BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

mardi 29 novembre 2016

LOUP ET PASTORALISME, 11 CONTREVÉRITÉS SUR LEURS PRÉSENCES DANS NOS MONTAGNES.

Ou la réponse du berger aux bien-pensants :  "les affirmations numérotées de 1 à 11, en gras et en italiques" sont celles de M. Rigaux, grands défenseur du loup et grand pourfendeur du pastoralisme. (Le pastoralisme est il bon pour la montagne)
Autrefois, le pastoralisme était montré comme facteur de dégradation de l'environnement par les forestiers : « Bergers et éleveurs étaient montrés comme des incultes fourvoyés dans des pratiques archaïques remontant à l'aube de l'humanité ».
Aujourd'hui, alors qu'il s'est adapté aux crises et à l'évolution, alors qu'il est devenu un outil privilégié pour l'entretien et la gestion de la montagne, le pastoralisme redeviendrait il la bête noire des adeptes du « tout sauvage » ?


                   Illustration 1: troupeau sur le site Natura 2000 de Valdrome 26

« Le pastoralisme est aujourd’hui considéré comme une solution durable à l’entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservation des milieux contre les incendies. Par ses multiples vocations, le pastoralisme est donc présent dans de nombreux documents de planification territoriale comme les documents d’objectif des sites Natura 2000 mais également les plans départementaux de défense de la forêt contre les incendies. »

1 - «En haute altitude, le froid, et non les brebis, empêche les arbres et les buissons de pousser. »
Le mélèze a besoin de froid pour se développer. Il parvient à supporter des températures glaciales : jusqu’à – 70 °C ! Le pin Cembro ou pin des Alpes résiste au-delà de -40°C
Les arbres peuvent monter beaucoup plus haut dans les Alpes-Maritimes qu’en Savoie, en adret qu’en ubac. Avec le réchauffement climatique, on « gagne » 0,5 °C tout les 10 ans, l'équivalent de 80 m de dénivelé. Sur les 3 dernières décennies, les limites altitudinales de végétation ont gagné 250 m !
Le pastoralisme est donc mis à contribution pour préserver les espaces ouverts.

2 - « Oui, la montagne peut se passer du pastoralisme. »
Le pastoralisme empêche la fermeture des paysages et la disparition des patrimoines ruraux. Mieux : il serait aussi un facteur essentiel de la biodiversité en favorisant le maintien d'espaces ouverts et variés. Le pastoralisme extensif peut se prévaloir d'une « qualité environnementale». cf Revue scientifique Sud Ouest Européen N°16/2003 Pastoralisme et environnement
L’alpage est le symbole du pastoralisme et de son emprise sur le milieu alpin. En effet, c’est « Alpage » qui a donné son nom aux Alpes et non le contraire!
Les animaux prélèvent de la matière végétale. Les déjections restituent une partie de ce prélèvement. Ce retour « stimule » la vie biologique du sol.
Exemple : Science et Décision » du CNRS
« Les paysages qui abritent la plus forte biodiversité sont composés d'habitats semi-naturels. /…/ Les principaux types sont les prairies exploitées de façon extensive ou peu intensive /…/ En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air»
Alors oui : la montagne peut certainement se passer du pastoralisme, du ski, des randonneurs, des alpinistes, des VTTistes….. Mais si le pastoralisme venait à disparaître, ce seraient des millénaires du patrimoine nature et une part importante de biodiversité condamnés sur l'autel du « tout sauvage »

3 - « la plupart de ces élevages de montagne qui se veulent proches de la nature ne pratiquent pas l’agriculture biologique. »
Les taux de chargement en montagne restent liée à la pérennité de la ressource herbagère, souvent 1 ha par brebis dans les pré-Alpes, comme le Haut Diois. Des ovins qui pâturent dans des landes et des alpages sans engrais ni produits chimiques. Quelle serait l’opportunité d’être en Bio ? Le loup épargnera t-il les agneaux avec le label bio?
Je fais ma charcuterie moi même sans autres additifs que le sel (chlorure de sodium) sans le label bio

 Le saviez vous ? : En bio, le Nitrite de sodium et le nitrate de potassium tous deux considéré comme cancérigène, sont autorisés.

4 - « Le pastoralisme participe fortement à la dégradation de l’eau du robinet »
Si l'on trouve dans nos montagnes une eau exceptionnelle, les récents regroupements nocturnes pour la protection des troupeaux  comportent un risque de créer cette  pollution du fait de la concentration des déjections fécales. Mais jusqu’à nouvel ordre, la pollution de l'eau engendrée par des millénaires de pastoralisme traditionnel n'a jamais été redoutée par les ruraux. Ce qu'il nous faut craindre,  c'est plutôt le fait des déjections de l’élevage industriel, la pollution chimique, (produits de nettoyage, pesticides, peinture…). Les résidus de médicaments (absorbés puis rejetés dans les eaux usées...). Les activités industrielles, rejettent des métaux, des hydrocarbures, des acides,.....  

"Certains conférenciers dans le déni de la science et motivés par des intérêts peu avouables, déforment consciemment les preuves scientifiques pour satisfaire et servir des intérêts peu avouable. À l’heure ou M. Rigaux écrit cet article, les communes perdent leur autonomie sur l'eau de leurs sources au profit de Vivendi, Lyonnaise des eaux et autres multinationales. Ces prêcheurs ne reculent décidément  devant rien, notamment ceux censés défendre l’environnement.
Les perturbateurs endocriniens sont autrement plus redoutables que les crottes de biques !

5 - «Les pelouses sont adaptées aux conditions extrêmes de la haute montagne et ont nul besoin d’être pâturées. »
Tous les paysages, réputés naturels ou non, sont le fruit d’une coévolution du travail de la nature et de l’homme ». Le fruit de ce que la nature a permis à l’homme de faire pour la transformer tout en la préservant. Cette complicité a commencé il y a plus de 6500 ans, au Néolithique avec le pastoralisme.
Même la forêt Amazonienne a été profondément changée par les anciens habitants de la région il y a plus de 8000 ans. Alors comment être sur que les alpages n'ont pas besoin de pastoralisme ?

