BIENVENUE

Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)

Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.

jeudi 12 mars 2015

L'IMPACT DRAMATIQUE DE LA DISPARITION DU PASTORALISME; TOME II

La quasi totalité des associations de défense des grands prédateurs en font leur fer de lance, le divulgue et le signe:

Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage
Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.
Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal
PASTORALISME, pour en finir avec les contres vérités sur le LOUP

Certaines vont plus loin dans l'intransigeance idéologique, comme l'ASPAS, qui se targue d’être associé a Rewilding  Europe dont le but est l'ensauvagement de millions d'hectares:

L’ASPAS demande le retrait des troupeaux :
 "Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages !" 
CAMPAGNE D'INTOXICATION POUR LA DEFENSE DU LOUP

Sans parler de ceux qui n'ont plus aucune possibilité d'analyse:
Je ne pense pas que "l'entretien" des paysages soit une bonne chose: c'est un mythe grotesque ...
surtout pas de vague: on continue à "reconnaître" le pastoralisme comme socialement et même écologiquement utile. Alors que c'est faux.


A ceux qui soutiennent cette propagande mensongère:

Une meilleure gestion des secteurs négligés stimulerait la réglementation et les politiques en matière d'eau ainsi que la biodiversité et pourrait séquestrer jusqu'à 9,8 % des émissions de carbone anthropique
Selon un nouveau rapport publié (9 mars 2015) par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte.

Le rapport constate que le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres tels que les prairies désertiques, les forêts et les steppes préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu'il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur.


« Alors que le monde devient de plus en plus mécanisé et industrialisé pour la poursuite du progrès, il est facile d'oublier qu'il y a beaucoup à apprendre des modes de vie traditionnels comme le pastoralisme »,

« En effet, un demi-milliard de pasteurs à travers le monde se battent pour maintenir un mode de vie qui est beaucoup plus compatible avec les objectifs de l'économie verte que beaucoup de nos méthodes modernes d'élevage du bétail. »

La séquestration du carbone fournit un bon exemple de la façon dont le pastoralisme peut contribuer à l'économie verte. Les pâturages recouvrent cinq milliards d'hectares dans le monde et séquestrent entre 200-500 kg de carbone par hectare et par an, jouant un rôle de premier plan dans l'atténuation du changement climatique. Jusqu'à 70 % du carbone présent dans le sol des terres arides peut être perdu en cas de conversion de ces terres pour l'agriculture.


Parmi les recommandations émises dans le rapport:


Établir un cadre de développement global pour le pastoralisme durable 

Ce cadre devrait renforcer les engagements internationaux, pallier les disparités de développement infranationaux existantes et trouver une solution à la sous-représentation actuelle du pastoralisme dans le discours mondial, tout en le protégeant contre les investissements nuisibles, tels que l'accaparement des terres pour la production de biocarburants. (ou l'écotourisme prôné par les défenseurs du loup. ndlr)

Renforcer les droits de propriété et la gouvernance liés aux ressources des pâturages 


Les lois et la gouvernance liées aux ressources des grands pâturages libres devraient être améliorées à l'aide du renforcement des capacités et de la sensibilisation en vue d'une meilleure application des lois nationales (notamment l'alinéa 8 de l'article L-113-1 du code rural Français: "l'état s'engage a protéger les troupeaux des attaques de loup et de l'ours dans les territoires exposés a ce risque. ndlr), la création d'institutions de gestion des ressources naturelles, et l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé.

http://www.newspress.fr/Communique_FR_287183_3497.aspx


A des millions d'années lumière de l'idéologie écologiste du tout sauvage. 
Voici un des aspects de la propagande utilisée pour stigmatiser les populations rurales et s'approprier leurs terres,  qui tombe.
 Au même titre que celui qui consiste à dire " le loup à peur de l'homme " est en train de s'effriter aux vues des nombreux témoignages qui citent le loup dans les lieux urbains. Si les défenseurs du loup se prenaient à retrouver un semblant de bon sens, peut être pourraient ils s'apercevoir que le lobby du tout sauvage n'a rien à voir avec la protection de la biodiversité que nous sommes les seuls à avoir su conserver!
La lutte que nous menons et aussi celle de Survival dans le reste du monde, seraient elles en parties responsables de ce brusque revirement de l'UICN??
("il faut de forte restriction à l'élevage pour que le pastoralisme ne gène pas les grands prédateurs (uicn, wwf, lcie)")

