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Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
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lundi 7 décembre 2015

LOUP, L'ASPAS, UNE VISION CONCRETE DE LA DICTATURE VERTE!

Pour faire suite aux réponses des éleveurs stigmatisés par les films clandestins à sens unique, l'ASPAS récidive en publiant de nouvelles vidéos.

Mais, avant d'ingurgiter cette filmographie pernicieuse, le plus important reste de bien cerner l'idéologie de cette association.

Aucun des troupeaux n'a été filmé avec le consentement des propriétaires.
L'Aspas ne tolère aucune argumentation de la part des éleveurs et bergers concernés.
Cette association décide et interprète seule de  ce qu'elle désire montrer à ses militants et au public: LOUP, VIDÉO A SENS UNIQUE

Le slogan, à la fin de la projection, est sans équivoque:

"AGISSEZ AVEC L'ASPAS POUR DÉFENDRE NOS LOUPS, VOS LOUPS!"

Traduction: agissez pour défendre notre élevage de loups sans lever le petit doigt. Un élevage abstrait, sur les terres  des éleveurs et bergers qui doivent par contre assumer toutes les contraintes physiques, morales, financières ou psychologiques, liées à la prédation.

Et, comme l'ASPAS l'a déjà dit "Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages !"
(notons que ces espaces naturels sont les terres privées de ceux qui ont préféré fuir "les bienfaits de nos civilisations" en choisissant un mode de vie qui impacte très peu la nature)

Pauvres loups, "propriétés idéologiques et affectives" des associations fondamentalistes. Des loups condamnés à vivre dans un milieu qui n'a plus rien de sauvage, un milieu resté riche car façonné depuis des millénaires par les activités de ceux qui pratiquent l’élevage traditionnel à l'herbe: le pastoralisme

Un pastoralisme considéré par les Nations Unies: "comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte »

Pour comprendre ce qui se cache derrière les convictions sectaires et réductrices de ceux qui défendent le loup à n'importe quel prix, il est bon de connaître les dessous des motivations de l'ASPAS!

L'ASPAS condamne le pastoralisme mais "se félicite du partenariat avec REWILDING EUROPE:"
"La réserve du Barry est le premier site en France à avoir intégré le réseau international "Rewilding Europe", visant à rassembler sur le Vieux Continent, d'ici à 2020, un million d'hectares libérés par l'homme et retournés à la nature."

Mais quel est donc le but de ce mécène du tout sauvage?
 Rewilding Europe se concentre en particulier sur la transformation des problèmes causés par l'actuel abandon des terres à grande échelle en opportunités pour l'homme et la nature, offrant ainsi une possibilité réaliste de rentabilisation de la nature sauvage en Europe. À côté de nombreuses autres façons de rentabiliser l'état sauvage, plusieurs régions ont le potentiel pour proposer à partir de la faune des attractions touristiques de classe internationale.

Qui sont ses partenaires,  en dehors des pions comme l'ASPAS, utilisés pour atteindre l'objectif?
Rewilding Europe / = réensauvager l’Europe/ est une initiative du WWF des Pays Bas, des organisations ARK nature, Wild Wonders of Europe et de Conservation Capital, visant à réensauvager des zones entières de l’Europe. Mais celles et ceux qu’excite un tel programme doivent se défier de toute naïveté. Comme l’exhibe clairement dès sa page d’accueil l’une des organisation fondatrice, Conservation Capital :

Et quelle est donc la finalité de ses partenaires?
« Conservation Capital est un praticien spécialisé leader dans le domaine émergent des entreprises de conservation et le financement de l'investissement commercial connexe. "Collectivement, notre équipe a structuré les opérations de développement et de conservation dans plus de 20 pays à travers l'Afrique et l'Europe d'une valeur globale de plus de 200 millions de dollars US, générant des revenus annuels de plus de 25 millions de dollars US." » http://www.conservation-capital.com/

Maintenant les lecteurs ont suffisamment d'éléments pour  visionner les vidéos réductrices, sordides et diffamatoires, et pouvoir juger en leur âme et conscience du bien fondé ou non, d'un tel matraquage idéologique.




LA RÉPONSE DE MARGOT, ÉLEVEUSE, À LA VIDÉOS DE L'ASPAS

Pour ceux qui ne sont pas instruit de l'affaire, il est conseillé de lire en premier:

LOUP, VIDÉO A SENS UNIQUE

pour comprendre la réponse de Margot


Début novembre, des membres de l'ASPAS ont pénétré dans le parc électrifié (à coté de la maison) où pâturaient nos brebis dans le but de faire « la preuve » de l'inefficacité des mesures mises en œuvre par les éleveurs pour protéger leur troupeau des attaques de loups. Ils ont filmé cette
intrusion et l'ont insérée dans une petite vidéo diffusée sur internet et relayée par le Dauphiné Libéré du 13 novembre.

Dans cette vidéo, nous apprenons que « des éleveurs qui ne font pas leur boulot, ça n'a rien d'exceptionnel. Ici, du côté de Glandage, ils méritent bien leur nom ». La violence de ces propos diffamatoires pourrait facilement nous entraîner sur le terrain des querelles stériles entre « proloups » et « anti-loups », entre les « écolos » et les éleveurs, qui par opposition seraient anti-écolos.

Il nous semblait néanmoins important de réagir à cette provocation qui, comme l'ensemble de la communication de l'ASPAS, repose sur une approche simpliste et puérile de la question sans jamais apporter d'éléments de fond. Visiblement, pour l'ASPAS, rendre quelques espèces animales emblématiques  intouchables et sanctuariser des poches de biodiversité constituerait une réponse
pertinente aux problèmes environnementaux. Mais ces choix de gestion ne sont pas sans conséquences. Celles-ci sont systématiquement occultées par le côté émotionnel, voire sensationnel, des campagnes de l'ASPAS : qui peut se montrer insensible à l'image d'un louveteau au regard tendre ou de Bambi qui voit sa maman tuée par un chasseur ?. Ces conséquences, nous voulons les éclairer en témoignant de nos réalités de paysans.

