BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

dimanche 2 juillet 2017

LOUP, LETTRE OUVERTE À NICOLAS HULOT


                                                                                                     À l'attention de :

                                                   Monsieur le Ministre de la Transition écologique et solidaire,
                                                   Hôtel de Roquelaure, 246 boulevard Saint-Germain
                                                   75007 PARIS



Les Pres le 29 juin 2017


Monsieur Le Ministre de la Transition écologique et solidaire,


Ancien chevrier à la retraite, porte-parole de plusieurs associations d'éleveurs et bergers, 1er adjoint dans ma commune membre de l'USAPR* qui subit de plein fouet la prédation, bien que cette démarche soit soutenue par les associations citées dans l’annexe et par de nombreux éleveurs et bergers, je vous écris aujourd'hui « en mon nom propre. »

Nous avons bien entendu vos positions sur la problématique du loup.
Avez-vous affirmé « C’est un équilibre à trouver entre la préservation du loup et la possibilité de faire du pastoralisme » ?
Si oui, c'est ce que nous répondent tous les Préfets qui ne sont que les représentants de l’État et de sa politique en préambule de chaque "Comité loup".

M. Hulot, sauf erreur de ma part, la « Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l'homme » (1) est membre de L'UICN. 
Pour le WWF, l'UICN et le LCIE l’équilibre entre la préservation du loup et"la possibilité de faire du pastoralisme" est réduite à peau de chagrin :
« Dans ces zones [où évolueront les grands prédateurs] sont inclus les secteurs où doivent être établis de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores ».
Dans les « territoires inadaptés à sa présence : secteurs du centre et de l’ouest de la France particulièrement axés sur l’élevage intensif  où sa présence sera inappropriée […]  renforcement du prélèvement rendant le loup inapte à son installation. »

M. Hulot, ce déséquilibre entre de fortes restrictions pour l’élevage traditionnel extensif et l’exclusion des prédateurs dans les zones de productions intensives et industrialisées ne permettra pas, je le crains "une discussion apaisée" comme vous le souhaitez.

J'aimerai par ailleurs bien comprendre votre position ("j'ai vu cohabiter le monde sauvage et les communautés humaines dans des situations beaucoup plus délicates, notamment en Afrique"). Le fait que des populations subissent des conditions d’existence difficile pour cohabiter avec des prédateurs justifie-t-il que nos conditions se dégradent ? S’agirait-il d’ailleurs des conditions d'existence de tous les français ou seulement de celles des paysans confrontés aux prédateurs ? 

Allez-vous laisser faire chez nous ce qui s'est fait avec le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) (2) au Botswana, où les bushmen ont été délocalisés (3) sous prétexte de biodiversité ?

En Inde, les peuples indigènes sont illégalement expulsés de force (4) des réserves de tigres pendant que les touristes y sont les bienvenus.
Au Botswana et au Cameroun (5), où cela a pris des proportions démesurées, les peuples indigènes sont accusés de braconnage parce qu’ils chassent pour se nourrir. Ils sont en butte aux brutalités, aux arrestations, à la torture et à la mort tandis que les chasseurs de trophées sont privilégiés. 


Alors oui M. Hulot, ces populations sont dans des situations beaucoup plus délicates que nous autres ruraux français. Nous qui sommes les seuls à subir les conséquences de la prédation pour que les environnementalistes adeptes « du tout sauvage loin de chez eux »  puissent réaliser leur « idéal affectif » de la nature. 

Pendant que nous galérons, sur nos terres en butte à l'ensauvagement.
Pendant que chaque année, plus de 70 000 ha sont artificialisés et sacrifiés sur l'autel de la modernité.
Pendant que dans les zones urbaines et péri-urbaines, nous constatons la débauche du mondialisme ;
Pendant ce temps, dans la ruralité profonde, nos territoires servent à la rédemption des évangélistes adeptes du sauvage à tout crin. Nos terres préservées vont même devenir des « actions de compensation environnementale » une fois que nous aurons dû les quitter par la force des choses.

