BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

mardi 12 janvier 2016

LOUP, LA RESPONSABILITÉ JURIDIQUE DES ÉLEVEUR ET BERGERS


ASSOCIATION DES ÉLEVEURS ET BERGERS DU VERCORS

ALAIN BAUDOUIN
Président
Siège social :
Mairie de COMBOVIN Combovin le 8 Janvier 2016
26120 COMBOVIN
Tél : 04 75 41 33 17



INVITATION

Samedi 6 Février 2016, de 10heures à 13heures,
Salle ESAT à Recoubeau-Jansac Drôme
Madame Frédérique GEYMOND Juriste, dispensera une information sur les sujets suivants :
* la responsabilité des éleveurs et des bergers face aux agressions des chiens de protection sur les randonneurs et les villageois.
* les critères retenus par les tribunaux pour condamner ou relaxer.
* la divagation des chiens et donc des chiens de protection,
* la réglementation chiens dangereux,
* les peines encourues par un éleveur ou berger qui tue un loup.
Questions diverses, échanges d’exemples vécus, débat.
Apéritif et pour ceux qui le souhaitent, repas sorti des sacs.
Cette matinée est destinée à tous les éleveurs et les bergers.
Parlez-en autour de vous, venez nombreux.


Cordialement



Alain BAUDOUIN

LOUP, LA MANIF DONT LES TÈTES DE LISTES EN DISENT LONG. FABRICE NICOLINO


En marge de la manif prévue à Lyon, les Gourous se dévoilent

Dan la série : Personna Grata  V.I.P. de la manifestation '"non à la chasse aux loups" prévue en Janvier.

FABRICE NICOLINO, Journaliste spécialiste de l'écologie et essayiste. Lui aussi dénonce les ravages de l’industrialisation, les abus de l'écologie profonde, puis s'acharne contre les petits éleveurs qui appliquent ces règles depuis toujours sous le prétexte du loup.

"Cette grande bataille est belle, somptueuse même, et grandira tous ceux qui y participeront du bon côté de la barricade. Car il y a barricade."

Non, il ne s'agit pas de propagande extrémiste, c'est tout simplement de la propagande fondamentaliste d'un des gourous de la défense du loup.


"Cette grande bataille est belle, somptueuse même, et grandira tous ceux qui y participeront du bon côté de la barricade. Car il y a barricade. Et les autres vieilliront, et mourront avec une photo de loup braconné au-dessus de leur lit de subclaquant."

Subclaqant : Issu du vocabulaire médical peu soutenu, il y a le subclaquant, littéralement, sur le point de mourir, à l’article de la mort.

Par extension dans la rhétorique ci dessus, un subclaquant est quelqu'un qui n'a pas conscience de vivre, qui est en mort perpétuelle, destiné à disparaître puisqu'il ne se situe pas du bon coté, du coté de ceux qui sont sûr de détenir « la vérité » et de vouloir l'appliquer à travers « une grande belle et somptueuse bataille ».

Celui qui veut défendre son mode de vie, qu'il a choisi par opposition à la frénésie de nos société, est donc pour les environnementaux pur et dur, un subclaquant qui n'a pas besoin d’être concerté ni même concerné, puisqu'il est en permanence à l'article de la mort. Il n'a donc pas conscience de vivre « la grande et somptueuse bataille » qui vient tout à coup de réveiller les consciences de ceux qui ne se sont jamais préoccupés de savoir comment, nous autres ruraux, avons été pratiquement les seuls à fuir la folie de nos civilisations!

Ironie du sort, les propos tenus pour faire passer l'idéologie des écologistes ensauvageurs ressemblent souvent étrangement à certains propos tenus par des intégristes religieux. Et à voir la ferveur de ceux qui postent des commentaires qui encensent leurs auteurs, on s'aperçoit- que le mouvement fait des adeptes.
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2013/10/la-haine-comme-seul-guide.html

Certains allant même jusqu'à proférer des menaces de morts contre ceux qui prennent position.
http://www.dici.fr/actu/2014/12/12/hautes-alpes-la-deputee-ps-karine-berger-menacee-de-mort-suite-ses-prises-de-positions-sur-le-loup-537528

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Armenie-Valerie-Boyer-victime-de-menaces-de-mort-444070




lundi 11 janvier 2016

LOUP, LE DAUPHINE LIBERE A T'IL PERDU SON OBJECTIVITÉ?

