BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

mardi 27 octobre 2015

LOUP, APRÉS FÉRUS, E.E.L.V. PAR L’INTERMÉDIAIRE DE LA S.A.P.N. CAUTIONNE LE BOYCOTT

La Société Alpine de Protection de la Nature (SAPN) et France Nature Environnement PACA (FNE PACA) ont pris connaissance avec stupéfaction de l’agression dont a été victime Annie Lalanne le mardi 10 octobre dernier à Briançon de la part d’éleveurs ovins. La SAPN et FNE PACA apportent son soutien à l’association « Sauvons les loups alpins » qu’elle préside.

La SAPN, et on s'en rend compte tous les jours, aucune association environnementale ou parti politique n'ont  été stupéfaits d'apprendre que MME Lalanne "DEMANDE LE BOYCOTT DE LA VIANDE, DES FROMAGES ET DES YAOURTS DE BREBIS." 

Nous attendons avec impatience la condamnation par E.E.L.V. qui se félicite par ailleurs des actions musclées de ses militants lorsqu'ils défendent la cause du parti, nous attendons donc la condamnation de la SAPN dont le président est candidat E.E.L.V. dans le 05 et qui soutient ceux qui demandent le boycott des produits issus de l'agriculture raisonnable de proximité dans le respect et la durabilité!

En attendant qu' EELV, et l'ensemble du monde politique, dénoncent cette prise de position, voila qui rend obsolète le discours de Madame la vice-présidente de la région PACA, Colette Charriau EELV,  à la foire de Seyne les Alpes :
"Pour faire vivre les territoires, il faut acheter local au lieu d'aller au supermarché ou sur internet!"

Pour ce qui est de la F.N.E rien de surprenant puisque sa position de grand prédateur du pastoralisme est en conformité avec cette discrimination du monde rural qui vit de et avec la nature!




Comment tout les biens pensants qui s'offusquent aujourd'hui, n'ont ils pas supposer qu'une telle prise de position restée sans réaction de leur part, pouvait devenir explosive? A moins que le but recherché soit justement cette déflagration? Je tiens d’ailleurs à faire remarquer que cette réaction est restée tout à fait raisonnable!
Et je profite de cette opportunité pour demander une prise de position des instances politiques, des institutions et des syndicats à l'égard de l'association  « Sauvons les loups alpins » qui demande officiellement le boycott dans le but d' «entraver l’exercice normal d’une activité économique locale» . Un acte qui s'apparente à de la discrimination et qui peut être puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.





lundi 26 octobre 2015

Europe Écologie Les Verts, IMPOSSIBLE D'ÊTRE PLUS INSIDIEUX!


A des millions d'années lumière de la réalité, les enjeux politiques obligent ces fondamentalistes à devenir de plus en plus opportunistes, je cite un extrait de la lettre d'info d'EELV du 26 octobre 2015:
 "Limiter la consommation de viande est désormais une priorité absolue : poids prépondérant de l’élevage dans les émissions mondiales de CO2, déforestation, gaspillage et pollution des eaux, méthodes agro-industrielles intensives tels que les élevages en batterie qui induisent la souffrance animale et des risques sanitaires particulièrement élevés, et désormais produits cancérogènes avérés : les raisons sont nombreuses de s’orienter urgemment vers un nouveau modèle."

Le suite se transforme en propagande pour le végétalisme en faisant l'amalgame comme il se doit, entre toute les méthodes d'élevages:

Pas un mot sur les filières d'élevage extensif qui proposent des produits de qualité dans le respect, la traçabilité la durabilité et la proximité. Au contraire, EELV prend position pour la réintroduction des grands prédateurs dans les zones d'élevage qui n'utilisent ni engrais, ni pesticides, ni additifs, car ses électeurs, qui ne subiront jamais l'ombre d'une contrainte liée aux prédations, sont devenus a leur insu de fervents ensauvageurs . Une position qui aboutit à la séquestration des animaux dans des structures industrielles avec pour conséquence la disparition à plus ou moins court terme du pastoralisme, pourtant grand pourvoyeur de richesse biologique et de préservation de la nature:

Selon un nouveau rapport publié (9 mars 2015) par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte.
Le rapport constate que le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu'il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur.