 Les herbivores sont des espèces clés dans les écosystèmes et leur disparition engendre des extinctions en cascade. cf Fabien Condamine, chercheur au CNRS à l’Institut des sciences de l’évolution de Montpellier

samedi 7 mars 2015

LOUP, MANIFESTATION A PONT D'HERAULT

 Une manifestation est organisé Mercredi 11 mars à partir de 7 h du matin entre ganges et le vigan (30)
lieuPont D Herault, venez nombreux, Nous souhaitons tirer la sonnette d'alarme pour sauver l'élevage des Causses et Cévennes!
NON à la mort de l'élevage pastoral méditerranéen !



COMMUNIQUE DE PRESSE Sauvons l'élevage des Causses, Garrigues et Cévennes !

Elizabeth GARMATH
France
7 mars 2015 — Le territoire des Causses, Garrigues et Cévennes a été reconnu patrimoine mondial de l'UNESCO pour l'agropastoralisme en 2014 et la PAC 2015 risque de mettre en péril les élevages ovins et caprins en refusant de reconnaître l'utilité des châtaigneraies et des chênaies.
Nous souhaitons tirer la sonnette d'alarme pour sauver l'élevage des Causses et Cévennes!

Les éleveurs pastoraux méditerranéens que nous sommes :
valorisent des territoires difficiles, souvent l'élevage est la seule activité possible,
élèvent leurs troupeaux en plein air avec un minimum d'intrants,
participent à préserver des races rustiques locales que sont la Caussenarde des Garrigues, la Raoïle ou la Rouge du Roussillon,
élaborent des produits de qualité,
participent au maintien d'un tissu rural tant économiquement que socialement ou culturellement,
contribuent au patrimoine naturel, à l'entretien de la biodiversité,
permettent de maintenir des paysages ouverts pour les activités touristiques, de chasse, sportives...

Mais demain? Que faire si nos pratiques ne sont pas reconnues?
Nos parcours assurent l'autonomie alimentaire de nos systèmes, de Novembre à Juin, les troupeaux pâturent dans les bois et se nourrissent essentiellement de châtaignes et de glands. De ce fait, nous demandons expressément aux instances locales, régionales, nationales et européennes d'intervenir pour sauver l'élevage dans nos territoires. Sinon, ce ne sont pas que des éleveurs qui disparaîtront mais aussi des boulangers, des coiffeurs, des bouchers, des supérettes, des fournisseurs d'aliments, des abattoirs...
Bref c'est tout un ensemble économique et social qui est remis en question par la PAC 2015,

C'est l'ensemble du territoire reconnu au Patrimoine de l'UNESCO qui disparaîtra.


NON à la mort de l'élevage pastoral méditerranéen !
Fédération des éleveurs Les Bergers de L'Aigoual
caprins du Gard 

Syndicat des Groupements Syndicat des Eleveurs Ovins du Gard

Pastoraux Gard/Lozère 
Association des éleveurs de brebis Raîole Garrigues Roussillon
Syndicat des producteur de pélardon
MANIFESTATION MERCREDI 11 MARS
à 7 Heures du matin rendez-vous 
à PONT D'HERAULT (30570)

dans le même registre:


