BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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lundi 7 décembre 2015

LA RÉPONSE DE FANY, ÉLEVEUSE A MENGLON, A LA VIDÉO DE L'ASPAS

Pour ceux qui ne sont pas instruit de l'affaire, il est conseillé de lire en premier:

LOUP, VIDÉO A SENS UNIQUE pour comprendre la réponse de Fany:

 

La semaine dernière, l’ASPAS, via un petit film, nous accuse de ne pas protéger nos troupeaux, et accuse l’Etat de faire une chasse au loup. Par soucis de non violence, je trouvais que ça ne servait à rien de répondre à ces nombreux articles de propagande sur le loup. Mais les choses vont trop loin. Est-ce parce que l’on a choisi un métier d’extérieur, que n’importe qui a le droit de pénétrer chez nous ? Alors on a proposé à plusieurs éleveurs de faire une réponse avec chacun nos propres mots, et nos différents arguments.
Voici donc ma réponse.
Je crois que selon les critères de personnes comme celles de l’ASPAS, quelque soit le type de protections utilisé, nous serions en tort :
Pour nous protéger, nous pouvons mettre des chiens de protection, qui, pour être véritablement efficaces, doivent être agressifs (très agréable pour nous de travailler dans ces conditions, de le partager avec nos enfants et d’avoir de bons rapports avec nos voisins et les usagers de nos campagnes !!!). Mais s’ils mordent, pour nous, cela veut dire : gendarmerie, tribunal, encore paperasse, agressions verbales, et pour le chien : euthanasie ! Alors qu’il fait le travail pour lequel on l’a pris : faire reculer tout ce qui peut nuire (et non a nuit) au troupeau !
Pour nous protéger, nous pouvons aussi faire d’immense parcs de protections qui coûtent des fortunes (qui sont financé par nous tous, contribuables) qui gâchent la beauté de nos si beaux paysages, qui nous demandent un surplus de travail (alors que nous ne connaissons ni les weekends ni les 35H hebdomadaires). Parcs de nuits qui nous obligent à travailler à l’envers de toute logique agronomique : surpâturer les zones proches et dégagées, et abandonner les quartiers éloignés et boisés. Je croyais que l’écologie c’était la biodiversité, avoir un maximum de faunes et de flores différentes. Ce que peu de personnes savent c’est que toutes les plantes sont comme les rosiers : si on les taille régulièrement, ils sont magnifiques, si on les taille trop ils meurent. Il en est de même si l’on ne fait rien. Et c’est dans ces milieux hétérogènes que l’on trouve les animaux sauvages tel que le tétra lyre. On a, à priori, l’air un peu benêt, mais notre travail est réfléchit. On compose entre le bien être de nos bêtes, la nature, le relief, la météo…. Mais surtout, c’est une réelle passion que l’on peut comparer avec celle d’un parent avec son enfant.
Il y a un autre moyen de se protéger, c’est le fusil. Mais je ne développe pas, c’est assez parlant.
Puis finalement, le meilleur moyen serait encore de ne plus jamais sortir de nos bergeries. Zéro pâturage, c’est du foin et du grain pour 365 jours par an. Donc on se lancerait dans la mécanisation. Il faudrait des hectares en plus. Défrichements. Mais comme ça ne suffirait encore pas on ferait venir du foin et du grain des plaines plus fertiles…. Je pense qu’en terme d’empreinte carbone on serait un peu plus mauvais que lorsque l’on va garder ou que l’on fait des parcs de pâturage… Et puis finalement, comme ça nous coûterait trop cher et que ça ne correspondrait plus à nos convictions, on vendrait nos bêtes. Mais que faire en montagne si ce n’est de l’élevage extensif ? Les autres places sont prises, alors on partirait. Ce qui veut dire moins d’enfants dans les écoles donc elle fermeraient, les petits commerces aussi. Les forêts de pins à crochets gagneraient. Adieux fayards et chênes, tulipes sauvages, orchidées et gentianes, morilles et chanterelles.
Alors NON l’Etat ne fait pas la chasse au loup. L’Etat essaie de préserver la biodiversité et l’économie rurale, au milieu de toutes les pressions de lobbies. Et je pense que ce même Etat a bien d’autres vrais problèmes à gérer.
Le loup n’est pas en voie de disparition. La seule vraie menace de Canis Lupus, elle vient de vous, soit disant écolos, avec les hybrides (croisement entre chiens et loups)

Tant qu’il y aura des gens qui meurent de faim dans le monde, tant qu’il y aura des miséreux, tant qu’il y aura autant d’inégalité sociale, je ne peux admettre que l’on consacre autant d’énergie pour protéger un animal (je le redis qui n’est pas en voie d’extinction) au détriment d’hommes, de femmes et de familles (car on ne cloisonne pas) qui au contraire mettent toute leur énergie dans l’Ecologie (au sens noble) et l’économie sociale.
Alors si vous aimez vraiment la nature, laissez nous faire notre travail en paix et consacrez votre immense énergie à toutes ses causes qui en ont besoin.


