BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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mercredi 1 juin 2016

COLLOQUE "ANIMAL POLITIQUE", DES INTERVENANTS pas TRÈS CONVAINCANTS

Le 2 juin, 23 associations nationales se rassemblent à l’Assemblée Nationale pour faire évoluer la condition animale en France.

Geneviève Gaillard, présidente du groupe d’études Protection animale à l’Assemblée nationale déclare : « Engagée depuis des années pour changer le statut juridique de l’animal dans notre pays, je veux que cet événement soit un signal fort, en réponse à l’évolution des mentalités dans la société, pour une mobilisation politique nouvelle ».
Laurence Abeille, présidente du groupe d’études sur la biodiversité rappelle « les scandales récents sur la réalité terrible de la condition animale ont révélé à la fois l’ampleur des dysfonctionnements dans l’application de la réglementation et la nécessité de changer radicalement les politiques. Nous voulons, avec ce colloque et le manifeste qui sera présenté à l’automne, soutenir politiquement l’action citoyenne et associative qui a fortement émergé ces derniers temps ».



Nous, ÉLEVEURS ET BERGERS confrontés à la prédation, avons eu un frisson en imaginant que tous ces biens pensants allaient se pencher sur les conditions inimaginables que nous faisons vivre à nos animaux pour leur éviter un sort auquel ils n'ont jamais été destinés. Car si faire de l’élevage pour nourrir les grands prédateurs semble une normalité pour les écologistes, Nous, petits éleveurs traditionnel, seuls confrontés à la prédation, nous le faisons uniquement pour nourrir des femmes, des enfants et des hommes avec des produits de qualité, dans le respect, la traçabilité et la proximité. Nous déplorons et condamnons ce qui se passe dans certains abattoirs de plus en plus excentrés des zones d’élevage et pour des raisons de réduction des coûts et de rentabilité. Raisons concernant aussi les consommateurs, toujours désireux de se nourrir à moindre coût.

C'eut été sans compter sur la main mise des environnementalistes pour tout ce qui touche au retour du tout sauvage !

Passons sur les association participantes à ce colloque ; végétariennes ou extrémistes comme sea sheperd (le fondateur Paul Watson compare la race humaine à un virus dont la biosphère doit être débarrassée, par un traitement « invasif et radical ».), Aspas, association prête à tout pour faire passer son idéologie....

Arrêtons nous plutôt sur quelques intervenants qui se sont fait connaître pour leur radicalisme :

Tout d'abord EELV, à l'origine de ce colloque, dont la position sur le statut des animaux sauvage est tout sauf bienveillante: 
campagne d'EELV pour expliquer que la biodiversité et la nature sauvage est importante

Pierre jouventin directeur de Recherche au CNRS ( à la retraite ndlr) en éthologie des oiseaux et mammifères"Dans mon livre et avec plus de détails, je conclus de cette convergence écologique que le loup est psychologiquement plus proche de l’homme que le chimpanzé/.../Ainsi mes observations fortuites et moralement discutables ont permis de découvrir que le loup est altruiste comme l’homme."
Voilà un Monsieur qui a vécu 5 ans dans un petit appartement avec un loup et qui va nous parler du bien etre animal!
dans la meute, les dominants écrases les faibles, et seul le couple dominant se reproduit.
Espagne et cohabitation



Ses publications sont en bonne place sur le site le plus abject et le plus négationniste qui soit quand à la réalité! Certainement parce qu'il affirme de concert avec le idéologues fondamentalistes :"le loup cohabite-t-il depuis toujours avec les bergers italiens et espagnols qui savent s'en protéger..."






Audrey Garric, journaliste, chef adjointe du service Planète/Sciences pour « Le Monde »,
Une journaliste qui est capable d'écrire"« Dans l’histoire, les loups ont davantage mangé des cadavres que tué des hommes, particulièrement pendant les guerres, comme celle de Cent Ans ou les conflits napoléoniens.  » et d'affirmer quelques mois plus tard "on nous met en garde sur un fait  de type nouveau : celui des loups, et le fait qu’ils « pourraient être attirés par l’odeur des corps des 150 victimes » (crash de la lufthansa dans les alpes). Une information qui pourrait presque prêter à rire si elle n’était pas abjecte, niée en bloc par les experts de la faune sauvage.!"
photo extraite d'un article d'Adrey Garric pour expliquer la cohabitation

La même technique que EELV pour expliquer la cohabitation des humains et de la faune sauvage. Des images qui montrent le mépris envers les gens à qui s'adresse le message et le mépris envers les animaux sauvages et la nature qu'ils sont censés protéger. Sans oublier la comparaison avec la référence des écologistes pour justifier le retour du sauvage dans nos zones d'élevage; Yellowstone ou il n'y a ni village, ni agriculture et d'où les indiens ont été délocalisés pour y faire un parc qui ne peut en aucun cas servir de modèle dans nos pays à forte densité humaine.
Au moment ou la France est paralysée, et ou les parlementaires se demandent quelle solution pourrait leur permettre de sortir la tête de l'eau, voilà un colloque qui va leur permettre de se retrouver face à face avec la réalité politique politicienne: De tout et n'importe quoi par n'importe qui!

mercredi 25 mai 2016

LOUP, WOLFIE, POUR L'ASPAS, DÉMAGOGIE À N'IMPORTE QUEL PRIX, QUITTE À EN PERDRE TOUTE CRÉDIBILITÉ.


l’ASsociation pour la Protection des Animaux Sauvages SE DISTINGUE une fois de plus, ou une fois de trop? "Les anti-loups ont peur des peluches, pas du ridicule !"