En altitude, les pâturages sont divisés en plusieurs quartiers que le troupeau exploite tour à tour pendant une certaine période. D’origines souvent très anciennes, les quartiers sont définis en fonction de leur altitude, leur exposition, leur pente... et se composent toujours d’une **couchade, d’une salice* et d’un point d’abreuvement. Plusieurs circuits sont élaborés par le berger au sein d’un quartier. Outre le fait que le pâturage permet d'entretenir les pelouses, il limite fortement les avalanches et favorisent la vie de la flore et des insectes par l'enrichissement du terrain avec les déjections. 
** La couchade est le lieu où le troupeau passe la nuit *La salice est l'endroit où le sel est mis à disposition des brebis 

La conduite des troupeaux sur les parcours d'estives des étages subalpin et alpin est millénaire.,Outre le fait que le pastoralisme rend les exploitations plus économes en moyens, il présente également d’autres avantages : il entretient les paysages, maintien les écosystèmes ouverts et permet de lutter contre les incendies par le débroussaillement animal. Il a un fort intérêt écologique et économique.  Auteurs : CERPAM - OIER-SUAMME - ADEM - DDT(M) - IDELE. "Lepastoralisme, une activité respectueuse des équilibres naturels"

6 - « En Italie, la cohabitation se passe bien »
ITALIE : Extrait d
ans la conclusion :«Variationde la végétation pastorale dans le Piémont consécutive à laprédation du loup » par :
Département Sciences Agronomiques, Forestières et Alimentaires – Université de Turin
Département Sciences Aliments, Nutrition et Environnement – Université de Milan
Docteur en Foresterie et Environnement – Profession libérale

« Certains alpages piémontais où les troupeaux ont subi de fortes pressions de prédation ont été abandonnés…/ Tout ceci a déterminé un appauvrissement de la végétation et de la production à cause de la réduction de la charge animale et de l’abandon de l’économie agro-pastorale. L’élevage en zone de montagne est à la base de la conservation de la diversité des ressources pâturables, avec des répercussions sur l’ensemble du paysage alpin. La tendance évolutive avancée à la suite de la diffusion du loup favorise la cessation d’activité de certains éleveurs, l’abandon partiel ou total des pâturages d’estive et des zones les plus exposées aux attaques, le commencement d’un processus de régression de la végétation et le déséquilibre dans la distribution de la fertilisation. Une telle tendance évolutive, liée sans équivoque à la gestion pastorale, est confirmée par la diffusion d’espèces de milieux pauvres, par l’expansion d’espèces arbustives envahissantes…/ »
Comme quoi, contrairement à ce que l'on veut nous faire croire, en Italie la situation n'est pas plus enviable que chez nous :

7 - «Il faut interdire le pastoralisme dans les parcs Nationaux »
Extraits de la charte des P.N.:
« Les paysages d’alpages et d’estives des cinq parcs nationaux recouvrent 460 000 ha (comprenant des pâturages d’altitude d’été...) et se situent en zones cœur et en aires optimales d’adhésion. Dans les cœurs (excepté le P.N. Cévennes où l’on trouve également des espaces cultivés), le pastoralisme est l’activité agricole très largement majoritaire, voire exclusive. Il est également présent dans l’aire optimale d’adhésion de tous les parcs nationaux.
Le pastoralisme contribue à la structuration écologique et paysagère des territoires, à la constitution du patrimoine naturel et culturel des parcs nationaux et à sa gestion. Ainsi, les paysages d’alpages et d’estives offrent une biodiversité et un caractère remarquable, résultat des interactions complexes et dynamiques entre activités pastorales et milieux naturels, que les parcs visent à préserver. »
Une charte signée en démocratie que d'aucuns rêvent de remettre en cause par idéologie du tout sauvage. « Les paysages créés par la coévolution de l'élevage et de la végétation ressemblent souvent à des zones sauvages pour les étrangers /alors que/ la disparition des systèmes traditionnels de pâturage tend à s’accompagner de pertes importantes de biodiversité. » F.A.O.

8 - « Le loup participe à la création d 'emplois, l'état subventionne 80 % du salaire d'un berger. »
  L'éleveur touche 80 % du plafond subventionnable auquel il a droit selon la taille de l'exploitation, le mode d'élevage, la présence ou non du prédateur..... Des subventions qui aident mais sont loin de couvrir 80% du salaire mis en avant par les défenseurs du loup.
 Sans compter l'avance de trésorerie puisque en novembre 2016 les salaires de 2015 ne sont toujours pas indemnisés.  Donc, pas de quoi en faire un plat. En effet, le travail supplémentaire pour le berger en zone d'alpage est estimé par le CERPAM et l’Institut de l’Élevage à 7h/jour, soit 210 heures/mois en plus de son travail normal, qui s’établit en moyenne autour de 280 heures/mois.

Dans la grande majorité des cas, les aides bergers ne tiennent pas plus de 2 ans. Le stress, l'angoisse, la culpabilité, l'horreur des charniers dues à la prédation ont raison de ces nouveaux acteurs ruraux plein de convictions faussement étayées par les affirmations fantaisistes des défenseurs du loup.


