Réaction à propos de l'émission de France Inter :
"Un nouveau loisir en France : la chasse aux loups"
-"en italique et en gras les contres vérités intolérables et irrecevables de Nathalie Fontrel"
-"Depuis qu’il est revenu en France en 1992, le loup sème la panique dans les élevages/.../On crie au loup avant même d’avoir vérifié/.../"
NON le loup n'est pas revenu en 1992, non on ne crie pas au loup sans savoir,
Alors qu'un loup a déjà été tué par erreur au cours d'une battue en 1987, les gardiens du parc ne disent mot face aux éleveurs qui se plaignaient depuis quelques temps d'attaques de chiens hors normes. L'administration se justifiera plus tard : "Nous avions pris la décision de ne pas officialiser cette présence de loups avant d'avoir définitivement écarté l'hypothèse qu'il s'agissait de chiens errants ensauvagés". Donc pas de chiens errants à cette époque et pas plus maintenant, car sinon comment expliquer que nos brebis pouvaient tout à loisir pâturer la nuit par temps de canicule, sans mesure de protections?
" Ils sont dédommagés/.../ "
NON, nous n’élevons pas des agneaux de qualité dans le respect, la traçabilité, la durabilité et la proximité, pour nourrir le loup!
NON les animaux ne sont pas bien indemnisés,
NON, nous n’élevons pas des agneaux de qualité dans le respect, la traçabilité, la durabilité et la proximité, pour nourrir le loup!
NON les animaux ne sont pas bien indemnisés,
Les dégâts annexes, sont indemnisés par un forfait de 20% de la somme allouée aux victimes de la prédation.
Exemple en élevage viande labellisée : un éleveur perd 1 reproducteur, il touche 160€ + 32€ pour les dégâts annexes quelque soit leur importance, soit 192€.
Or les pertes s'élèvent à 240€ pour 2 agneaux non vendus (1 perdu l’année de l'attaque et 1 non vendu pour remplacement), plus 60€ pour l’animal non réformé (car prédaté). Pertes auxquelles s'ajoutent les dégâts annexes (avortements, blessures, refus de chaleurs...).
Mais plus que tout, nous n'élevons pas et nous n'élèverons jamais pour nourrir le loup!
Non, c'est avec les modifications du a la présence des loups que la flore se détèriore:
"Les zones les plus à risque sont celles situées près des enclos pour la nuit, dans les cas où ceux-ci sont permanents. Le piétinement à l’entrée et à la sortie des enclos est bien visible et, au cours de la période d'utilisation, peut s’aggraver en créant des voies d’écoulement préférentielles pour l'eau en cas de pluies prolongées ou d’orages, jusqu’à déclencher des phénomènes érosifs avec une perte du couvert herbeux. Extrait de Variation de la végétation pastorale dans le Piemont suite au retour du loup.
NON ce ne sont pas les éleveurs qui se disent garants, mais l'ensemble des organismes qui traitent du sujet.
Oui sur les pistes de ski qui ont été labourées puis ensemencées artificiellement et fertilisées avec de l'engrais chimique, la flore peut être riche, car entretenue par les brebis.
3 exemples de l'ignorance de l'auteur, à moins qu'il ne soit formé pour désinformer:
1 CNRS : "En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air "
2 UICN : "Le pastoralisme est vital pour conserver les grandes zones d’habitat naturel et semi naturel. Ce faisant l’abandon du pastoralisme constitue une menace pour la biodiversité."
3 le rapport du P.N.U.E.* du 9 mars 2015
vante les bienfaits du pastoralisme pour la nature : « le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte »/…./
constate que : « le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/ préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité..."
-"Les troupeaux sont devenus de plus en plus gros..."
