Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)
Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
FÉRUS EN PLEINE DÉTRESSE: " Ce qui devait arriver arriva, un jeune mâle a été braconné dans les
Alpes de Haute-Provence (par balle). Son cadavre a été retrouvé le 15
novembre sur la commune de Jausiers. Pourquoi on s’y attendait? A cause
du mauvais signal envoyé par l’Etat français. En autorisant une chasse
aux loups de grande ampleur dans les départements alpins (déjà 24 loups
tués), en allant jusqu’à recruter des emplois jeunes
pour venir en aide aux chasseurs, on créé forcément la confusion dans
les esprits. Nul doute que certains ont pu penser que tuer un loup
n’était finalement pas si illégal que ça. Voire même qu’en tuant un
loup, on rendait service à l’Etat."
Après avoir répété par tous les moyens possibles et inimaginables que la cohabitation en Italie devrait être l'exemple à suivre pour les éleveurs et bergers Français, voilà que férus se met dans tous ces états pour un loup braconné chez nous. Il faut savoir que en Italie, le braconnage des loups fait partie intégrante de la merveilleuse coexistence entre le loup et le pastoralisme. En effet ce sont des dizaines de loups retrouvés chaque année, mort par balle, ou empoisonnement, très souvent exposés au public afin de faire comprendre à l'opinion la détresse de ceux qui subissent la prédation.
Férus nous aurez t'il menti? Il faut croire que oui, puisque maintenant que certains appliquent la méthode de cohabitation à l'Italienne, Férus entre en transe.
Devrons nous en arriver au stade des transalpins, eux qui se voient contraint d'agir ainsi pour lutter contre la folie des associations qui en surprotégeant le loup, le condamne irrémédiablement.
Le nouveau plan de protection du loup en Italie y fait d'ailleurs allusion : "une surveillance et/ou restriction du pâturage en semi-liberté en particuliers dans les alpages, plus de protection pour les troupeaux, de meilleures indemnisations pour les éleveurs et plus homogènes sur l'ensemble du territoire, plus de surveillance et répression de la solution à l’italienne pour limiter les loups (braconnage)..."
Quelle déconvenue pour tous ces évangélistes, rattrapés par leurs mensonges idéologiques, les voilà en pleine crise existentielle. Tous ces fanatiques du tout sauvage sont devenus à leur insu les instruments de la financiarisation de la nature. Ils sont largement subventionnés par ceux qui lorgnent sur cette finalité qui n'a rien à voir avec la protection de la nature et dont nous avons été les seuls garants en ayant choisit de vivre de et avec cette Nature.
Vous trouverez ici une liste de l'incroyable aveuglement de férus, si souvent imité, jamais égalé:
FNE:"Il n’y quasi pas une semaine sans que l’un ou l’autre
représentant de notre mouvement ne subissent, insultes ou violences.
Hier nos collègues de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) et
ceux de l’association lozérienne de protection de l’environnement
(ALEPE) ont été victimes de violences verbales et physiques, et les
locaux de l’ALEPE ont été saccagés. " "Il y a quelques semaines, c'étaient un président et un directeur de Parc National qui étaient séquestrés." Denez l’Hostis, président de France Nature Environnement : " J’en
appelle à une réaction forte de l’État qui, à force de laisser faire, a
une large part de responsabilité dans l’escalade de la violence à
l’encontre de nos militantes et militants et au piétinement des règles
de vie de notre République." Les associations citées sont présentées comme victimes. Elles sont pourtant à l'origine d' affirmations pour le moins fantaisistes, qui sont le bouillon de culture des actes désespérés commis par ceux qui en sont la cible.