Vous avez proposé : "j’ai lancé dès aujourd’hui un travail collectif pour co-construire les conditions de coexistence avec le loup."
En visionnant cette vidéo « Message de Nicolas Hulot » (6) on comprend le poids que les fondamentalistes du tout sauvage font peser sur nos représentants élus ou nommés.

M. Hulot vous n'avez de cesse de vous excuser d'avoir accordé le droit aux bergers de défendre leurs troupeaux.Vous allez même jusqu’à espérer que cela ne se traduira pas par la mort du prédateur. 
De notre côté, nous, de jour comme de nuit, nous « croisons les doigts » pour que nos animaux lui échappent.
M. Hulot, qu'attendez-vous ? Que le berger armé ne puisse se défendre ? Ou que plutôt le berger qui refuse de porter les armes se fasse attaquer ? 
Après avoir écouté votre discours culpabilisant, dans quel état psychologique se retrouvera celui, bienveillant envers la biodiversité, qui aura été forcé d'abattre un loup s'en prenant à son troupeau ?
En attendant que vous remettiez tout à plat, combien de bergers auront démissionné? 

Monsieur Hulot, dans certains passages de votre discours ressortent des menaces pour la survie du pastoralisme. 

Mais nous avons aussi entendu des propos qui nous ont touché. 
Des propos justes sur ce que vivent ces ruraux remarquables par leur mode de vie. 
Des propos justes sur le respect qu'ils ont de leur animaux  élevés et sacrifiés pour nourrir sainement nos concitoyens dans la traçabilité, la durabilité et la proximité. 
Des propos justes sur l'impact favorable de leur relation avec  notre biodiversité, nos paysages et nos montagnes. 

Pourtant, ces gens sont devenus aux yeux de certains des parias de la société. Et ce malgré plus de 22 ans d'efforts pour mettre en place massivement tous les moyens de protection possibles et imaginables.
Des parias, parce qu'ils ne parviennent pas à se protéger contre les prédateurs. Je parle ici des éleveurs et paysans traditionnels et des bergers et de tous les petits métiers qui en découlent.

Monsieur le Ministre, c'est le moment ou jamais de prendre rapidement conscience de la réalité : le pastoralisme se meurt. Sans mesure courageuse, le tournant sera définitivement pris. 


Monsieur le ministre, dans l'attente de votre réponse, je vous prie de croire à l'expression sincère de ma considération.





ANNEXE


* USAPR : Union pour la Sauvegarde des Activités Pastorales et Rurales  


plaidoyer pour des écosystèmes non désertés par les bergers : Nos paysages emblématiques de montagnes, collines, bocages et marais sont constitués d’une mosaïque de milieux façonnés au fil des siècles par les pratiques paysannes. La vitalité de ces espaces, de plus en plus appréciés par nos sociétés urbanisées, se dégrade rapidement quand ils ne sont plus entretenus par le pâturage des troupeaux notamment. Or, en de nombreuses régions, les troupeaux subissent l’assaut des loups. Que faire ? La gravité de la situation plaide pour l’adoption de mesures d’urgence, sur le terrain comme dans le domaine réglementaire. http://www.liberation.fr/terre/2014/10/12/plaidoyer-pour-des-ecosystemes-non-desertes-par-les-bergers_1120258

Connaître le point de vue de la Confédération Paysanne : La Confédération paysanne se bat pour une agriculture paysanne, face à une agriculture industrielle prédatrice pour les paysans, les territoires et l’environnement. Elle défend le droit pour les paysannes et paysans de chaque peuple à vivre de leur activité et selon leur culture.
Le constat de la cohabitation impossible entre loups et pastoralisme n’est pas issu d’une idéologie « anti-loup ». Il ne s’appuie pas sur une défense corporatiste mais repose sur l’expérience de paysans bienveillants envers la biodiversité. Cette position est issue de la pratique de paysannes et paysans qui ont, pour certains, passé plus de vingt ans à essayer de « s’adapter », en vain. https://drive.google.com/open?id=0B9HT6mzNQ__VS2lDb3hfMUJPN1E