NON, Il y a toujours eu des gros troupeaux en Provence comme en Languedoc, producteurs de laine : 1000 brebis à l’époque romaine, 2000 brebis au 18ème et 19èmesiècle… Ces gros troupeaux coexistaient avec les petits troupeaux paysans. Hier comme de nos jours, il fallait beaucoup de têtes pour justifier de lourds moyens de protection. Autrefois comme aujourd'hui, tout le monde regroupait les animaux en alpage l'été par des troupeaux aussi gros voire plus important qu’actuellement… le tout dans un contexte où la première protection du bétail était assurée par un important effort de destruction des loups !
NON, s'il est vrai qu'autrefois les villages s'enorgueillissaient de posséder plusieurs petits troupeaux, aujourd’hui le nombre de brebis reste toujours assujetti à la flore disponible. Car contrairement à ce que voudrait laisser penser l'auteur de cette infamie, avec la complicité de France Inter, les éleveurs et bergers sont des individus responsables qui ne sont pas fous au point de sacrifier la ressource qu'ils gèrent depuis des millénaires.
Les chiffres officiels sont sans appel: En région paca ou la prédation atteint des records, la moyenne des troupeaux est inférieure à 400 animaux. Des troupeaux difficiles à protéger sur les exploitations du fait de la répartition des animaux en plusieurs lots (femelles en gestation, en lactation,...). Une méthode d'élevage respectueuse qui a su s'adapter à la demande du marché. Une méthode incompatible avec les prédateurs!
Le loup est désormais en Aveyron et impacte les producteurs du Roquefort; fleuron des produits à "haute valeur ajoutée" dans l'image de la France!constate que : « le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/ préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité..."
-"Les troupeaux sont devenus de plus en plus gros..."
NON, Il y a toujours eu des gros troupeaux en Provence comme en Languedoc, producteurs de laine : 1000 brebis à l’époque romaine, 2000 brebis au 18ème et 19èmesiècle… Ces gros troupeaux coexistaient avec les petits troupeaux paysans. Hier comme de nos jours, il fallait beaucoup de têtes pour justifier de lourds moyens de protection. Autrefois comme aujourd'hui, tout le monde regroupait les animaux en alpage l'été par des troupeaux aussi gros voire plus important qu’actuellement… le tout dans un contexte où la première protection du bétail était assurée par un important effort de destruction des loups !
"...Un berger doit surveiller 1300 bêtes contre 300 il y a moins d’un siècle. La pression sur la montagne est de plus en plus importante :"
NON, s'il est vrai qu'autrefois les villages s'enorgueillissaient de posséder plusieurs petits troupeaux, aujourd’hui le nombre de brebis reste toujours assujetti à la flore disponible. Car contrairement à ce que voudrait laisser penser l'auteur de cette infamie, avec la complicité de France Inter, les éleveurs et bergers sont des individus responsables qui ne sont pas fous au point de sacrifier la ressource qu'ils gèrent depuis des millénaires.
Les chiffres officiels sont sans appel: En région paca ou la prédation atteint des records, la moyenne des troupeaux est inférieure à 400 animaux. Des troupeaux difficiles à protéger sur les exploitations du fait de la répartition des animaux en plusieurs lots (femelles en gestation, en lactation,...). Une méthode d'élevage respectueuse qui a su s'adapter à la demande du marché. Une méthode incompatible avec les prédateurs!
Encore une fois, ce ne sont ni les écologistes ni les éleveurs qui décident du nombre, mais la pérennité de la ressource qui oblige.
A savoir: les troupeaux de plus de 1200 animaux subissent, toutes proportions gardées, 21% des attaques, contre 40% pour les moins de 400.
Et enfin, si il y a pression sur la montagne, c'est le fait du loup qui oblige les bergers à délaisser les pâturages difficiles. "Des espaces abandonnés à une progression des ligneux (arbres ou arbustes) et voués à une fermeture du paysage néfaste à la biodiversité végétale ou animale" CEMAGREF
-"Mais depuis les années 90, la filière ovine se débat dans des difficultés économiques qui n’ont pas attendu le retour du loup pour la mettre à terre."