mercredi 4 mars 2015

LOUP, LES COMMENTAIRES DE CEUX QUI GARDENT LEUR LIBRE ARBITRE

A propos du film "LE DERNIER LOUP", il y a ceux qui prennent le loup pour un dieu, et ceux qui comprennent que ce n'est qu'un artifice pour cautionner les dérives des requins de la finance!
les commentaires de ceux qui gardent un libre arbitre:
Alors que certains ont salué le travail d'équipe, la résilience et l'endurance des loups comme des caractéristiques positives, d'autres ont fait valoir que la représentation des animaux glorifie l'agressivité.
Un internaute utilisant le pseudonyme Yujiajia a jugé que « glorifier le comportement des loups se fait au détriment des actes civilisés et justifie l'expansion militaire ».
« Je pense qu'il est dangereux d'attribuer l'échec passé d'un pays à son manque d'agressivité. Le Dernier loup défend l'idée que la nation doit toujours maintenir un esprit martial », a observé l'internaute Kongtoushaonian.
D'autres ont affirmé que de nombreuses scènes du film sont trompeuses sur certains points historiques et sur la culture mongole.
Dans une lettre ouverte, l'écrivain de l'ethnie mongole Guo Xuebo a déclaré que « Le Dernier loup se trompe grandement sur l'histoire, la culture et la philosophie » de son groupe ethnique.
M. Guo a souligné que le loup n'a jamais été un totem pour les Mongols. « Le loup est un animal impitoyable, sanglant, avide, cruel, égoïste et perfide. [Sa nature] n'a rien à voir avec l'esprit d'équipe exagéré par le film et le roman », a-t-il ajouté.
Un article publié sur le site Guokr.com note également que les loups décrits dans le roman sont bien différents de la réalité.
« Le film évoque le compromis entre l'esprit du loup et la civilisation », estime l'internaute Mengjianwuya sur le site Mtime.com. « Le totem du loup est comme un drapeau à deux faces égales : une pour la nature et l'autre pour la civilisation. »

mardi 3 mars 2015

LE COPIL? QUEZACO?

Objet : étude "évaluation de l'efficacité de la protection de l'élevage contre le loup"- constitution du COPIL

 Bonjour,

nous engageons cette année l'étude intitulée "évaluation de l'efficacité de la protection de l'élevage contre le loup" inscrite au plan national d'action loup 2013 - 2017. Le prestataire retenu pour réaliser cette étude, choisi à l'issue d'un appel d'offre ouvert, est le bureau d'études Terroïko.

Un comité de pilotage sera chargé d'assurer le suivi de l'exécution du marché, de discuter et de valider les choix méthodologiques et les orientations proposées par le prestataire. Ce COPIL sera représentatif du GNL dans la limite d'un format permettant de prendre des décisions, c'est à dire qu'il devra être restreint.

Ce COPIL se composera de :
- Terroïko (1 personne)
- représentants des éleveurs (3 personnes)
- représentants des associations de protection de la nature (3 personnes)
- MAAF et DRAAF RA (3 personnes)
- MEDDE et DREAL RA (2 personnes)
- ONCFS (1 personne)

Je vous remercie de bien vouloir désigner nominativement 3 représentants des organisations professionnelles agricoles, siégeant au groupe national loup, pour participer à ce comité de pilotage.



COMMUNIQUE de  l’Association des Éleveurs et Bergers du Vercors Drôme-Isère  et 
de la Coordination Rurale 

 Le comité de pilotage de l’étude relative à l’évaluation des mesures de protection contre le loup, le COPIL
vient d’être créé ; il se veut représentatif du GNL dans un format restreint...
Même si la FNSEA affirme "que les mesures de protection en France ont montré leurs limites dans la lutte
contre la prédation des troupeaux", elle s’engouffre dans ce nouveau groupe aussi inutile et couteux que les
précédents : GNL et Plateforme de cohabitation à la CE d'où elle s'est tout de même récemment retirée en
apparence.
Mieux  encore,  la  FNSEA  déclare  que   « si  les  mesures  s’avèrent  inefficaces  pour  les  territoires  à  forte prédation,   il  est  utile  de  voir  comment  elles  pourraient  être  adaptées  dans  les  nouvelles  zones  de colonisation du loup pour que les éleveurs nouvellement confrontés au loup puissent avoir des outils à leur disposition. »
Ainsi  des  mesures  qui  ne  marchent  pas  chez  nous  vont  être  transposées  dans  de  nouvelles  zones  de colonisation !!
 Avec "quelques adaptations" ?!
 C’est ce que l’on appelle la défense des éleveurs !
 C’est Einstein qui a dit  "la folie c'est de répéter les mêmes erreurs et de s'attendre à un résultat différent".
D’emblée  la  FNSEA  revendique  les  3  sièges  de  représentants  des  éleveurs  pour  elle-même,  associant  le CERPAM dont on connaît le résultat des études (voir le séminaire de Valdeborre)   et qui pourrait pourtant bien accepter ce jeu absurde ?
Cette  revendication  est  aussi  une  compromission,  car  c’est  se  compromettre  que  de  participer  à  cette comédie sur le dos des éleveurs persécutés par les attaques de loups malgré les moyens dits de protection… 