Aspas :"Les 27 et 28 mai dans les Hautes-Alpes sur le passage du Giro (tour cycliste d’Italie), nous ressuscitons « Lupo Wolfie », la mascotte de la course.
A noter : la mascotte n'est pas morte, simplement les éleveurs et bergers ne veulent pas du symbole du partenariat du WWF portés par des cyclistes dans les paysages dont ils sont les promoteurs et les garants.


 Aspas : "L’objectif : réaffirmer la protection de nos montagnes, des paysans et des loups qui y vivent." 
Voici la déclaration officielle du partenariat du

WWF avec le Giro: "La campagne promue par les organisateurs du Tour d'Italie avec le WWF met côte à côte sur l'affiche un gentil louveteau et Wolfie, la mascotte du Giro. avec le slogan: «Ensemble pour protéger le loup".

Aucun éleveur et berger n'y voit donc l’ébauche d'un prémice pour la protection des paysans et de nos montagnes, puisque nous nous en chargeons depuis des millénaires: "« Les paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés d'habitats semi-naturels. /…/ Les principaux types sont les prairies exploitées de façon extensive ou peu intensive/.../En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air (Alpes, Corse, Franche-Comté, Massif central, Pyrénées…). » CNRS

En conséquence, nous n'avons pas besoin du WWF responsable de la délocalisation de plus de 20 millions de personnes sous prétexte de biodiversité, pour protéger nos montagnes et nos paysans, et encore moins de l'ASPAS.


 Aspas : "Pourquoi ? Parce que des syndicats agricoles ont obtenu le retrait de cette peluche, au motif délirant qu’elle représente un loup ! "

L'Aspas titre "...n'ont pas peur du ridicule". Mais dans quelle catégorie doit on placer une association qui en arrive là?
Sont ils perdus et n'ont ils plus aucune possibilité de pouvoir raisonner?

Sont ils au contraire des fondamentalistes qui ne s'y trompent pas? Le WWF étant un de leur principal partenaire et la démagogie étant leur dernière arme, ils utilisent un moyen de communication dans le plus grand mépris des lecteurs et de leurs militants. Enfin les militants qui peuvent encore avoir accès au libre arbitre, parce que le lecteur lambda lui saura faire la différence entre démagogie et réalité.

Pourquoi cette mascotte nous pose le problème du partenariat du Giro avec le WWF? Parce que le WWF a une position très claire : je cite "dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, il faut de fortes restrictions au pastoralisme..."
"Dans les zones réservées à l’élevage industriel, il faudra faire les prélèvements nécessaires pour que le loup ne puisse pas s'installer..."
Quand à l'ASPAS partenaire de Rewilding Europe, une initiative du WWF des Pays Bas, des organisations ARK nature, Wild Wonders of Europe et de Conservation Capital, visant à ensauvager des zones entières de l’Europe, vous aurez compris que son souci n'est pas de protéger les paysans, mais bien de s’accaparer leurs terres, je cite" . "Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages !"


Aspas : "Des dizaines de milliers de visiteurs annuels dans les Hautes-Alpes sont en quête de montagnes à la nature préservée." 

Quelques citations de touristes ayant séjourné dans la ferme d'Ouragan :
  •  "Merci à vous d'avoir su garder intact vos montagnes et de les partager avec nous."
  •  "Comme précisé dans les brochures des offices de tourisme, c’est grâce au pastoralisme que nous pouvons admirer ces paysages dans lesquels vous évoluez tout en les préservant et en nous proposant des produits de grande qualité."
  •  "Chez vous le mot humanité prend tout son sens"
  • "Il y a des lieux sur notre chemin qui resteront gravés dans notre mémoire grâce à la qualité de l’accueil, au plaisir d'avoir rencontrer des gens hors du commun et à la beauté des paysages"
  • "Merci d'avoir enrichi notre parcours"
Chacun d'entre eux aurait pu rajouter : "Nous vous promettons de ne pas venir par dizaines de milliers piétiner et polluer tout ce que vous avez su garder intact."
Mais la plupart d'entre eux sont formels, la présence des chiens de protections et le climat délétère provoqué par la présence des loups ne les incitent pas à revenir!

















A bon entendeur, salut!

Dernière minute:  mise à jour le 26 mai à 20h45: finalement c'est l'ensemble des associations qui utilise la démagogie en faisant passer les agriculteurs pour des retardés.
Cap loup reprend la supplique de "l'innocente peluche du WWF"

Comme quoi le régime écologiste oligarchique ne tolère aucune déviance, droit dans le mur. Ce n'est pas très valorisant pour eux de montrer le niveau de désespoir dans lequel ils évoluent à cause de leur doudou! Parce que à part des militants lobotomisés, qui aurait pu s'imaginer vous voir dans une telle détresse? Ça me donne presque du remords! Certainement le contre coup de la réalité? :  "nous n'avons pas besoin du WWF responsable de la délocalisation de plus de 20 millions de personnes sous prétexte de biodiversité, pour protéger nos montagnes et nos paysans, et encore moins de l'ASPAS et surtout pas de Cap loup"
Allez donc faire joujou avec Wolfie le long des routes, nous vous attendons!