Le Dauphiné Libéré relaye les propos de Pierre Peyret, vice président de férus.
Vouloir mobiliser l'opinion publique, c'est le droit de l'association Férus, mais pas à n'importe quel prix. Qui plus est,  avec le concours du Dauphiné Libéré dont le rôle est d’être un journal objectif au service de l'information. Un journal très apprécié dans le milieu rural..
http://c.ledauphine.com/environnement/2016/01/10/une-manifestation-contre-la-chasse-au-loup


 Le D.L.: Déjà que la population de loups dans l’Hexagone est en baisse. « L’espèce est revenue naturellement dans les années 1990. Et l’année dernière, les chiffres faisaient état de 282 loups. Il y a eu une légère inflexion. Et on redoute que le nombre soit encore revu à la baisse. D’autant qu’en plus, on ne compte pas le braconnage », indique Pierre Peyret.
vice président de l'association Férus.


 Ouragan : L’association férus qui demande « : "ne transmettez plus aucune de vos données à l’ONCFS et donc au gouvernement. Détruisez tous les indices de présence du loup (recouvrement des pistes de loup dans la neige, enlèvement des crottes trouvées sur les chemins etc.)." (cf. site Internet de FERUS).
Mais que disent les officiels? : " 42 Zones de Présence Permanente (ZPP) contre 39 en 2014.  2440 constats, contre 2344 en 2014, "un taux de progression annuelle de 16% (8 à 27%), sans rupture de pente significative ''sources ONCFS 2015 . de plus le loup signalé comme braconné a été reconnu officiellement non braconné. 

Le D.L.: Pour lui, (Pierre Peyret) il y a « un travail à faire pour que l’élevage et la faune sauvage puissent cohabiter ensemble. Il propose par exemple de faire appel à des chiens patous."

Ouragan: Avec plus de 2000 chiens de protection dans les alpes et des attaques en constantes  hausses, voyons ce que disent ceux qui sont en charge des études sur le terrain:
"les chiens de protection sont efficaces si ils sont là pour rappeler au prédateur qu'il ne peut s'approcher sans risque.  Cela ne fonctionne plus si ils sont amenés à se côtoyer  trop  souvent. Les loups prennent l'ascendant sur les chiens qui deviennent dominés."

"Autrefois en effet, les bergers professionnels avec leurs dogous protégeaient les troupeaux, les gros troupeaux ; le gamin de la famille ramenait chaque soir ses quelques agneaux ; mais en même temps on s’acharnait à détruire les loups. Craintifs, furtifs, ces derniers savaient ce qu’il leur en coûterait de s’approcher de l’homme et de ses troupeaux. Poussés par la faim, dans un contexte où les cerfs, les chevreuils et les chamois étaient rares ou inexistants, ils s’enhardissaient toutefois. Mais il faut le dire et le redire, ce qu’on appelle par un mot qui ne veut rien dire, la cohabitation, reposait sur deux piliers, les moyens de protection et la destruction du prédateur."  cf Laurent Garde Centre Etude et de Réalisation Pastorales Alpes Méditerranées

le D.L. : " il déplore aussi une mauvaise image de l’animal. Fondée « sur des contes et des légendes, comme celle de la Bête du Gévaudan »

Ouragan : Ce qui peut se comprendre de la part des citadins qui sont en majorité pour le retour des loups, devient totalement obsolète dans le milieu rural ou la peur du loup est reliée à celle de la protection des troupeaux.

"De façon parfaitement illogique, ceux-là mêmes qui affirment que nos anciens avaient peur du loup nous disent aussi que le loup n’a jamais tué d’êtres humain !
  J’ai creusé dans les textes anciens qui ont été publié par de nombreux auteurs et j’ai fait une découverte surprenante, ou plutôt j’ai pu mettre en évidence ce que commencent à exprimer avec prudence nombre d’historiens et d’ethnologues. Avec prudence, tant ils ont conscience de ramer à contre-courant. J’ai découvert que la peur du loup n’avait jamais existé dans les campagnes françaises. Et ce pour une raison simple : nos anciens, loin d’être des imbéciles, étaient des très bons observateurs de leur environnement, et ils savaient très bien que le loup, généralement, n’était pas un danger pour l’homme. On retrouve ce savoir tranquillement acquis dans tous les textes qui vont de la fin du Moyen-âge jusqu’à la fin du 19ème siècle et qui restituent directement les connaissances des ruraux. Les affaires de loups tueurs d’homme étaient trop rares pour créer une peur constante. Si le loup a été éradiqué, c’est bien parce qu’il décimait les troupeaux et uniquement pour cette raison." cf Laurent Garde.