Fanny Christophe
Eleveuse à Menglon

 

ARTICLES PARUS DANS LE DAUPHINÉ sur le même sujet:
  http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2015/12/05/le-coup-de-gueule-d-un-berger-contre-une-video-pro-loup

 http://c.ledauphine.com/economie-et-finance/2015/11/26/les-eleveurs-du-diois-reagissent-aux-attaques-des-pro-loups

lundi 10 février 2014

LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS

Rewilding Europe  se  concentre  en  particulier  sur  la  transformation  des  problèmes causés  par  l'actuel abandon des  terres à grande échelle en opportunités pour l'homme et la nature, offrant ainsi  une possibilité réaliste de rentabilisation de la nature sauvage en Europe. À côté de nombreuses autres façons de rentabiliser l'état  sauvage  (1),  plusieurs  régions  ont  le  potentiel  pour  proposer  à  partir  de  la  faune  des  attractions  touristiques de classe internationale. Nous allons travailler dur pour en faire une réalité.


Rewilding Europe / = réensauvager l’Europe/ est une initiative du WWF des Pays Bas, des organisations
ARK nature, Wild Wonders of Europe et de Conservation Capital, visant à réensauvager des zones entières de l’Europe. Mais celles et ceux qu’excite un tel programme doivent se défier de toute naïveté. Comme l’exhibe clairement dès sa page d’accueil l’une des organisation fondatrice, Conservation Capital :

« Conservation Capital est un praticien spécialisé leader dans le domaine émergent des
entreprises de conservation et le financement de l'investissement commercial connexe. Collectivement, notre équipe a structuré les opérations de développement et de conservation dans plus de 20 pays à travers l'Afrique et l'Europe d'une valeur globale de plus de 200 millions de dollars US, générant des revenus annuels de plus de 25 millions de dollars US. » http://www.conservation-capital.com/

Selon Rewilding Apennines, parier sur la nature dans de ces lieux, pourrait représenter le meilleur choix pour combattre la crise : certainement le plus éco-durable.
 D'où l'idée de recréer, à l'instar des réserves naturelles africaines, un modèle de tourisme naturaliste qui offre des expériences de contact direct avec la nature, comme la possibilité de dormir sous les étoiles en écoutant le hurlement des loups, ou de saluer l’aube accompagné du brame des cerfs. (et de pouvoir assister aux massacres...ndlr)Source

Triste réalité donnée en exemple en Afrique ou un projet porté depuis de nombreuses années par l’organisation nord-américaine Conservation International et le Fonds français pour l’environnement mondial.: "Tandis que les Bushmen sont forcés de parcourir 480 km aller-retour pour s’approvisionner en eau (le gouvernement refuse toujours de leur rendre l’accès à leur puits, même à leurs propres frais.), le gouvernement autorise l’ouverture d’un lodge de safari avec piscine dans la réserve et installe de nombreux points d’eau exclusivement destinés à la faune sauvage."
Source : et  Source

Mais Rewilding Apennines est ambitieux, il rêve déjà de la création et de la gestion d'un « corridor écologique » pour relier les zones protégées existantes, où la nature puisse être libre de s’autogérer, d’héberger toujours plus d’espèces animales et d’offrir des expériences mémorables à tous ceux qui souhaitent se plonger dans la wildernss et en découvrir les merveilles. (au mépris de ceux qui ont choisi d'en faire leur mode de vie et de préserver la nature qui les fait vivre pour les générations futures! NDLR) 

Autrement dit les bobos des villes, pourront disposer d'un superbe terrain de jeu, autrefois lieu de vie sociale, lieu de vie des derniers représentant de savoir faire millénaires, lieux de vie sacrifié aux lobbys des multinationales, générant des revenus annuels de plusieurs millions de dollars US


Merci les écologistes sans remords, sans honte et sans gène! Ils connaissent les conclusions d'une étude financée par le W.W.F.:

"des zones avec une forte restriction a l'élevage pour ne pas gêner les prédateurs" la messe est dite et les croyants se frottent les mains!