Les 27 et 28 mai dans les Hautes-Alpes sur le passage du Giro (tour cycliste d’Italie), nous ressuscitons « Lupo Wolfie », la mascotte de la course. - See more at: http://www.aspas-nature.org/communiques-de-presse/les-anti-loups-ont-peur-des-peluches-pas-du-ridicule/#sthash.DvenF7F9.dpuf
Les 27 et 28 mai dans les Hautes-Alpes sur le passage du Giro (tour cycliste d’Italie), nous ressuscitons « Lupo Wolfie », la mascotte de la course. - See more at: http://www.aspas-nature.org/communiques-de-presse/les-anti-loups-ont-peur-des-peluches-pas-du-ridicule/#sthash.DvenF7F9.dpuf
Les 27 et 28 mai dans les Hautes-Alpes sur le passage du Giro (tour cycliste d’Italie), nous ressuscitons « Lupo Wolfie », la mascotte de la course. - See more at: http://www.aspas-nature.org/communiques-de-presse/les-anti-loups-ont-peur-des-peluches-pas-du-ridicule/#sthash.DvenF7F9.dpuf

lundi 21 mars 2016

LES DÉFENSEURS DU LOUP N'ONT PAS PU CENSURER LE MONTAGE DU FILM "LA GUEULE DU LOUP"

Analysons le compte rendu de Jean Luc Valérie (observatoire du loup) qui semble bien renseigné sur la position des mécontents

J.L.V. : "l'Aspas ne comprend pas à posteriori, la présence exclusive de M Altman de l'association "Alliance avec les loups" alors que la part belle serait faite à la partie adverse"

On distingue ici la mentalité de ces associations, car il n'y a pas de partie adverse, il y a l'ASPAS qui condamne le pastoralisme, je cite: "si la cohabitation n'est pas possible ce sont les moutons qu'il faut enlever" et il y a les éleveurs et bergers qui ont compris que la cohabitation est un leurre destiné à ensauvager leurs pays ...

J.L.V. : "Ces associations tentent d'expliquer au réalisateur que les temps de parole ne sont pas  respectés."

 Nous ne sommes pas encore en dictature, et il faudra attendre que ces écologistes prennent le pouvoir pour exiger la pensée unique.

J.L.V. : "Et pourtant un public varié, naturalistes, éleveurs, non initiés et citadins semblent en accord total avec le réalisateur!"

La réalité serait elle insupportable pour certains? 

J.L.V. : "Un témoin venu des Alpes, au cinéma Dyke du Puy-en-Velay, explique que depuis 20 ans de nombreux troupeaux ne sont pas protégés!"

Parions que ce témoin est le membre amer d'une association qui a du mal à accepter de ne pas avoir été choisie. Notons toutefois qu'aucun commentaire ou droit de réponse n'est toléré par les écologistes défenseurs du loup sur leurs sites, ou dans leurs médias.
Cap Loup, qui regroupe l'ensemble des fondamentalistes pros loups nous explique bien pour justifier la prédation que "chaque année 500 000 brebis de réformes sont envoyées à l’équarrissage! " les brebis de réformes passent toutes par le circuit boucherie ou alimentation animale. Pour être incinéré un animal doit être mort.
l’INRA et l’AFSSA utilisent le chiffre de 2% de mortalité annuelle des ovins adultes, toutes causes confondues, dans leurs études démographiques, sanitaires et économiques, ce qui correspond à environ 200 000 animaux../.

J.L.V. : "Alors que Jean-Marc Moriceau suscite, semble-il l'hilarité du public." 
je laisse au futur spectateur le soin de voir quel est celui qui suscite l'hilarité du public et le désappointement de son fils.. 

L'analyse d'Ouragan a été publiée ici: 
LA GUEULE DU LOUP, AVANT ET APRÈS LA PROJECTION

dimanche 24 janvier 2016

LOUP, LA COHABITATION IDYLLIQUE SELON NICE MATIN

« En Italique et en Gras, » les phrases clefs de la cohabitation idyllique d'un éleveur Italien avec les loups. (Selon Nice Matin)


N.M. :« Depuis que le loup est revenu il faut être constamment présent. Je n'ai pas le choix : »
Ceux qui profitent des acquis sociaux de l'ensemble de la classe laborieuse sont ils prêts à renvoyer les bergers au moyen age ?
Une chose est sure, aujourd'hui, la quasi totalité des bergers sont des êtres humains formés dans des écoles et enclin à vivre comme tout un chacun. Ils choisissent ce métier sachant qu'ils ne seront pas au 35 heures, avec RTT et horaires aménageables. Vouloir les obliger à sacrifier leur vie familiale et sociale condamne irrémédiablement le pastoralisme, source de préservation d'une biodiversité riche et durable « En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air » CNRS

Témoignage d'un Militant Confédération Paysanne : L'organisation des journées a changé. Regrouper les animaux, qui pâturent parfois loin des villages, se fait « au détriment des foins, de la culture de céréales, de la vente directe », détaille-t-il. Puis le loup a peu à peu appris à franchir les clôtures. « Après une attaque, on s'épuisait à chercher les bêtes, vivantes ou mortes. Les attaques se sont renouvelées, parfois à 200 m du village. En 2012, Thomas et sa compagne ont finalement lâché l'affaire : « on ne voulait plus vivre ça et on s'est dit qu'on n'était pas là pour nourrir le loup ». Son voisin, toujours en activité dans le village de Glandage, Haut Diois, confie : « il y a un surcoût de travail, et au final ça ne marche pas, c'est insupportable ».