Le D.L. : Pierre Peyret, Qui cite en exemples plusieurs pays voisins, comme l’Italie, l’Espagne et le Portugal, « qui ont toujours vécu avec » et « où il y a moins de tensions sociales ».
Ouragan:
 Italie, ou les tension sont extrêmes  a en lire le compte rendu de cette conférence du 17 décembre 2014 dont voici la conclusion: "Pour conclure la soirée, le président Giovanni Dalmasso a rappelé l'importance de protéger ceux qui travaillent en montagne, en particulier les éleveurs qui jouent un rôle fondamental dans la préservation du territoire. Dans nos vallées nous n’avons pas besoin du loup mais de ce qui est indispensable à l’homme.   « En qualité d’organisation agricole nous nous sommes déjà engagés pour recueillir des signatures contre le loup sur les alpages. Nous sommes ouverts à toutes propositions. Le loup n’est plus en danger d’extinction aujourd’hui, nous pensons qu’il faut de nouvelles actions pour gérer le problème « .
Voir aussi l’interview du directeur de la fromagerie à Manciano: 7mn qui en disent long
Espagne: Les agriculteurs conspuent le Président Fernández après qu’il les a ignorés. Près de cinq cents éleveurs et leurs familles ont manifesté hier à Covadonga pour exiger le contrôle des loups et des écobuages dirigés. (09/09/2013) pendant la manifestation: Le loup s’acharne sur 50 moutons du même troupeau d’Onís
Portugal: Les quarante-huit habitants de Covas do Monte et leurs mille chèvres veulent en finir avec les prédateurs qui s’attaquent à leurs troupeaux. Mais comment s’y prendre ?

Merci au Dauphiné Libéré de montrer que la liberté d'expression est aussi valable pour ceux qui sont injustement mis en cause. 


LOUP, LA MANIF DONT LES TÈTES DE LISTES EN DISENT LONG. BOUGRAIN DUBOURG


En marge de la manif prévue à Lyon, les Gourous se dévoilent

Dan la série : Personna Grata  V.I.P. de la manifestation '"non à la chasse aux loups" prévue en Janvier.
 ALAIN BOUGRAIN DIBOURG : En voilà un qui aime faire parler de lui.

Pour comprendre la face cachée du personnage, voyons ce qu'en pense Henri Emmanuelli:

Extraits : "C’est la raison pour laquelle M. A. Bougrain-Dubourg a inventé ce que j’ai appelé le « braconnage médiatique », c’est à dire l’organisation annuelle d’une opération de « commando » dans les Landes, à grand renfort de médias, sur un sujet controversé depuis 1979, date d’une directive européenne sur la protection de la faune sauvage. Je dis « commando » car le but explicite de ces véritables expéditions, de ces intrusions dans les fermes est minutieusement étudié. Avec comme objectif l’obtention si possible, d’images violentes permettant de rehausser, en la victimisant dans des postures semi-dramatiques, l’image du héros mercantile (Le H.M)."

"S’en suivent les images rocambolesques qui ont fait la joie des réseaux et des télés : l’homme à la pelle poursuivant le H.M ! Gagné ! Super-gagné pour le businessman ! Le soir même, l’exploit était signalé dans la fiche Wikipédia : des pros on vous dit, des vrais !

Sauf qu’il n’y avait pas de chasse prohibée et que personne n’a vu la vieille dame de 86 ans (la mère de l’homme à la pelle surpris dans sa salle de bains) jetée à terre par l’un des courageux assaillants ! A 86 ans ! Cette photo-là, elle n’était présente ni sur les réseaux, ni sur les écrans télés…

La manipulation implique toujours de petits sacrifices…."


A lire sans hésitation en entier
Lorsque je lis la notice de Monsieur Alain Bougrain-Dubourg sur Wikipédia (fils de député, petit-fils de général sans compter la particule de maman, c’est autre chose que le carnet d’adresses d’un petit agriculteur de Chalosse), je lis : « journaliste, producteur, réalisateur de télévision ». Je ne lis pas « ornithologue ». Ni d’ailleurs membre du Conseil Economique et Social ! Ni bien d’autres choses encore que les plus curieux n’auront qu’à aller chercher par eux-mêmes.


MAIS TENEZ VOUS BIEN : Il est aussi intéressant de connaitre la position de l'association L.P.O., vis a vis du pastoralisme, dont il est le président:

"Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage"

«Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique. »


la L.P.O., qui a cosigné ces allégations, a demandé dans l'Aude, des subventions pour acheter des brebis afin d'entretenir le site pour la protection et le développement de la biodiversité :

"La LPO Aude a acquis un troupeau ovin pour entretenir les ouvertures de milieu qui auront lieu dans le périmètre de la ZPS Basses Corbières cet hiver. "



photo du troupeau de la LPO par la LPO

"Au beau milieu des Corbières Orientales, sur la commune d’Albas, à proximité immédiate de la zone de projet du programme LIFE, « Belles Garrigues » allie tourisme, stages culturels et protection de l’environnement, au rythme d’un troupeau de Brebis. C’est dans ce cadre que Florence Robert a rencontré la LPO Aude afin de s’entretenir sur la conduite du troupeau et les intérêts que peut présenter le pastoralisme dans la préservation de la biodiversité. De cette rencontre est naît la rubrique « Utilité environnementale du troupeau »

Rappel de la position de la LPO lorsqu'il s'agit du loup:
"Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage"

«Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique. »


MIEUX CONNAITRE LA L.P.O.


mercredi 6 janvier 2016

LOUP, À QUOI JOUE FRANCE INTER?