Main basse sur les biens communs
Les parcs nationaux ne sont pas que des produits touristiques. Depuis les accords de Marrakech signés en 1994 lors de la création de l’OMC (organisation mondiale du commerce), la nature devient une extraordinaire ressource à exploiter. Les industries pharmaceutiques, cosmétologiques, agro-alimentaires  tirent profit des ressources génétiques des plantes, des animaux, en y déposant des brevets 

Source

Il existe aussi  Wild Business, qui cherche des clients pour faire des affaires avec la biodiversité


Les associations environementales complices:


FERUS association de protection ours loup lynx :

"La présence  du loup sur notre territoire est une chance pour nos écosystèmes, une aubaine pour l'écotourisme vert de qualité ......

ASPAS association pour la protection des animaux sauvages      et pour les millions de touristes
L’ASPAS est extrêmement fière de vous annoncer qu’elle a intégré le Rewilding Europe !
Pour en savoir plus sur notre projet d’acquisition foncière pour protéger réellement des sites naturels de haute valeur écologique:

"Le loup une opportunité éco touristique, plus de 2 millions de visiteurs dans les abruzzes"




La présence du loup peut favoriser le tourisme, comme c’est le cas dans certains parcs nationaux canadiens et en Suède, dans le parc National du Mercantour, dans le parc National des Abruzzes ou dans les Bieszczdady (Pologne). Le parc National des Abruzzes accueille annuellement jusqu’à deux millions de visiteurs par année (Parco Nationale d’Abruzzo). C’est la région d’Italie qui abrite le plus de loups et d’ours. De manière générale, la présence du canidé attire plutôt les touristes. La région des Biezsczady (Pologne) est envahie par les touristes (en majorité polonais) pendant la saison estivale. 

La buvette des alpages "Le site sur les brebis et tout ce qui tourne autour" cliquez vous allez être   surpris!


Le loup, atout touristique

vendredi 10 octobre 2014

MEUSE, COHABITATION ET MENSONGES

FERUS, FNE et les associations locales s'expriment au sujet du retour du loup en plaine. "On ne peut pas proclamer que toute cohabitation entre le loup et l’élevage ovin en Meuse est impossible avant d’avoir tout fait pour que cela devienne possible. Pastoralisme et écosystèmes naturels équilibrés ne sont pas incompatibles : nos associations ne veulent pas d’une Meuse sans éleveurs ni brebis. Elles ne veulent pas non plus la destruction du loup !"

Ces mêmes associations qui ont signés:

Le bétail tué par le loup est correctement indemnisé, 
mais ça vous le savez mieux que quiconque que c'est faux!

Les brebis meurent surtout d’autres causes, 
ça aussi vous le maîtrisez dans la gestion de vos entreprises!

Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage, 
vous commencez a comprendre?

Les moutons n’ont jamais créé la moindre espèce, 
ça ce précise?

Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique. 
Vous commencez a comprendre ou ils veulent en venir?

Si nous faisons le choix de maintenir une activité pastorale partout, réadaptons les pratiques pastorales à la présence de prédateurs naturels et à la préservation de la biodiversité, 
et voilà, tout est dit!
a lire dans : 


Dans les alpes Maritimes, après 20 ans de cohabitation:
bilan au 30 septembre 2014
574 constats dont 516 indemnisés pour 2052 victimes dont 1868 indemnisées du 1 janvier au 30 septembre 2014
85% des troupeaux attaqués avaient mis en place les mesures de protection et 100 % dans le Mercantour. source DDT06

Désormais, le loup attaque de jour, en présence des chiens et des bergers

En Italie, les éleveurs qui ont remplacé les brebis par des bovins se font attaquer pareillement!


Dans le cadre de l’ « Initiative pour la conservation des grands carnivores en Europe », le WWF (Association mondiale dédiée à la faune sauvage) finance une étude intitulée: «  Systèmes européens de subventions à l’élevage, et propositions de réformes favorables à la conservation des grands carnivores » menée par l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la nature). Toutes ces associations participent au programme européen Life Coex qui prétend gérer la « cohabitation » entre grands carnivores et territoires habités.

Tout est dit page 103 : « des réserves naturelles de faune sauvage limitées ne sont pas suffisantes pour les grands carnivores. c’est la totalité du paysage qui doit être incluse dans les plans de gestion. »
 Férus, FNE et les autres associations vont certainement oublier de vous faire connaitre les conclusions de cette étude:

Dans cette zone sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ 

Les associations en partenariat avec rewilding europe, je cite : "se  concentrent  en  particulier  sur  la  transformation  des  problèmes causés  par  l'actuel abandon des  terres à grande échelle en opportunités pour l'homme et la nature, offrant ainsi  une possibilité réaliste de rentabilisation de la nature sauvage en Europe. À côté de nombreuses autres façons de rentabiliser l'état  sauvage  (1),  plusieurs  régions  ont  le  potentiel  pour  proposer  à  partir  de  la  faune  des  attractions  touristiques de classe internationale. Nous allons travailler dur pour en faire une réalité."