Nous sommes paysans sur une petite ferme de montagne, en polyculture-élevage. Nous produisons des légumes en traction animale, à partir de semences paysannes et biologiques, reproduites en partie à la ferme. Nous avons des ruches, des poules, des cochons et un troupeau de brebis mérinos qui parcourt les landes avoisinantes, fournit la fumure pour les cultures, produit de la viande, un peu de lait pour la famille, et surtout de la laine que nous transformons localement. Toutes nos productions sont vendues en circuit court. Nous avons construit notre ferme sur l'association de l'agriculture et de l'élevage dans un souci de cohérence globale et d'autonomie. Le choix de l'agriculture biologique et de la traction animale nous permet de mettre en pratique nos préoccupations environnementales.

Nous sortons nos brebis la journée, gardées dans des parcs électrifiés (la gestion en parcs nous permet de travailler sur les autres productions et de garder du temps pour la vie de famille,...), et les rentrons la nuit en bergerie. Le loup attaquant encore majoritairement la nuit dans le secteur, nous avons jusqu'à maintenant été épargnés. Mais nous vivons cette situation comme un sursis ; que le loup vienne à attaquer le jour et c'en est fini de notre élevage. Ce que montre cette vidéo, et c'est regrettable, c'est avant tout à quel point ses auteurs ignorent tout de nos pratiques. A terme, de telles agissements ne peuvent qu'entraîner une rupture entre la société civile et ses paysans et faire la part belle à l'agriculture industrielle que nous combattons.

 Si l'on suit le raisonnement de l'ASPAS, le seul moyen de continuer à faire de l'élevage en présence du loup consisterait à enfermer les bêtes, c'est-à-dire à faire du hors sol et de l'élevage industriel. En cela, l'usine des 1000 vaches de Mr Ramery serait un exemple possible de cohabitation réussi entre le loup et l'élevage.

 Mais nous arriverions là aux antipodes de ce qu'est l'élevage pastoral : des éleveurs et des bergers qui font pâturer leurs animaux dans des milieux naturels où ils prélèvent leur alimentation. Bref, au travers d'interactions complexes entre l'homme, des animaux d'élevage et un milieu naturel, il s'agit de tirer profit d'une biodiversité existante et d'en assurer le renouvellement.

Compte tenu de l'absence de moyens de protection réellement efficaces contre le loup, l'élevage pastoral n'a aucune chance de survivre face à ce prédateur. On aura alors perdu la biodiversité et la richesse culturelle liées au pastoralisme, au bénéfice d'une seul espèce, aussi emblématique soi telle. Le bilan global n'est-il pas légèrement négatif ?
Pour nous, le discours de l'ASPAS est basé sur une vision de la nature anthropocentrée (c'est l'homme qui établit l'échelle de valeur des éléments de la nature) et symptomatique des pays riches, urbanisés et coupés de leurs racines paysannes. L'ASPAS ne se présente pas a priori comme hostile à l'élevage et s'en tient à sa position de refuser tout tir de loup.

 Par ce discours simpliste, l'ASPAS prend le rôle du gentil protecteur de la nature et laisse apparaître les éleveurs comme des sanguinaires anti-écolo. Position hypocrite et irresponsable qui consiste à faire croire que la société et la nature ne tireront que des bienfaits d'une protection totale du loup, quitte à sacrifier l'élevage pastoral, son patrimoine humain et culturel et la biodiversité qui lui est lié. A ce train là, le loup ne risque-t-il pas d'incarner plutôt une forme de nature totalitaire ?

                                                                                Margot, Éleveuse a Glandage

ARTICLES PARUS DANS LE DAUPHINÉ sur le même sujet:

 http://c.ledauphine.com/drome/2015/11/13/les-militants-pro-loups-contre-attaquent-avec-une-video

  http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2015/12/05/le-coup-de-gueule-d-un-berger-contre-une-video-pro-loup

 http://c.ledauphine.com/economie-et-finance/2015/11/26/les-eleveurs-du-diois-reagissent-aux-attaques-des-pro-loups



LA RÉPONSE DE VÉRONIQUE, ÉLEVEUSE À GLANDAGE,A LA VIDÉO DE L'ASPAS

Pour ceux qui ne sont pas instruit de l'affaire, il est conseillé de lire en premier:

LOUP, VIDÉO A SENS UNIQUE

pour comprendre la réponse de véronique:

  

Vous nous insultez, vous vous permettez de pénétrer sur nos parcelles, vous franchissez nos clôtures électrifiées de nos parcs de protection, vous affolez nos brebis
Nous n’acceptons pas d’être salit et d’être désignés comme des incapables et des bons à rien.
Qui êtes vous pour vous permettre de nous jugez ?
Vous ne connaissez rien à notre travail. Vous n’êtes bons qu’à noircir du papier avec vos idées. Vous ne tenez pas compte de la problématique du terrain, ni des difficultés des paysans.
Vous vous dites défenseurs de la nature, c’est totalement faux. Les animaux sauvages vivent dans la terreur, vous défendez, un criminel, un assassin, un égorgeur. Le loup est en train de faire un désastre sur la faune sauvage.
Nous avons le droit de vivre de notre travail et de faire manger nos brebis en toute quiétude.
Vous avez perdu 3 procès. 3 présidents ont rejeté vos demandes, cela prouve vos inaptitudes et vos lacunes en la matière.
Vous ne voulez pas essayer de comprendre, vous restez sur vos idées et ne voulez surtout pas les modifier.
Vous voulez être les gérants de l’espace et imposer vos règles.
La nature n’est pas votre propriété, et malgré et contre toutes vos actions, nous serons toujours là, pour défendre l’élevage et le pastoralisme.
Vous nous méprisez, vous nous haïssez, mais nous sommes fort et nous résisterons à vos attaques. Laissez nous travailler.
Le loup, on en viendra à bout, il faudra du temps, mais nos grand-pères y sont arrivés, alors pourquoi pas nous.