Réaction à propos de l'émission de France Inter :

"Un nouveau loisir en France : la chasse aux loups"


 La prise de position de France Inter est inconcevable et inacceptable ! Ce texte et son titre sont d'une violence injustifiable pour tous ceux qui subissent la contrainte du loup, et pour l'ensemble des citoyens responsables!


-"en italique et en gras les contres vérités intolérables et irrecevables de Nathalie Fontrel" 


-"Depuis qu’il est revenu en France en 1992, le loup sème la panique dans les élevages/.../On crie au loup avant même d’avoir vérifié/.../"

NON le loup n'est pas revenu en 1992, non on ne crie pas au loup sans savoir, 

Alors qu'un loup a déjà été tué par erreur au cours d'une battue en 1987, les gardiens du parc ne disent mot face aux éleveurs qui se plaignaient depuis quelques temps d'attaques de chiens hors normes. L'administration se justifiera plus tard : "Nous avions pris la décision de ne pas officialiser cette présence de loups avant d'avoir définitivement écarté l'hypothèse qu'il s'agissait de chiens errants ensauvagés". Donc pas de chiens errants à cette époque et pas plus maintenant, car sinon comment expliquer que nos brebis pouvaient tout à loisir pâturer la nuit par temps de canicule, sans mesure de protections?

" Ils sont dédommagés/.../ "

NON, nous n’élevons pas des agneaux de qualité dans le respect,  la traçabilité, la durabilité et la proximité, pour nourrir le loup!

NON les animaux ne sont pas bien indemnisés, 
Les dégâts annexes, sont indemnisés par un forfait de 20% de la somme allouée aux victimes de la prédation.
Exemple en élevage viande labellisée : un éleveur perd 1 reproducteur, il touche 160€ + 32€ pour les dégâts annexes quelque soit leur importance, soit 192€.
Or les pertes s'élèvent à 240€ pour 2 agneaux non vendus (1 perdu l’année de l'attaque et 1 non vendu pour remplacement), plus 60€ pour l’animal non réformé (car prédaté). Pertes auxquelles s'ajoutent les dégâts annexes  (avortements, blessures, refus de chaleurs...). 
Mais plus que tout, nous n'élevons pas et nous n'élèverons jamais pour nourrir le loup!


-"Les éleveurs se disent garants de la protection des paysages/.../  le nombre d’espèces de plantes ne dépasse pas la dizaine sur les espaces pâturés par les brebis. Contre 100 à 200 sur les pistes de ski."

Non, c'est avec les modifications du a la présence des loups que la flore se détèriore:
"Les zones les plus à risque sont celles situées près des enclos pour la nuit, dans les cas où ceux-ci sont permanents. Le piétinement à l’entrée et à la sortie des enclos est bien visible et, au cours de la période d'utilisation, peut s’aggraver en créant des voies d’écoulement préférentielles pour l'eau en cas de pluies prolongées ou d’orages, jusqu’à déclencher des phénomènes érosifs avec une perte du couvert herbeux. Extrait de Variation de la végétation pastorale dans le Piemont suite au retour du loup.

NON ce ne sont pas les éleveurs qui se disent garants, mais l'ensemble des organismes qui traitent du sujet.

Oui sur les pistes de ski qui ont été labourées puis ensemencées artificiellement et fertilisées avec de l'engrais chimique, la flore peut être riche, car entretenue par les brebis.



3 exemples de l'ignorance de l'auteur, à moins qu'il ne soit formé pour désinformer:

1 CNRS "En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air "

2 UICN "Le pastoralisme est vital pour conserver les grandes zones d’habitat naturel et semi naturel. Ce faisant l’abandon du pastoralisme constitue une menace pour la biodiversité."

3 le rapport du P.N.U.E.* du 9 mars 2015
 vante les bienfaits du pastoralisme pour la nature « le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte »/…./
constate que : « le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/ préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité..."


 -"Les troupeaux sont devenus de plus en plus gros..."



NON, Il y a toujours eu des gros troupeaux en Provence comme en Languedoc, producteurs de laine : 1000 brebis à l’époque romaine, 2000 brebis au 18ème et 19èmesiècle… Ces gros troupeaux coexistaient avec les petits troupeaux paysans. Hier comme de nos jours, il fallait beaucoup de têtes pour justifier de lourds moyens de protection. Autrefois comme aujourd'hui, tout le monde regroupait les animaux en alpage l'été par des troupeaux aussi gros voire plus important qu’actuellement… le tout dans un contexte où la première protection du bétail était assurée par un important effort de destruction des loups !