9 - «La pression des troupeaux dévaste la flore…. »
Voyons ce qu'en pense Sylvain Plantureux, ingénieur agronome, docteur et professeur à ENSAIA, directeur adjoint de recherche à l'INRA Nancy, il étudie la biodiversité des prairies et nous dévoile le fruit de ses recherches dans cette courte vidéo de 7mn :

Voyons aussi ce qu'en pensent l’ensemble des organismes traitant du sujet :  
L'IMPACT DRAMATIQUE DE LA DISPARITION DU PASTORALISME
Et voyons maintenant ce que vantent les dépliants des offices de tourisme pour attirer les citadins à venir découvrir la nature préservée et accueillante :
Exemple en pays Basque : «  Elle est bien belle la montagne basque, mais elle est également le théâtre d'une intense vie économique, la plus importante et la plus ancienne étant celle du pastoralisme. Environ 700 éleveurs y amènent un cheptel de près de 100 000 brebis, 5 000 vaches et 1 000 chevaux ! Il est donc évident que toute la culture de la montagne basque  plonge ses racines dans la tradition pastorale. »

 Un plaidoyer cosignés par 34 scientifiques explique l'importance du pastoralisme pour la biodiversité PLAIDOYER POUR DES ÉCOSYSTÈMES NON DÉSERTÉS PAR LES BERGERS



10 - « Les moutons mal protégés sont des proies faciles... » Une lapalissade pour cacher la réalité : " La proportion d’attaques en pleine journée ne cesse de croître. Des attaques qui se produisent malgré la présence de bergers et de chiens de protection." cf ADEM selon DDT26, DREAL Rhône Alpe, ONCFS




















Le désarroi des éleveurs est d'autant plus grand face à l'ampleur de la prédation, qu'elle met le doigt sur les limites des moyens de protection mis en place par la quasi-totalité des éleveurs pâturant en zone de présence du loup (gardiennage renforcé, chiens de protection, parc de nuit ou de pâturage électrifié). Auteurs : CERPAM - OIER-SUAMME - ADEM - DDT(M) - IDELE. "Le pastoralisme, une activité respectueuse des équilibres naturels"


11 - La filière ovine se porte mal…. »
Mais le pastoralisme traditionnel proposant des produits de qualité dans le respect, la traçabilité, la durabilité et la proximité se porte mieux que mal.
L’agriculture  de  montagne,  avec  un  certain  nombre  de  spécialités  parmi  les  plus  réputées, contribue au renom de la production agricole et alimentaire française et à la richesse nationale.
L’approfondissement  de  la  politique  de  développement  durable  apporte  une  nouvelle  légitimité  aux aides à la montagne, qui « rémunèrent » les  externalités positives de  l’entretien de la nature, de  la biodiversité et des paysages par l’agriculture et la forêt...
Source : 
http://www.ladocumentationfr

11 bis - «…., le loup est un bouc émissaire »
le loup menace la branche qui a su tirer son épingle du jeu.
L’agneau labellisé se porte bien partout ou il pâture en paix.
Ailleurs, dans toutes les zones d'élevage qui subissent le loup, la production baisse en même temps que la qualité.
Les A.O.C. dont le cahier des charges exige une obligation de pâturage, comme en Italie et en Espagne sont menacées.
Le loup se délecte des bovins et équins qui remplacent les ovins là ou l'herbe le permet.

Pour mieux connaitre Pierre Rigaux :
 loup, la conférence du point de non retour


jeudi 24 novembre 2016

LOUP, QUAND LA VÉRITÉ S'IMPOSE, SES DÉFENSEURS FONT LE DOS ROND.

Pendant qu'une poignée de Bobos arpentaient les rues de Paris dans une manifestation que les médias n'ont pas pris la peine de relater, se déroulait à Rodez une des nombreuses conférence de Pierre Rigaux, membre de la sfepm, employé par la LPO : "loup, biologie d'un mythe"

 Mais ce samedi 19 Novembre, nombreux étaient les éleveurs, bergers et citoyens défenseurs du pastoralisme pour imposer le rétablissement de la réalité, notamment lorsque le conférencier se transforme en "spécialiste du pastoralisme ".

On peut avoir des avis différents, mais on ne doit pas renier la réalité, surtout lorsqu'elle est officielle. Les éleveurs y ont veillé.

Quelques dérapages ont eu lieux,  mais il est plus facile pour quelqu'un qui ne subira jamais de contrainte liée à la prédation de garder son calme face à quelqu'un qui se demande quand aura lieu la prochaine attaque et qui est montré du doigt comme un paria de la société.

Bruno Lecomte prépare un document qui relatera le déroulement de la conférence.

Le conférencier a mis de l'eau dans son vin et n'a pas osé agresser les éleveurs comme il l'a fait en Ardèche : Loup, la conférence du point de non retour

Il a montré des images de clôtures mal posées. Ça peut effectivement arriver, mais il n'a pas montré de clôtures correctement posées à l'intérieur des-quelles le loup attaque malgré la présence des chiens.

Le conférencier a esquivé beaucoup de réponse, expliquant qu'il n'était pas agronome mais naturaliste. Pourtant dans l’Ardèche il était sur de lui et n'a toléré aucune contradiction.

Sur sa page Facebook, on pourra constater que M.Rigaux n'est pas content du déroulement de la conférence:
" j’ai pu dérouler la plus grande partie de ma conférence, même si elle fût perturbée." Vous regrettez certainement de ne pas avoir pu faire passer les contre vérités idéologiques qui concernent la réalité des éleveurs et bergers, comme vous l'avez fait dans l'Ardèche en acceptant  aucune réponse de ceux qui sont les seuls à vivre la situation?

  "Nous avons montré notre détermination, notre ouverture et notre respect de tout le monde.." Vous l'avez fait parce que vous y étiez obligé M. Rigaux. Dans l’Ardèche, les éleveurs ont sagement attendu la fin de la conférence et n'ont pas eu la parole. Pire, vous avez affirmé, sans les avoir entendus, que leurs arguments étaient des arguments de bistrot. Ce que vous avez montré ce jour là c'est votre totalitarisme.

"Après la conférence, plein de spectateurs restés silencieux (dont un éleveur que je salue) sont venus me remercier et surtout me dire leur dégoût du comportement de ces éleveurs."
   Voici les témoignages recueillis après la conférence dans l'Ardèche ou il n'y a eu aucun incident et ou vous avez imposé le silence :

« cette conférence était d'une indigence rare... », « une conférence assez puérile et infantilisante...(type "trente millions d'amis"), -« un comportement inacceptable du conférencier qui estime détenir la vérité et n'accepte aucune remise en question (donner nous vous chiffres qu'on rigole...nous verrons plus tard vos statistiques de bistrot…) , -« devant mon insistance pour exprimer ma déception, il m'a répondu : il ne s'agit pas de faire un débat, il s'agit d'un soirée pour les pros loup »..., -« j'ai levé la main à plusieurs reprise pour intervenir en vain... »        
"Nous sommes venus pour écouter  "la biologie du loup" éclairée par des données scientifiques et nous sommes repartit en constatant que cette conférence est une propagande pour stigmatiser les éleveurs et bergers à l'aide de manipulations et d'interprétations idéologique de la réalité scientifique et de terrain."