Véronique Cheva

LA RÉPONSE DE FANY, ÉLEVEUSE A MENGLON, A LA VIDÉO DE L'ASPAS

Pour ceux qui ne sont pas instruit de l'affaire, il est conseillé de lire en premier:

LOUP, VIDÉO A SENS UNIQUE pour comprendre la réponse de Fany:

 

La semaine dernière, l’ASPAS, via un petit film, nous accuse de ne pas protéger nos troupeaux, et accuse l’Etat de faire une chasse au loup. Par soucis de non violence, je trouvais que ça ne servait à rien de répondre à ces nombreux articles de propagande sur le loup. Mais les choses vont trop loin. Est-ce parce que l’on a choisi un métier d’extérieur, que n’importe qui a le droit de pénétrer chez nous ? Alors on a proposé à plusieurs éleveurs de faire une réponse avec chacun nos propres mots, et nos différents arguments.
Voici donc ma réponse.
Je crois que selon les critères de personnes comme celles de l’ASPAS, quelque soit le type de protections utilisé, nous serions en tort :
Pour nous protéger, nous pouvons mettre des chiens de protection, qui, pour être véritablement efficaces, doivent être agressifs (très agréable pour nous de travailler dans ces conditions, de le partager avec nos enfants et d’avoir de bons rapports avec nos voisins et les usagers de nos campagnes !!!). Mais s’ils mordent, pour nous, cela veut dire : gendarmerie, tribunal, encore paperasse, agressions verbales, et pour le chien : euthanasie ! Alors qu’il fait le travail pour lequel on l’a pris : faire reculer tout ce qui peut nuire (et non a nuit) au troupeau !
Pour nous protéger, nous pouvons aussi faire d’immense parcs de protections qui coûtent des fortunes (qui sont financé par nous tous, contribuables) qui gâchent la beauté de nos si beaux paysages, qui nous demandent un surplus de travail (alors que nous ne connaissons ni les weekends ni les 35H hebdomadaires). Parcs de nuits qui nous obligent à travailler à l’envers de toute logique agronomique : surpâturer les zones proches et dégagées, et abandonner les quartiers éloignés et boisés. Je croyais que l’écologie c’était la biodiversité, avoir un maximum de faunes et de flores différentes. Ce que peu de personnes savent c’est que toutes les plantes sont comme les rosiers : si on les taille régulièrement, ils sont magnifiques, si on les taille trop ils meurent. Il en est de même si l’on ne fait rien. Et c’est dans ces milieux hétérogènes que l’on trouve les animaux sauvages tel que le tétra lyre. On a, à priori, l’air un peu benêt, mais notre travail est réfléchit. On compose entre le bien être de nos bêtes, la nature, le relief, la météo…. Mais surtout, c’est une réelle passion que l’on peut comparer avec celle d’un parent avec son enfant.
Il y a un autre moyen de se protéger, c’est le fusil. Mais je ne développe pas, c’est assez parlant.
Puis finalement, le meilleur moyen serait encore de ne plus jamais sortir de nos bergeries. Zéro pâturage, c’est du foin et du grain pour 365 jours par an. Donc on se lancerait dans la mécanisation. Il faudrait des hectares en plus. Défrichements. Mais comme ça ne suffirait encore pas on ferait venir du foin et du grain des plaines plus fertiles…. Je pense qu’en terme d’empreinte carbone on serait un peu plus mauvais que lorsque l’on va garder ou que l’on fait des parcs de pâturage… Et puis finalement, comme ça nous coûterait trop cher et que ça ne correspondrait plus à nos convictions, on vendrait nos bêtes. Mais que faire en montagne si ce n’est de l’élevage extensif ? Les autres places sont prises, alors on partirait. Ce qui veut dire moins d’enfants dans les écoles donc elle fermeraient, les petits commerces aussi. Les forêts de pins à crochets gagneraient. Adieux fayards et chênes, tulipes sauvages, orchidées et gentianes, morilles et chanterelles.
Alors NON l’Etat ne fait pas la chasse au loup. L’Etat essaie de préserver la biodiversité et l’économie rurale, au milieu de toutes les pressions de lobbies. Et je pense que ce même Etat a bien d’autres vrais problèmes à gérer.
Le loup n’est pas en voie de disparition. La seule vraie menace de Canis Lupus, elle vient de vous, soit disant écolos, avec les hybrides (croisement entre chiens et loups)

Tant qu’il y aura des gens qui meurent de faim dans le monde, tant qu’il y aura des miséreux, tant qu’il y aura autant d’inégalité sociale, je ne peux admettre que l’on consacre autant d’énergie pour protéger un animal (je le redis qui n’est pas en voie d’extinction) au détriment d’hommes, de femmes et de familles (car on ne cloisonne pas) qui au contraire mettent toute leur énergie dans l’Ecologie (au sens noble) et l’économie sociale.
Alors si vous aimez vraiment la nature, laissez nous faire notre travail en paix et consacrez votre immense énergie à toutes ses causes qui en ont besoin.


Fanny Christophe
Eleveuse à Menglon

 

ARTICLES PARUS DANS LE DAUPHINÉ sur le même sujet:
  http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2015/12/05/le-coup-de-gueule-d-un-berger-contre-une-video-pro-loup

 http://c.ledauphine.com/economie-et-finance/2015/11/26/les-eleveurs-du-diois-reagissent-aux-attaques-des-pro-loups

dimanche 22 novembre 2015

LOUP, QUAND CHARLIE HEBDO RENIE CE POURQUOI NOUS L'AVONS AIMÉ

Dans le dernier N°  de Charlie Hebdo, quelle ne fut pas notre surprise d'y trouver un article qui résume tout ce que le journal a vocation à dénoncer. Un article de propagande  fait pour stigmatiser et diffamer les ruraux qui sont les seuls à participer à la cohabitation avec le loup.
Car n'en déplaise à ceux qui mettent en avant cette idéologie, ce ne sont, ni Charlie, ni l'aspas, ni aucun des promoteurs du retour des grands carnivores dans les zones de petits élevages respectueuxqui subiront l'ombre d'une contrainte liée à cette cohabitation!