D'ailleurs,  plusieurs  membres  du  Groupe  National  Loup,  dont  la  Coordination  Rurale  et  l'association
Éleveurs et Montagnes conviés à participer à ce COPIL ont déclinés l'invitation pour ces mêmes raisons.
Cette étude ne doit pas se faire mais si elle se fait tout de même, de deux choses l’une :
Soit elle se fait sans la présence des écologistes et avec l'administration en nombre inférieur aux éleveurs,
les sièges ainsi libérés étant attribués à des éleveurs et des bergers.
Soit elle se fait sans la présence d’aucun éleveur et le groupe se prive de l'expérience et de la connaissance
du terrain en matière de protection et de prédation.
Les éleveurs signataires de ce communiqué  affirment l’inutilité et l’absurdité  de nouvelles études. Ils en
dénoncent  le  coût.  Chacun  sait  que  100%  des  troupeaux  sont  protégés  dans  les  Alpes-Maritimes  où  l’on recense cependant le plus d’attaques et de victimes.
L’escalade  des  moyens  de  protection  n’est  qu’une  fuite  en  avant,  et  pendant  ce  temps,  le  loup  gagne  du terrain et les éleveurs et bergers se découragent.

Association des Eleveurs et Bergers du Vercors                              La  Coordination Rurale
Drôme-Isère

Non au COPIL sur les mesures de protection

E&M, l'Association des Éleveurs et Bergers du Vercors-Drôme-Isère, l'Association Le Cercle (Lozère) et la Coordination rurale publient un communiqué commun pour dénoncer la tenue d'un comité de pilotage sur les mesures de protection et réclament l'application du plan loup et la révision du statut du loup au niveau européen.

"Nous, Association Eleveurs et Montagnes, Association des Éleveurs et Bergers du Vercors-Drôme-Isère, Association Le Cercle (Lozère) et Coordination rurale ne participerons pas au comité de pilotage monté par le ministère de l'agriculture dans le cadre du Groupe National Loup et dont le seul objectif sera d'étudier les mesures de protection des éleveurs contre les loups.

Que nous proposera-t-on ? Encore plus de clôtures, encore plus de chiens ? Ça suffit ! Des efforts colossaux ont déjà été faits par les éleveurs. Sans aucun résultat !

Nous avons atteint cette année des records dans le nombre des victimes malgré la mise en place quasi systématique de ces mesures, d'une dramatique inefficacité. Renforcer les moyens de protection ou en ajouter d'autres ne servira à rien. La seule mesure efficace serait la révision des textes européens et l'exclusion des loups de toutes les zones d'élevage.