A moins d'actions musclées, d'une solidarité née du désespoir, d'une désobéissance ... éleveurs et bergers sont condamnés, et par la même tous les ruraux !
 Dans les documents que nous venons de recevoir (des centaines de pages en anglais) qui accompagnent le projet de la plateforme, il n'est question que de cohabitation et de conservation de l'espèce,

.. Mais il est aussi question de pistes de ski, de pastoralisme, de tourisme, d'activités sociales... qui gênent,
et de création de corridors comme il a été fait chez les bushmen .





Au "Groupe National Loup" le 7 mai 2014 ...
Pour la première fois, le gouvernement a envisagé de mettre en place des 
« aides à la reconversion »... / ...  "A-t-il déjà entériné le fait que la plupart des éleveurs sont condamnés à disparaître pour oser évoquer pareil dispositif ? "' ... (" Éleveurs et Montagnes ") ..Loup, compte rendu GNL

Amis Meusien, ne vous laissez pas berner, les écologistes font de l'élevage de prédateurs sur nos terres et la finalité est déjà écrite:
Sur nos terres," il faut de forte restriction à l'élevage pour que le pastoralisme ne gène pas les grands prédateurs "


Mieux connaitre Férus qui en 2012 affirmait 5000 victimes dont la moitié par des chiens (chiffre officiel indemnisé: 5779 ovins, 264 caprins, 49 bovins, 9 équins et 5 chiens! ça vous la coupe?)

mais aussi:

FERUS ET LE WWF, NE MANQUENT PAS DE CULOT




ET SI IL FALLAIT UNE PREUVE LA VOICI:
 "Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages !" 
Extrait du communiqué de l'ASPAS publié le 14 juillet, qui nous amène tout droit à la délocalisation, puisque les espaces naturel de l'aspas et de ses acolytes, sont nos terres en propriété ou en location, que nous avons sues garder naturelles!

Au moins, les choses sont claires, si on avait eu le moindre doute, voilà comment on tire un trait sur des millénaires de pastoralisme...c'est le WWF qui doit être content





samedi 15 octobre 2016

LOUP, LA CONFÉRENCE DU POINT DE NON RETOUR, PAR PIERRE RIGAUX, SOUS L'ÉGIDE DE L'A.S.P.A.S.

Nous sommes venus pour écouter « la biologie du loup éclairée par des données scientifiques » ........


_______________
- Je m'adresse aussi à ceux qui n'aiment pas les loups ! Voici une manière d'infantiliser le débat et de faire passer ceux qui subissent la prédation pour des simples d'esprits. Pour nous et d'ailleurs pour l'ensemble de la population, il ne s'agit pas d'aimer ou de ne pas aimer le loup.
Il s'agit de savoir si « l'ensauvagement de nos terres d'élevage traditionnel et respectueux » doit être sanctifié au détriment des bienfaits reconnus scientifiquement et de facto par le pastoralisme dans nos ruralités depuis des millénaires. 



- L'Observation des loups et une chose très rare. Effectivement elle peut être rare pour le commun des mortels mais elle devient une banalité pour ceux qui vivent de et avec la nature et aussi pour ceux qui passent leurs temps à le traquer, comme le montrent les photos documentant la conférence. Ce qui tend à prouver que le chiffre officiel du nombre de loup en France est fortement sous estimé. (Nous y reviendront plus bas)



- L'autorégulation des loups et leur bienfaits : La moindre des choses serait de rester humble lorsque les scientifiques qui sont à l'origine de grands promoteurs du loup se posent aujourd'hui la question de savoir s'il s'agit d'une réalité :
Nicolas Lescureux, Docteur en Ethnoécologie et John D.C. Linnell, Scientifique, pro loup: "Dans la mesure où la plupart des études étaient réalisées en Alaska ou dans des zones très peu peuplées, ces animaux ont été associés à la nature sauvage. Des interprétations abusives de résultats scientifiques ont conduit à une propagation de demi-vérités sur le rôle d’espèce ‘clef de voûte’ du loup, et sur ses capacités à s’autoréguler.." : cf "Les montagnes derniers refuges des grands prédateurs"
David Mech grand promoteur des loups dans le Yellowstone, publie une vigoureuse mise en garde dans un article scientifique intitulé : "La science est elle en danger de sanctification du loup ?" À la lecture de ses analyses, sa réponse est à l’évidence oui. Cf Michel Meuret et Pierre Louis Osty Inra pastum
les fameuse rivières changées par les loups : Arthur Middleton de l'University of Wyoming (Ecology), et de Yale University (Biodiversity and ecosystems) et d'autres scientifiques américains, constatent que les affirmations selon lesquelles les loups changent les écosystèmes ne sont pas aussi évidentes que veulent nous le faire croire certains écologistes »