N.M. :« La question se pose d'évoluer vers des cheptel plus petit ou de prévoir une personne de plus en alpage. »
Solution financièrement absurde, voici peut être une manière plus délicate de la part d'un technicien au service de la protection des loups, pour confirmer celle de l'Europe à propos de la cohabitation impossible :
« Dans les zones ou évolueront les grands prédateurs (définies par les dirigeants sans aucune concertation avec la population concernée ndlr), sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ »


N.M. :« La présence physique est un facteur clef. » 
"Les attaques se produisent de jour comme de nuit depuis trois-quatre ans. La proportion d’attaques en pleine journée ne cesse de croître. Des attaques qui se produisent malgré la présence de bergers et de chiens de protection." DDT, ONCFS, DREAL R.H.

Un berger des Alpes-Maritimes a vu son troupeau attaqué par une meute de sept loups au bord d'une barre rocheuse. La fuite des brebis vers la falaise, l'emportant au passage, a failli lui coûter la vie. Plus de 20 animaux ont sauté. C'est la huitième attaque sur ce troupeau cette saison malgré une présence humaine permanente et 11 chiens de protection.

Les loups ont frappé à nouveau à Villeneuve d'Entraunes, Mais cette fois, l'attaque a fait des dégâts d'une autre nature: Didier Trigance avait 7 chiens de protection. Des chiens patous et Estrela. Les chiens se sont battus avec les loups et un seul est sorti indemne de l'attaque. Un chien a été tué par les loups, un autre, blessé, a dû être euthanasié hier après-midi. 4 sont grièvement blessés.




N.M. :« En fonction de la présence du loup il est conseillé de réduire les mouvements des brebis en alpage et d'éviter de les déplacer le soir. »
Les prémices vers l'élevage hors sol. Une des finalités que les Italiens ont compris depuis bien longtemps et ceux d'entre eux qui se sont recyclés dans le bovin, subissent toujours la prédation : « Un éleveur a remplacé ses ovins par des bovins au fond d'une des vallées, pensant qu'il aurait moins de problèmes. Mais les loups ont attaqué plusieurs de ses veaux cette année ainsi qu'une mule. »


L'exploitation,qui était d'abord un élevage de brebis (laitières en AB, Italie. ndr), a complètement été anéantie par le prédateur entre 2007 et 2010. Durant l'été 2010 les ovins ont été remplacés par des ânes. Voici une photo envoyée par l'éleveur :



Toscane : L'industrie laitière, voit son activité compromise par manque de lait de qualité, produit de brebis vivant au pâturage, aujourd’hui en partie remplacé par un lait moins aromatique de brebis enfermées dans des abris nocturnes et mangeant du foin. On a créé un système contre nature et contre tout bon sens : les brebis sont à l’intérieur et les loups ... au pâturage. 



N.M. :« Ces enclos sont lourds, difficile à transporter et à planter. »
Tous les enclos mobiles de plus de 1 m sont quasi impossible à transporter et à mettre en place. De plus, par temps de pluie ou avec un fort vent, il se couchent facilement.


N.M. :« On m'a conseillé de mettre un maximum d'espace entre les 2 enclos qui protègent les animaux. »
Ce qui reste valable et monnaie courante pour des enclos fixes est absolument inconcevable pour des enclos mobiles.

"Malgré des montants alloués à la protection des troupeaux, il est indéniable de constater que le nombre d’attaques augmentent chaque année, même si l’on peut imaginer que les pertes d’animaux seraient encore pire sans les mesures de protection." DDT, ONCFS, DREAL R.H.



Au chapitre « Trouver les compromis. » cette belle histoire de cohabitation révèle des dessous sans équivoque.

Comment cet éleveur arrive à vivre avec 130 brebis, sans aucun temps libre : (fourrage pour l'hiver, entretien des cultures nécessaires aux animaux, vie de famille, vie sociale...) ?

Qui aura la folie de sacrifier sa vie familiale, sociale… en acceptant une telle pression qui conduira inévitablement à la dépression, et aboutira au final à la disparition d'un pastoralisme respectueux.


A Glandage, dans le haut Diois, ou l'association ASPAS a traité les éleveurs de glandeurs, le village d'une centaine de personnes, en bout de vallée, est passé de sept à quatre éleveurs.

Comment un média, en se basant sur un exemple trop idyllique pour ne pas être considéré comme suspect, peut il avec une telle certitude mettre en opposition ce témoignage face aux travaux des instances officielles et à la réalité de terrain? S'agit il de plaire à la clientèle dans le mépris de la réalité alors qu'un journaliste se doit d’être exemplaire?

Les pays qui subissent le loup depuis longtemps ne sont plus en mesure de rivaliser avec nos élevages. (Italie, 60 % d’élevages en moins en 40 ans, stabilité dans les Alpes Française) Mais combien de temps resterons nous opérationnels?


A y regarder de plus prés, on s'aperçoit que derrière toute cette communication il y a la signature de Wolf.Alps.
Ceux qui sont honnêtes et qui voudront avoir une vision plus large que celle de Nice Matin, journal en perpétuelle crise existentialiste, pourront se rendre compte à la lecture du projet Wolf Alp, qu'il est pensé et écrit d'une façon très professionnelle et qu'il est taillé sur une vision d'un monde alpin couvert de forêts et peuplé d'animaux sauvages, mais sans activités humaines qui sont pourtant plusieurs fois millénaires et dont les finalités sont les paysages que nous connaissons et une richesse naturelle nulle part ailleurs aussi bien préservée.
"Un minimum de sagesse et de clairvoyance devrait pourtant faire comprendre que les Alpes méritent une politique de montagne d'un autre souffle."