Le pastoralisme entre agroécologie et prédation, entre foi dans l’avenir et désespérance
Pendant ce temps, dans nos montagnes, dans nos collines, des Alpes aux Vosges et à la Lorraine, des Pyrénées Orientales à la Lozère, il y a des éleveurs et des bergers qui pleurent ; des éleveurs et des bergers qui pleurent des larmes de souffrance, d’impuissance, de désespoir, face aux ravages toujours plus étendus et de moins en moins contrôlables que provoque la prédation sur les troupeaux par les populations de loups en croissance continue et solidement implantées. Dans chaque cas, ce sont des années de travail patient et tenace qui volent en éclats, des vies de familles qui vacillent, la confiance dans les espaces pastoraux qui disparaît, la convivialité avec les randonneurs et autres pratiquants de loisirs en milieu naturel qui laisse place à l’angoisse des risques générés par la présence imposée des chiens de protection. Depuis plus de vingt ans la situation ne cesse d’empirer ; les moyens de protection, massivement mobilisés par les pouvoirs publics et massivement mis en œuvre par les éleveurs, s’avèrent d’efficacité limitée et lourdement contraignants. Encore combien de temps cela pourra-t-il tenir ?
Le Bulletin de l'Association Française de pastoralisme : https://drive.google.com/file/d/0B9HT6mzNQ__VVl9wNHJqLS02VW8/view?usp=sharing

Extrait du livre de L. David Mech et Luigi Boitani, Behavior, Ecology and Conservation : « Pour le dire crûment, de plus en plus de gens aiment le loup, mais de moins en moins comprennent et mesurent son contexte écologique. Après des décennies de plaidoyer en faveur de la conservation du loup, nous sommes maintenant au défi de réorienter cette adhésion vers un raisonnement plus rationnel, contextualisé enfin, en prenant en compte non seulement le loup, mais aussi tout son environnement, y compris les intérêts légitimes de l’homme. /…/ A propos du loup taxé d’«espèce parapluie», de «clé de voûte de la biodiversité», d’«indicateur de la qualité ou de l’intégrité d’un habitat» et autres idées reçues qu’ils ont inspirées eux-mêmes, les auteurs constatent ceci : «Les loups ne méritent pas de tels labels. Si ceux-ci ont été de formidables moyens pour déclencher les émotions, obtenir et réunir rapidement des soutiens au rétablissement des loups, il nous faut prendre conscience que ce furent là des raccourcis pour vendre un produit, plutôt que de bonnes bases scientifiques. Le loup devra être contrôlé partout où il revient. Dans la plupart des cas, le contrôle direct par destruction est habituellement l’unique voie possible.» http://www.liberation.fr/debats/2017/06/26/derriere-le-mythe-juste-un-animal_1579651



































Cette démarche personnelle a reçu le soutient de :
Collectif pour la sauvegarde du pastoralisme dans le Haut Diois, 26310 Les Pres
Association Éleveurs et Bergers du Vercors Drôme-Isère, 26120 Combovin
Collectif des Éleveurs de la Région des Causses et Leur environnement 48,  48 150 Hures La Parade.
Association des amis de l'Aigoual, du Bougés et du Lozère, 48220, Le Pont de Monvert.
Collectif des Éleveurs de la Région des Causses et Leur environnement 12,  12 150 Séverac d'Aveyron.
Association pour l'Équilibre et le Développement du Massif vosgien, 68 160 Thillot







vendredi 30 juin 2017

LOUP, CONTRIBUTION À LA CONSULTATION PUBLIQUE



Union pour la Sauvegarde des Activités Pastorales et Rurales

 Saint Colomban des Villards,
 le 30 juin 2017, 


Contribution à la consultation publique


 « projet d’arrêté fixant le nombre maximum de spécimens de loups dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2017-2018. » 

La prédation bouleverse nos territoires ! Dans la détresse insupportable des éleveurs, dans leur métier nié, dans la souffrance des troupeaux attaqués, des animaux traqués et déchiquetés, c’est la question, écologique et solidaire, du développement des territoires qui est posé.