« Alors que le monde devient de plus en plus mécanisé et industrialisé pour la poursuite du progrès, il est facile d'oublier qu'il y a beaucoup à apprendre des modes de vie traditionnels comme le pastoralisme »,

« En effet, un demi-milliard de pasteurs à travers le monde se battent pour maintenir un mode de vie qui est beaucoup plus compatible avec les objectifs de l'économie verte que beaucoup de nos méthodes modernes d'élevage du bétail. »

La séquestration du carbone fournit un bon exemple de la façon dont le pastoralisme peut contribuer à l'économie verte. Les pâturages recouvrent cinq milliards d'hectares dans le monde et séquestrent entre 200-500 kg de carbone par hectare et par an, jouant un rôle de premier plan dans l'atténuation du changement climatique. Jusqu'à 70 % du carbone présent dans le sol des terres arides peut être perdu en cas de conversion de ces terres pour l'agriculture.


Parmi les recommandations émises dans le rapport:


Établir un cadre de développement global pour le pastoralisme durable 

Ce cadre devrait renforcer les engagements internationaux, pallier les disparités de développement infranationaux existantes et trouver une solution à la sous-représentation actuelle du pastoralisme dans le discours mondial, tout en le protégeant contre les investissements nuisibles, tels que l'accaparement des terres pour la production de biocarburants. (ou l'écotourisme prôné par les défenseurs du loup. ndlr)

Renforcer les droits de propriété et la gouvernance liés aux ressources des pâturages 

Les lois et la gouvernance liées aux ressources des grands pâturages libres devraient être améliorées à l'aide du renforcement des capacités et de la sensibilisation en vue d'une meilleure application des lois nationales (notamment l'alinéa 8 de l'article L-113-1 du code rural Français: "l'état s'engage a protéger les troupeaux des attaques de loup et de l'ours dans les territoires exposés a ce risque. ndlr), la création d'institutions de gestion des ressources naturelles, et l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé.


(92%) des Français estiment que « privilégier les modes de production respectueux de l’environnement » est le moyen le plus efficace pour prévenir le dérèglement climatique. Peut etre une piste à suivre pour découvrir pourquoi les écologistes s'acharnent à augmenter les contraintes de ces petits élevages respectueux en plébiscitant la réintroduction du loup dans ces zones préservées?

Quand un élu EELV soutient ceux qui boycottent nos produits

Quand EELV utilise la démagogie en méprisant ses électeurs et dans l'ignorance et la provocation des véritables écologistes qui vivent de et avec la nature


Notre avenir, notre biodiversité, notre Europe
choisir une image émotionnelle, qui n'a rien à voir avec la réalité,  à des fins idéologiques, nous montre l'ampleur de la perte de libre arbitre d'EELV et leur mépris envers la population à laquelle s'adresse le message!

La terre n'est pas un don de nos parents mais un prêt de nos enfants ! (proverbe indien)

Chez nous, là ou vous voulez réintroduire les grands prédateurs, nos enfants et les vôtres pourront venir y vivre pendant encore des siècles. Mais si le loup nous chasse, ce sont les requins de la finance qui s'approprieront les terres que nous avons préservées pour les générations futures.



dimanche 18 octobre 2015

LOUP, TOUR D'HORIZON

Le retour du loup, et on peut le craindre, la réintroduction du loup, a soigneusement été caché par les associations et les responsables des parcs nationaux Français, Espagnol ou Italien

LOUP, RETOUR NATUREL OU RÉINTRODUCTION? LA FIN D'UN MYTHE

La question s'est posée dés l'annonce du retour des loups en 1992 dans le Mercantour!