Constatations: la concurrence sur la filière ovine provient exclusivement d’îles sans prédateurs, et les pays qui subissent le loup depuis longtemps ne sont plus en mesure de rivaliser avec nos élevages. Mais combien de temps resterons nous opérationnels?
OUI le loup menace la branche qui a su tirer son épingle du jeu.
OUI le loup menace la branche qui a su tirer son épingle du jeu.
"L’agneau de Sisteron se porte bien. L’heure est donc à la réflexion pour les coopératives qui devront trouver des solutions pour remonter l’offre d’agneaux, ce qui revient à trouver de nouveaux éleveurs." cf coop Sisteron
Idem en Lozère pour la fromagerie le Fédou, mais également pour l'IGP agneau de Lozère ELOVEL qui subit 25% à 30% de pertes de production, au même titre que l'ensemble des agneaux labellisés ou des productions fromagères dans les régions impactées par le loup.Il menace les A.O.C. dont le cahier des charges exige une obligation de pâturage, comme en Italie et en Espagne.
-"des difficultés économiques y compris en plaine alors que le loup n’y était pas présent."
OUI, c'est justement un des éléments qui conforte l'élevage de montagne. Ceux qui en plaine souffrent de la baisse du marché, peuvent choisir en toute liberté, une reconversion agricole sous réserve que leur terres s'y prêtent. Une solidarité par ricochet qui fortifie le pastoralisme dans les régions ou il n'y a pas d'autre alternative.
-"Au début de cette année il y avait 280 loups en France. C’est trop disent les éleveurs de brebis."
OUI car comme le disent les italiens, la surpopulation du loup c'est quand les attaques sont trop nombreuses et non la publication de chiffres pour le moins fantaisistes:
Fin 2011 = 250 loups dans 13 départements pour 4913 victimes
Fin 2012 = 250 loups dans 15 départements pour 6021 victimes
2013 = 250 loups dans 22 départements pour 6195 victimes
2014 = 301 loups dans 31 départements pour 8226 victimes
2015 = 282 loups en France avec 42 Zones de Présence Permanente (ZPP) contre 39 en 2014. 2440 constats, contre 2344 en 2014, "un taux de progression annuelle de 16% (8 à 27%), sans rupture de pente significative "sources ONCFS 2015.
A qui profitent ces incohérences?
2013 = 250 loups dans 22 départements pour 6195 victimes
2014 = 301 loups dans 31 départements pour 8226 victimes
2015 = 282 loups en France avec 42 Zones de Présence Permanente (ZPP) contre 39 en 2014. 2440 constats, contre 2344 en 2014, "un taux de progression annuelle de 16% (8 à 27%), sans rupture de pente significative "sources ONCFS 2015.
A qui profitent ces incohérences?
Tableau élaboré par le
Centre d'Études et de Recherche Pastorale Alpes-Méditérannée
Ce tableau explique pourquoi les mesures de protections étaient inutile en 1993.
EN CONCLUSION:
EN CONCLUSION:
Jusque là rien de bien original, les écologistes défenseurs des prédateurs, qui ne subiront jamais l'ombre d'une contrainte liée à la prédation, ont choisi cette propagande mensongère pour assurer la pérennité du loup à n'importe quel prix pour les ruraux!
Mais là où ça devient plus grave, c'est qu'une radio nationale, financée par nos impôts, participe à la xénophobie, la diffamation et la stigmatisation d'une minorité en relayant ces ignominies. Et ce dans le plus grand mépris des auditeurs contribuables en droit d'en attendre une information objective.
"Les éleveurs n’élèvent pas des brebis mais des subventions"
"puisque ce sont mes impôts qui vous rétribuent...j’ai le droit de choisir qui va croquer la brebis : le loup dans la montagne ou moi dans mon assiette"."
Qui sont ces gens prêts à utiliser les impôts de la nation pour nourrir le loup au détriment des humains et qui plus est par l’intermédiaire des éleveurs et bergers dont le rôle principal est de proposer des produits de qualité à leurs concitoyens?