 Quel monde et quels espaces voulons-nous pour demain ? Les schémas de cohérence territoriale, les Plans Locaux d’Urbanisme Intercommunaux ne dessineront-ils l’avenir qu’autour des grands axes de circulation et des zones d’activité économique urbanisées ? Nos vallées de montagne, nos campagnes ne seront-elles destinées qu’à devenir d’agréables zones récréatives pour citadins pollués, ou des friches sauvages pour amateurs de « sensation » ? (Quelle conception méprisante du tourisme ces orientations sous-tendent-elles d’ailleurs !) Que deviendra l’élevage de plein air, que deviendront les troupeaux de plein champ ?

 Elus de proximité, maires, conseillers municipaux, nous connaissons mieux que personne la réalité quotidienne de nos territoires ruraux. Nous savons la difficulté d’y maintenir la vie, l’emploi, les services. Nous portons la volonté de les garder vivants, ouverts et accueillants ; nous y travaillons, souvent avec acharnement.

 La prédation bouleverse nos efforts, elle rompt les équilibres. Jamais nous ne pourrons faire assez, nous les maires des communes impactées, pour enrayer ses effets, si mesure n’est pas prise de la nécessité impérieuse d’éloigner le prédateur de nos troupeaux, de nos alpages, mais aussi de nos villages, puisque c’est autour de nos hameaux qu’il attaque maintenant. Nous sommes devant des situations douloureuses, incontrôlables, porteuses de risques en cascade et de conflits multiples.

 La consultation ouverte sur Internet porte précisément sur le « projet d’arrêté fixant le nombre maximum de spécimens de loups dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2017-2018. » C’est à cette question – là que nous répondons ci-dessous, et à elle seule.

 Nous, maires adhérents de l’USAPR, maires de communes touchées par la prédation ou menacées de l’être,
 - au vu de la gravité de la situation que nos territoires connaissent,
 - au vu de l’urgence à y répondre,
 - au vu du nombre de communes touchées
 - au vu de la dévaluation des mesures de protection, de la lourdeur de leur mise en place, de leurs conséquences pour le multi-usage de la montagne

 n’avons pas à indiquer un « maximum » ou un « minimum » de loups à prélever, mais demandons clairement que ce plafond soit suffisamment élevé pour que chaque troupeau menacé puisse être défendu, par des tirs de défense ciblés mais aussi par des tirs de prélèvement partout où ils seront nécessaires, sans exclure le prélèvement de meutes entières. Cela implique une souplesse dans la définition du plafond de prélèvement, qui doit prendre en compte, au fil de l’année, la réalité vécue par nos éleveurs et leurs troupeaux, par nos communes et leurs élus.

USAPR – Mairie – Chef lieu – 73130 Saint Colomban des Villards.
 usaprfrance@gmail.com / coordinatrice Cathy Davoine 06.15.81.84.30

jeudi 29 juin 2017

QUAND LA MAISON DU BERGER DÉVIENT CELLE DU LOUP

Dans le cadre de l'information idéologique, la « maison du berger » accueille la "Société Alpine de Protection de la Nature" pour une journée accès sur « la cohabitation possible du loup et du pastoralisme ». Avec toutefois un point interrogation pour éviter la montée d'adrénaline de ceux qui subissent la prédation.



Comme par hasard cette journée se déroule au moment ou les éleveurs et bergers sont le plus mobilisés dans leurs taches professionnelles. Il ne pourront certainement pas aller remettre les pendules à l'heure sur ce qui s'annonce comme une journée de propagande destinée à convaincre ceux qui ne subiront jamais la prédation.

Voici entre guillemets et en Italique les arguments de la SAPN pour mobiliser le public :

SAPN : « /…/Nous invitant à repenser la cohabitation possible entre la faune, la flore et les activités humaines »

A - il s'agit de la coexistence entre les éleveurs et bergers seuls face aux prédateurs, la flore elle, elle cohabite depuis des millénaires avec le pastoralisme.



B - La cohabitation implique que les deux parties soient consentantes. Il n'y a donc pas de cohabitation entre les grands prédateurs et les activités humaines, nulle part, ni chez nous ni chez nos voisins.
LOUP, A L'ÉTRANGER COMMENT SE PASSE LA COHABITATION?

C - La coexistence avec le loup est impossible, l'a toujours été dans l'histoire de l'homme - cela apporte énormément de préjudices, dont l'impact destructeur sur l'élevage ou la faune sauvage.
Dans les pays à forte densité humaine et accueillant de nombreuses petites structures pastorales familiale, le loup ne peut pas subsister sans décimer les élevages et s'hybrider.