EN 1992 dites vous? "La première observation de loup en France illustrant le
retour de l’espèce remonte à 1987 avec l’abattage d’un individu sur la Commune de Fontan dans les Alpes-Maritimes. Le rapport d’autopsie de cet animal,         aujourd’hui disponible, documente que ce loup a été élevé dans un enclos bétonné et n’est dons pas issu d’un retour naturel"

Pourquoi avoir attendu la signature pour l’application de la protection totale du loup par la convention de Berne avant d'annoncer son retour alors qu'il faisait déjà d'énorme dégâts dans les troupeaux?
"...alors qu'un loup a déjà été tué au cours d'une battue en 1987," les gardiens du parc ne disent mot face aux éleveurs qui se plaignent d'attaques de chiens jusqu'en 1993 . L'administration se justifiera plus tard :" Nous avions pris la décision de ne pas officialiser cette présence de loups avant d'avoir définitivement écarté l'hypothèsequ'il s'agissait de chiens errants ensauvages"

Voici un documentaire en 3 parties qui va donner une toute autre vision de la réalité:

1er épisode: Comment et ou se procurer des loups, pourquoi existe t'il des "usines a loups"? Pourquoi les hybrides participent ils aux mensonges?



2eme épisode: plusieurs cas de loups réintroduits en France. Analyse de l’enquête parlementaire et de documents officiels contestables.



3eme épisode: L’omerta et les mensonges qui ont accompagné le retour du loup. Des révélations, des documents et des témoignages très significatifs sur la tromperie du retour du loup

Et la suite.....

Il est plus que probable que les éleveurs ne vont pas en rester là !


Une analyse complète ainsi que les vidéos sont disponibles depuis:
Retour naturel ou réintroduction des loups ? A vous de juger !

Extraits: Ce qu'on peut trouver dans le film parmi de nombreux autres éléments à voir et écouter
Fonctionnaires et associations écologistes ont toujour raconté ce qu'ils ont voulu. Aucun média n'a été capable de faire une enquête sérieuse et indépendante, certains scientifiques étaient parfaitement informés mais n'ont jamais voulu parler, des menaces et pressions ont bien existé..... Nul doute qu'il faudra aller plus loin. A la justice de prendre le relais....
  • Plan d'action pour la conservation du loup en Europe - Conseil de l’Europe, traduit en français en octobre 2003 - Le document original en anglais date de 2000. L'enquête parlementaire de 2003 (remis en avril) n'avait pas connaissance de ce véritable plan de réintroduction du loup en Europe alors que de nombreuses personnes auditionnées étaient parfaitement informées pour avoir participé à sa rédaction.
  • Évaluation des actions menées par l'Etat dans le cadre du plan d'action sur le loup 2004-2008 - Réalisé par Marie-Odile Guth, Inspecteur général de l’environnement et Pierre Bracque du Conseil général de l’agriculture, de l’alimentation et des espaces ruraux - 6 mars 2008 - Ce rapport mentionne clairement les zones où il est possible d'accepter le loup et d'autres non vis à vis de l'élevage.
    Avant cette date, Marie Odile Guth a été directrice du Parc National du Mercantour et directrice de la nature et des paysages au Ministère de l'environnement / écologie. Elle est actuellement administratrice du Parc National des Pyrénées
  • Manifeste sur la conservation du loup - UICN le 11 mai 2011
  • Mission d'appui au parc national du Mercantour - Décembre 2012 - Le véritable visage des gardes du Parc National du Mercantour à travers un rapport du Conseil Général de l'environnement et développement durable à la demande du Ministère de l'écologie.

lundi 12 octobre 2015

LOUP, FERUS N'A PAS FROID AUX YEUX, le feuilleton

"FERUS apporte publiquement son soutien à Annie Lalanne et dénonce une fois de plus les exactions des éleveurs, qui agissent le plus souvent en toute impunité, et la politique de l’Etat français. Et que dire de certains médias qui semblent jeter de l’huile sur le feu ?"

Férus met les 2 pieds dans le plat:

Annie Lalanne a certainement fait ses classeS chez Férus qui lui a enseigné à nier systématiquement la responsabilité du loup dans les attaques de troupeaux! Je cite Férus en 2012: "5000 victimes dont la moitié est due aux chiens!" Le bilan officiel * étant de 6666 victimes tout animaux confondus et de 6102 victimes dues au loup.

Annie Lalanne, je cite " Cette association n à pas pour but d être agressive ni extrémisme nous souhaitons juste trouver le bon équilibre ,nous n appelons pas à la haine", hélas Annie Lalanne, récolte ce qu'elle a semée en demandant officiellement le boycott de la viande ovine, en niant systématiquement la responsabilité du loup dans les attaques avec des arguments issus d'une idéologie qui ne tolère pas la réalité!