M. Rigaux, libre à vous de saluer les "éleveurs restés silencieux" ; en plus d’être lâche, vous êtes un personnage turpide, sans amour propre, sans déontologie. Aveuglé par une idéologie, votre comportement est celui d'un opportuniste dont l’Ego ne supporte aucune contradiction. Et vos disciples "silencieux à la conférence " qui le sont moins sur votre page FB se comporte comme des adeptes d'une secte qui adorent leur gourou et n'ont plus aucune possibilité d'utiliser leur libre arbitre.

Oserez vous publier mon point de vue sur votre page Facebook? Un point de vue qui est aussi celui de la  totalité  de ceux que vous diffamez sans état d'âme.

Bien sur que NON, voici le témoignage d'un berger qui a essayé de s'exprimer  : "très réactif Pierre Rigaux élimine d'entrée les commentaires qui ne sont pas de son bord et fait en sorte qu'on ne puisses plus en remettre. C'est ce qui m'est arrivé à la suite d'un de mes commentaires pourtant "soft"."
SECTARISME :  attitude d'une personne, d'un groupe sectaire, qui fait preuve d'intolérance intellectuelle



mardi 22 novembre 2016

LETTRE OUVERTE AU GROUPEMENT NATIONAL LOUP

Lettre ouverte au Groupe National Loup

Association des Eleveurs et Bergers du Vercors-Drôme Isère

Fédération Départementale Ovine de la Drôme

Association « Le Cercle » Lozère



Le 17 Novembre aura lieu un GNL dédié à la formalisation d’un test de comportement sur les
chiens de protection.

Ce test est censé permettre de déterminer l'aptitude du chien au gardiennage mais également
d'identifier les reproducteurs pour sécuriser la filiation.
Ces épreuves visent à évaluer la « qualité pastorale » du chien et sa « stabilité émotionnelle ».
Elles devraient permettre d’acter un programme de sélection des chiens même si cet objectif
n’est pas clairement exprimé.

Ces tests ont été mis au point avec la participation de la Pastorale des Pyrénées groupe pro-
ours notoire, proche de Ferus.
Nous ne connaissons que trop les intérêts matériels de la Pastorale des Pyrénéenne et sa
proximité avec les écologistes pour lui accorder le moindre crédit et savoir que son principal
intérêt dans cette affaire est mercantile.

Ceux qui travaillent quotidiennement avec des chiens de protection ne veulent pas de tels
tests. La mise en situation proposée est très loin de nos réalités professionnelles et des
conditions de travail de nos chiens dont les réactions dépendent de multiples facteurs.
Et que penser de tests sur des chiens à 18 mois alors qu’ils ne sont « matures » qu’à 3 ans ?

Nous pressentons que d’autres objectifs sont sous-jacents comme :
* nous imposer des races de chiens de protection, les autres étant exclues des aides à
l’acquisition et l’entretien,

* nous empêcher des ventes ou échanges de chiens entre éleveurs, au bénéfice de vendeurs de
chiens,

* nous contraindre à nous séparer de nos chiens actuels pour nous en faire acheter d’autres
etc.

Nous aussi, souhaitons prévenir la mise en cause pénale ou civile des éleveurs et des
incidents de morsures mais nous pensons que cela passe surtout par l’éducation de ceux qui
approchent les troupeaux.

La plupart de nos chiens ne sont pas agressifs envers les hommes ayant un comportement
adapté. Ils sont capables de protéger nos troupeaux mais il ne s’agit pas de machines, ils sont
fatigables, irritables et soumis à d’extrêmes pressions. Les loups ou les hybrides n’ont plus
peur des hommes, encore moins des chiens, ils sont de plus en plus organisés, hardis et
nombreux à les affronter et n’éprouvent aucune crainte. Quel avenir pour les chiens qui ne
réussiront pas le test ?

Une mise à la retraite anticipée de nos chiens les plus efficaces qu’il faudra garder attachés et
nourrir à nos frais alors qu’ils ne serviront plus à rien ? Faut-il rappeler que nous avons
introduits ces chiens par contrainte ? Que les chiens, comme les éleveurs sont des êtres
sensibles ....Ceux d’entre nous qui seront opposés au fait de garder des chiens rendus inutilesseront en droit de considérer qu’ils appartiennent à l’Etat qui les a subventionnés et pourront
toujours les confier à la Société Centrale canine ou à la Pastorale de Pyrénées....

Nous refusons que des tiers, surtout pro-prédateurs, nous imposent une sélection de chiens de
protection dont l'intérêt serait de créer certes des lignées de chiens parfaitement inoffensifs
pour les promeneurs mais également pour les loups. Si le testeur est pro-loup (ce qui est le cas
de la Pastorale et de nombreux agents DDT) ou vendeur de chien, quelle confiance accorder à
l’interprétation du test ?

Ce test met le chien dans des conditions de travail inhabituelles. Les éleveurs connaissent
mieux que personne les « qualités pastorales » de leurs chiens par des pratiques quotidiennes
aux facettes multiples. Ce test condamne par avance les éleveurs qui le refuseraient dans le
cas où un de leurs chiens ferait preuve d’agressivité. Il permettra la sélection et surtout le
business autour de la vente de chiens pour remplacer ceux considérés comme « inaptes ».
Dans les Alpes, des éleveurs ont maintenant une expérience de près de 20 ans avec les chiens
de protection. Un éleveur varois, approche les 35 ans d'expérience avec des Montagnes des
Pyrénées.
Ces éleveurs n'ont pas été consultés. Ce test est-il vraiment conçu dans l’intérêt des éleveurs
et des bergers ? Si c’était le cas il permettrait à l’Etat de prendre en charge la responsabilité
juridique des chiens de protection car il aurait une véritable fiabilité.