"puisque ce sont mes impôts qui vous rétribuent...j’ai le droit de choisir qui va croquer la brebis : le loup dans la montagne ou moi dans mon assiette"."
Qui sont ces gens prêts à utiliser les impôts de la nation pour nourrir le loup au détriment des humains et qui plus est par l’intermédiaire des éleveurs et bergers dont le rôle principal est de proposer des produits de qualité à leurs concitoyens?
France Inter vous avez transgressé toutes les règles de déontologies qui vous incombent.
Votre prise de position est inadmissible ; l'ensemble des éleveurs et bergers, fervents auditeurs de vos émissions du haut de leurs alpages riches en biodiversité, avec les associations ci- dessous, m'ont demandé d'écrire cette remise à l'heure et exigent:
des excuses et le rétablissement de la vérité
des excuses et le rétablissement de la vérité
Collectif pour la sauvegarde du pastoralisme dans le haut diois, 26310 Les Pres
Association le Cercle, 48150 Hures La Parade
Association Éleveurs et Bergers du Vercors, 26130 Combovin
Fédération des Acteurs Ruraux,38850, Chirens
Association pour l’Équilibre et le Développement du Massif Vosgien, 68610 Markstein
Association Solidarité Pastorales 26460 Les Tonils
Association Encore Éleveurs Demain 55300 Troyon
Association des Pâtres de Haute Montagne, 09000 Loubières
Fédération Départementale Ovine de la Drôme
29 mai 2016: A ce jour nous avons reçu les réponses du ministère de l'écologie et de celui de la communication qui nous suggère de saisir le CSA.
Le médiateur de France Inter, ainsi que les responsables de l'émission n'ont pas daigné répondre.
L'affront fait aux éleveurs avec cette chronique idéologique de Nathalie Frontel ou comme vous avez pu le constater rien n'est vrai, a été en parti lavé par Secrets d'info "Un loup sous trop haute surveillance" A écouter sans modération!
Association des Pâtres de Haute Montagne, 09000 Loubières
Fédération Départementale Ovine de la Drôme
29 mai 2016: A ce jour nous avons reçu les réponses du ministère de l'écologie et de celui de la communication qui nous suggère de saisir le CSA.
Le médiateur de France Inter, ainsi que les responsables de l'émission n'ont pas daigné répondre.
L'affront fait aux éleveurs avec cette chronique idéologique de Nathalie Frontel ou comme vous avez pu le constater rien n'est vrai, a été en parti lavé par Secrets d'info "Un loup sous trop haute surveillance" A écouter sans modération!
BRAVO
RépondreSupprimerAlors là BRAVO votre exposé est très clair, bien argumenté, plein de vérités,
RépondreSupprimerDe plus en plus l'info va vers une réintroduction et non vers un retour naturel comme le prétendent ces bobos alors courage, ne baissons pas les bras on est sur la bonne voie .
problème: statistiquement les dernières études disent que la moitié des attaques sont perpétrées par les chiens errants
RépondreSupprimerMerci pour votre participation éclairée et,
RépondreSupprimermerci de nous donnez la source de vos études, de nous expliquer pourquoi avant l'arrivée des loups ,nous n'avions pas besoin de mesures de protection, et de bien vouloir regarder la seule étude de référence prise en compte par la France et par l'Europe.
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2013/07/du-nouveau-dans-chiens-errants-ou-loups.html
Vous trouverez ici d'ou vient la légende des chiens:
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1464234-.html
La destruction d'un pourcentage de loup n'est pas une "passion" c'est devenu une nécessité absolue, nos gouvernants commencent à prendre conscience qu'ils sont complètement dépassés et que le coût que génère le loup devient insupportable . Alors il ne faut surtout pas baisser la tête devant ces illuminés, je parlent des médiats qui n'ont qu'une ambition c'est de faire de l'audience . La régulation du loup est devenue contournable, battons nous tant qu'il est encore temps, pour que nos montagnes et nos paysages demeurent tels qu'ils sont .
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