Que des écologistes bienveillants imaginent une merveilleuse cohabitation est un fait qui peut se comprendre, c'est leur droit et le résultat d'un manque total de connaissance du sujet. Mais qu'ils en choisissent les modalités, sans tenir compte des réalités et de ceux qui au final, seront les seuls à en subir les conséquences, en est une autre. D'autant qu'un jour il faudra expliquer les motivations et rendre des comptes.

Plus de 20 millions de personnes sont délocalisées aujourd'hui dans le monde sous prétexte de biodiversité. 20 millions de personnes qui impactaient très peu la nature et surtout bien moins que ceux qui dirigent les instances qui ont pris ces décisions, comme le WWF (2millions de chiffre d’affaire par jour) au sommet de la pyramide de la réintroduction des loups dans les zones d'élevage.

Posons nous la question de savoir pourquoi un animal dont la situation est non préoccupante dans le monde et en Europe (UICN page 49 Liste rouge de la faune) devient strictement protégé dans les zones d'élevage des pays à fortes densité humaine ?







lundi 7 décembre 2015

LOUP, L'ASPAS, UNE VISION CONCRETE DE LA DICTATURE VERTE!

Pour faire suite aux réponses des éleveurs stigmatisés par les films clandestins à sens unique, l'ASPAS récidive en publiant de nouvelles vidéos.

Mais, avant d'ingurgiter cette filmographie pernicieuse, le plus important reste de bien cerner l'idéologie de cette association.

Aucun des troupeaux n'a été filmé avec le consentement des propriétaires.
L'Aspas ne tolère aucune argumentation de la part des éleveurs et bergers concernés.
Cette association décide et interprète seule de  ce qu'elle désire montrer à ses militants et au public: LOUP, VIDÉO A SENS UNIQUE

Le slogan, à la fin de la projection, est sans équivoque:

"AGISSEZ AVEC L'ASPAS POUR DÉFENDRE NOS LOUPS, VOS LOUPS!"

Traduction: agissez pour défendre notre élevage de loups sans lever le petit doigt. Un élevage abstrait, sur les terres  des éleveurs et bergers qui doivent par contre assumer toutes les contraintes physiques, morales, financières ou psychologiques, liées à la prédation.

Et, comme l'ASPAS l'a déjà dit "Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages !"
(notons que ces espaces naturels sont les terres privées de ceux qui ont préféré fuir "les bienfaits de nos civilisations" en choisissant un mode de vie qui impacte très peu la nature)

Pauvres loups, "propriétés idéologiques et affectives" des associations fondamentalistes. Des loups condamnés à vivre dans un milieu qui n'a plus rien de sauvage, un milieu resté riche car façonné depuis des millénaires par les activités de ceux qui pratiquent l’élevage traditionnel à l'herbe: le pastoralisme

Un pastoralisme considéré par les Nations Unies: "comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte »

Pour comprendre ce qui se cache derrière les convictions sectaires et réductrices de ceux qui défendent le loup à n'importe quel prix, il est bon de connaître les dessous des motivations de l'ASPAS!

L'ASPAS condamne le pastoralisme mais "se félicite du partenariat avec REWILDING EUROPE:"
"La réserve du Barry est le premier site en France à avoir intégré le réseau international "Rewilding Europe", visant à rassembler sur le Vieux Continent, d'ici à 2020, un million d'hectares libérés par l'homme et retournés à la nature."

Mais quel est donc le but de ce mécène du tout sauvage?
 Rewilding Europe se concentre en particulier sur la transformation des problèmes causés par l'actuel abandon des terres à grande échelle en opportunités pour l'homme et la nature, offrant ainsi une possibilité réaliste de rentabilisation de la nature sauvage en Europe. À côté de nombreuses autres façons de rentabiliser l'état sauvage, plusieurs régions ont le potentiel pour proposer à partir de la faune des attractions touristiques de classe internationale.

Qui sont ses partenaires,  en dehors des pions comme l'ASPAS, utilisés pour atteindre l'objectif?
Rewilding Europe / = réensauvager l’Europe/ est une initiative du WWF des Pays Bas, des organisations ARK nature, Wild Wonders of Europe et de Conservation Capital, visant à réensauvager des zones entières de l’Europe. Mais celles et ceux qu’excite un tel programme doivent se défier de toute naïveté. Comme l’exhibe clairement dès sa page d’accueil l’une des organisation fondatrice, Conservation Capital :

Et quelle est donc la finalité de ses partenaires?
« Conservation Capital est un praticien spécialisé leader dans le domaine émergent des entreprises de conservation et le financement de l'investissement commercial connexe. "Collectivement, notre équipe a structuré les opérations de développement et de conservation dans plus de 20 pays à travers l'Afrique et l'Europe d'une valeur globale de plus de 200 millions de dollars US, générant des revenus annuels de plus de 25 millions de dollars US." » http://www.conservation-capital.com/

Maintenant les lecteurs ont suffisamment d'éléments pour  visionner les vidéos réductrices, sordides et diffamatoires, et pouvoir juger en leur âme et conscience du bien fondé ou non, d'un tel matraquage idéologique.




LA RÉPONSE DE MARGOT, ÉLEVEUSE, À LA VIDÉOS DE L'ASPAS

Pour ceux qui ne sont pas instruit de l'affaire, il est conseillé de lire en premier:

LOUP, VIDÉO A SENS UNIQUE

pour comprendre la réponse de Margot


Début novembre, des membres de l'ASPAS ont pénétré dans le parc électrifié (à coté de la maison) où pâturaient nos brebis dans le but de faire « la preuve » de l'inefficacité des mesures mises en œuvre par les éleveurs pour protéger leur troupeau des attaques de loups. Ils ont filmé cette
intrusion et l'ont insérée dans une petite vidéo diffusée sur internet et relayée par le Dauphiné Libéré du 13 novembre.