Mais peut-être est-ce davantage l’intérêt des marchands de chiens qui est recherché et la fin de
nos échanges ou ventes entre éleveurs ?

Des personnes qui n'ont jamais gardé un troupeau, ni vu un chien de protection confronté à
un loup seraient donc capables de juger de leurs « qualités pastorales » leur « stabilité
émotionnelle », leur « attachement au troupeau », leur « loyauté » etc, selon un test de mise
en situation complétement artificielle ?

Il nous parait de la responsabilité des DDT d’organiser des stages de formation sur la base du
volontariat, en collaboration et au plus près des besoins des éleveurs, avec des intervenants
choisis par eux et en qui ils pourraient vraiment avoir confiance.

Certains d’entre nous ont aussi besoin d’aide en cas de conflits mais qui s’en préoccupe ?

Le passage d’un tel test ne nous garantit même pas que l’Etat assumera la responsabilité
juridique en cas de morsure.........

Les éleveurs que nous représentons sont opposés à ce test. Ils n’y voient que des contraintes
supplémentaires, inutiles, inadaptées, technocratiques. Une réponse non pas aux difficultés
que certains rencontrent mais à des demandes d’associations écologistes qui sur le sujet des
loups nous démontrent depuis 20 ans leur incompétence totale. Une façon supplémentaire de
se donner bonne conscience, de gagner du temps mais en rien un travail constructif au service
des éleveurs.

Ce n’est pas pour 5% de chiens potentiellement agressifs en France qu’un tel arsenal est
déployé, c’est surtout un fichier supplémentaire, des maîtres et des chiens dont on ignore en
grande partie l’utilisation future.
Ce test est une « farce » qui ne répond en rien aux véritables préoccupations des éleveurs qui
résident dans :
* La socialisation des chiens quelle que soit la race ;* Des conseils pratiques (et pris en charge financièrement à 100%) et notamment de vétérinaires comportementalistes neutres qui se spécialiseraient dans les chiens de protection pour conseiller les éleveurs et les bergers qui le souhaiteraient ;

* La gestion des phénomènes de meute ;

* Le problème de la "territorialisation" qui se développe au fil des estives ; les chiens
investissant l’espace d’année en année et se montrant parfois de plus en plus intolérants avec
les randonneurs ; le comportement animal est en effet quelque fois très loin des théories de
l’humain et notamment de celle dite du « partage de l’espace » !

* Le recensement sérieux des incidents (avec les randonneurs et les villageois) et des conseils
rapides et pratiques sur le terrain pour y remédier ; jusqu’à présent il n’y a eu aucune prise en
charge réactive des incidents par les DDT ou les Directions Départementales de la Cohésion
Sociale et de la Protection des Populations ;

* L'urgence se trouve dans le conseil aux éleveurs, la gestion et la prévention des incidents et
la connaissance qu’ils doivent avoir des enjeux juridiques de la détention de tels chiens.
Il faut savoir qu’actuellement, eu égard à l’évolution de la jurisprudence de la Cour de
Cassation, une simple imprudence peut entraîner la condamnation pénale d’un éleveur pour
des morsures commises par des chiens de protection, et il n’est pas normal que des bergers
ou éleveurs soient verbalisés par la procédure de l’amende forfaitaire pour des faits de
divagation de leurs chiens de protection sans plus d’investigations.


Le 15 Novembre 2016

Alain Baudouin
Association des Éleveurs et Bergers du Vercors Drôme-Isère
Mairie de COMBOVIN
26120 COMBOVIN

Fédération Départementale Ovine de la Drôme
François MONGE et PECCOZ Nicolas
85 rue de la Forêt
26000 VALENCE
Tél : 04 75 56 76 23 / 06 75 31 96 68
fdo26@orange.fr

LE CERCLE
André BARRET
Mairie de HURES LA PARADE

48150 HURES LA PARADE

mardi 15 novembre 2016

FAUNE SAUVAGE, CLIMAT, BIODIVERSITÉ, TOUT EST BON POUR LES MULTINATIONALES

Devinez qu'elles sont les IDÉES de l'agro industrie et de l'industrie tout court pour pouvoir continuer à polluer en toute conscience? Le tout  avec l'aval des associations environnementales qui y trouvent des fonds pour alimenter leurs idéologies. Surtout que le WWF qui les chapeaute avec ses 2 millions de dollars de chiffre d'affaire quotidien est partie prenante!

Tout d'abord l'accaparement des terres...
Les coopératives agricoles en France essayent de faire passer un texte de loi pour pouvoir acquérir le foncier de leurs adhérents en échange d’un apurement des dettes.
...ensuite les coopératives seront vendues à des fonds d'investissement français ou étrangers....

On paye pour pouvoir détruire:
Le projet de loi sur la biodiversité crée par ailleurs des banques d’un nouveau genre, des « réserves d’actifs naturels » gérées par des acteurs privés, auxquelles les opérateurs pourront faire appel pour satisfaire « leurs obligations de compensation » en achetant des "actions de compensation environnementales"

Pendant la Cop 22, on discute pour que ces Banques puissent acquérir le droit de proposer des actions de compensation pour la production de gaz à effet de serre!
Arrêtons de parler de « capital naturel », la nature n’a pas de prix !