Difficile de faire mieux!

Annie Lalanne, je cite: "Contrairement à ce sue MONSIEUR Dollo veut faire croire toutes nos action sont pacifique ne s'attaqueront à l'intégrité physique de quiconque ni n'auras de caractère diffamatoire sur les comportement privé de chacun"

Deux fondements juridiques permettent de poursuivre des appels au boycott:
la loi de 1881 sur la presse qui punit d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende la provocation publique à la discrimination et le code pénal (article 225-2) qui précise qu’«entraver l’exercice normal d’une activité économique quelconque» est bien une discrimination.

La discrimination définie aux articles 225-1 et 225-1-1, commise à l'égard d'une personne physique ou morale, est punie de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende lorsqu'elle consiste :

2° A entraver l'exercice normal d'une activité économique quelconque ;

«les faits de boycott ou de provocation au boycott peuvent s’analyser, selon les espèces, soit en une provocation à la discrimination, soit en une discrimination ayant pour effet d’entraver l’exercice d’une activité économique».
«La provocation à la discrimination ne saurait entrer dans le droit à la liberté d’opinion et d’expression dès lors qu’elle constitue un acte positif de rejet, se manifestant par l’incitation à opérer une différence de traitement à l’égard d’une catégorie de personnes," en l’espèce les petits éleveurs qui subissent la prédation due à la réintroduction du loup dans les zones d'élevage des pays à fortes densité humaine! Étonnamment, aucun de ces militants ne se pose la question de savoir POURQUOI?

La continuité de la mauvaise foi dans un tout autre registre:
"Moi la présidente de sauvons nos loups alpins demande à tout nos adhérents et membres de la page de ne plus répondre aux messages agressifs non justifié des anti loups... la violence verbal ne fait qu engendrer la haine! Et ce n est pas notre but!"

Voici quelques extraits écrit par des militants de cette association et publiés sur son site:
Philippe Mendes Le probleme de la majorite des paysans est qu'il ne reflechissent et qu'il sont conditionner depuis plusieur generation a leur connerie.
Huetcresson Ugocarmen Il n'y a rien à tirer de ces abrutis, inintelligents qui sont envahis par la violences et le sang...... Tuer et encore tuer, tel est leur idée à la. C..
Sabrina Brinette DÉGUEULASSE ! Qd un loup attaque, c'est la nature, Qd un homme qui pleure pr son troupeau laisse crever sa brebis sur la route sans aucune compassion à son égard , c'est juste un conard qui pleure le fric qu'il a perdu ! !!

Pour ceux qui sont intéressé par la législation sur la discrimination par le boycott, vous trouverez ici une analyse complète:

DANS LA SÉRIE, FÉRUS N'A PAS FROID AUX YEUX:


je cite "LE ÉLEVEURS VOYOUS ONT ENCORE FRAPPÉ"

Ferus qui n'a pas hésité à porter plainte pour diffamation contre un journaliste qui avait écrit "« Les écologistes et la manifestation contre les prédateurs : une bande de menteurs, de manipulateurs, délinquants et voyous » suite à la découverte de nombreux véhicules vandalisés lors de la manifestation de Foix en 2014!
que chacun en tire les conclusions qui s'imposent! "Les éleveurs voyous ont encore frappé" http://www.pyrenees-pireneus.com/ADDIP/2014-06-28-Manifestation-Foix/2014-06-29-Que-s-est-il-passe-apres-Manifestation-Foix-contre-Predateurs-ours-loups-vautours.php



dimanche 11 octobre 2015

LOUP, ON NOUS A TROMPÉS

Discours d'Yves Derbez, Président d'Eleveurs et Montagnes, à la foire de Seyne-les-Alpes 

 Depuis plus de 20 ans, on nous fait croire que la cohabitation avec le loup est possible. On a passé beaucoup de temps à écouter les uns et les autres, à recevoir des conseils de garde et de protection, à faire des essais. Au départ, on a voulu faire preuve de bonne volonté, on a suivi ces conseils. Aujourd’hui il faut l’avouer : on nous a fait palabrer des heures inutilement dans des réunions, écouter des rapports de fonctionnaires et pseudo-spécialistes qui, bien souvent, n’ont jamais mis les pieds sur une estive ou même dans une exploitation... ON NOUS A TROMPÉS.
 
