La quasi totalité des associations de défense des grands prédateurs en font leur fer de lance, le divulgue et le signe:
Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.
Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal
PASTORALISME, pour en finir avec les contres vérités sur le LOUP
Certaines vont plus loin dans l'intransigeance idéologique, comme l'ASPAS, qui se targue d’être associé a Rewilding Europe dont le but est l'ensauvagement de millions d'hectares:
L’ASPAS demande le retrait des troupeaux :
"Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages !"
CAMPAGNE D'INTOXICATION POUR LA DEFENSE DU LOUP
Sans parler de ceux qui n'ont plus aucune possibilité d'analyse:
Je ne pense pas que "l'entretien" des paysages soit une bonne chose: c'est un mythe grotesque ...
surtout pas de vague: on continue à "reconnaître" le pastoralisme comme socialement et même écologiquement utile. Alors que c'est faux.
A ceux qui soutiennent cette propagande mensongère:
Une meilleure gestion des secteurs négligés stimulerait la réglementation et les politiques en matière d'eau ainsi que la biodiversité et pourrait séquestrer jusqu'à 9,8 % des émissions de carbone anthropique
Selon un nouveau rapport publié (9 mars 2015) par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte.
Le rapport constate que le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres tels que les prairies désertiques, les forêts et les steppes préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu'il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur.
« Alors que le monde devient de plus en plus mécanisé et industrialisé pour la poursuite du progrès, il est facile d'oublier qu'il y a beaucoup à apprendre des modes de vie traditionnels comme le pastoralisme »,
« En effet, un demi-milliard de pasteurs à travers le monde se battent pour maintenir un mode de vie qui est beaucoup plus compatible avec les objectifs de l'économie verte que beaucoup de nos méthodes modernes d'élevage du bétail. »
La séquestration du carbone fournit un bon exemple de la façon dont le pastoralisme peut contribuer à l'économie verte. Les pâturages recouvrent cinq milliards d'hectares dans le monde et séquestrent entre 200-500 kg de carbone par hectare et par an, jouant un rôle de premier plan dans l'atténuation du changement climatique. Jusqu'à 70 % du carbone présent dans le sol des terres arides peut être perdu en cas de conversion de ces terres pour l'agriculture.
Parmi les recommandations émises dans le rapport:
Établir un cadre de développement global pour le pastoralisme durable
Ce cadre devrait renforcer les engagements internationaux, pallier les disparités de développement infranationaux existantes et trouver une solution à la sous-représentation actuelle du pastoralisme dans le discours mondial, tout en le protégeant contre les investissements nuisibles, tels que l'accaparement des terres pour la production de biocarburants. (ou l'écotourisme prôné par les défenseurs du loup. ndlr)
Renforcer les droits de propriété et la gouvernance liés aux ressources des pâturages
Les lois et la gouvernance liées aux ressources des grands pâturages libres devraient être améliorées à l'aide du renforcement des capacités et de la sensibilisation en vue d'une meilleure application des lois nationales (notamment l'alinéa 8 de l'article L-113-1 du code rural Français: "l'état s'engage a protéger les troupeaux des attaques de loup et de l'ours dans les territoires exposés a ce risque. ndlr), la création d'institutions de gestion des ressources naturelles, et l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé.
http://www.newspress.fr/Communique_FR_287183_3497.aspx
A des millions d'années lumière de l'idéologie écologiste du tout sauvage.
Voici un des aspects de la propagande utilisée pour stigmatiser les populations rurales et s'approprier leurs terres, qui tombe.
Voici un des aspects de la propagande utilisée pour stigmatiser les populations rurales et s'approprier leurs terres, qui tombe.
Au même titre que celui qui consiste à dire " le loup à peur de l'homme " est en train de s'effriter aux vues des nombreux témoignages qui citent le loup dans les lieux urbains. Si les défenseurs du loup se prenaient à retrouver un semblant de bon sens, peut être pourraient ils s'apercevoir que le lobby du tout sauvage n'a rien à voir avec la protection de la biodiversité que nous sommes les seuls à avoir su conserver!
La lutte que nous menons et aussi celle de Survival dans le reste du monde, seraient elles en parties responsables de ce brusque revirement de l'UICN??
("il faut de forte restriction à l'élevage pour que le pastoralisme ne gène pas les grands prédateurs (uicn, wwf, lcie)")
("il faut de forte restriction à l'élevage pour que le pastoralisme ne gène pas les grands prédateurs (uicn, wwf, lcie)")
Les herbivores sont des espèces clés dans les écosystèmes et leur disparition engendre des extinctions en cascade. cf Fabien Condamine, chercheur au CNRS à l’Institut des sciences de l’évolution de Montpellier
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