LA F.N.E. EN TÊTE du matraquage:"Les chiens sont 100 fois plus responsable des attaques "Bon alors pourquoi nous obliger, dés l'arrivée des loups, à prendre des mesures de protections inutiles avant leurs apparitions. (de même qu'après) La F.N.E. en rajoute une couche histoire de détruire l'image des éleveurs "« La prédation n’est sûrement pas que due aux loups, mais chaque fois qu’il y a une attaque dans une zone à loup, il est préférable pour l’éleveur de dire que le loup est responsable de l’attaque car cela lui permet d’être indemnisé par l’Etat », explique Stéphanie Morel, chargée de mission biodiversité à France Nature environnement. Histoire aussi de prendre les experts qui font les constats (en grande majorité favorable aux loup, voir plus bas) pour des incapables.. Toujours selon la F.N.E. "la fourchette se situe en 150 000 et 200 000 ovins victimes des chiens chaque année". Pourtant l’INRA et l’AFSSA utilisent le chiffre
de 2% de mortalité annuelle des ovins adultes, toutes
causes confondues, dans leurs études démographiques,
sanitaires et économiques, ce qui correspond à environ 200
000 animaux../. F.N.E. toujours : "Le bétail tué par le loup est correctement indemnisé"160 euros pour un reproducteur vendu 60€ en fin de carrière auquel il faut rajouter l'agneau -120€ qu'il ne fera pas l'année de la prédation puis -120€ pour l'agnelle de remplacement que vous ne vendrez. Vous aurez aussi touché en moyenne environ 80cts pour chaque avortements, refus de chaleurs, ainsi que pour les pertes de lactations ou les mammites dues au massacre des agneaux, au stress et autres dégâts annexes. Mais plus que tout nous n'élevons pas et nous n’élèverons jamais pour nourrir le loup. F.N.E. encore : "Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs
ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le
bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image
symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique
ou écologique." "Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans
certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la
biodiversité ne s’en portera pas plus mal"
Étonnantes réflexions, à des millions d'années lumière des conclusions du Programme des Nations Unies pourl'environnement :
"le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte."
« le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/ préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité. Et de l’ensemble du monde scientifique
Une réponse on ne peut plus claire du député Henri Emmanuelli est disponible ici sous le titre "Fausses croisades pour héros mercantiles" quand aux événements concernant les provocations de la LPO qui ont mis le feu aux poudres dans les Landes, d'autant que les ruraux incriminés étaient dans leur droit. Il s'agissait donc d'une action punitive idéologique qui a mal tourné.
L'ALEPE,quand à elle se distingue par des affirmations destinées à rendre explosive la situation en publiant dans la Lozère Nouvelle de septembre 2015, sous le titre "Vivre avec
les loups en Lozère" , de telles provocations qui ne sont
qu'affirmations idéologiques et en rien scientifiques, stigmatisant de
fait les ruraux qui vivent de et avec la nature? Et qui plus est proférées par un professeur de lycée agricole qui reçoit les enfants des éleveurs et bergers mis en cause. Une réponse des acteurs concernés, forte et raisonnée, publiée dans le
N° de la Lozère nouvelle du 2 octobre 2015, que nous remercions au
passage, avait pour finalité de calmer les esprits et de rétablir les
vérités.
Le Parc National de la Vanoise dont les dirigeants se conduisent comme s'il étaient les propriétaires des terres que nous mettons à leur disposition: " « Je trouverai bien une espèce protégée pour vous empêcher d'y aller ». telle fut la réponse d'un attaché du parc au fondateur de Trailers des Pays de Savoie, association organisatrice de l'Ice Trail Tarentaise à Val d'Isère.
LA F.N.E. qui s’émeut de la violence des éleveurs ne dit:
Pas un mot sur les déclarations des agents assermentés soumis au devoir de réserve reconnaissant leurs préférences à protéger le loup au dépend du pastoralisme et ce dans le mépris de la charte des parcs: "Le pastoralisme contribue à la structuration écologique et paysagère des territoires, à la constitution du patrimoine naturel et culturel des parcs nationaux et à sa gestion. Ainsi, les paysages d’alpages et d’estives offrent une biodiversité et un caractère remarquable, résultat des interactions complexes et dynamiques entre activités pastorales et milieux naturels, que les parcs visent à préserver."
Pas un mot sur les associations qui prônent le boycott des produits issus du pastoralisme sous prétexte que le loup est chez lui.