Nous avons entendu tous les mensonges possibles et imaginables. On nous a dit notamment que la cohabitation se passait bien en Espagne, en Italie et ailleurs. C’est faux ! Et le pire, c’est qu’on nous a presque fait admettre que nous sommes de mauvais bergers, incapables de garder nos bêtes ! Et si elles se font dévorer, c’est de notre faute, en somme…

On a vu défiler des apprentis sorciers qui avaient tous la solution miracle, des illuminés qui venaient nous donner des leçons et nous apprendre notre métier. Mais dans le genre folklorique, le clou du spectacle a été l’arrivée de Christophe Castaner en 2013 ! Lui aussi, il avait SA solution : établir la responsabilité des éleveurs et bergers pour disculper l’Etat. Lui qui n’a jamais fait la différence entre pouvoir législatif et exécutif, s’est mis à présider cette grande machine à palabres faite pour amuser le public qu’est le Groupe National Loup.

Il est bien triste et regrettable de dire que notre député C. Castaner, lui aussi nous a trompé. Mais aux médias, il s’est permis de déclarer, je cite : " J'invite les Eleveurs à assumer leurs responsabilités"! - "Dans leur métier, il y a la défense du troupeau. Si ils pensent que c'est l'Etat qui va venir, qui va réguler et qui va protéger, ils se plantent (...)".

Depuis, il veut faire de nous des cow-boys armés, une nouvelle fonction qui n’est prévue dans aucune école de berger, pas même dans les formations, au contenu très discutable d’ailleurs, financées par le Conseil Régional.
Mais Monsieur Castaner oublie que l’Etat a des obligations régaliennes. La première et l’une des plus fondamentales, c’est la protection des biens et des personnes ! C’est à l’Etat de protéger les troupeaux et les exploitations, pas aux éleveurs et aux bergers de se transformer en chasseurs professionnels, obligés de payer un permis de chasse pour défendre leur troupeau, et leur famille !
Il serait temps que la France applique LA LOI : l’article L 113-1 du Code Rural stipule que :
"Par leur contribution à la production, à l'emploi, à l'entretien des sols, à la protection des paysages, à la gestion et au développement de la biodiversité, l'agriculture, le pastoralisme et la forêt de montagne sont reconnus d'intérêt général comme activités de base de la vie montagnarde et comme gestionnaires centraux de l'espace montagnard".
Ce même article indique ensuite que :
"En conformité avec les dispositions des traités instituant la Communauté économique européenne, le Gouvernement, reconnaissant ces rôles fondamentaux de l'agriculture, du pastoralisme et de la forêt de montagne, doit s'attacher à : Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque".
Depuis des décennies, les services de l’Etat n’ont JAMAIS respecté les obligations liées à cet article !
Depuis plus de 20 ans, nous sommes sans arrêt critiqués et humiliés. On nous fait passer pour de mauvais bergers. Pourtant, au cours du séminaire organisé par le CERPAM et la Chambre d’Agriculture des Alpes-Maritimes à Valdeblore, il a été démontré qu’il est IMPOSSIBLE pour nous d’aller plus loin en matière de protection. Laurent Garde, écologue au CERPAM, le répète fort justement : nous sommes arrivés au bout de ce qu’il était possible de faire. Les services de l’Etat étaient tous représentés à Valdeblore mais tout ce beau monde fait comme s’il n’avait rien entendu…

En matière de loup, le constat, après plus de 20 ans d’observations, est simple, et contrairement à ce qu’on a voulu nous fait croire, il est identique dans tous les pays européens : la cohabitation n’est PAS POSSIBLE ! Il va falloir qu’on fasse des choix en modifiant notre législation. Que veut-on ? Du pastoralisme et de l’élevage de montagne de qualité, ou bien des loups ? Avoir les deux à la fois, c’est impossible !