Analyse de la propagande distillée dans cet article de Luce Lapin:  

"C'est en partie grâce à l'action de l'ASPAS que la France a ratifié le traité de Berne en 1996!"

Liste officielle des pays et date de signature pour l'adhésion à la convention de Berne
France : signature 19\09\1979, ratification 26\04\1990, entrée en vigueur 01\08\1990

Étonnant d'ailleurs, ce statut d’espèce hyper protégée dans les zones d'élevage des pays à forte densité humaine, alors que pour l'UICN, le loup est a un statut d'espèce "least concern" (préoccupation mineure) dans le monde, en Europe et en Europe des 25.
Posons-nous la question de savoir qui a intérêt à cette protection dans les zones de pâturage au détriment d'autres espèces bien plus menacées?

"Tant que les troupeaux ne seront pas correctement gardés et nous en avons fait la preuve!"

Non, vous n'avez fait la preuve de rien
Cette vidéo ne parle en aucun cas de la manière dont sont protégés ou non les troupeaux. Elle montre des lots rassemblés derrières des clôtures mobiles électrifiées conformes à la législation concernant les mesures à mettre en place pour la protection des troupeaux.
Cette vidéo ne mentionne pas si les animaux sont rentrés le soir, ne demande pas aux éleveurs concernés pourquoi les chiens sont absents lors du tournage clandestin, ni pour quelle raison ces lots sont parqués, ni à quelle distance de la ferme, ni combien d'attaques les éleveurs en question ont subi, ni si ces éleveurs possèdent le permis de chasse et le droit de tir, ni quelle est leur position sur la prédation, ni s'ils sont éligibles aux aides, etc., etc.
Et surtout, vous évitez de citer les nombreux témoignages de bergers qui sont attaqués de jour en leur présence et en présence des chiens, ce qui prouve que protégés ou non les troupeaux sont à la merci des loups. Cette vidéo à sens unique ne sert qu'à prouver l'idéologie de votre association, je cite :
"Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, (les propriétés des éleveurs et bergers, ndlr) et non les animaux sauvages !"


Vous affirmez que "la population de loup est inférieure à 300."

Voici les chiffres officiels sur laquelle se base votre estimation:

Fin 2011 = 250 loups dans 13 départements pour 4913 victimes

Fin 2012 = 250 loups dans 15 départements pour 6021 victimes
2013 = 250 loups dans 22 départements pour 6195 victimes
2014 = 301 loups dans 31 départements pour 8226 victimes
2015 = 282 loups en France avec une augmentation des attaques et des départements colonisés. Au 31 octobre 2015, on constate 50 attaques de plus qu'a la même date en 2014, ce qui explique que tout soit mis en oeuvre pour faire les prélèvements. Car la réalité du terrain nous prouve que ce chiffre est très largement sous-estimé.

"Les éleveurs ne sont pas soumis à mettre en place les dispositifs de protection"

Dans ce cas précis, ces éleveurs ne représentent aucun risque pour le loup puisqu'ils ne peuvent demander ni les tirs de défenses, ni les tirs de prélèvements.


"des centaines de millions d'euros de subventions pour les éleveurs ovins!"

En 2015, les aides à la brebis reposent sur une aide de base de 18 € (montant ajustables en fonction du nombre de brebis déclarées) aux éleveurs détenteurs d’un troupeau composé d’au moins 50 brebis (maintien du niveau actuel) avec un seuil de productivité de 0,4 agneau vendu ; les agnelles de renouvellement ne sont donc pas prises en compte dans ce calcul.


En plus de cette aide de base, l’éleveur pourra percevoir :
2 €/brebis pour les 500 premières brebis par exploitation (avec transparence Gaec) ;
3 €/brebis si sa production est contractualisée ;
6 €/brebis si le taux de productivité de son troupeau est supérieur à 0,8 agneau vendu par brebis pour l’année civile 2014. Cette aide pourra être cependant versée si l’éleveur est certifié au titre d’une démarche qualité (AOP, IGP, ODG, CCP, AB) ou il s’agit d’un nouvel installé (date d’installation retenue entre le 1er janvier 2013 et le 31 janvier 2015).
Ndlr: ce sont surtout ces troupeaux  qui sont victime des loups et qui en appliquant ces mesures de protections incompatibles avec le cahier des charges pour les démarches qualité, risquent de perdre le label.


Ce droit de réponse a été proposé a Charlie Hebdo. Attendons de voir quelle est leur vision de la libre expression!

mieux connaitre l'ASPAS:
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2013/10/campagne-dintoxication-pour-la-defense.html
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2015/07/loup-pour-l-aspas-aucune-morale-aucune.html

L'avis des bergers qui sont eux confrontés à la réalité:
http://mathieuerny.unblog.fr/2015/11/20/navez-vous-pas-honte/

Quand les clôtures seront légions
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2013/02/les-clotures-contre-le-loup.html








dimanche 15 novembre 2015

LOUP, VIDÉO A SENS UNIQUE

L'ASPAS se distingue une fois de plus au travers d'une vidéo clandestine qui est loin de refléter la réalité. Quatre troupeaux filmés en dehors de l'alpage, dans des champs autours des fermes. Des lots parqués derrière des clôtures électrifiées qui permettent à l’éleveur de pouvoir gérer ses animaux en apportant à chaque lot la meilleure réponse en fonction des besoins.
La vidéo a été supprimé grâce à la pression des éleveurs.