Pas un mot sur Alliance pour les loupsqui se distingue aussi en rendant publique les coordonnées des agents formant la brigade d’intervention crée par le ministère de l'écologie, afin qu'ils soient la cibles des vindictes des militants les plus virulents.
Et qui, elle aussi, demande le boycott. l'appel au boycott, un acte qui s'apparente à de la discrimination et qui peut être puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.
Pas un mot sur les agissements sordides de l'ASPAS, qui propose des vidéos tournées clandestinement sur des propriétés privées et agrémentées de commentaires diffamatoires ( les éleveurs de Glandage (petit village du haut diois) portent bien leur nom...) sans aucune possibilité de réponse de la part des éleveurs concernés!
Un choix de l’information à sens unique qui contribue comme le dit si bien la F.N.E.:
"a une large part de responsabilité dans l’escalade de la violence à l’encontre de nos militantes et militants et au piétinement des règles de vie de notre République."
Des actes qui sont autant de détonateurs dans les mains de ceux qui sont sacrifiés sur l'autel du loup.
Des actes que la F.N.E. se garde bien de condamner, mais s'emploie au contraire minutieusement a occulter.
L'ASPAS se distingue une fois de plus au travers d'une vidéo clandestine qui est loin de refléter la réalité. Quatre troupeaux filmés en dehors de l'alpage, dans des champs autours des fermes. Des lots parqués derrière des clôtures électrifiées qui permettent à l’éleveur de pouvoir gérer ses animaux en apportant à chaque lot la meilleure réponse en fonction des besoins.
La vidéo a été supprimé grâce à la pression des éleveurs.
Devoir protéger ces lots par des mesures coûteuses et difficiles à mettre en place revient à condamner les petits élevages et ça, les défenseurs du loup le savent, eux qui n'accepteront jamais l'ombre d'une contrainte liée à la prédation.
A savoir, la très grande majorité de ces lots sont rentrés avant la nuit
Le remède des chiens de protections à l'intérieur des petits parcs mobiles qui desservent les alentours des exploitations et permettent de parceller les regains aux fin d’éviter le gaspillage et de contrôler l’alimentation des brebis en fonction de leur besoin , le remède est pire que le problème. En effet, si un loup, ou une meute se présente, le courroux des chiens affole le troupeau avec pour résultat la rupture par bousculade du parc électrifié et le loup n'a plus qu'a se servir. Et ça le loup l'a compris depuis longtemps, de même que les chiens qui sautent le filet pour poursuivre le loup chargé de diversion pendant que le reste de la meute se sert. Ces chiens livrés à eux même et confrontés au animaux en stabulation libre derrière la clôture électrique s'ennuient et cause de gros dégâts en jouant avec les petits agneaux.
Extrait du témoignage de: AntoineLE GAL Berger et éleveur dans le Queyras "A mon avis, l’efficacité des patous varie beaucoup selon les situations. Ici, les éleveurs ne nous ont pas mis de patous, ce qui simplifie les problèmes avec les touristes. Les randonneurs sont nombreux dans le Queyras, comme sur le GR 58 qui traverse le vallon d’Urine où nous pâturons en août. Du fait de ces problèmes, des maires n’acceptent plus les patous sur leur commune. Á la descente de montagne, les patous sont difficiles à gérer, autant aux abords des villages qu’enfermés dans les bergeries où ils deviennent fous.
D’après moi, les chiens de protection peuvent être valables lorsqu’il n’y a pas trop de loups, lorsque les meutes ne sont pas trop importantes. Dans le Haut-Verdon, on a pratiqué la couchade libre, nous étions 2 bergers avec 3 patous et nous avons malgré tout été attaqués en plein jour"
La proposition de mettre un gardien nous renvoie au moyen age ou les enfants gardaient les troupeaux pendant que les adultes vaquaient aux travaux de la ferme. Cette proposition est totalement incompatible avec la pérennité financière d'une exploitation. Encore plus incompatible avec la pratique des lots mis à l'herbe. Une pratique qui permet de coller au plus prés pour la production d'agneaux labellisés, ceux recherchés par les consommateurs, ceux qui peuvent encore rivaliser avec les importations des pays ou il n'y a pas de prédateurs. L'éleveur dispose avec cette méthode d'un outil de gestion efficace et moderne, permettant de proposer une alimentation ciblée en fonction de la physionomie des lots (brebis gestantes, allaitantes, préparation à la saillie....) Si le berger peut être envisagé sur les regroupements en alpage, cela n’empêche ni les attaques, ni les problèmes liées aux chiens en présence des randonneurs.