"...Un berger doit surveiller 1300 bêtes contre 300 il y a moins d’un siècle. La pression sur la montagne est de plus en plus importante :"

NON, s'il est vrai qu'autrefois les villages s'enorgueillissaient de posséder plusieurs petits troupeaux, aujourd’hui le nombre de brebis reste toujours assujetti à la flore disponible. Car contrairement à ce que voudrait laisser penser l'auteur de cette infamie, avec la complicité de France Inter, les éleveurs et bergers sont des individus responsables qui ne sont pas fous au point de sacrifier la ressource qu'ils gèrent depuis des millénaires.

Les chiffres officiels sont sans appel:   En région paca ou la prédation atteint des records, la moyenne des troupeaux est inférieure à 400 animaux. Des troupeaux difficiles  à protéger sur les exploitations du fait de la répartition des animaux en plusieurs lots (femelles en gestation, en lactation,...). Une méthode d'élevage respectueuse qui a su s'adapter à la demande du marché. Une méthode incompatible avec les prédateurs!

Encore une fois, ce ne sont ni les écologistes ni les éleveurs qui décident du nombre, mais la pérennité de la ressource qui oblige. 

A savoir: les troupeaux de plus de 1200 animaux subissent, toutes proportions gardées, 21% des attaques, contre 40% pour les moins de 400.

Et enfin, si il y a pression sur la montagne, c'est le fait du loup qui oblige les bergers à délaisser les pâturages difficiles. "Des espaces abandonnés à une progression des ligneux (arbres ou arbustes) et voués à une fermeture du paysage néfaste à la biodiversité végétale ou animale" CEMAGREF



 -"Mais depuis les années 90, la filière ovine se débat dans des difficultés économiques qui n’ont pas attendu le retour du loup pour la mettre à terre."

 Constatations: la concurrence sur la filière ovine provient exclusivement d’îles sans prédateurs, et les pays qui subissent le loup depuis longtemps ne sont plus en mesure de rivaliser avec nos élevages. Mais combien de temps resterons nous opérationnels?

OUI le loup menace  la branche qui a su tirer son épingle du jeu.
"L’agneau de Sisteron se porte bien. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs." cf coop Sisteron
Idem en Lozère pour la fromagerie le Fédou, mais également pour l'IGP agneau de Lozère ELOVEL qui subit 25% à 30% de pertes de production, au même titre que l'ensemble des agneaux labellisés ou des productions fromagères dans les régions impactées par le loup.
Le loup est désormais en Aveyron et impacte les producteurs du Roquefort; fleuron des produits à "haute valeur ajoutée" dans l'image de la France!
Il menace les A.O.C. dont le cahier des charges exige une obligation de pâturage, comme en Italie et en Espagne



-"des difficultés économiques y compris en plaine alors que le loup n’y était pas présent."

OUI, c'est justement un des éléments qui conforte l'élevage de montagne. Ceux qui en plaine souffrent de la baisse du marché, peuvent choisir en toute liberté, une reconversion agricole sous réserve que leur terres s'y prêtent. Une solidarité par ricochet qui fortifie le pastoralisme dans les régions ou il n'y a pas d'autre alternative.

-"Au début de cette année il y avait 280 loups en France. C’est trop disent les éleveurs de brebis."

OUI car comme le disent les italiens, la surpopulation du loup c'est quand les attaques sont trop nombreuses et non la publication de chiffres pour le moins fantaisistes:

Fin 2011 = 250 loups dans 13 départements pour 4913 victimes 
Fin 2012 = 250 loups dans 15 départements pour 6021 victimes
2013 = 250 loups dans 22 départements pour 6195 victimes
2014 = 301 loups dans 31 départements pour 8226 victimes
2015 = 282 loups en France avec 42 Zones de Présence Permanente (ZPP) contre 39 en 2014.  2440 constats, contre 2344 en 2014, "un taux de progression annuelle de 16% (8 à 27%), sans rupture de pente significative "sources ONCFS 2015.

A qui profitent ces incohérences?


Tableau élaboré par le Centre d'Études et de Recherche Pastorale Alpes-Méditérannée

Ce tableau explique pourquoi les mesures de protections étaient inutile en 1993. 



EN CONCLUSION:
Jusque là rien de bien original, les écologistes défenseurs des prédateurs, qui ne subiront jamais l'ombre d'une contrainte liée à la prédation,  ont choisi cette propagande mensongère pour assurer la pérennité du loup à n'importe quel prix pour les ruraux!