D - À propos du loup taxé d«espèce parapluie», de «clé de voûte de la biodiversité»,  d’«indicateur de la qualité ou de l’intégrité d’un habitat» et autres idées reçues qu’ils ont inspirées eux-mêmes, Luiggi Boitani et David Mech écrivent ceci : «Les loups ne méritent pas de tels labels. Si ceux-ci ont été de formidables moyens pour déclencher les émotions, obtenir et réunir rapidement des soutiens au rétablissement des loups, il nous faut prendre conscience que ce furent là des raccourcis pour vendre un produit, plutôt que de bonnes bases scientifiques. Le loup devra être contrôlé partout où il revient. Dans la plupart des cas, le contrôle direct par destruction est habituellement l’unique voie possible.» http://www.liberation.fr/debats/2017/06/26/derriere-le-mythe-juste-un-animal_1579651

Gageons que la SAPN avec la complicité de la « maison du berger » se fera un plaisir de vous rappeler toutes ces vertus publicitaires du loup dans les zones d'élevage.


SAPN : « Nous sommes allés à la rencontre de quelques éleveurs, bergers et de personnes qui les connaissent bien… »
Gageons que ces "quelques" éleveurs et bergers ainsi que ces "quelques" personnes ont été choisi avec soin.


SAPN : « Une cohabitation est possible entre l'élevage et le loup ; reste à savoir comment »
Les associations qui affirment sans état d'âme et sans jamais tenir compte de la réalité que la cohabitation coexistence est possible tout en se demandant comment faire pour que ce soit possible, sont nombreuses.

Par contre les instances Européennes qui chapeautent ces associations, WWF, LCIE, UICN savent exactement comment faire :
 « Dans ces zones [où évolueront les grands prédateurs] sont inclus les secteurs où doivent être établis de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores ».

LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS, TOME II


Il serait opportun que la SAPN redescende sur terre et ouvre les yeux :


comme le dit John Linnell en 2014 (Institut pour les grands carnivore en Europe ; LCIE)
  ..."cette expérience n'a jamais été tentée auparavant" .../..."Nous essayons maintenant de trouver un moyen de coexister avec eux (les grands prédateurs ndlr), même si personne ne sait à quoi cette coexistence va ressembler à la fin"… http://www.lcie.org/Blog/TabId/4630/ArtMID/6987/ArticleID/60/Blog-To-boldly-go-where-no-continent-has-gone-before.asp

L'UICN n'en sait pas plus :"nous avons des besoins de connaissances nouvelles dans trois domaines principaux : Le loup, le pastoralisme, les conflits relatifs aux loups!"

Le LCIE a toujours parlé d'un challenge unique - un pari  ex :« Guidelines for population level management plans for large carnivores ». LCIE 2008 - 6.4 p.27 ..
«Comme nous l'avons vu, les grands carnivores, comme groupe d'espèces, représentent un nombre de challenges uniques quand nous essayons de les conserver dans des écosystèmes densément peuplés, à dominante humaine et fortement modifiés, comme ceux en Europe » ... 

… « Ces challenges ont le potentiel d'avoir localement de graves répercussions sur ...
1) le cheptel 
2) les proies sauvages qui représentent des ressources de grande valeur pour les chasseurs … 
3) la peur qu'ils induisent chez de nombreuses personnes ... 
4) leur association à une large gamme de conflits sociaux …..
5) le fait qu'en de rares occasions, les loups et les ours peuvent représenter une menace pour la sécurité humaine en s'attaquant à des humains ... »

LOUP, COEXISTENCE A N'IMPORTE QUEL PRIX




Il serait tout aussi opportun que la « Maison du Berger » nous dévoile sa véritable motivation. 

Comme par hasard, aucune indication n'est donnée sur les intervenants qui vont venir nous vendre les recettes de la cohabitation coexistence.



Quelles seront les associations de défense du pastoralisme représentée?
Qui seront les spécialistes de chiens de protection? 
Et le dessin, il vous l'inspire comment la coexistence?