Tous les moyens sont bons pour inciter les derniers ruraux, vivant de et avec la nature dans le respect, à baisser les bras : normes draconiennes, concurrence déloyale, stigmatisation des petits agriculteurs traditionnels par les associations de protection de la nature qui font le jeu des multinationales, réintroduction des prédateurs dans les zones de petits élevages,...

déclaration de la confédération paysanne:

NOS TERRES VALENT PLUS QUE LEUR CARBONE

Presque un an après le grand raout de la COP21, c’est bien plus discrètement que les représentants de 196 États sont réunis au Maroc pour la COP22, aussi appelée parfois « COP de l’agriculture ». Le risque est grand pour les paysannes et paysans du monde de voir leurs terres confisquées sous prétexte de lutte contre les dérèglements climatiques.
Alors que le mot « agriculture » est absent du texte de l’accord de Paris, les terres agricoles y sont présentées comme un outil, un « puits de carbone » pour compenser les émissions de gaz à effet de serre. La production d'alimentation passerait donc au second plan, au profit des promoteurs de fausses solutions qui feront des bénéfices en s’accaparant les terres sous prétexte de stocker du carbone.
Il y a là un véritable danger pour les paysannes et paysans qui seront une nouvelle fois victimes de la financiarisation et de l’industrialisation de leur métier alors que c'est l’agro-industrie qui est source d’une large part des dérèglements climatiques. C’est elle qui doit être remise en cause. La compensation n’est pas une solution, elle n’est que l’alibi de politiques qui refusent de s’engager pour faire face à l'urgence de cette crise.
Seule une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre permettra de contenir la crise climatique. Les terres ne sont pas à vendre, elles sont fondamentales pour les paysans qui pratiquent une agriculture paysanne à même de répondre aux enjeux et garantes de la souveraineté alimentaire des peuples !


La déclaration complète « Nos terres valent plus que du carbone », initiée par la Confédération paysanne et le CCFD-Terre Solidaire et signée par plus de 50 organisations.  https://drive.google.com/file/d/0B9HT6mzNQ__VUEZrTlRhOEcyd2c/view?usp=sharing



lundi 14 novembre 2016

LOUP, LPO, ÉLEVEURS, BIODIVERSITÉ, UN DIALOGUE DE SOURDS

Ce samedi 12 novembre, sur le marché de Die, devant le stand de la LPO tenu par deux jeunes filles qui n'en croient pas leurs oreilles lorsque je leur récite les affirmations de leur association,...

" «Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique. »
«Dans les Alpes du sud, la richesse floristique est parfois plus grande sur les pistes de skis que dans les pâturages !»

                   ... un élégant personnage s’intéresse à la discussion avec des arguments qui montrent sa connaissance du milieu Naturel. Ce qui me pousse à lui demander d'ou lui vient cette érudition?

Il m'explique "qu'il a toujours été intéressé par le sujet de la biodiversité" et fini par me confier qu'il " est le président de la LPO Drome."

Lorsque nous en arrivons au retour des loups dans les zones d'élevage, son discours se fait plus directif.


D'entrée il me cite la référence en matière de désinformation qui consiste a dire que  "malgré la crise de l’élevage Ovin, les régions de plaine ont perdu une grande majorité de leurs élevage alors que le pastoralisme se maintient dans les régions ou sévit le loup."


Pour en avoir discuté avec les éleveurs concernés, il est évident que la filière ovine est en crise, mais citez moi une filière qui se porte bien en France? Les éleveurs des zones agricoles ou la reconversion est possible le font si ils le souhaitent. Mais dans nos montagnes du Diois, ou la terre est aride, permettant un pâturage propice au développement des agneaux de qualité, dans le respect des animaux et de la nature, le reconversion est impossible. Ceci expliquant cela, ce n'est donc pas grâce aux loups que l’élevage se maintient dans nos montagnes. Au contraire, si l'agneau s'est maintenu jusqu’à ces dernières années dans les Alpes, le poids de la prédation est en train d'inverser la situation.


Puis, il m'explique : "en Espagne, il y a plus de 2000 loups et  les éleveurs ne s'en plaignent pas/.../ je me rends souvent dans les Asturies ou cela se passe bien" 
 6eme loup retrouvé décapité cette année dans les Asturies, ou les attaques sont constantes. Le loup a tué 800 chèvres l'année dernière dans les AsturiesLe Maire d'Onis (Asturie)est prêt à embaucher des gens pour chasser les loups...

Et comment expliquer que le 4 février, Le WWF a lancé la marque "territoire pour le loup" (on ne parle plus de cohabitation?ndlr) campagne avec une pétition en ligne demandant l'appui du public pour arrêter les persécutions sur cette espèce qui menacent sa survie dans de nombreuses parties de l'Espagne!  http://www.efeverde.com/noticias/wwf-firmas-lobo/

Puis comment expliquer que l'état s'est vu dans l'obligation de créer des brigades cynophiles pour chercher les boulettes empoisonnées destinées aux loup? https://drive.google.com/open?id=0B9HT6mzNQ__VV3ZzX2lyT1JPUmc

Comment expliquer aussi que le 5 février, plus de 300 agriculteurs se sont concentrés, aux portes de la délégation territoriale de la Junta de Castilla y Leon Avila afin de rejeter la présence du loup en raison des pertes qu'ils causent dans les élevages ?  http://www.abc.es/espana/castilla-leon/abci-cientos-ganaderos-exigen-enviar-lobos-reservas-201602051739_noticia.html

A savoir, en Espagne aucune statistique sur le nombre de loups n'est disponible.
À lire aussi, un certain nombre de chose que vous devez savoir à propos des bergers et du loup dans les Asturies.
https://drive.google.com/open?id=0B9HT6mzNQ__VM2lsUmlrQ0NnT3c


Ensuite, dans la foulée,  il m’explique que "en Italie, les éleveurs s'en sortent bien avec le loup."
Mais alors comment expliquer que le directeur de la fromagerie de Manciano nous affirme que depuis le retour des loups dans sa province de Grossetto en Toscanne, les coopératives laitière, voient leurs activités compromises par la baisse du lait de qualité, aujourd’hui en partie remplacé par un lait moins aromatique de brebis enfermées dans des abris nocturnes et mangeant du foin? "On a créé un système contre nature et contre tout bon sens : les brebis sont à l’intérieur et les loups ... au pâturage."