La régulation n'a été qu'ébauchée dans le cadre du Plan National Loup mais jamais mise en œuvre sérieusement. Les prélèvements prévus n'ont pas eu lieu.
Nous nous insurgeons par ailleurs contre la décision de procéder à une énième étude sur les mesures de protection réalisée aux frais des contribuables dans le seul but de faire perdre du temps aux éleveurs et de laisser les loups proliférer. Que le gouvernement commence donc par procéder aux prélèvements prévus par le Plan loup avant de nous faire perdre du temps et de l'argent en discussions et études stériles !"
Le 2 mars 2015

Association Eleveurs et Montagnes
Association des Éleveurs et Bergers du Vercors-Drôme-Isère
Association Le Cercle (Lozère
Coordination rurale


Note de la rédaction à propos de cette remarquable réflexion: "D’emblée  la  FNSEA  revendique  les  3  sièges  de  représentants  des  éleveurs  pour  elle-même"
La réponse est dans l'article de Reporterre

 Xavier Beulin, l’homme aux mille bras

Etraits:
Le pouvoir de M. Beulin tient à sa position centrale dans les multiples réseaux qui irriguent le monde agricole. Président du premier syndicat agricole français, la FNSEA, vice-président du syndicat agricole majoritaire représenté à Bruxelles, le Copa-Cogeca, il est aussi président de l’EOA, l’alliance européenne des oléo-protéagineux, vice-président du CETIOM (un institut de recherche spécialisé dans les filières oléagineuses), vice-président de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles du Loiret, département dont il est issu. Egalement secrétaire-adjoint de la Chambre régionale d’agriculture du Centre, il avait été president du Haut conseil à la cooperation agricole et du conseil d’administration de FranceAgriMer, l’établissement national des produits de l’agriculture et de la mer. Les responsabilités de l’homme aux mille bras, d’ailleurs, ne se cantonnent pas au milieu de l’agriculture : il préside aussi l’IPEMED, un institut de coopération avec les pays du bassin méditerranéen, le CESER (Conseil économique social et environnemental régional) du Centre et et le conseil de Surveillance du Port autonome de La Rochelle, premier port français d’importation des produits forestiers et deuxième exportateur des céréales.
La FNSEA est incontournable. Pas seulement au sein des chambres d’agriculture. Elle siège dans les Safer qui autorisent ou refusent les achats de terres agricoles. Elle siège dans les banques qui accordent ou non les prêts. Elle est présente au sein des assurances (Groupama), de la sécurité sociale des agriculteurs (MSA), des organismes de formation, de l’enseignement agricole, de la recherche publique, au Conseil économique et social, au Haut conseil aux biotechnologies.
Qui tient la FNSEA tient l’agriculture en France. Les ministres, le président, se plient, en échange de la paix sociale sur le front agricole. Et quand cette puissance se cumule avec celle d’un grand groupe agro-industriel, comme Avril-Sofiproteol, on est, simplement, dans une logique oligarchique, où public et privé se combinent à l’avantage des intérêts privés
http://www.reporterre.net/ENQUETE-5-Xavier-Beulin-l-homme


C'est dire si les intérêts des petits éleveurs vont être en de bonne main



jeudi 26 février 2015

UICN, WWF, QUAND LA NATURE N'EST QU'UN PRÉTEXTE

Un avocat dénonce l’impact dévastateur de la Conservation sur les peuples indigènes


A travers des exemples réunis au Botswana, au Cameroun et en Inde, Me Gordon Bennett fera valoir que l’application des lois sur la conservation de la faune nuit presque toujours aux communautés indigènes car ces réglementations sont généralement imposées par les mauvaises personnes et ne s’adressent pas aux bonnes personnes.
En Inde, les peuples indigènes sont illégalement expulsés de force des réserves de tigres pendant que les touristes y sont les bienvenus. Au Botswana et au Cameroun, les peuples indigènes sont accusés de braconnage parce qu’ils chassent pour se nourrir. Ils sont en butte aux brutalités, aux arrestations, à la torture et à la mort tandis que les chasseurs de trophées sont privilégiés.
           CHASSEUR BIENVENUE                                BRACONNIER HORS LA LOI