Dans cette vidéo, nous apprenons que « des éleveurs qui ne font pas leur boulot, ça n'a rien d'exceptionnel. Ici, du côté de Glandage, ils méritent bien leur nom ». La violence de ces propos diffamatoires pourrait facilement nous entraîner sur le terrain des querelles stériles entre « proloups » et « anti-loups », entre les « écolos » et les éleveurs, qui par opposition seraient anti-écolos.

Il nous semblait néanmoins important de réagir à cette provocation qui, comme l'ensemble de la communication de l'ASPAS, repose sur une approche simpliste et puérile de la question sans jamais apporter d'éléments de fond. Visiblement, pour l'ASPAS, rendre quelques espèces animales emblématiques  intouchables et sanctuariser des poches de biodiversité constituerait une réponse
pertinente aux problèmes environnementaux. Mais ces choix de gestion ne sont pas sans conséquences. Celles-ci sont systématiquement occultées par le côté émotionnel, voire sensationnel, des campagnes de l'ASPAS : qui peut se montrer insensible à l'image d'un louveteau au regard tendre ou de Bambi qui voit sa maman tuée par un chasseur ?. Ces conséquences, nous voulons les éclairer en témoignant de nos réalités de paysans.

Nous sommes paysans sur une petite ferme de montagne, en polyculture-élevage. Nous produisons des légumes en traction animale, à partir de semences paysannes et biologiques, reproduites en partie à la ferme. Nous avons des ruches, des poules, des cochons et un troupeau de brebis mérinos qui parcourt les landes avoisinantes, fournit la fumure pour les cultures, produit de la viande, un peu de lait pour la famille, et surtout de la laine que nous transformons localement. Toutes nos productions sont vendues en circuit court. Nous avons construit notre ferme sur l'association de l'agriculture et de l'élevage dans un souci de cohérence globale et d'autonomie. Le choix de l'agriculture biologique et de la traction animale nous permet de mettre en pratique nos préoccupations environnementales.

Nous sortons nos brebis la journée, gardées dans des parcs électrifiés (la gestion en parcs nous permet de travailler sur les autres productions et de garder du temps pour la vie de famille,...), et les rentrons la nuit en bergerie. Le loup attaquant encore majoritairement la nuit dans le secteur, nous avons jusqu'à maintenant été épargnés. Mais nous vivons cette situation comme un sursis ; que le loup vienne à attaquer le jour et c'en est fini de notre élevage. Ce que montre cette vidéo, et c'est regrettable, c'est avant tout à quel point ses auteurs ignorent tout de nos pratiques. A terme, de telles agissements ne peuvent qu'entraîner une rupture entre la société civile et ses paysans et faire la part belle à l'agriculture industrielle que nous combattons.

 Si l'on suit le raisonnement de l'ASPAS, le seul moyen de continuer à faire de l'élevage en présence du loup consisterait à enfermer les bêtes, c'est-à-dire à faire du hors sol et de l'élevage industriel. En cela, l'usine des 1000 vaches de Mr Ramery serait un exemple possible de cohabitation réussi entre le loup et l'élevage.

 Mais nous arriverions là aux antipodes de ce qu'est l'élevage pastoral : des éleveurs et des bergers qui font pâturer leurs animaux dans des milieux naturels où ils prélèvent leur alimentation. Bref, au travers d'interactions complexes entre l'homme, des animaux d'élevage et un milieu naturel, il s'agit de tirer profit d'une biodiversité existante et d'en assurer le renouvellement.

Compte tenu de l'absence de moyens de protection réellement efficaces contre le loup, l'élevage pastoral n'a aucune chance de survivre face à ce prédateur. On aura alors perdu la biodiversité et la richesse culturelle liées au pastoralisme, au bénéfice d'une seul espèce, aussi emblématique soi telle. Le bilan global n'est-il pas légèrement négatif ?
Pour nous, le discours de l'ASPAS est basé sur une vision de la nature anthropocentrée (c'est l'homme qui établit l'échelle de valeur des éléments de la nature) et symptomatique des pays riches, urbanisés et coupés de leurs racines paysannes. L'ASPAS ne se présente pas a priori comme hostile à l'élevage et s'en tient à sa position de refuser tout tir de loup.

 Par ce discours simpliste, l'ASPAS prend le rôle du gentil protecteur de la nature et laisse apparaître les éleveurs comme des sanguinaires anti-écolo. Position hypocrite et irresponsable qui consiste à faire croire que la société et la nature ne tireront que des bienfaits d'une protection totale du loup, quitte à sacrifier l'élevage pastoral, son patrimoine humain et culturel et la biodiversité qui lui est lié. A ce train là, le loup ne risque-t-il pas d'incarner plutôt une forme de nature totalitaire ?