- Le loup dans Pyrénées : Contrairement à ce qui semble normal pour M. Riguaux, nombreux sont ceux qui ont une autre approche :  « On ne peut que s’étonner en relevant que le loup ibérique n’a pas (encore ?) réussi à coloniser les Pyrénées où les seuls loups présents, dans la partie orientale du massif, des deux côtés de la frontière, sont de souche italienne et viennent de l’Arc alpin pourtant plus éloigné. » (source Évaluationdu protocole technique d'intervention sur les spécimens deloups dans le cadre du plan d'action national sur le loup)

- La protection d'une espèce ou la protection d'une population ? S'agit t-il de protéger une espèce que l'UICN considère comme least concern en Europe et dans le monde, ou s'agit-il de protéger une population locale au détriment de toute autre considération humaine, sociologique, économique ? Sans tenir compte de la réalité géographique, de la connectivités entre les populations chez nos voisins et de la densité des élevages ?



- « Loup non exclu » ou « l’éleveur est remboursé au bénéfice du doute » : Ci dessous un éclairage différent de cette formulation pointée par M. Rigaux pour mettre le doute sur la réalité :
En toute rigueur, cette double formulation devrait signifier que seules les attaques attribuées avec certitude à des chiens seraient classées en loup exclu. Ce qui n’est pas le cas ! Et ce que se gardent bien de faire remarquer les défenseurs du loup.
En fait, comme tout phénomène biologique, le constat comporte une part d’incertitude, et cette incertitude joue évidemment dans les deux sens. Pour que le loup soit « non exclu », il faut deux conditions :
-          Que le constat soit suffisamment rapproché sur une dépouille encore en état (l’ONCFS fait ce qu’elle peut).
-          Qu’au moins un indice puisse être attribué au loup
Il n’y a pas trop de problèmes à reconnaître le loup dans des zones de très fortes récurrence d’attaques, mais dans les zones de nouvelle colonisation, le moindre doute revient à exclure le loup. Cela se traduit par de fortes hétérogénéité dans l’attribution. Il existe de nombreux cas où le loup a été exclu… alors qu’il n’y avait aucun doute possible, au début de l’arrivée du loup dans certains massifs 04 et 06
-          La première année de l’arrivée du loup dans les Monges, les attaques n’ont été attribuées aux loups qu’après identification visuelle des individus en novembre. Or, il y avait eu plusieurs centaines de pertes depuis juin
-         Une attaque en Roya classée « loup exclu »… alors que l’éleveur avait vu le loup à l’attaque (témoignage personnel) mais vu l'image des bergers que le conférencier s’efforce de diffuser, le témoignage des victimes est systématiquement mis en doute.
-          Dans les enquêtes approfondies effectuées dans les Monges et le Verdon, il y avait des séquences de plusieurs attaques répétées sur le même point pendant plusieurs semaines. Or si la plupart étaient classées loup, certaines étaient classées « loup exclu », comme si un prédateur était venu imiter le loup au même endroit entre 2 attaques de loups (les constats étant traitées de façon individuelle, l’enchaînement n’était pas repéré). Ce dernier point démontre que le doute peut conduire à exclure le loup à tort.
- Enfin « loup non exclu » met juridiquement à l'abri les services administratifs en cas d'erreur. Imaginons un enfant dévoré par un chien et un constat concluant « loup  », ou « loup non exclu »



- La mascotte du Giro : Non les agriculteurs ne sont pas des gens bornés et sanguinaires qui en veulent à une peluche, comme le montre avec mépris le conférencier et comme le clament les associations de défense du loup. Ce loup en peluche, mascotte du Giro, est le symbole du partenariat du WWF avec le cyclisme Italien.
La position de l' Aspas à propos de cette mascotte est tout aussi ambiguë pour stigmatiser ceux qui l'ont refusée: "L’objectif : réaffirmer la protection de nos montagnes, des paysans et des loups qui y vivent." 

La campagne promue par les organisateurs du Tour d'Italie avec le WWF met côte à côte sur l'affiche un gentil louveteau et Wolfie, la mascotte du Giro. avec le slogan: «Ensemble pour protéger le loup". Aucun éleveur et berger n'y voit donc l’ébauche d'un prémices pour la protection des paysans et de nos montagnes.