Voici quelques extraits de l'article de Stephen Corry, 

les parcs ont besoin des peuples

Même ceux qui sont d'un avis contraire reconnaissent au moins qu'à s'aliéner les populations locales — qu'elles soient indigènes ou non — on augmente les risques d'opposition et même d'attaque contre les zones protégées. Voilà une des raisons pour lesquelles l'industrie de la conservation souhaite, sur le papier en tout cas, inclure les communautés locales. Mais au-delà des engagements écrits, est-ce que les choses ont vraiment changé ces vingt dernières années? La réponse malheureusement est "presque pas"; dans certains cas, les choses ont même empiré. 
En Inde par exemple, les réserves de tigres créées sous l'inspiration du WWF ont pendant longtemps expulsé les habitants autochtones de leurs forêts pour faciliter leur ouverture au tourisme. Soudoyés au moyen de quelques roupies, les gens renoncent aux terres qui les ont nourris depuis un nombre incalculable de générations. Trop souvent les promesses ne sont pas tenues et les habitants se retrouvent les poches vides et, pour tout abri, quelques bâches de plastique. Si parfois une incitation financière s'y ajoute, elle est liée à des menaces et à l'intimidation: les habitants s'entendent dire que s'ils ne déguerpissent pas, leurs maisons et leurs récoltes seront détruites et qu'il ne leur restera rien. Lorsqu'ils cèdent enfin à la pression, les défenseurs de la nature appellent cela "réinstallation librement consentie". Inutile de dire que cela est totalement illégal. 
Quand les habitants sont expulsés, les anciennes clairières laissent place à des routes, des hôtels ou des essaims de touristes ébahis. Chez les animaux, des études ont montré que le niveau de stress augmente avec le développement du tourisme.
Les gardes travaillant dans les réserves de tigres usent d'intimidation et de violence envers les autochtones qu'ils trouvent sur les terres qui furent pourtant naguère leurs forêts ancestrales. Mais ils ne vont tout de même pas jusqu'à les torturer, contrairement à la pratique des forces de lutte contre le braconnage envers les Pygmées baka du Cameroun. Pour en revenir à la publicité du WWF : oui, les protecteurs de la nature dépêchent des soldats, comme ils l'ont toujours fait. Des groupes paramilitaires gouvernementaux lourdement armés accompagnent des patrouilles d'"éco-gardes" dont l'équipement a été financé par le WWF. Ils tabassent ceux qui, selon eux, ont pénétré dans les zones protégées, alors que ce sont en fait les terres ancestrales des Baka. Des autochtones sont même agressés s'ils sont simplement soupçonnés de connaître ceux qui sont entrés. Et pendant ce temps-là, leurs terres et leur sous-sol sont exploités, entre autres par des partenaires du WWF. 
Les victimes indigènes sont systématiquement accusées de "braconnage", un terme qui englobe aujourd'hui toutes les formes de chasse — y compris vivrière — auxquelles s'opposent les défenseurs de l'environnement. Et pourtant cela ne couvre pas toutes les formes de chasse. De nombreuses organisations de conservation, dont le WWF, ne sont pas opposées à la chasse payante au gros gibier. Au contraire, elles en profitent, chuchotant même que c'est là un ingrédient indispensable de la protection de l'environnement. 
Les rois peuvent chasser des éléphants — qui sont, nous rappelle-t-on, une espèce menacée — mais les Bushmen ne peuvent pas chasser pour se nourrir ne serait-ce qu'une seule des très nombreuses antilopes qui depuis des temps immémoriaux font partie de leur régime  alimentaire durable. Si le moindre soupçon pèse sur eux, ils sont battus et torturés comme les Baka. Cela dure depuis des décennies, depuis que le président du Botswana, Ian Khama, a entrepris d'expulser tous les Bushmen de la région du Kalahari central. L'an dernier il a interdit la chasse sur tout le territoire national — sauf pour les safaris payants, cela va sans dire. Encore une action illégale sous couvert de conservation. 
 La conservation est devenue une marchandise  qui génère d'immenses sommes d'argent et offre à ses partisans un sentiment du devoir accompli, qui n'est pourtant pas du tout aussi apolitique qu'on voudrait nous le faire croire. 
Si les conglomérats de la conservation veulent vraiment se mettre à empêcher une industrialisation  accrue de ces écosystèmes vitaux, ils ne pourront faire l'économie de retirer les méga-pollueurs que sont que sont Monsanto ou BP de leurs conseils d'administration. 


