux qui culpabilisent, veulent des loups à condition de ne pas subir l'ombre d'une contrainte liée à leur retour, et se posent en moralisateur, tel le peuple élu pour corriger les erreurs humaines! Peuple élu prêt à sacrifier ceux qui sont restés les garants des derniers lieux riches en biodiversité en utilisant toutes les facettes idéologiques de la communication.













dimanche 7 décembre 2014

L'AGNEAU QUI NE VOULAIT PAS ETRE UN MOUTON

UNE IDÉE CADEAU DE NOEL SANS SE RUINER POUR LES PETITS ET GRANDS!

L’agneau qui ne voulait pas être un mouton

Un troupeau de moutons se révolte contre le loup. Une fable où il est question de courage, de solidarité et de résistance.

Auteur(s)  :   Zad, Didier Jean
Date de parution  :  17/01/2008
Editions syros

Dès 6 ans

C'est l'histoire d'un troupeau de moutons qui n'ont en commun que le pré dans lequel ils broutent depuis toujours, sans se poser de questions. Lorsqu'un loup vient un jour à rôder dans les parages, personne ne s'inquiète vraiment. Lorsqu'il s'attaque au mouton malade, on ne s'en offusque pas car on n'est pas malade. De même, lorsque vient le tour du mouton noir : on ne dit rien car on n'est pas noir. Mais quand le loup dévore le bélier, chacun se dit en tremblant que son tour est pour bientôt... Dans cet album de Didier Jean et Zad, c'est le courage d'un agneau qui va bouleverser le cours des choses. Le plus jeune de tous saura démontrer qu'il n'y a pas de fatalité, qu'un troupeau de moutons, s'il relève enfin la tête, peut venir à bout du loup le plus sanguinaire. Car accepter sans réagir que l'on s'en prenne à son voisin ne revient-il pas à accepter que l'on s'en prenne à soi-même?







LOUP, LA DÉMENCE S'EMPARE DE LA DICTATURE ECOLOGISTE

Voici ce que l'on peut lire dans une lettre adressée à notre ministre Mme Ségolène Royal:

Extraits "Entre guillemets en gris ou rouge"

 "l’existence d’une culture négative du loup profondément ancrée chez certains éleveurs",
" La surestimation du nombre de victimes du loup en raison des difficultés techniques a distinguer clairement les attaques de celui-ci de celles de chiens errants ou divagants."
                Alors que la majorité des éleveurs et bergers était pour la cohabitation, ils ont été tenu à l'écart du retour du loup par ses défenseurs , permettant de mettre en place la légende des chiens errants:
"alors qu'un loup a déjà été tué par erreur au cours d'une battue en 1987," les gardiens du parc ne disent mot face aux éleveurs qui se plaignent d'attaques de chiens . L'administration se justifiera plus tard :" Nous avions pris la décision de ne pas officialiser cette présence de loups avant d'avoir définitivement écarté l'hypothèse qu'il s'agissait de chiens errants ensauvages" Donc pas de chiens errants à cette époque et pas plus maintenant, car tout le monde sait que le loup ne tolère pas de concurrence sur son territoire!"

" Il faut savoir que le nombre d’attaques de chiens (tous types confondus) sur les brebis a été estimé entre 200 000 et 500 000 par an, selon les études"
              500 000 attaques par an et nous n'avions pas besoin de mesures de protections. Personne, aucun éleveur ni berger ne s'est mobilisé pour la perte de plus d'un million d'animaux (1 attaque faisant souvent plusieurs victimes). Les troupeaux pouvaient se nourrir la nuit en alpage pendant les périodes de fortes chaleurs, sur nos terres et nos locations, sans chien de protection, ni clôture électrique!
             Selon les études qui ont été faites par Par BRUNSCHWIG G. (1), BROSSE-GENEVET E. (2), DUMONTIER A. (3), GARDE L. (4),  Pour un troupeau, La fréquence d'attaques de chiens est en moyenne de 0.20, soit une attaque tous les 5 ans. Le taux annuel de prédations s'établit en moyenne à 0.26%, soit 1 victime par an pour un troupeau de 400 têtes.Ces attaques sont essentiellement diurnes et les chiens sont repérés et identifiés dans près de 89% des cas. Etudes qui corroborent les chiffres des études faites dans d'autres pays et notamment l'Angleterre ou il n'y a pas de loup!
Jusqu'à aujourd'hui, personne n'avait osé aller aussi loin! La démarche est claire, la propagande essaie de faire passer l'idéologie d'irresponsables qui n'ont jamais été confrontés à la prédation,ni jamais approché un mouton et encore moins un loup,  par la négation du travail d'expertises faites par des professionnels formés et expérimentés. En effet, mis à part l'année 2013 ( rejet de 30%), les autres années, on considère que les chiffres des rejets correspondent  aux chiffres des études sur la prédation par les chiens. Evidemment, comme toujours, aucune source relative aux "études" n'est citée

"L’impact psychologique des cadavres d'ovins mutilés.."


photo illustrant les propos de l'auteur (l'impact psychologique des cadavres) dans sa  lettre diffamatoire adressée à Mme Royal
               En effet, cette réalité doit elle être réservée aux enfants ruraux? qui eux ne sont pas confrontés aux images, mais à la réalité. Les enfants des écologistes, doivent ils  être épargnés? Feraient ils partis d'une catégorie de population  à part? avec tous les sous entendus que cela laisse supposer?  Doit on leur cacher la vérité? que va t'il se passer lors de la confrontation de cette génération entre ceux qui le vive et ceux qui ont été manipulés?

 "Par ailleurs, les deux derniers facteurs suscitent une impression de "pullulement" des loups qui ne concorde pourtant pas avec la réalité démographie et la distribution spatiale."

                 Encore une fois la négation du travail des experts et de la réalité, par des "spécialistes autoproclamés", alors que nous savons tous que les chiffres sont sous-estimés dans tous les pays, et que les instances européennes viennent de classer les hybrides protégés au même titre que le loup!

"De plus, les effectifs des population de loups n'explosent pas mais s'équilibrent en fonction de la disponibilité en proies ...."

                 Tant qu'il y aura du pastoralisme extensif respectueux et garant d'une biodiversité riche et abondante, les loups proliféreront et mettront en danger ce type d'élevage au profit du tout industriel! Les résultats d'une étude pour le retour des grands carnivores sont clairs: "Tout est dit page 103 : « des réserves naturelles de faune sauvage limitées ne sont pas suffisantes pour les grands carnivores. c’est la totalité du paysage qui doit être incluse dans les plans de gestion.Dans cette zone sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/"
  »

"....et des pressions humaines."

                La contradiction idéologique et  la reconnaissance, MME LA MINISTRE,  que votre engagement est primordial pour la survie de la vie sociale dans nos ruralités!

voici un commentaire tiré de la Fédération des Acteurs Ruraux, qui illustre parfaitement cet article:
Consengin de merde imcapable de bouger de leurs ferme et de leurs village pour aller se reproduire . L'air des brebis cest fini tous le monde sen branle de vos petit elevage a la con qui dailleurs nest utile a personne sauf a vous biensur. Arreter vos propagande a la con tous et pretexte pour les tuer cest affolent ... Un loup en vos mille comme vous , pas besoin detre un défenseur de la nature pour sen rendre comte .

Revenons sur terre, à lire aussi: 

LOUP, LETTRE OUVERTE A MME LA MINISTRE SÉGOLÈNE ROYAL


A suivre, bientôt dans ce blog, l'attitude des associations subventionnées par l'Etat et dont le travail est la désinformation par la négation, le mensonge et la censure de la vérité!