Et comment expliquer aussi que Le nouveau plan 2015 pour la conservation du loup en Italie souhaite « resserrer les boulons » : une surveillance et/ou restriction du pâturage en semi-liberté, en particuliers dans les alpages, plus de protection pour les troupeaux, de meilleures indemnisations pour les éleveurs, plus de surveillance et répression de la solution à l’italienne pour limiter les loups (braconnage)?


 À lire, pour ceux qui veulent se documenter, des traduction de textes Italiens issus d'éleveurs, de bergers, d'associations, mais aussi de scientifiques, sociologues, et instances officielles traitant du loup en Italie.      LE LOUP DES VOISINS  


Puis le Président de la LPO m'expose "la formidable expérience du parc de Yellowstone " : Parc dans lequel nous n’y trouvons ni ville ni village comme ils s'en trouvent dans nos montagnes et parcs français. Le loup a été introduit sous prétexte de diminuer la faune sauvage en pleine expansion, puisque les indiens natifs du pays, qui y résidaient probablement depuis plus de 11 000 ans, furent expulsés pour y "protéger la nature".    Comment comparer un parc ou, en dehors du tourisme, toute activité sociale est prohibée, avec les milieux ruraux de pays à forte densité humaine dont les distances entre les élevages excédent rarement 2 km à vol d'oiseau? Derrière cette vue tronquée par l'idéologie se profile l'idée de l'ensauvagement de nos terre dans le mépris le plus total de ceux qui ont choisi de vivre de et avec la nature, en dehors des exactions de nos sociétés. Une vision de la nature qui en dit long sur les arrières pensées des écologistes fondamentaux.


Poursuivant sur les USA, notre écologiste convaincu ne peut s’empêcher de citer le film sur les fameuses "rivières changées par les loups" : Arthur Middleton de l'University of Wyoming (Ecology),et de Yale University (Biodiversity and ecosystems) et d'autres scientifiques américains, constatent que les affirmations selon lesquelles les loups changent les écosystèmes ne sont pas aussi évidentes que veulent nous le faire croire certains écologistes» 
Ce film de propagande d'une région sauvage artificielle sans activité humaine, ne se revendique d'aucun soutien scientifique. Au contraire, David Mech grand promoteur des loups dans le Yellowstone, publie une vigoureuse mise en garde dans un article scientifique intitulé : "La science est elle en danger de sanctification du loup ?" À la lecture de ses analyses, sa réponse est à l’évidence oui. 
Nicolas Lescureux, Docteur en Ethnoécologie au CNRS et John D.C. Linnell, Scientifique pro loup, remettent les pendules à l’heure: "Dans la mesure où la plupart des études étaient réalisées dans des zones très peu peuplées, ces animaux ont été associés à la nature sauvage. Des interprétations abusives de résultats scientifiques ont conduit à une propagation de demi-vérités sur le rôle d’espèce ‘clef de voûte’ du loup, et sur ses capacités à s’autoréguler.." : cf "Les montagnes derniers refuges des grands prédateurs". 
Des demi-vérités que certains s'empressent de transformer en vérité première.


Retour en Italie,pour parler des Abruzzes ou il connait des éleveurs satisfait de la situation : Pourtant dans les Abruzzes, souvent cités en exemple, la transhumance à disparu, l’élevage ovin s’effondre. Seuls y résistent les plus gros troupeaux conduits par des bergers "extracommunautaires" aux conditions de travail difficilement tolérables, méthodes d'un autre siècle. Depuis 1976, année de la protection des loups en Italie, les Abruzzes ont perdu 80% de l’élevage Ovin. 
"Il y a seulement 50 ans, il y avait des millions de brebis sur ces pâturages et sur nos drailles." affirme Nunzio Marcelli, président de l'Arpo, Association Régionale de Producteurs Ovicaprins

Quand l’inconscience devient pathétique: il m'avoue "qu'il connait un éleveur qui, lorsqu'il a des animaux blessés, les amène dans la montagne pour que les loups puissent les manger, espérant ainsi les rassasier". Ce spécialiste de la nature ne se pose pas la question de savoir que, en agissant ainsi, cet éleveur dresse les loups à manger du mouton.

Encore une preuve, si il en fallait une autre, de la méconnaissance du sujet, mais plus encore de l'aveuglement  de ceux qui se prétendent les sauveurs de la biodiversité, n'hésitant pas à faire passer les acteurs ruraux pour obscurantistes incapable de comprendre l'importance de sauvegarder leur outils de travail.


Le saviez vous? En France, 84 % des surfaces classées en " haute valeur naturelle " correspondent à des zones d'élevage en plein air. CNRS

Ceux qui ne subiront jamais l'ombre d'une contrainte liée à la prédation,  iront même jusqu'à laisser sous entendre que ceux qui  refusent le loup dans les zones d'élevages traditionnel et respectueux, "obligent la société à vivre comme au 19eme siècle." 

C'est pourtant bien le loup qui nous oblige, nous éleveurs et bergers à vivre comme au moyen age, pendant que ses défenseurs se pavanent en débitant des contre vérités qui ne servent que les intérêts de ceux qu'ils sont censé combattre : " La politique de sauvegarde de l'environnement adoptée par la CEE a été très largement dictée par des lobbies en apparence très engagés dans la protection de la Nature mais qui se révèlent être tout aussi souvent le bras armé des sociétés les plus polluantes d'Europe et de la planète." Jean Lassalle



 La protection de la nature devient un marché particulièrement juteux. Cette enquête raconte l’histoire de la mainmise économique et bancaire sur les ressources vivantes à l’échelle planétaire, une véritable entreprise de prédation.
LOUP,LA FACE CACHÉE DES DEFENSEURS DE LA NATURE

Selon une étude du CERPAM et de l'Institut de l'Élevage, le loup induit 7 heures de travail supplémentaire par jour pour un berger en Alpage, et selon la logique des écologistes, le loup est une manne nourricière pour ses défenseurs.


