L'association Eleveurs et Montagnes mobilise depuis le mois de décembre les élus départementaux autour de la question du loup.
Ainsi, les maires, députés, conseillers généraux des Alpes de Haute Provence ont été appelés à se prononcer sur le texte suivant :
Texte a télécharger et a proposer a vos conseillers et élus
"Les élus de
Mobilisés autour des difficultés
rencontrées par l'élevage de plein air face aux loups,
et par conséquent inquiets de l'impact sur toute l'économie
des territoires montagnards et ruraux, affirment leur pleine
solidarité à l'élevage et à aux acteurs
économiques de la ruralité ;
Convaincus que :
• L'élevage pastoral est nécessaire
pour l'économie des territoires de montagne et ruraux,
•
Le maintien du pâturage est le gage de l'entretien des paysages
et de la préservation de la biodiversité,
•
L'élevage pastoral répond aux nouvelles attentes des
consommateurs en termes de proximité, qualité, lien au
terroir, sécurité alimentaire et sanitaire.
Font le constat que :
• Les pertes directes et indirectes sur les
troupeaux sont lourdes dans toutes les zones de présence du
loup et deviennent inacceptables,
• Les moyens de protection sont de moins en moins
efficaces face à des loups qui s'adaptent et ne craignent plus
l'homme,
• Les chiens de protection, imposés en
raison de la présence des loups, deviennent une contrainte
majeure pour la fréquentation de la montagne et l'économie
touristique, avec de forts conflits d'usage avec les autres
activités.
Refusent :
• l'abandon et l'ensauvagement de leurs
territoires
• que la responsabilité pénale des
problèmes pouvant résulter des chiens de protection
retombe sur les éleveurs
• Le principe de protection des hybrides du loup
de souche italienne présent en France qui constituerait une
menace pour la survie de l'élevage ;
Affirment :
• La nécessité de faire connaître
la réalité du problème du loup et de la
souffrance des éleveurs
• Notre choix pour des montagnes
et des territoires ruraux vivants
Prenons note des nouvelles orientations affirmées
par la Ministre de l'Ecologie facilitant les tirs de loups ;
Mais exigent :
• le respect du travail
et de la vie de tous les éleveurs confrontés au loup
•
aux pouvoirs publics de représenter les éleveurs et de
protéger leur activité et la qualité de leurs
produits
• une régulation opérationnelle du loup
avec des moyens adaptés et obligation de résultat, avec
une réactivité réelle des pouvoirs publics
prenant en compte les situations de détresse locale. Ces
décisions pourraient être prises au niveau local en
mobilisant notamment les chasseurs, et appelées à se
traduire en plan de chasse, et dont la charge ne repose pas sur les
seuls éleveurs ;
• un déclassement du loup de la
Convention de Berne et de la Directive Habitat, de façon à
sécuriser le cadre juridique facilitant la régulation
des loups."