Si l’Etat choisit le pastoralisme et des productions de qualité, il doit en tirer les mêmes conséquences que nos anciens : c’est-à-dire l’éradication du loup. En fait, on ne sait même pas s’il s’agit vraiment de loups ou de chiens-loups puisqu’aucune étude n’existe. Rien n’a été fait depuis la dernière recommandation de la Convention de Berne concernant les hybrides.

Pour notre part, nous optons pour une éradication rapide du loup et la mise en place d’un grand plan de développement du pastoralisme et de l’élevage de qualité en montagne, toutes filières confondues. 

Ça fait plus de 20 ans que notre sort est directement lié à celui des loups. Ça a trop duré ! A l’exception de quelques associations extrémistes qui militent pour le « tout sauvage », sans présence humaine, associations toujours très largement subventionnées par les pouvoirs publics, nous savons tous que l’élevage de montagne contribue "à l'entretien des sols, à la protection des paysages, à la gestion et au développement de la biodiversité". Alors pourquoi ne fait-on rien pour en assurer le développement ? 

Nous avons des cabanes lamentables, souvent sans eaux et sans toilettes. On nous impose de fait des bergers permanents alors que nous ne sommes pas en mesure de respecter la législation du travail en matière de logement des salariés et de la protection sanitaire des personnes. Rien, ou si peu, n’a été fait en matière de communication GSM et numérique alors que la gestion d’une exploitation passe aujourd’hui impérativement par Internet. De trop nombreuses estives ne sont toujours pas désenclavées ce qui rend de plus en plus difficile de trouver des bergers salariés….
La liste de nos difficultés est encore longue, très longue, sans parler de la formation et de l’installation des jeunes dans un contexte que les pouvoirs publics, seuls responsables, ont rendu lamentable.

En regard de ces besoins pour la survie de nos alpages, pour la vie de nos vallées, on apprend [séminaire du 24 septembre au Conseil départemental] qu’au titre des fonds FEADER, destinés au développement rural en Paca, 32 M€ sont affectés aux prédateurs (oui je répète 32 M€) et 4 pauvres petits millions au pastoralisme. N’était-ce pas une véritable provocation ??? 

Le développement du pastoralisme dans un contexte de développement durable est le seul garant du développement de la biodiversité, de la paix sociale et de l’avenir économique de nos vallées. L’agriculture de montagne est le complément indispensable au développement touristique par le maintien d’une vie valléenne, de liens sociaux avec les citadins et la fabrication de produits de qualité.

Il nous parait indispensable de très vite penser à l’avenir en élaborant un grand plan de développement du pastoralisme à l’échelle de la région. Il faut abandonner les palabres inutiles autour de la gestion des chiens de protection, de plus en plus problématique pour le tourisme. Arrêtons ces stratégies administratives toutes plus délirantes les unes que les autres qu’on cherche à nous faire avaler au sein de ce machin sans consistance juridique qu’est le GNL.
Il faut passer à la vitesse supérieure à partir de structures légales telles que le Comité de massif. Les Pyrénéens l’ont fait en supprimant le Groupe National Ours. Pourquoi pas nous ? Il faut aussi que nos chambres consulaires se mettent au travail pour élaborer un plan partagé entre tous. Notre avenir professionnel ne doit plus dépendre uniquement de l’environnement et des DREAL. Nous pourrons voir, au moins une fois dans notre vie, un Ministre de l’agriculture venir enfin sur le terrain, parler avec nous de développement de l’agriculture de montagne et non des loups.

Il est insupportable de constater que depuis plus de 20 ans, seul le loup s’impose au nom d’un grand mensonge mis en place par quelques hauts fonctionnaires aidés par les idéologues du tout sauvage. Une lettre du Président de la République François Hollande et une autre de la Ministre de l’écologie, Ségolène Royal, prouvent sans la moindre ambiguïté, qu’il y a bien eu introduction. Le témoignage enregistré et filmé d’un garde du Parc des Abruzzes le confirme ainsi que de nombreux autres faits. Cessons de nier cette réalité et posons-nous les deux vraies questions majeures pour notre avenir :
Que veut-on faire de nos territoires de montagne ? Qui doit décider de notre avenir, de notre vie et nos modes de travail ? 