Lancement de la campagne "Les parcs ont besoin des peuples" à l'occasion du congrès mondial des parcs naturels (!)
Novembre 2014
http://assets.survivalinternational.org/documents/1324/parksneedpeoples-report.pdf
Les parcs ont besoin des peuples traduction en Français

Chez nous en Europe, la tactique est différente:
 On réintroduit les grands prédateurs,
 on oblige les éleveurs à mettre en place des mesures de protections totalement inefficaces,
 on endoctrine la population pour qu'elle encense les prédateurs en lui proposant de faire un transfert pour qu'elle oublie sa position de mouton tondu par les autorités,
 on conditionne les militants écologistes qui culpabilisent de vivre dans nos société destructrices, et une fois le terrain libre:

LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS


4 minutes en chanson :





VOSGES, UN MAIRE ET CONSEILLER GÉNÉRAL FAIT LA PART DU LOUP

La commune de Gérardmer se situe dans la région Lorraine dans le départementVosges (88).


le conseiller général et maire de la commune accueille une conférence pro loup le 27 /02, on peu donc s'interroger sur ces prises de parole en faveur de l élevage !!!

Le conférencier, Thomas Pfeiller, non c'est pas vrai?, ceux qui le connaissent ne rêvent pas!
"Pfeiffer, oui je connais, il a appellé son fils lou, et toutes ses poignées de porte sont en forme de loup .... a ce point c'est pathologique"
au cours d'un interview il affirme " il y a plus de 200 000 loups dans le monde et aucune preuve d’attaque sur l'homme"
"Sauf cas de rage mais il n'y pas de cas avérés"  3 personnes mordues par un loup enragé en novembre 2014! 
Je vous suggère la lecture de cette traduction faite par des défenseurs du loup  http://www1.nina.no/lcie_new/pdf/634993231241795116_Linnell%20NINA%20OP%20La%20Peur%20du%20loup.pdf traduction comportant de nombreux oublis ou interprétations et annotations comme il se doit de la part d'écologistes qui ont perdu tout libre arbitre, mais qui révèle néanmoins  de nombreuses attaques dont plusieurs contemporaine.


Le Président de la Fédération des Chasseurs du Jura, Christian Lagalice, participe aussi à la propagande jusque dans le Limousin
http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/Loups/France/Massif-Central/Limousin/2014-04-06-Limousin-Loup-Chasseurs-font-Propagande.php http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/Loups/France/Massif-Central/Limousin/2014-04-06-Limousin-Loup-Chasseurs-font-Propagande.php

Attendez vous, dans les prochains jours, à un véritable raz de marée en faveur du loup avec la sortie du film de JJ Anaud. Les rédactions ont été sollicitées par une agence de communication faisant intervenir un certain Letourneux qui sort du même tonneau que Gilbert Simon en plus discret

La bande annonce est on ne peut plus claire: « tu as capturé un DIEU (le loup), pour en faire un esclave » et le réalisateur de rajouter: "« Si Pékin est envahi par des nuages de poussière, c’est à cause de la disparition des loups » C'est dire le mépris qu'il a envers ses spectateurs et les écologistes qui l'encensent! 

une photo qui montre le réalisateur en train d'embrasser un loup  montre le niveau malsain de cette idéologie. Vous pouvez avoir un aperçut de cette ignominie ici:
comme EELV embrasser un loup pour montrer combien la nature sauvage est importante.
Une manière de montrer le mépris envers la population à laquelle s'adresse le message!
Comment peut on prôner la nature sauvage avec une image aussi vile de la réalité?