Devoir protéger ces lots par des mesures coûteuses et difficiles à mettre en place revient à condamner les petits élevages et ça, les défenseurs du loup le savent, eux qui n'accepteront jamais l'ombre d'une contrainte liée à la prédation.
A savoir, la très grande majorité de ces lots sont rentrés avant la nuit

Le remède des chiens de protections à l'intérieur des petits parcs mobiles qui desservent les alentours des exploitations et permettent de parceller les regains aux fin d’éviter le gaspillage et de contrôler l’alimentation des brebis en fonction de leur besoin , le remède est pire que le problème. En effet, si un loup, ou une meute se présente, le courroux des chiens affole le troupeau avec pour résultat la rupture par bousculade du parc électrifié et le loup n'a plus qu'a se servir. Et ça le loup l'a compris depuis longtemps, de même que les chiens qui sautent le filet pour poursuivre le loup chargé de diversion pendant que le reste de la meute se sert. Ces chiens livrés à eux même et confrontés au animaux en stabulation libre derrière la clôture électrique s'ennuient et cause de gros dégâts en jouant avec les petits agneaux.

Extrait du témoignage de: AntoineLE GAL Berger et éleveur dans le Queyras
"A mon avis, l’efficacité des patous varie beaucoup selon les situations.
Ici, les éleveurs ne nous ont pas mis de patous, ce qui simplifie les problèmes avec les touristes. Les randonneurs sont nombreux dans le Queyras, comme sur le GR 58 qui traverse le vallon d’Urine où nous pâturons en août. Du fait de ces problèmes, des maires n’acceptent plus les patous sur leur commune.
Á la descente de montagne, les patous sont difficiles à gérer, autant aux abords des villages qu’enfermés dans les bergeries où ils deviennent fous.

D’après moi, les chiens de protection peuvent être valables lorsqu’il n’y a pas trop de loups, lorsque les meutes ne sont pas trop importantes. Dans le Haut-Verdon, on a pratiqué la couchade libre, nous étions 2 bergers avec 3 patous et nous avons malgré tout été attaqués en plein jour"


La proposition de mettre un gardien nous renvoie au moyen age ou les enfants gardaient les troupeaux pendant que les adultes vaquaient aux travaux de la ferme. Cette proposition est totalement incompatible avec la pérennité financière d'une exploitation. Encore plus incompatible avec la pratique des lots mis à l'herbe. Une pratique qui permet de coller au plus prés pour la production d'agneaux labellisés, ceux recherchés par les consommateurs, ceux qui peuvent encore rivaliser avec les importations des pays ou il n'y a pas de prédateurs. L'éleveur dispose avec cette méthode d'un outil de gestion efficace et moderne,
permettant de proposer une alimentation ciblée en fonction de la physionomie des lots (brebis gestantes, allaitantes, préparation à la saillie....)

Si le berger peut être envisagé sur les regroupements en alpage, cela n’empêche ni les attaques, ni les problèmes liées aux chiens en présence des randonneurs.


La proposition de mettre des clôtures mobiles plus hautes et plus solides et surtout plus lourdes est une vue de l'esprit de ceux qui ne seront jamais là pour les déplacer plusieurs fois par semaines.
Les clôtures mobiles de 1.80 que nous avons testées ne tiennent ni au vent, ni en sol mouillés et sont une contrainte insurmontable a mettre en œuvre.

De plus, dans les parcs fixes, plus haut et plus consistant, les loups ont toujours réussis à s'introduire et à causer des pertes encore plus importantes du fait que les animaux ne peuvent pas s'enfuir.


Voilà donc une belle affaire pour stigmatiser les éleveurs:
Cette vidéo ne parle en aucun cas de la manière dont sont protégés ou non les troupeaux. Elle montre des lots rassemblés derrières des clôtures mobiles électrifiées conformes a la législation sur les mesures de protection, sans mentionner si les animaux sont rentrés le soir, ne demande pas aux éleveurs concernés pourquoi les chiens sont absents lors du tournage clandestin, ni pour quelle raison ces lots sont ils parqués, ni à quelle distance de la ferme, ni combien d'attaques les éleveurs en question ont ils subits, ni si ces éleveurs possèdent le permis de chasse et le droit de tir, ni quelle est leur position sur la prédation, ni si ils sont éligibles aux aides, etc etc.,

Une méthode de communication qui reflète simplement l'état d'esprit mesquin et sordide de ceux qui veulent faire passer une idéologie dont la finalité n'a rien à voir avec la biodiversité. Cette vidéos n'ouvre pas le débat puisqu’aucun droit de réponse ne peut y être associés.

Une méthode tellement sordide, qu'elle apportera encore plus de ressenti envers les prédateurs que ces inconscients croyaient défendre.

Une méthode dont le but est de faire un amalgame afin de stigmatiser l'ensemble de ceux qui sont en fait les seuls à participer à la cohabitation.
Car n'en déplaise à ceux qui se servent de cette vidéo, ce ne sont, ni l'aspas, ni aucun des promoteurs du retour des grands carnivores dans les zones de petits élevages respectueuxqui subiront l'ombre d'une contrainte liée à cette cohabitation!


La seule bonne note c'est qu'ils reconnaissent enfin que se sont bien les loups qui posent problèmes.

A contrario, voici une courte vidéo ouverte aux commentaires "expliquer moi le loup"





Partout, dans tout les pays, les instances demandent toujours plus de protection, ce qui n’arrête pas la prédation d'augmenter. Le Nouveau Plan de conservation et de gestion du loup en Italie en est l'illustration parfaite qui demande : "une surveillance et/ou restriction du pâturage en semi-liberté en particuliers dans les alpages, plus de protection pour les troupeaux..plus de surveillance et répression de la solution à l’italienne pour limiter les loups (braconnage)."

La problématique est la même pour tous les éleveurs et bergers de tous les pays :"Et il n’y a pas de réparations pour le dommage, la douleur et le stress des humains et des animaux, et pas non plus de dissuadeurs (rapidement ridiculisés par l’intelligence des prédateurs), de chiens de troupeau (dévorés) ou d’enclos avec des treillis soudés qui tiennent. L’impossible projet, sur ces terres, n’aurait même pas dû être une hypothèse, si sa faisabilité avait été évaluée avec une approche réaliste et une responsabilité de compétences."Lucia Morelli, psychosociologue

Témoignage de la saison sur l'alpage du jocou :

Mieux connaitre l'ASPAS :http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2013/10/campagne-dintoxication-pour-la-defense.html

http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2015/07/loup-pour-l-aspas-aucune-morale-aucune.html



ÉPILOGUE: Cette vidéo clandestine et à sens unique destinée à ceux pour qui le pastoralisme est une pratique abstraite, ne convaincra jamais ceux qui ont envie de savoir et qui gardent leur libre arbitre.