Soit nous sommes dans une République démocratique et c’est à nous, habitants des vallées, d’en décider, et à nous, éleveurs, de dire de quelle manière nous voulons et pouvons travailler, soit nous sommes dans une dictature et tout nous est imposé par le haut comme l’a été le loup en 1992 et probablement avant.
Ça fait 20 ans qu’on écoute des apprentis sorciers, souvent directement responsables de cette catastrophe écologique, sociale et économique. Ça suffit ! La seule chose qui ait évolué positivement, ce sont les chiffres des prédations. Le temps des palabres, des rapports sans lendemain, de dizaines de millions gaspillés de fonctionnaires qui cherchent seulement à justifier leurs postes, doit cesser. Aujourd’hui, la seule solution acceptable est celle choisie par nos anciens : l’éradication du loup et rapidement.

Cette page stupide de notre histoire, créée de toutes pièces par des idéologues et fonctionnaires irresponsables, doit être tournée. C’est à l’Etat d’assumer pleinement ses responsabilités en faisant respecter notre législation en faveur de l’élevage de montagne. C’est aux élus, notamment régionaux, départementaux et consulaires, de prendre des initiatives de projets de développement, comme d’autres massifs ont su le faire avant nous et avec des résultats.

Monsieur le Préfet et Messieurs les élus, nous avons un grand chantier à lancer pour l’avenir de nos territoires mais aussi de nos familles ! Nous avons pris 20 ans de retard dans de nombreux domaines. Alors, soit nous relevons le défi, soit nous abandonnons. La balle n’est pas seulement dans le camp des éleveurs. Elle est aussi et surtout dans votre camp !

Nous devons passer à une phase de reconstruction, sans l’intervention de charlatans et d’amateurs, avec un grand plan régional de développement discuté, élaboré et partagé entre professionnels.
Mesdames et messieurs les élus, c’est cela que nous attendons. Rien d’autre !

VERSION PDF ET ANALYSE DU DISCOURS

mercredi 7 octobre 2015

LOUP, UNE ASSOCIATION S'ENGAGE POUR LE PROTÉGER



Pour info, le Turbo Fladry que fabrique et commercialise l'ASPA (Association pour le Secours et le Placement des Animaux) dans les Vosges :
http://www.vosgesmatin.fr/edition-de-la-plaine/2015/09/29/vosges-l-association-de-secours-et-de-placement-des-animaux-va-fabriquer-et-vendre-son-systeme-anti-loup


   "Le système des fladry - originaire de Pologne - est très peu utilisé, excepté à titre expérimental. Il s’agit d’une corde munie de petits drapeaux rouges, lâchement tendue sur des piquets à quelques dizaines de centimètres du sol. 


Contrairement a ce que disent les défenseurs du loup :

« Le loup ne passe jamais sous le fladry, on ne sait pas pourquoi, mais apparemment le système fonctionne » (sic JM LANDRY)" (Pas très rassurant de confier tout son capital à un système qui fonctionne apparemment ndlr)


  le "système Fladry" , (des flyers bandes de plastiques rubalites, suspendues au fils des parcs) alors que ce système était utilisé au moyen age (avec des lambeaux suspendus) pour rabattre les loups poursuivis par les louvetiers vers les pièges de captures!
 Une différence tactique de taille utilisée entre un loup poursuivis et stressé et un loup affamé qui cherche la faille du système, et qui la trouvera, comme le précisent les éleveurs des USA qui ont utilisé le système sur des bovins: "efficacité de quelques heures a quelques jours, voire 2 mois"
photo USA. à noter, la conséquente rangée de fil au second plan 

Le système turbo Fladry et un Fladry amélioré car les bandelettes sont posées sur un fil de clôture électrique.

  Il s'agit d'un fil électrifié, suspendu à 50 cm du sol (sic, pas de quoi rassurer ceux qui ont eu des attaques par des loups  qui sautent aisément les 1.50m), assortit de bandelettes en plastiques de type ruballite sensées émettre une conduction statique en même temps qu'un effet de barrière psychologique pour le loup.