Mais pire, certifier que le loup est le symbole des mongols, la réaction ne se fait pas attendre:
Un écrivain mongol s'insurge contre le film "Le dernier loup"
"Les loups n'ont jamais été le totem des Mongols, et aucun document écrit de l'histoire ou de la littérature mongole ne le laisse entendre, a écrit M. Guo. Les loups avides, égoïstes, froids et cruels sont l'ennemi naturel des Mongols et «promouvoir leur esprit va à l'encontre de l'humanité et est fasciste."
http://french.china.org.cn/culture/txt/2015-02/26/content_34892595.htm


Comme toujours, mensonges, manipulations, idéologie, les promoteurs du loup se ressemblent tous et se vautre dans le mépris envers les populations qui subissent la réalisation de leurs fantasmes qui leurs sont dictés par les requins de la finance !




lundi 23 février 2015

EN ITALIE TOUT VA BIEN, SUITE

QUAND LES MILITANTS ÉCOLOGISTES VONT ILS COMPRENDRE QU'ILS NE SONT QUE DES PIONS AU SERVICE DE LA PROPAGANDE?

"Quinze moutons allaient mourir dans un fossé, entassés et se sont noyés, fuyant dans la terreur; dix-huit autres abattus par les prédateurs..."

Massacre de brebis aux portes de Grosseto, 33 brebis perdues en une seule fois
Double attaque entre Preselle (Scansano) et Istia d’Ombrone. L’éleveur:
 «je m'en vais d'ici, je ne peux plus survivre »

Malgré la présence de chiens de défense et d'autres mesures mises en place par les bergers, qui ont obéi aux indications des projets réalisés à différents niveaux, il n'y a rien à faire. S'il doit y avoir une cohabitation entre loups et brebis, objectif des projets comme Ibriwolf, en définitive les perdantes sont toujours les brebis.

Après le raid des prédateurs, le chef de famille - Giuseppe Zizzi - commente durement:
 « En réalité nous sommes attaqués par les politiques, pas par les prédateurs. Depuis qu'ils ont tous signé (des Communes et la Région) la charte du loup, nous et nos brebis sommes enfermés dans des camps de concentrations, dans des cellules d'isolement, derrière des treillis en acier soudé, avec les chiens autour et les loups qui courent dehors. Et ce n'est pas tout. Malgré les attaques, nous devons continuer à payer toutes les taxes du monde, en dépit des manques à gagner et des pertes subies. Et quoi qu'il en soit,  nous devons le faire. Nous continuons de payer le "pizzo" à l’État (pizzo : taxe mafieuse), aux communes et tout le reste, et nous nous retrouvons devant le spectre d'Equitalia (Equitalia : société publique qui perçoit les impôts)».

Quinze brebis fuyant la terreur sont allées mourir dans un fossé, entassées et noyées ; les 18 autres égorgées par les prédateurs, une meute probablement. «Elles étaient toutes jeunes, notre perte est totale, un véritable désastre. Les chiens bergers de Maremme et Abruzzes n'ont rien pu faire, encore  moins les bergers du Caucase qui sont encore jeunes, les seuls capables de faire face aux prédateurs, même si c'est partiellement ».

Mercredi matin, les vétérinaires sont venus à l'exploitation pour les contrôles et les analyses de routine: «Mon fils les a toutes décapitées, et ce moment n'est pas agréable. Il vous mets devant une réalité dramatique et presque insupportable. Demain, j'irai chez le Maire et je lui ferai savoir que nous n'avons plus d'argent à donner à la Commune. S'il veut l'exploitation, qu'il la prenne, je lui en fais cadeau. Moi je suis en train de chercher comment m'en aller d'ici. Aujourd'hui, on ne peut plus survivre».

Entre temps, au même moment, les prédateurs sévissaient à Bellavista di Istia d’Ombrone, à quelques km de distance de chez  Zizzi. ici les dégâts ont été moindres: «Une brebis et deux agneaux.... des agneaux aucune traces, ils ont été mangés en une bouchée dit  Zambernardi, l'éleveur ....... "nous sommes dans une région meurtrie, il n'y a pas de salut"

Voici qui confirme mon article:

LOUP, LA FACE CACHÉE DES PRÉDATEURS, TOME II


Voir la cohabitation chez nos voisins