LOUP, FILM SUIVI D'UN DÉBAT A MENDE

à MENDE (Lozère) Vendredi.
Chambre d'agriculture de Lozere
Vendredi 18 Novembre, salle Urbain V, à partir de 19 h 00
Films & débats sur : Les lourdes conséquences du retour du loup (film 1) et Retour naturel ou réintroduction des loups ? A vous de juger : (film 2), en présence du réalisateur Bruno LECOMTE
Le premier documentaire explique les conséquences du retour du loup avec témoignages d'historien, techniciens et éleveurs.
Le second film permet de se faire une opinion sur le retour du loup.
Dégustation produits du terroir à l'entracte
Pour plus de précisions, contactez Alain RAYNAL - 04.66.65.62.00

mardi 8 novembre 2016

LOUP, EN ITALIE COMME EN FRANCE...

À propos du Film «Storie di uomini e di lupi» présenté à Bergame dans le cadre du Festival du pastoralisme 2016.
http://www.ecodibergamo.it/planner/dettaglio/film-storie-di-uomini-e-di-lupi_1063690_832/

Ce film, tourné dans le Piémont et en France, recueille les témoignages des deux «parties» opposées sans prendre position :
- d’un coté les universitaires spécialistes du loup qui souhaitent son expansion et l’augmentation de sa population,
-de l’autre les éleveurs les bergers.
Dans le Piémont les proies des loups ne sont pas uniquement les ovins/caprins mais aussi les bovins; et les éleveurs, qui grâce aux alpages parvenaient à alléger les coûts élevés (par rapport à la baisse du prix de la viande), ont dû modifier complètement leurs méthodes de gestion. Fini les mises bas en montagne. Mais cela ne suffit pas à éviter les prédations. Les éleveurs de moutons et de chèvres se sont tous équipés de clôtures électriques et pour beaucoup de chiens de protection. Mais les prédations continuent parce que le loup est un animal très intelligent capable de repérer les points faibles des défenses et les moments plus propices pour attaquer.
De l'autre côté de la barricade on exalte « le retour aux équilibres naturels » en ignorant quasiment les problèmes sociaux qui en découlent et en ignorant que les éleveurs et les bergers ont permis une gestion du territoire qui s’avère importante aussi pour les zones densément peuplées et industrialisées en aval.
- Pour les éleveurs et les bergers il en résulte un sentiment d’amertume du fait d’une répartition très déséquilibrée des charges et des avantages d’une telle opération :
- En ville et dans les plaines on salue la présence du loup mais on ne renonce à aucun avantage de la modernité, du consumérisme, de l'industrialisation de l’agriculture. La nature doit « revenir » uniquement là où les acteurs sociaux sont trop faibles pour s’opposer à une re-naturalisation décidée en ville peut-être pour une opération de bonne conscience de surface, pour faire semblant de « remédier » aux dommages infligés aux écosystèmes. Mais les bergers et les alpagistes n’utilisent pas de pesticides, n’émettent pas de CO2, et utilisent des ressources renouvelables.  Et pourtant ce sont eux qui payent l’opération de retour du loup. Ce qui provoque un très fort ressentiment.
Sur ces problématiques concernant des aspects économiques, sociaux, environnementaux se greffe la forte valeur symbolique et émotionnelle du loup qui a toujours suscité chez l’homme de la haine ou de l’admiration (allant jusqu’à l’identification). Un sujet qui divise en profondeur et fait ressortir les contradictions de notre époque comportant davantage de paradoxes, d'hypocrisie et d’ambiguïté que les époques passées.
Difficile de traiter de cette question dans un film. Le choix de laisser les protagonistes s’exprimer était donc obligatoire, tout comme celui de ne pas en tirer de conclusions. Une histoire de ce genre ne peut avoir de fin tragique ou heureuse. Il s’agit d’un conflit ouvert (et qui le sera pour longtemps). Contrairement à tant de  documentaires environnementalismes sirupeux, ce film permet, à ceux qui sont disposés à laisser leurs préjugés à la maison, de commencer à s'orienter dans un sujet comportant de nombreux aspects et qui demande d’aller au-delà des apparences.




Le billet d'Ouragan : Mais pour dés écologistes culpabilisants et incapables de renoncer au confort que nos sociétés proposent au détriment de toute morale ou préservation de la planète, cela reste impossible, surtout lorsque le loup leur sert de rédempteur. Tapez sur les derniers ruraux qui impactent le moins la nature est devenu leur masturbation intellectuelle préférée.


lundi 7 novembre 2016

LOUP, EN SUISSE ET EN ALLEMAGNE COMME AILLEURS...

Le film "Les lourdes conséquences du retour du loup " traduit en allemand a été projeté comme prévu dans les Grisons en Suisse ce lundi .
Environs 270 personnes était présent, essentiellement des éleveurs locaux qui ont découvert la problématique du loup en France (chiffres de prédations actualisé de 2015 ).
Photo de Bruno Lecomte.
Cette photo montre Georges Stoffel , qui a traduit le film. Et avec l'aide de Jolanda Derung et Hermann Plump, ils ont à eux 3 fait toutes les voix off. Un travail énorme.

Il y a aussi sur la photo de groupe, une délégation allemande représentant une association qui défend les éleveurs face aux loups. Wendelin Schmucker et Gerd Dumke ont traversé toute l'Allemagne pour être présent à cette première projection. Ils ont put exprimer leur problème, identique à tous les pays qui ont du loup. Il ont offert au réalisateur, Bruno Lecomte, un chèque en soutien et en reconnaissance du travail que représente ce film.
Les éleveurs et bergers de France remercient Bruno Lecomte pour son travail, son engagement et sa persévérance, remercient les éleveurs allemands et les associations  FÖRDERVEREIN DER DEUTSCHEN SCHAFHALTUNG E.V.   représentées par  Wendelin Schmucker et Gerd Dumke, pour leur présence et leur soutiens, moral et financiers. Remerciements à tous ceux qui se sont déplacés et à tous ceux qui ont permis cette rencontre. La lutte s'organise désormais avec les acteurs de nombreux pays confrontés à ce phénomène de société organisé par l'Europe : « L'ensauvagement à n'importe quel prix, des zones d'élevage traditionnel »

http://www.vwl-ost.ch/aktuell/