 Dans ces conditions, occultées par les médias et manipulés par des écologistes peu regardants, il n'est pas facile pour le public de comprendre que, finalement les agriculteurs pas si bornés et sanguinaires, acceptent le passage du Giro dans les magnifiques paysages dont ils sont les promoteurs et les gardiens. À condition toutefois de ne pas subir de provocation avec "l'inoffensive mascotte du wwf".



- Les éleveurs doivent protéger leurs animaux des intempéries et de la prédation ( en bergerie) selon M. Rigaux qui s’appuie sur les textes de loi :

La réalité est toute autre : Article R214-18 : Il est interdit de garder en plein air des animaux des espèces bovine, ovine, caprine et des équidés :1° Lorsqu'il n'existe pas de dispositifs et d'installations destinés à éviter les souffrances qui pourraient résulter des variations climatiques ;
2° Lorsque l'absence de clôtures, d'obstacles naturels ou de dispositifs d'attache ou de contention en nombre suffisant est de nature à leur faire courir un risque d'accident.
Les animaux gardés, élevés ou engraissés dans les parcages d'altitude ne sont soumis à ces dispositions qu'en dehors des périodes normales d'estivage.

Article L-113,1 : En conformité avec les dispositions des traités instituant la Communauté économique européenne, le Gouvernement, reconnaissant ces rôles fondamentaux de l'agriculture, du pastoralisme et de la forêt de montagne, s'attache à :
8° Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque.



- 800 000 ovins disparaissent chaque année toutes causes confondues : l’INRA ou l’AFSSA utilisent le chiffre de 2% de mortalité annuelle des ovins adultes, toutes causes confondues, dans leurs études démographiques, sanitaires ou économiques, ce qui correspond à environ 200 000 animaux../.cf étude et conservation des carnivores,   préface Luigi Boitani le grand pape du loup, éditée par la SFEPM, société dans laquelle M. Rigaux travaille, ce qui ne l’empêche pas de nous expliquer que "nos statistique sont des statistiques de bistrot"
les chiffres choisis par le conférencier sont destiné à minimiser la prédation. Ils comprennent les animaux de réforme qui eux passent par le réseau de boucherie et sont l’aboutissement économique d'un élevage et ne doivent donc pas figurer dans la statistique.


- Les loups Français sont plus meurtriers que les loups de nos voisins : Le conférencier y voit l’incapacité des bergers Français à protéger le troupeau, mais les spécialistes y voient le chiffre fantaisiste du nombre de loup en France. Une contradiction flagrante avec ce que diffusent les défenseurs du loup, ASPAS en tête : « la prédation sur l'élevage en France est minime » . Une preuve supplémentaire de la démagogie malsaine employée au service d'une idéologie qui se veut totalitaire.



- La population loup est estimée à 300 individus : "Ne transmettez plus aucune de vos données à l’ONCFS et donc au gouvernement. Détruisez tous les indices de présence du loup (recouvrement des pistes de loup dans la neige, enlèvement des crottes trouvées sur les chemins etc.)." (cf. site Internet de FERUS).
Fin 2011 = 250 loups dans 13 départements pour 4913 victimes
Fin 2012 = 250 loups dans 15 départements pour 6021 victimes
2013 = 250 loups dans 22 départements pour 6195 victimes
2014 = 301 loups dans 31 départements pour 8226 victimes
2015 = 282 loups, 42 Zones de Présence Permanente (ZPP) contre 39 en 2014. 100 constats de plus qu'en 2014, la contradiction qui n'émeut personne : "un taux de progression annuelle de 16% (8 à 27%), sans rupture de pente significative "sources ONCFS 2015.
Si le repeuplement semble plus lent que nature pour certain, le nombre de départements colonisés et le nombre d'attaques en constantes hausses, prouvent le contraire pour les autres.



- Le loup n'a pas été réintroduit, il provient des Apennins : je passe sur ce sujet délicat, mais j'évite de traiter d'illuminé, comme le fait le conférencier, les autorités ... : 
« ll s'agit d'une part des mesures qui ont permis la réintroduction puis le maintien du loup « cf La lettre de François hollande à Férus en 2012

Illuminés les adeptes pros loups qui sont persuadés du contraire?

