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Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

lundi 7 septembre 2015

LOUP, BIODIVERSITÉ, DÉSAPROPRIATION, MAIN MISE, MANIPULATION ET AUTRE FRIANDISES ENVIRONEMENTALES


Deux députées ébauchent l'Acte II de la loi Montagne

 les points forts vu par la presse


 Bernadette Laclais et Annie Genevard proposent un système innovant de péréquation basé sur les services environnementaux rendus par les territoires de montagne. "Cette péréquation serait une façon positive de reconnaître le caractère de bien commun et d'intérêt général de l'espace montagnard", une manière "d'asseoir des ressources nouvelles sur la valeur des paysages et de la biodiversité".

 Il s'agira de donner un prix à ces espaces protégés via les services qu'ils rendent
 http://www.actu-environnement.com/ae/news/laclais-genevard-ebauche-loi-montagne-urbanisme-energie-espaces-naturels-25195.php4#xtor=ES-6


 La montagne fournit des services de régulation de l'érosion et des risques naturels, grâce à sa végétation.  Les écosystèmes montagnards ont également un impact sur la régulation du climat global et local : captage de carbone par la forêt 

 mais aussi les prairies

 Toutefois, la principale menace pesant sur les zones montagneuses concerne l'entretien de ces espaces, et découle de la chute des activités agricoles. "La déprise agricole est visible, les surfaces cultivées sont en régression" constatent les rédacteurs du rapport. Cela s'explique par le fait que les pâtures et alpages "ne sont plus utilisés faisant place à la friche puis, après quelques années, à la forêt".
http://www.actu-environnement.com/ae/news/montagne-loi-cgedd-tourisme-agriculture-sports-hiver-urbanisme-protection-21547.php4
 


 "Le projet agro-écologique est un projet majeur, estime Jean-Claude Bévillard, chargé de l'agriculture à France Nature Environnement (FNE). Nous nous associons à cette vision d'avenir, qui vise à renverser les schémas agricoles (bonjour le loup ndlr) des dernières décennies, mais restons vigilants quant à la mise en œuvre".
 http://www.actu-environnement.com/ae/news/projet-agroecologie-agriculture-giee-aides-regions-21944.php4



 Les rédacteurs de l'audit remarquent certains effets pervers induits par le système actuel. Ils observent que "la concurrence entre les communes" implique que "certaines collectivités (doivent) supporter la protection et le "gel" d'une partie de leur territoire pour compenser les aménagements économiquement plus rentables réalisés par leur voisines".
http://www.actu-environnement.com/ae/news/montagne-loi-cgedd-tourisme-agriculture-sports-hiver-urbanisme-protection-21547.php4

Lire a ce propos:
LOUP, LA FACE CACHÉE DES DEFENSEURS DE LA NATURE

 LA RÉFLEXION PARTAGÉE DES ACTEURS RURAUX: 
Fabuleux ce futur projet de loi déguisé dans un rapport commandité par Manuel Valls (on pourrait ajouter Macron) : l'État se contente d'édicter des règles et de les faire respecter. Au profit, encore une fois, d'organismes financiers. En même temps, il se dégage de ses obligations financières. 

1- il transfère les charges des parcs nationaux, zone Natura 2000 etc... sur le dos des autres collectivités, notamment les villes, qui ne sont pas en montagne, sous prétexte que leurs habitants profitent ou profiteront des paysages, de l'air pur, des loisirs en montagne. Une manière d'habituer les esprits à  payer ces "services écosystémiques", étape essentielle avant la privatisation. On se demande à quoi servent nos impôts sur le revenu.

2- l'évaluation des services est orchestrée par le comité français de l'UICN. Ne cherchez pas plus loin, l'UICN est la source d'inspiration de cette loi. On sait que la politique de la biodiversité est confiée depuis les années 90 à ce comité français de l'UICN sans qu'il y ait eu un débat parlementaire quelconque sur le sujet. Je ne l'ai pas trouvé. Je n'ai pas trouvé non plus de texte réglementaire, sauf lors des renouvellements de la convention signée entre l'État et ce comité. Si quelqu'un en découvre, je suis preneuse. Extraordinaire de voir comment la privatisation de la politique publique de la biodiversité est passée comme une lettre à la poste. Personne n'a bronché

3- ce projet s'intéresse de très près aux ressources de la montagne, en particulier l'eau de surface que l'OMC n'a pas encore réussi à privatiser (c'est embêtant, les rivières coulent ! Par contre l'eau souterraine relève du secteur privé selon les canons de l'OMC. Quid des lacs ?). À surveiller de très près, tout comme l'énergie. 

Mis à part l'ajustement de la loi ALUR votée à l'emporte pièce sans voir les conséquences, il faut regarder de très près ce rapport pour mobiliser le élus de montagne (ANEM) dont l'alternance UMP-PS dans l'association fait craindre le pire. Car vous remarquerez que ce rapport a pris le soin d'être consensuel entre les deux partis. 

La loi Montagne I décortiquait les spécificités de la montagne et de ses contraintes et les nécessaires soutiens publics qui devaient en découler (dans le domaine agricoles, mais aussi pour les communes, notamment l'enseignement et autres services publics) pour y maintenir des activités.
Ce projet de loi risque fort de renverser la vapeur en imposant toutes sortes de contraintes réglementaires supplémentaires via des schémas divers. Le temps passé en réunions va absorber toutes les bonnes volontés locales...

La loi Montagne II est l'application du protocole de Nagoya qui transforme les montagnes en "écosystème" à valoriser. Autrement dit à financiariser. 
Les communes pourraient bien n'avoir plus aucun droit au moment où l'État disparaît sauf pour les contraintes. 
La dépossession des habitants de leur territoire est à l'ordre du jour.


Il faut tirer la sonnette d'alarme. 

Je n'ai pas encore fait de recherche approfondie, mais j'ai l'intuition que l'on va vite voir l'intérêt de la réintroduction de la faune sauvage (ours, loup) et aujourd'hui, de l'introduction du chacal doré. 
 Françoise Degert


Voici les décisions adoptées à Nagoya en 2010 sur les montagnes.
Ce sont des réservoirs de biodiversité, de ressources, de "services culturels"...
S'y applique bien entendu le fameux protocole de Nagoya adopté et entériné chez nous sur  "l'accès et le partage des avantages":
 Autrement dit, l'appropriation par les firmes des ressources génétiques (plantes, animaux etc...)
Pour une fois, on peut la lire en français

A lire aussi comment les associations environnementales se réjouissent de la loi sur la biodiversité:
  LA LOI BIODIVERSITÉ SIGNERA T'ELLE LA FIN DU PASTORALISME?

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