Mais là où ça devient plus grave, c'est qu'une radio nationale, financée par nos impôts, participe à la xénophobie, la diffamation et la stigmatisation d'une minorité en relayant ces ignominies. Et ce dans le plus grand mépris des auditeurs contribuables en droit d'en attendre une information objective.

"Les éleveurs n’élèvent pas des brebis mais des subventions"

 "puisque ce sont mes impôts qui vous rétribuent...j’ai le droit de choisir qui va croquer la brebis : le loup dans la montagne ou moi dans mon assiette"."

Qui sont ces gens prêts à utiliser les impôts de la nation pour nourrir le loup au détriment des humains et qui plus est par l’intermédiaire des éleveurs et bergers dont le rôle principal est de proposer des produits de qualité à leurs concitoyens?


 France Inter vous avez transgressé toutes les règles de déontologies qui vous incombent.

 Votre prise de position est inadmissible ; l'ensemble des éleveurs et bergers, fervents auditeurs de vos émissions du haut de leurs alpages riches en biodiversité, avec  les associations ci- dessous,  m'ont demandé  d'écrire cette remise à l'heure et  exigent:

des excuses et le rétablissement de la  vérité


Collectif pour la sauvegarde du pastoralisme dans le haut diois, 26310 Les Pres
Association le Cercle, 48150 Hures La Parade
Association Éleveurs et Bergers du Vercors, 26130 Combovin
Fédération des Acteurs Ruraux,38850, Chirens
Association pour l’Équilibre et le Développement du Massif Vosgien, 68610 Markstein
Association Solidarité Pastorales 26460 Les Tonils
Association Encore Éleveurs Demain 55300 Troyon 
Association des Pâtres de Haute Montagne, 09000 Loubières

Fédération Départementale Ovine de la Drôme

29 mai 2016: A ce jour nous avons reçu les réponses du ministère de l'écologie et de celui de la communication qui nous suggère de saisir le CSA. 
Le médiateur de France Inter, ainsi que les responsables de l'émission n'ont pas daigné répondre.
L'affront fait aux éleveurs avec cette chronique idéologique de Nathalie Frontel  ou comme vous avez pu le constater rien n'est vrai, a été en parti lavé par Secrets d'info "Un loup sous trop haute surveillance" A écouter sans modération!

dimanche 27 décembre 2015

DROIT DE RÉPONSE DES RURAUX SUR "LE PLUS DU NOUVEL OBS"

Les droits de réponse des ruraux sont toujours très ennuyeux pour les défenseurs du loup qui ne peuvent pas diffuser  en toute sérénité la propagande élaborée pour faire passer leur idéologie en force

Si l'on peut, difficilement toutefois, comprendre qu'aucune association ne tolère un commentaire contrariant une affirmation même  fausse ou tronquée, il est inconcevable d'imaginer qu'un média libre et en accord avec la Charte d’éthique professionnelle des journalistes, refuse de publier un droit de réponse par ceux qui sont stigmatisés au travers d'un article issu de ce média.

Force est de constater qu' aujourd’hui les acteurs ruraux qui sont les seuls à subir et à participer à la cohabitation avec les grands prédateurs, se retrouvent souvent pris à partis sans pouvoir se défendre dans de nombreux média, et ce la plupart du temps avec des arguments qui tiennent plus de l'idéologie que de la science ou de la réalité de terrain.

J'avais déjà demander sans sucés la publication d'un droit de réponse  a l'écologiste Yves Pacalet suite à son article ,pour le moins douteux en provenance d'un "Philosophe"

J'ai donc décidé de récidiver en demandant la publication d'un droit de réponse sur le Plus du Nouvel Obs pour rétablir la vérité sur ce qu'affirme M. Athanaze dans son article : "les abattages de loups se multiplient"

avec le soutien des associations:
Association Éleveurs et Bergers du Vercors, 38680,
Fédération des Acteurs Ruraux, 38850,
Association Solidarité Pastorale 26460,
Association Le Cercle, 48150
Association pour l’Équilibre et le Développement du Massif Vosgien 68610

Attendons de voir si ceux qui sont les seuls à participer à la cohabitation ont le droit de rétablir la réalité sur certaines affirmations pour le moins fantaisistes!



lundi 21 décembre 2015

LOUP, EN ITALIE COMME PARTOUT AILLEURS, la suite

Pour faire suite a la conférence "LE LOUP SUR LES ALPAGES" qui a eu lieu le 17 décembre 2015 à Véronne en Italie, voici le compte rendu en Français (traduction du Webmaster du blog le loup des voisins)

Alpages : le paradis du loup, l’enfer des bergers.