Franco Zunino, ancien conservateur du parc National du Grand Paradis, naturaliste, défenseur du loup, président de l'Association Italienne pour le sauvage (A.I.W.), consultant UICN, affirme en 2010 : « les loups ne proviennent pas des Apennins mais des Alpes, c'est à dire de la souche à partir de laquelle la population s'est constituée après les libérations répétées faites sur le versant français... »

Puis en février 2014, il prévoit : « un jour ils s'en sortiront en reconnaissant la variété alpine comme une espèce à part (qui, comme par hasard, a déjà des caractéristiques comportementales et des phénotypes différents de ceux des Apennins, mais qui sont niés, pour éviter que ses origines françaises puissent être reconnues !).

Et ce qui devait arriver arriva : Le plan 2015 pour la sauvegarde du loup en Italie : reconnaît que la population des Alpes Française, Suisse et Italienne se différencie de la population des Apennins. (p. 7) Elles n'ont aucune connectivité entre elles. (p.11).

Mais alors, d’où viennent les loups des Alpes?

Jacques Baillon grand défenseur du loup, sur la même longueur d'onde que Pierre Rigaux, ancien rédacteur en chef de la "Gazette des Grands Prédateurs", membre du Conseil d’Administration de FERUS : « Ça et là en Europe, des loups captifs auraient déjà été discrètement relâchés, dans quelques sites tenus secrets... Ces tentatives marginales suffiront-elles à rendre à Canis Lupis la place qui était la sienne ? »

Gérad Ménataury, l'homme qui vivait et parlait avec les loups , rêvant d'agrandir le parc du Gévaudan pour y élever des loups d'Italie en vue de leurs réintroductions. Le projet n'a finalement pas été retenu. « Ceux qui rêvent de la réintroduction du loup en France risquent fort de ne pas être entendus. [...] Alors, faudra-t-il réintroduire les loups subrepticement ? En réalité quelques tentatives ont déjà eu lieu en France, à ma connaissance du moins, elles n’ont pas connu le succès »

Lorsqu’un loup est tué dans les Hautes-Alpes en 1992, le directeur de la DNP (Gilbert Simon fondateur de Férus) explique ainsi : « Un fugueur peut-être, mais il existe aujourd’hui une catégorie de nostalgiques qui font de la provocation et lâchent clandestinement des animaux sauvages. » cf Commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur « la présence du loup en France».



- En Italie la cohabitation se passe mieux, les chiens posent moins de problème : Le vieil Emilio : «  nous voulons être comme nous étions avant avec nos bêtes dans les pâturages, sans enclos, sans rien. S'ils veulent des loups, qu’ils fassent des enclos pour les loups, ce n’est pas à nous de les faire pour nos bêtes !/ / On nous propose les chiens contre les loups. Mais ils sont agressifs envers  les hommes ! alors qu’est-ce qu’on fait ? On se protège du loup avec des chiens et on se fait manger par ces chiens anti-loup ?! » cf vidéo « Quandle loup devient une menace. » Reportage Italien

« Certains alpages piémontais où les troupeaux ont subi de fortes pressions de prédation ont été abandonnés…/ Tout ceci a déterminé un appauvrissement de la végétation et de la production à cause de la réduction de la charge animale et de l’abandon de l’économie agro-pastorale. L’élevage en zone de montagne est à la base de la conservation de la diversité des ressources pâturables, avec des répercussions sur l’ensemble du paysage alpin. La tendance évolutive avancée à la suite de la diffusion du loup favorise la cessation d’activité de certains éleveurs, l’abandon partiel ou total des pâturages d’estive et des zones les plus exposées aux attaques, le commencement d’un processus de régression de la végétation et le déséquilibre dans la distribution de la fertilisation. Une telle tendance évolutive, liée sans équivoque à la gestion pastorale, est confirmée par la diffusion d’espèces de milieux pauvres, par l’expansion d’espèces arbustives envahissantes…/ » cf Département Sciences Agronomiques, Forestières et Alimentaires – Université de Turin / Département Sciences Aliments, Nutrition et Environnement – Université de Milan / Docteur en Foresterie et Environnement – Profession libérale

Depuis la protection du loup en Italie en 1976, l'élevage ovin a diminué globalement de 60 % dont 80 % dans les Abruzzes citées comme région exemplaire de la cohabitation : « Il y a seulement 50 ans, il y avait des millions de brebis sur ces pâturages et sur nos drailles. » affirme Nunzio Marcelli, président de l'Arpo.