Les conclusions des étude aux USA sont loin d’être si réjouissante:

"Même si le fladry n'est pas la panacée, il se justifie pour la conservation du loup à long terme(et donc la disparition des éleveurs qui vont passer le reste de leurs vies à expérimenter des solutions qui ne servent qu'à la survie des prédateurs ndlr)
http://digitalcommons.unl.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=2257&context=icwdm_usdanwrc
http://www.berrymaninstitute.org/files/uploads/pdf/journal/spring2010/davidson-nelson_gehring_sp10.pdf
http://www.nrcs.usda.gov/Internet/FSE_DOCUMENTS/nrcs144p2_042099.pdf


  Inutile de sortir de Saint Cyr pour comprendre que le loup dans un premier temps s'attaquera plus facilement à un élevage protégé par une clôture traditionnelle que le prédateur a l'habitude de contourner,  qu'à  un élevage protégé par un turbo fladrie qu'il découvre et dont il va se méfier. En attendant de comprendre comment déjouer le "piège", il choisira d'utiliser son expérience acquise et pour laquelle il est sur de recevoir sa récompense.

  Inutile de sortir de Saint Cyr non plus pour comprendre que si tout les troupeaux se protègent avec le Turbo fladry, lorsqu'ils sera contraint d'agir, pris par les affres de la faim, il ne mettra guère de temps à sauter par dessus le fil, comme il le fait pour les filets, ou a passer dessous, comme il le fait pour le grillage.
  Une fois mis en place, la crainte du turbo fladry par le loup résidera dans sa nouveauté. La crainte oui, mais pour combien de temps?
  Nous avons tous eue la joie de voir la prédation diminuer à chaque nouvelle mesure (chiens, filet, parc de nuit, berger) et le désespoir quelques mois plus tard de constater que le loup s'est adapté!
Un constat qu'on déjà fait tout les organismes d'état en charge du problème.

  Il semblerait aujourd'hui que les DDT et ONCFS soient séduits par cette nouvelle lubie.
  Éleveurs et bergers ne vous y trompez pas, chaque nouvelle mesure de protection a été un point de plus pour la pérennité du loup et un point de moins pour la préservation du pastoralisme. Les éleveurs qui ont déjà tout essayé le savent, "nous avons dressé le loup à recevoir sa récompense dés qu'il trouve la parade aux mesures de protection!" les conclusions des études sur le turbo fladry aux USA le prouvent:
 " Il faudra à long terme tirer les conclusions qui s'imposent lorsque nous aurons assez de recul par le biais de nombreux élevages équipés de ce système (ce qui est loin d’être le cas ndlr). En attendant ce projet se justifie pour la conservation du loup à long terme"

  Ceux qui adopteront n'importe quel nouveau système de défense expérimental, repousseront la prédation vers ceux qui se verront dans l'obligation de les imiter. Mais une fois tout le monde équipé? Croyez vous que le loup lâchera aussi facilement prise?

  A noter que, à chaque nouvelle invention, aucun éleveur ou berger expérimenté dans la cohabitation n'a été concerté!

La seule opportunité de ce système pourrait être de convenir provisoirement aux éleveurs bovins et équins qui ne disposent d'aucune aide, en renforçant indéniablement le simple fil qui suffit à la contention des animaux. Une catégorie encore relativement préservée tant que le loup dispose à satiété d'ovins et de caprins. Mais la donne va changer lorsque les élevages de petits ruminants auront disparu, ou se retrouveront enfermé, comme c'est le cas aujourd'hui en Espagne....:
"En effet, sur tout l’arc Nord-Portugal, Galice, Asturies, Cantabrie, très impacté par le loup, les éleveurs ont modifié la proportion gros et petit bétail de leur cheptel justement à cause de l’impact des loups sur chèvres et brebis. Dans les Asturies, cela a eu des conséquences dramatiques sur la fabrication fromagère. Mais les loups se sont adaptés et attaquent dorénavant bovins et équins "
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2015/07/loup-espagne-et-cohabitation.html


....et en Italie:  La région autour d'Orvieto et San Venanzo est très impactée (Allerona, Castel Giorgio ...)  Un des éleveurs a eu 17 bovins et 4 chevaux tués l'année dernière (37000e) et 12 veaux déjà cette année (dommages 24000e). 
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2013/07/en-italie-tout-va-tres-bien.html