Car la finalité sera toujours la même "dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ »" Prôné par : l'Institut Européen pour les Grands Carnivore (LCIE), l'Union Intenationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le Fond Mondial pour le Sauvage (WWF), car les instances européennes en charge des prédateurs le savent :

il n'existe aucune solution pour protéger efficacement les troupeaux.
Le LCIE a toujours parlé d'un challenge unique - un pari
 (ex :« Guidelines for population level management plans for large carnivores ». LCIE 2008 - 6.4 p.27 ): « Comme nous l'avons vu, les grands carnivores, comme groupe d'espèces, représentent un nombre de challenges uniques quand nous essayons de les conserver dans des écosystèmes densément peuplés, à dominante humaine et fortement modifiés, comme ceux en Europe » ... … « Ces challenges ont le potentiel d'avoir localement de graves répercussions sur ...

1) le cheptel …
2) les proies sauvages qui représentent des ressources de grande valeur pour les chasseurs …
3) la peur qu'ils induisent chez de nombreuses personnes ...
4) leur association à une large gamme de conflits sociaux …..
5) le fait qu'en de rares occasions, les loups et les ours peuvent représenter une menace pour la sécurité humaine en s'attaquant à des humains ... »


ET UNE FOIS LES BREBIS ENFERMÉES, OU DISPARUES, QU'ADVIENDRA T'IL DES VACHES ET DES CHEVAUX ?

En effet, sur tout l’arc Nord-Portugal, Galice, Asturies, Cantabrie, très impacté par le loup, les éleveurs ont modifié la proportion gros et petit bétail de leur cheptel justement à cause de l’impact des loups sur chèvres et brebis. Dans les Asturies, cela a eu des conséquences dramatiques sur la fabrication fromagère.
Mais les loups se sont adaptés et attaquent bovins et équins ce qui entraîne une autre conséquence tout aussi dramatique : la baisse du nombre de bovins en estive !

La réaction des éleveurs


vendredi 6 novembre 2015

L'ASPAS SE DISTINGUE UNE FOIS DE PLUS

L'ASPAS se distingue une fois de plus au travers d'une propagande qui est loin de refléter la réalité. Quatre troupeaux filmés en dehors de l'alpage, dans des champs autours des fermes. Des lots parqués derrière des clôtures électrifiées qui permettent à l’éleveur de pouvoir gérer ses animaux en apportant à chaque lot la meilleure réponse en fonctions des besoins.

samedi 11 juillet 2015

LOUP, POUR L' A.S.P.A.S. AUCUNE MORALE, AUCUNE ETHIQUE, RIEN!

Un tout petit extrait des "déclarations de l'ASPAS pour la masturbation intellectuelle de ses adeptes:"

Les « tirs de défense » (tuer un loup près du bétail) peuvent être autorisés pour un troupeau qui n’a jamais été attaqué. Les « tirs de prélèvement » (tuer un loup loin du bétail) se font au hasard, sur des loups possiblement sans rapport avec la prédation sur le bétail. Ces animaux protégés sont donc détruits de la même manière que les « nuisibles », et sans justification de défense des brebis ! Or, les efforts devraient porter sur la protection des activités agricoles, et non sur la destruction de la faune.

Autre jour autre, autre "fallacité":
Le loup y est traité de façon pire qu’une espèce « nuisible », avec l’abattage organisé de 36 individus pour la saison 2015-2016, jusqu’en cœur de parc national, et sans encourager les éleveurs à protéger leur bétail.

Les « tirs de défense » (tuer un loup près du bétail) peuvent être autorisés pour un troupeau qui n’a jamais été attaqué.

Les défenseurs du loup, avait proposé le droit de tir de défense a condition:
-Que les attaques soit récurrentes et
- Que les dégâts soient importants;

Traduction: "il faut que la meute s'habitue à s'en prendre aux animaux domestiques, et pour affaiblir le pastoralisme, il faut que les dégâts soient importants avant de commencer à se défendre, en espérant que l'élevage soit anéanti avant que l'éleveur puisse réagir!"

"Les « tirs de prélèvement » (tuer un loup loin du bétail) se font au hasard, sur des loups possiblement sans rapport avec la prédation sur le bétail."

Ah bon, alors que les défenseurs pleurnichent sur la rareté des loups (utilisant le mensonge de 282) qui ont fait plus de 9000 victimes en 2014, sans compter les disparues non comptabilisés, ni les victimes de particuliers non classés éleveurs, ni les victimes isolées non déclarées pour éviter les pertes de temps, on aurait donc la chance de trouver "des loups possiblement sans rapport avec la prédation sur le bétail?" en France.
L'ASPAS n'a vraiment peur de rien, mais il est vrai que pour embobiner les adeptes de l'idéologie fondamentaliste, il n'y a pas de gros efforts à fournir. La quasi totalité d'entre eux étant pré-conditionnés dés le plus jeune age par des intervenants à la solde de ceux qui ont des intérêts financiers dans l'abandon des terres pour l'ensauvagement. Nous en avons la preuve dans notre petite commune!

La plupart des grands journaux n'hésitent pas à renoncer aux aussi à toute déontologie pour faire de l'idéologie. Nous en avons une démonstartion ici.

Mais retournons à nos moutons, si le loup nous en laisse le loisir:
"Or, les efforts devraient porter sur la protection des activités agricoles, et non sur la destruction de la faune."
"... et sans encourager les éleveurs à protéger leur bétail." (plus de 12 millions d'euro pour des mesures de protections  rapidement ridiculisés par l’intelligence des prédateurs)

Voici les propositions de l'ASPAS pour la protection des activités agricoles qui dérangent le loup:

"Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique."

"Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal"

"L'ASPAS demande le retrait des moutons dans les parcs nationaux"

"Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, (les propriétés des éleveurs et bergers. ndlr) et non les animaux sauvages !"

Une fois tout cela mis en place il n'y aura effectivement plus de conflit avec le prédateur. Mais ont ils pensé qu'un de leur principal partenaire, Rewilding Europe, n'aura plus besoin de l'ASPAS pour réaliser son chiffre d'affaire et fera donc des économies de sponsorisations?

Rewilding Europe? L'ASPAS condamne le pastoralisme mais se félicite du partenariat avec :
Rewilding Europe / = réensauvager l’Europe/ est une initiative du WWF des Pays Bas, des organisations ARK nature, Wild Wonders of Europe et de Conservation Capital, visant à réensauvager des zones entières de l’Europe.  l’une des organisation fondatrice.
 Conservation Capital est un praticien spécialisé leader dans le domaine émergent des
entreprises de conservation et le financement de l'investissement commercial connexe. Collectivement, notre équipe a structuré les opérations de développement et de conservation dans plus de 20 pays à travers l'Afrique et l'Europe d'une valeur globale de plus de 200 millions de dollars US, générant des revenus annuels de plus de 25 millions de dollars US. » http://www.conservation-

En conclusion l'ASPAS ne craint pas plus le ridicule que l'ensembles des associations de défense du loup, je cite:
"Madame Royal promeut sans rire la « démocratisation du dialogue environnemental » mais refuse de recevoir les associations de CAP Loup* qui l’interpellent depuis un an, tandis qu’elle accueille, dans le même temps et à bras ouverts, les extrémistes anti-loups dès qu’ils le demandent et s’empresse de satisfaire leurs doléances."

je réponds:
"quelle est la différence entre un extrémiste qui défend ses idées* parce "qu'il culpabilise de s'apercevoir qu'il ignore sa condition de vie dans son rapport réel avec les choses qui la fondent et qui ne s'aperçoit pas qu'en somme il n'existe pas", et un extrémiste qui défend "sa vie en contact étroit avec la nature et pour qui il n'est pas loisible de se contredire et de la** contredire, car il en mourrait"!

*complètement abstraites
** la nature
Gavino Ledda (padre padone II)

Dans le même chapitre, la LPO condamne le pastoralisme mais se félicite du partenariat avec AREA!


dimanche 16 novembre 2014

LOUP, LES DÉLIRES ÉCOLOGISTES

Loup : l’expérimentation de Ségolène Royal tourne à la boucherie - See more at: http://www.aspas-nature.org/10607/loup-lexperimentation-de-segolene-royal-tourne-a-la-boucherie/#sthash.Y4pVMOEG.dpuf

Pour le moment, le cota des 24 loups décidé démocratiquement avec la Groupement National LOUP,  n'est toujours pas atteint!
Seul quelques loup tués proprement avec des fusils spécialisé

Rien sur les milliers d'animaux massacrées par le loup chaque année ?



Cas de mortalité du loup en France, après l'arrêté du 30 juin 2014 qui couvre la période du 1er juillet 2014 au 30 juin 2015 (plafond de 24 loups + 12 spécimens supplémentaires éventuels)
29 août 2014 - Guillaumes (Alpes-Maritimes 06), une jeune louve, Tir de prélèvement => Décompté n° 1.
22 septembre 2014 - Aiguines (Var), un jeune loup, Tir de prélèvement => Décompté n° 2.
29 septembre 2014 - Valmeinier, vallée de la Maurienne (Savoie), une louve de 5 mois, Tir de défense => Décompté n° 3
7 octobre 2014 - Entrages (Alpes-de-Haute-Provence), une louve d'un an, Tir de défense => décompté n°4
10 octobre 2014 - Larche (Alpes-de-Haute-Provence), un loup, Tir de défense => décompté n°5
12 octobre 2014 - Dévoluy (Hautes-Alpes), Tir de prélèvement par un chasseur => décompté n° 6
18 octobre 2014 - Beuil (Alpes-Maritimes), un loup de 36 kg, Tir de prélèvement par un chasseur => décompté n° 7
22 octobre 2014 - Monges (Alpes-de-Haute-Provence), un loup, Tir de prélèvement => décompté n°8
25 octobre 2014 - Roubion (Alpes-Maritimes), une louve de 31 kg, Tir de prélèvement par un chasseur => décompté n° 9
12 novembre - Canjuers (Var), 2 males 1 Femelle. Tirs de prélèvement par des chasseurs.
Empoisonnement : 0
Tir illégal/braconnage : 0
Tir de prélèvement (officiel) : 9
Tir de défense (officiel) : 3
Total : 12 loups éliminés.
Dernière mise à jour : 14 Novembre 2014
Loups tues Loups détruits durant une période donnée
L'administration effectue le suivi du nombre de loups détruits sur la période de validité des arrêtés fixant le nombre total maximum de spécimens de loups dont la destruction pourra être autorisée. Si on prend par exemple l'arrêté du 30 juin 2014 fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2014-2015 : il fixe à 24 le nombre de loups qui peuvent être détruit entre sa date de publication et le 30 juin 2015. Le nombre fixé pourra être révisé après avis du Conseil national de la protection de la nature, dans la limite de douze spécimens supplémentaires, à compter de la date éventuelle à laquelle vingt loups auront été détruits. Le suivi se fait donc sur la période 1 juillet 2014 au 30 juin 2015.

lundi 20 octobre 2014

ASSOCIATIONS PROCÉDURIÈRES ET SI PEU D'AMOUR PROPRE!