Professeur Corti université de Milan-12/2015. « Le loup a trouvé dans nos montagnes un vrai paradis, un territoire plein de nourriture où personne ne lui fait de mal. Alors que pour les bergers cette situation est en train de se transformer en enfer./ / Les bergers en ont assez de dénoncer les prédations, de nombreux alpages ne sont plus pâturés, les mesures de protection se heurtent à la bonne utilisation des pâturages et au bien-être animal. »


- En France on en peut pas imaginer une statue à l'effigie du loup : L'exemple choisi, Romus et Romulus, étant à lui seul le révélateur de la petitesse d'esprit de M. Rigaux : cette statue est à l’effigie des fondateurs de Rome. La louve nourricière représente la Vestale qui a fauté avec le Dieu Mars et non l'amour que vouent les Romains aux loups.
Aujourd'hui, de nombreuses statues contemporaines à l’effigie du loup ornent les villes ou celui ci a joué un rôle dans l'histoire, contrairement à ce qu'affirme aveuglément le conférencier qui ne s’embarrasse pas de scrupules. De nombreux exemples de ces représentations du loup sont mentionnés dans des sites sanctuarisant le loup, c'est peut dire de l'ignorance du déclamateur et du mépris qu'il voue à ses disciples. Pour exemple la ville de Marvejols (48) qui regorge de représentation lupines.
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...........et nous sommes repartit en constatant que cette conférence est une propagande pour stigmatiser les éleveurs et bergers à l'aide de manipulations et d'interprétations idéologique de la réalité scientifique et de terrain.

CONCLUSION : une conférence sous l'égide de l'ASPAS bien dans la lignée des fondamentalistes adeptes du tout sauvage : tous les éléments et comportements nécessaires à la création d'une secte.

Biologie : "qui sont ils, comment vivent-ils" étaient le titre : rien ou presque rien sur : le nombre de louveteaux, le nombre de portée, le nombre d'individu et la vie de la meute, le sort de l'oméga, le surplus killing dans la nature, les méthodes de chasse, la spécialisation de la meute, le croisement avec les autres canidés, la méthode d'analyse permettant d'identifier les hybrides, la modification de la structure sociale en cas de prélèvements…….

Le témoignage de quelques auditeurs : - « cette conférence était d'une indigence rare... », « une conférence assez puérile et infantilisante (type "trente millions d'amis"), -« un comportement inacceptable du conférencier qui estime détenir la vérité et n'accepte aucune remise en question (donner nous vous chiffres qu'on rigole...nous verrons plus tard vos statistiques de bistrot…) , -« devant mon insistance pour exprimer ma déception, il m'a répondu : il ne s'agit pas de faire un débat, il s'agit d'un soirée pour les pros loup », -« j'ai levé la main a plusieurs reprise pour intervenir en vain »
« Pour nous, le discours de l'ASPAS (et du conférencier) est basé sur une vision de la nature symptomatique des pays riches, urbanisés et coupés de leurs racines paysannes. Ils ne se présente pas à priori comme hostile à l'élevage et s'en tiennent à leurs position de refuser tout tir de loup. Par ce discours simpliste, ils prennent le rôle des gentils protecteurs de la nature et laissent apparaître les éleveurs comme des sanguinaires anti-écolo. Position hypocrite et irresponsable qui consiste à faire croire que la société et la nature ne tireront que des bienfaits d'une protection totale du loup, quitte à sacrifier l'élevage pastoral, son patrimoine humain et culturel et la biodiversité qui lui est lié. » Cf la réponse de Margaux, (éleveuse bio à Glandage (26), en vente directe, maraîchage avec traction animale, transformation de la laine sur place...) à l'ASPAS qui avait filmé son troupeau en traitant les éleveurs de Glandeurs sans ce soucier d’interviewer les intéressés : Êtes vous assujettis aux aides ? Combien d'attaques avez vous eu ? Pourquoi n'y a-t-il pas de chien ? Rentrez vos vos animaux la nuit ?


EN RÉSUMÉ :

Soirée partisane, absence de débat, volonté de dénigrer les éleveurs et bergers, manque de rigueur, malhonnêteté affichée sans scrupule, malaise dans la salle, bref tout ce qui favorise la fracture sociale et l'incitation au rejet. Ce que prouve cette rhétorique militante, c'est avant tout à quel point ses auteurs ignorent tout de nos pratiques, à quel point leur mépris envers le monde rural est grand, à quel point ils manquent d'arguments vrais pour défendre leurs positions. Le point de non retour ne cesse de s'agrandir ! Et cerise sur le gâteau, la police derrière la porte dans le cas ou les provocations soutenues, à la limite de l'insulte, par M. Rigaux auraient fait sortir de leurs gongs ceux qui sont les seuls à souffrir de la prédation et qui n'ont pas eu droit de réponse, ou si peu. Cela permet de mieux comprendre pourquoi la conférence de Nyons a été annulée.
 Une organisation digne des années noires de notre histoire.