Le 17 Décembre l'ancien hôtel de ville de Saluzzo accueillait la conférence « Le loup dans les alpages « organisé par l’Association Adialpi ( association de défense des alpages du Piémont) pour donner la parole à ceux qui vivent cette réalité tous les jours à travers leur travail sans se laisser leurrer par tous les discours et l'argent public consacrés aux projets en faveur du loup en Italie, qui financent des organismes publics, des parcs et des associations, sans avoir le moindre égard pour les difficultés des alpagistes.
C’est Giovanni Dalmasso, alpagiste de Crissolo et Président de Adilapi, qui a ouvert la soirée en décrivant les activités de l’association, la lutte contre la spéculation sur les alpages qui a fait grimper le prix de location des pâturages et l’implication actuelle de la région Piémont dans les choix de la politique agricole.
« Le loup est l’un des nombreux problèmes des alpagistes - dit Dalmasso - dont on pourrait volontiers se passer. Même les nouveaux Parcs qui s’installent actuellement dans le Piémont ne sont rien d’autre qu’un casse-tête pour ceux qui travaillent en montagne, avec de nouvelles contraintes, règlements et difficultés pour ceux qui doivent vivre dans cet environnement. La faute est surtout celle des maires de montagne qui ne se sont pas battus pour représenter leurs citoyens mais ont surtout regardé leurs intérêts.
Le loup avait disparu de notre région au début du 20e siècle, puis il a été réintroduit et aujourd’hui il crée des dommages, attaque les troupeaux ovins et bovins, mettant en difficulté les quelques éleveurs restés dans nos vallées.
Et pendant que nous continuons à gaspiller des millions d'euros pour financer de nombreux projets comme Wolfalps, les éleveurs sont de plus en plus abandonnés, incapables de se défendre; les systèmes de défense sont inefficaces: le loup continue de tuer des animaux, les chiens de protection sont des dangers pour les touristes et les dédommagements ne suffisent pas à compenser les dommages subis. Le nouveau Plan de conservation et de gestion du loup en Italie, présenté par l’Union Zoologique Italienne 19 Octobre sur commande du Ministère de l'Environnement est un autre exemple de mauvaise gestion du problème, créé par un groupe d'experts du loup inévitablement non experts en pastoralisme. Nous sommes en train de mettre en danger l'avenir des bergers et par conséquent, en l’absence de leur travail dans la préservation du territoire, de risquer aussi de graves dommages pour l'environnement ".

L’intervention du Pr Corti, professeur de zootechnie à l'Université de Milan et représentant les bergers lombards, a analysé la diffusion du loup non seulement dans les Alpes et les Apennins, mais au niveau européen où l’on observe au cours des dernières décennies, un retour en force du prédateur. Mais à la différence de l'Italie, presque tous les autres pays ont accordé des autorisations d’abattages à la suite de demandes du secteur agricole. Le loup est ainsi chassé en Suisse, en France, en Suède et dans de nombreux autres Etats, bien que le prédateur fasse partie des espèces protégées par la Convention de Berne et la directive Habitats.

« En Italie, - dit le professeur Corti - il semble que l’abattage du loup soit un mot tabou, impossible à réaliser parce que la loi ne le permet pas. Le loup a trouvé dans nos montagnes un vrai paradis, un territoire plein de nourriture où personne ne lui fait de mal. Alors que pour les bergers cette situation est en train de se transformer en enfer. Mais est-il vrai que le loup soit la seule chose importante et protégée ? Il existe de nombreuses autres conventions internationales visant à protéger les pratiques agricoles, la biodiversité des races animales autochtones, la culture locale, ainsi que des normes qui protègent la sécurité, la liberté économique, et la propriété. Toutes ces protections sont des droits qui doivent être défendus: on ne peut mettre comme seule priorité la conservation du loup, il faut un juste équilibre.
Le loup arrive en plaine et à proximité des grandes agglomérations, alors la situation dans les pâturages est intenable: les clôtures ne suffisent pas, le loup ne mange pas que les brebis mais parfois aussi le chien de protection, les indemnisations sont trop faibles et souvent ne sont même pas accordées.
Les conséquences ? Les bergers en ont assez de dénoncer les prédations, de nombreux alpages ne sont plus pâturés, les mesures de protection se heurtent à la bonne utilisation des pâturages et au bien-être animal.
Les solutions ? Coordonner les éleveurs des différentes zones touchées par le retour du loup en Italie (Piémont, Vénétie, Toscane, ..) et en Europe pour échanger des informations et agir avec des actions politiques et légales, mettre en œuvre des projets en faveur des pâturages, du tourisme rural, des produits locaux et de la culture alpine. Faire en sorte que cela ne soit pas les Alpes du loup, mais les Alpes de l'homme. »"
Le Président de Alte Terre, Giorgio Alifredi, en qualité d’éleveur de la vallée Maira a exprimé sa volonté de pouvoir se défendre en cas d'attaque: « Tant que l'élevage et le pastoralisme existeront, nous devons pouvoir défendre nos animaux contre les attaques. Ne pensez pas que le berger ait le temps d'aller à la chasse au loup, mais quand un prédateur attaque son troupeau il doit pouvoir l’éloigner. Je ne peux pas rester les bras croisés pendant que mes animaux et mon travail se font dévorer »