                                                                                Margot, Éleveuse a Glandage

ARTICLES PARUS DANS LE DAUPHINÉ sur le même sujet:

 http://c.ledauphine.com/drome/2015/11/13/les-militants-pro-loups-contre-attaquent-avec-une-video

  http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2015/12/05/le-coup-de-gueule-d-un-berger-contre-une-video-pro-loup

 http://c.ledauphine.com/economie-et-finance/2015/11/26/les-eleveurs-du-diois-reagissent-aux-attaques-des-pro-loups



LA RÉPONSE DE VÉRONIQUE, ÉLEVEUSE À GLANDAGE,A LA VIDÉO DE L'ASPAS

Pour ceux qui ne sont pas instruit de l'affaire, il est conseillé de lire en premier:

LOUP, VIDÉO A SENS UNIQUE

pour comprendre la réponse de véronique:

  

Vous nous insultez, vous vous permettez de pénétrer sur nos parcelles, vous franchissez nos clôtures électrifiées de nos parcs de protection, vous affolez nos brebis
Nous n’acceptons pas d’être salit et d’être désignés comme des incapables et des bons à rien.
Qui êtes vous pour vous permettre de nous jugez ?
Vous ne connaissez rien à notre travail. Vous n’êtes bons qu’à noircir du papier avec vos idées. Vous ne tenez pas compte de la problématique du terrain, ni des difficultés des paysans.
Vous vous dites défenseurs de la nature, c’est totalement faux. Les animaux sauvages vivent dans la terreur, vous défendez, un criminel, un assassin, un égorgeur. Le loup est en train de faire un désastre sur la faune sauvage.
Nous avons le droit de vivre de notre travail et de faire manger nos brebis en toute quiétude.
Vous avez perdu 3 procès. 3 présidents ont rejeté vos demandes, cela prouve vos inaptitudes et vos lacunes en la matière.
Vous ne voulez pas essayer de comprendre, vous restez sur vos idées et ne voulez surtout pas les modifier.
Vous voulez être les gérants de l’espace et imposer vos règles.
La nature n’est pas votre propriété, et malgré et contre toutes vos actions, nous serons toujours là, pour défendre l’élevage et le pastoralisme.
Vous nous méprisez, vous nous haïssez, mais nous sommes fort et nous résisterons à vos attaques. Laissez nous travailler.
Le loup, on en viendra à bout, il faudra du temps, mais nos grand-pères y sont arrivés, alors pourquoi pas nous.


Véronique Cheva

LA RÉPONSE DE FANY, ÉLEVEUSE A MENGLON, A LA VIDÉO DE L'ASPAS

Pour ceux qui ne sont pas instruit de l'affaire, il est conseillé de lire en premier:

LOUP, VIDÉO A SENS UNIQUE pour comprendre la réponse de Fany:

 

La semaine dernière, l’ASPAS, via un petit film, nous accuse de ne pas protéger nos troupeaux, et accuse l’Etat de faire une chasse au loup. Par soucis de non violence, je trouvais que ça ne servait à rien de répondre à ces nombreux articles de propagande sur le loup. Mais les choses vont trop loin. Est-ce parce que l’on a choisi un métier d’extérieur, que n’importe qui a le droit de pénétrer chez nous ? Alors on a proposé à plusieurs éleveurs de faire une réponse avec chacun nos propres mots, et nos différents arguments.
Voici donc ma réponse.
Je crois que selon les critères de personnes comme celles de l’ASPAS, quelque soit le type de protections utilisé, nous serions en tort :
Pour nous protéger, nous pouvons mettre des chiens de protection, qui, pour être véritablement efficaces, doivent être agressifs (très agréable pour nous de travailler dans ces conditions, de le partager avec nos enfants et d’avoir de bons rapports avec nos voisins et les usagers de nos campagnes !!!). Mais s’ils mordent, pour nous, cela veut dire : gendarmerie, tribunal, encore paperasse, agressions verbales, et pour le chien : euthanasie ! Alors qu’il fait le travail pour lequel on l’a pris : faire reculer tout ce qui peut nuire (et non a nuit) au troupeau !
Pour nous protéger, nous pouvons aussi faire d’immense parcs de protections qui coûtent des fortunes (qui sont financé par nous tous, contribuables) qui gâchent la beauté de nos si beaux paysages, qui nous demandent un surplus de travail (alors que nous ne connaissons ni les weekends ni les 35H hebdomadaires). Parcs de nuits qui nous obligent à travailler à l’envers de toute logique agronomique : surpâturer les zones proches et dégagées, et abandonner les quartiers éloignés et boisés. Je croyais que l’écologie c’était la biodiversité, avoir un maximum de faunes et de flores différentes. Ce que peu de personnes savent c’est que toutes les plantes sont comme les rosiers : si on les taille régulièrement, ils sont magnifiques, si on les taille trop ils meurent. Il en est de même si l’on ne fait rien. Et c’est dans ces milieux hétérogènes que l’on trouve les animaux sauvages tel que le tétra lyre. On a, à priori, l’air un peu benêt, mais notre travail est réfléchit. On compose entre le bien être de nos bêtes, la nature, le relief, la météo…. Mais surtout, c’est une réelle passion que l’on peut comparer avec celle d’un parent avec son enfant.
Il y a un autre moyen de se protéger, c’est le fusil. Mais je ne développe pas, c’est assez parlant.
Puis finalement, le meilleur moyen serait encore de ne plus jamais sortir de nos bergeries. Zéro pâturage, c’est du foin et du grain pour 365 jours par an. Donc on se lancerait dans la mécanisation. Il faudrait des hectares en plus. Défrichements. Mais comme ça ne suffirait encore pas on ferait venir du foin et du grain des plaines plus fertiles…. Je pense qu’en terme d’empreinte carbone on serait un peu plus mauvais que lorsque l’on va garder ou que l’on fait des parcs de pâturage… Et puis finalement, comme ça nous coûterait trop cher et que ça ne correspondrait plus à nos convictions, on vendrait nos bêtes. Mais que faire en montagne si ce n’est de l’élevage extensif ? Les autres places sont prises, alors on partirait. Ce qui veut dire moins d’enfants dans les écoles donc elle fermeraient, les petits commerces aussi. Les forêts de pins à crochets gagneraient. Adieux fayards et chênes, tulipes sauvages, orchidées et gentianes, morilles et chanterelles.
Alors NON l’Etat ne fait pas la chasse au loup. L’Etat essaie de préserver la biodiversité et l’économie rurale, au milieu de toutes les pressions de lobbies. Et je pense que ce même Etat a bien d’autres vrais problèmes à gérer.
Le loup n’est pas en voie de disparition. La seule vraie menace de Canis Lupus, elle vient de vous, soit disant écolos, avec les hybrides (croisement entre chiens et loups)