Des associations françaises de défense de la nature viennent d'obtenir la condamnation pour diffamation de Louis Dollo, ardent défenseur du pastoralisme!
.

quand un blog « anti-écologiste » est condamné pour diffamation

Si tant soit peu que défendre le pastoralisme contre les grands prédateurs, sur nos terres et dans nos pays ou ne subsiste plus aucun espace sauvage  peut être taxé "d'anti ecologiste"!
Prédateurs qui ont besoin pour vivre de vastes étendues ou je cite : "il faut de fortes restrictions a l'élevage ( extensif et respectueux), afin que le pastoralisme ne gène pas les grands prédateurs".


Parmi les parties prenantes:

La F.N.E qui s'offusque parce que les éleveurs excédés par la prédation sur leurs troupeaux, ont déposé des cadavres et jeté des œufs devant la vitrine d'une officine de défense des prédateurs, lors de la manifestation de Gap 05.
la FNE qui s'est toujours inscrite dans l'écoute et le respect mutuel, est choqué par ces actes violents. La  FNE qui décerne le "bonnet d’âne aux éleveurs ayant participer a cette action"

Férus, qui dans un article du journal de Marianne, n'hésite pas a affirmer: " en 2012 :"5000 victimes dont la moitié est due aux chiens!" Le bilan officiel * étant de 6666  victimes tout animaux confondus et de 6102 victimes dues au loup."  et de titrer ""NON AUX BATTUES AUX LOUPS....." alors que  les loups ont été prélevés par les chasseurs dans le cadre légal des tirs de loups autorisés à l’occasion de battues de chasse au gibier   Les battues au loup ne sont en aucun cas autorisées.

la LPO, qui avec Ferus et FNE, ne sont peut être pas étrangers aux conflits qui opposent les acteurs ruraux et les défenseurs des grands prédateurs, en cosignant  un document dans lequel leurs idées sur le pastoralisme mettent le feu aux poudre:
"Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage
Les moutons n’ont jamais créé la moindre espèce
Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.
Dans les Alpes du sud, la richesse floristique est parfois plus grande sur les pistes de skis que dans les pâturages !
Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal

Cette même LPO, cosignataire du document ci dessus, qui demande des subventions pour entretenir un troupeau de brebis afin de je cite "garder les paysages ouverts"

Le troupeau de la LPO Aude a rejoint récemment ses quartiers hivernaux sur le Plateau de Leucate après un séjour sur les communes de Fitou et Gruissan. Il y sera présent tout l’hiver et pacagera les milieux communaux du Plateau de Leucate suite à l’accord de pâturage octroyé à la LPO Aude par la municipalité.
en savoir plus
http://aude.lpo.fr/life-consavicor/actualite.html

Dans le département, des programmes européens contribuent à maintenir voire à restaurer ces milieux ouverts. La Ligue pour la Protection des Oiseaux de l’Aude est ainsi bénéficiaire du programme LIFE-Nature « Conservation de l’Avifaune patrimoniale des Corbières Orientales » depuis l’année 2005. Ce programme soutenu financièrement par la Commission Européenne, la Région Languedoc-Roussillon, la DIREN Languedoc-Roussillon, le Conseil Général de l’Aude et des Pyrénées Orientales a pour objectif la conservation de 13 espèces d’oiseaux rares et menacées au niveau européen affectionnant particulièrement les milieux ouverts. A cet effet, des ouvertures de milieux via brûlage dirigé et girobroyage sont mises en place. La LPO Aude s’est même portée acquéreuse d’un troupeau ovin de 50 têtes afin d’entretenir ces milieux restaurés.
http://bellesgarrigues.org/brebis-et-biodiversite/utilite-environnementale-du-troupeau/


      À partir de ce constat, la LPO a lancé en 2006 une expérimentation sur quatre ans visant à concilier tous les usages traditionnels de la garrigue (élevage, chasse et viticulture). Pour ce faire, la ligue a acquis un troupeau de 50 brebis qui, grâce au pâturage, maintiennent des milieux ouverts, propices au développement de ces deux espèces protégées d’oiseaux.
     Plus largement, la restauration du pastoralisme s’inscrit dans un projet de valorisation du patrimoine naturel et culturel des Corbières. Ainsi le choix des brebis ne résulte pas du hasard mais la volonté de promouvoir la « Rouge du Roussillon » plutôt qu’une race classique mais moins spécifique à la région. Car le concept de biodiversité concerne aussi les animaux d’élevage. Enfin, le pastoralisme contribue à préserver le patrimoine culturel, puisqu’il requiert l’entretien des murets de pierre et bergeries.
     Séduite par cette approche qui, loin d’opposer activité humaine et protection de la faune, associe ces deux objectifs, la Fondation RTE a apporté 11 500 euros à la LPO. Cette somme a permis de rendre le troupeau économiquement viable en lui adjoignant 50 brebis et de financer l’achat de matériel pastoral.
http://www.rte-reso.com/lettre/dans-les-corbi%C3%A8res-la-lpo-r%C3%A9concilie-l%E2%80%99homme-et-la-nature
PETIT RAPPEL :  "Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage  L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique." difficile de croire que l'on puisse demander des subventions pour entretenir la biodiversité avec un troupeau de Brebis, après de telles déclarations!

    Alors, mensonges?, diffamations?, propagande? qui sont ces associations qui se permettent d'attaquer en diffamation après avoir tenu de tels discours contradictoire?

A Ecole dans les Bauges, un chevrier était attaqué régulièrement et se plaignait de ces dégâts qu’il attribuait au loup. Les experts de l’ONCFS ont toujours nié la responsabilité du loup, répétant qu’il n’y avait pas de loup dans les Bauges. (l’ONCFS a toujours eu peur d’annoncer, à forciori d’anticiper la présence du loup.) . Ce chevrier a donc un jour tiré sur le prédateur… et tué un loup ! Ce sont alors cinq associations écologistes qui se sont liguées pour lui faire procès. La multiplication des plaignants ayant pour but de multiplier les frais d’avocats demandés à l’éleveur. Ces associations se sont acharnées jusqu’à la court de cassation.

http://mathieuerny.unblog.fr/2014/12/25/la-fin-du-reve-europeen/


L'ARTICLE QUI PROVOQUE UNE RÉACTION DISPROPORTIONNÉE