Alifredi ensuite présenté le « manifeste anti-loup », rédigé par les associations Alte Terre et Adialpi, destiné à faire connaitre aux institutions européennes les difficultés liées au retour du loup dans les Alpes et les mesures à mettre en place pour faire en sorte que le pastoralisme ne disparaisse pas complètement de nos montagnes. Le document rapporte que « la seule solution efficace pour résoudre à long terme le conflit entre prédateurs et montagnards est de remettre en question la directive Habitats et de sortir de la Convention de Berne, puisque dans les faits la véritable espèce aujourd’hui en risque d’extinction dans les Alpes n’est pas le loup, mais l'être humain, en particulier le paysan et sa famille ! «
Parmi les intervenants il y avait aussi Daniele Massella, éleveur en Lessinia dans la Vénétie, qui décrit la situation des vallées de Vérone après l'arrivée des loups: « Il y a moins d’animaux sur les alpages parce que de nombreux éleveurs ne veulent plus laisser leurs vaches au pâturage, ils préfèrent les garder dans l’étable, malgré les coûts plus élevés. Les dédommagements sont insuffisants, on ne tient pas compte de la juste valeur génétique des animaux. La cohabitation entre loup et élevage est impossible: il faut changer les lois qui le protège, sinon les éleveurs disparaîtront de nos montagnes « .
Aiassa Tiziano, éleveurs de Limone (Piémont) a décrit sa situation: « J’élève des bovins de la race piémontaise. En l’espace de cinq ans je perdu trente bêtes à cause des attaques de loup. Les premières années, j’ai été indemnisé. Mais pas dernièrement : les vétérinaires de l'ASL chargés de faire les constats de prédation sur place ne veulent pas certifier qu’il s’agit d’attaques de loups et de toute façon les animaux de plus de trois ans ne sont pas indemnisés. En plus des dommages, on doute de nos déclarations. Il faut une contre-expertise en plus de celle de l'ASL dans les cas où elle ne suffit pas « .
Le soutien à l’initiative de Adialpi est aussi venu du vice-président de la fédération de chasse du Piémont, Alessandro Bassignana, qui a déclaré : « le loup est là et nous le voyons, il se rapproche des villes. En montagne, le nombre d'animaux sauvages a considérablement diminué après le retour du loup. Concernant le repeuplement et son éventuelle réintroduction, je peux dire que, si le loup des Alpes est théoriquement arrivé des Apennins, on n’explique pas le fait que des signalements aient été faits plusieurs années auparavant dans le secteur de Turin et en Ligurie
Pierangelo Cena de CIA Turin (syndicat agricole) a réitéré son soutien aux initiatives pour défendre les activités des éleveurs sur les alpages: « En qualité d’organisation agricole nous nous sommes déjà engagés pour recueillir des signatures contre le loup sur les alpages. Nous sommes ouverts à toutes propositions. Le loup n’est plus en danger d’extinction aujourd’hui, nous pensons qu’il faut de nouvelles actions pour gérer le problème « .

Concernant les élus, en plus des interventions de plusieurs maires locaux qui ont souligné leur rôle au sein de la Coordination des Montagnards, née justement pour représenter les différentes problématiques du territoire lapin, Emiliano Cardia est intervenu en qualité de représentant du secrétariat de l'eurodéputé Alberto Cirio. Il a souligné la nécessité de coordonner les propositions et les forces des différentes associations agricoles et de catégorie pour pouvoir constituer un front uni de propositions à faire aux politiques Ce sont en effet les hommes politiques qui représentent le territoire qui ont le devoir et la possibilité de changer les règles quand on rencontre des problèmes.
Pour conclure la soirée, le président Giovanni Dalmasso a rappelé l'importance de protéger ceux qui travaillent en montagne, en particulier les éleveurs qui jouent un rôle fondamental dans la préservation du territoire. Dans nos vallées nous n’avons pas besoin du loup mais de ce qui est indispensable à l’homme.

« En qualité d’Association des alpagistes, nous continuerons à nous faire entendre pour obtenir des mesures utiles à la défense de notre travail, en collaborant avec les alpagistes d’autres régions et en portant nos propositions aux politiques. Nos idées sont claires, nous devons seulement faire comprendre aux autres nos raisons avant tous les alpagistes ne soient partis des montagnes «