Tant qu’il y aura des gens qui meurent de faim dans le monde, tant qu’il y aura des miséreux, tant qu’il y aura autant d’inégalité sociale, je ne peux admettre que l’on consacre autant d’énergie pour protéger un animal (je le redis qui n’est pas en voie d’extinction) au détriment d’hommes, de femmes et de familles (car on ne cloisonne pas) qui au contraire mettent toute leur énergie dans l’Ecologie (au sens noble) et l’économie sociale.
Alors si vous aimez vraiment la nature, laissez nous faire notre travail en paix et consacrez votre immense énergie à toutes ses causes qui en ont besoin.


Fanny Christophe
Eleveuse à Menglon

 

ARTICLES PARUS DANS LE DAUPHINÉ sur le même sujet:
  http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2015/12/05/le-coup-de-gueule-d-un-berger-contre-une-video-pro-loup

 http://c.ledauphine.com/economie-et-finance/2015/11/26/les-eleveurs-du-diois-reagissent-aux-attaques-des-pro-loups

vendredi 4 décembre 2015

LOUP, AFFICHE UNIVERSELLE POUR CONFÉRENCE,



LE LOUP et LE PASTORALISME, vu par :





1 : LES SCIENTIFIQUES : le rapport du P.N.U.E.* vante les bienfaits du pastoralisme pour la nature :

« le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte »/…./
constate que : « le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/  préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu'il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur.  En effet, un demi-milliard de pasteurs à travers le monde se battent pour maintenir un mode de vie qui est beaucoup plus compatible avec les objectifs de l'économie verte que beaucoup de nos méthodes modernes d'élevage du bétail. »
Ajoute : « qu'est important, l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé. » publié le 9/03/2015


2 : L'EUROPE Le projet loup du WWF* publié par le LCIE* condamne l'élevage de plein air
  « Nous essayons maintenant de trouver un moyen de coexister avec eux, même si personne ne sait à quoi cette coexistence va ressembler à la fin

 Initiative pour la conservation des grands carnivores en Europe : «  des réserves naturelles de faune sauvage limitées ne sont pas suffisantes pour les grands carnivores. c’est la totalité du paysage qui doit être incluse dans les plans de gestion :
« Dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage,... , afin que le pastoralisme ne perturbe pas les carnivores. /…/ » 

« Le loup a vocation à s’étendre sur le territoire français, mais pas nécessairement dans toutes les zones : dans les zones destinées à l’élevage intensif (industriel ndlr) sa présence sera inappropriée. /…/ renforcement du prélèvement rendant le loup inapte à son installation /…/. » Projet UICN-WWF // LifeCoex. organismes Européens (sans commentaires….!ndlr)




3: LES ASSOCIATIONS : Les Affirmations de nombreuses associations qui condamnent le pastoralisme, sont elles réelles ou opportunistes ?

"Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage"

 «Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique. »
(A noter que dans l'Aude, la L.P.O., qui a cosigné ces allégations, a demandé des subventions pour acheter des brebis afin d'entretenir le site pour la protection et le développement de la biodiversité ndlr)

«Dans les Alpes du sud, la richesse floristique est parfois plus grande sur les pistes de skis que dans les pâturages !»
(Une possibilité dans certains cas puisque les stations de ski après avoir fertilisé avec de l'engrais et ensemencé les pistes, les font entretenir par les brebis ! ndlr )

« Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles d'accés, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal! »
(Notons que dans ces endroits très reculés et difficiles d’accès, s'épanouissent des femmes, des hommes et des enfants vivant de et avec la nature. De plus, le loup ne se cantonnera pas dans ces endroits ndlr )

L'Aspas* cosignataire des affirmations ci dessus rajoute: "Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages !"
(notons que ces espaces naturels sont les propriétés privées de ceux qui ont préféré fuir "les bienfaits de nos civilisations" en choisissant un mode de vie qui impacte très peu la nature ndlr)
____________________________

Édité par : Le collectif pour la sauvegarde du pastoralisme dans le Haut Diois, 26310
Cosignés par : Association Éleveurs et Bergers du Vercors, 38680, Fédération des Acteurs Ruraux, 38850, Association, Encore Éleveurs Demain, 55300, Association des Amis de l'Aigoual,du Bougès et du Lozère,48220, Association Solidarité Pastorale 26460, Association Le Cercle, 48150 Association pour l’Équilibre et le Développement du Massif Vosgien 68610

*WWF = Fond mondial pour le sauvage. *LCIE= Institut pour les grands carnivores en Europe. *Cap Loup= Fédération des associations de défense du loup. *ASPAS = Association pour la défense des animaux sauvages. *Ferus = association nationale de protection et de conservation de l'ours du loup et lynx *P.N.U.E. Programme des Nations Unies pour l'environnement  *L.P.O. ligue pour la protection des oiseaux

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