La proposition de mettre des clôtures mobiles plus hautes et plus solides et surtout plus lourdes est une vue de l'esprit de ceux qui ne seront jamais là pour les déplacer plusieurs fois par semaines.
Les clôtures mobiles de 1.80 que nous avons testées ne tiennent ni au vent, ni en sol mouillés et sont une contrainte insurmontable a mettre en œuvre. De plus, dans les parcs fixes, plus haut et plus consistant, les loups ont toujours réussis à s'introduire et à causer des pertes encore plus importantes du fait que les animaux ne peuvent pas s'enfuir.
Voilà donc une belle affaire pour stigmatiser les éleveurs:
Cette vidéo ne parle en aucun cas de la manière dont sont protégés ou non les troupeaux. Elle montre des lots rassemblés derrières des clôtures mobiles électrifiées conformes a la législation sur les mesures de protection, sans mentionner si les animaux sont rentrés le soir, ne demande pas aux éleveurs concernés pourquoi les chiens sont absents lors du tournage clandestin, ni pour quelle raison ces lots sont ils parqués, ni à quelle distance de la ferme, ni combien d'attaques les éleveurs en question ont ils subits, ni si ces éleveurs possèdent le permis de chasse et le droit de tir, ni quelle est leur position sur la prédation, ni si ils sont éligibles aux aides, etc etc.,
Une méthode de communication qui reflète simplement l'état d'esprit mesquin et sordide de ceux qui veulent faire passer une idéologie dont la finalité n'a rien à voir avec la biodiversité. Cette vidéos n'ouvre pas le débat puisqu’aucun droit de réponse ne peut y être associés.
Une méthode tellement sordide, qu'elle apportera encore plus de ressenti envers les prédateurs que ces inconscients croyaient défendre.
Une méthode dont le but est de faire un amalgame afin de stigmatiser l'ensemble de ceux qui sont en fait les seuls à participer à la cohabitation.
Car n'en déplaise à ceux qui se servent de cette vidéo, ce ne sont, ni l'aspas, ni aucun des promoteurs du retour des grands carnivores dans les zones de petits élevages respectueux, qui subiront l'ombre d'une contrainte liée à cette cohabitation!
La seule bonne note c'est qu'ils reconnaissent enfin que se sont bien les loups qui posent problèmes.
A contrario, voici une courte vidéo ouverte aux commentaires "expliquer moi le loup"
Partout, dans tout les pays, les instances demandent toujours plus de protection, ce qui n’arrête pas la prédation d'augmenter. Le Nouveau Plan de conservation et de gestion du loup en Italie en est l'illustration parfaite qui demande : "une surveillance et/ou restriction du pâturage en semi-liberté en particuliers dans les alpages, plus de protection pour les troupeaux..plus de surveillance et répression de la solution à l’italienne pour limiter les loups (braconnage)." La problématique est la même pour tous les éleveurs et bergers de tous les pays :"Et il n’y a pas de réparations pour le dommage, la douleur et le stress des humains et des animaux, et pas non plus de dissuadeurs (rapidement ridiculisés par l’intelligence des prédateurs), de chiens de troupeau (dévorés) ou d’enclos avec des treillis soudés qui tiennent. L’impossible projet, sur ces terres, n’aurait même pas dû être une hypothèse, si sa faisabilité avait été évaluée avec une approche réaliste et une responsabilité de compétences."Lucia Morelli, psychosociologue
ÉPILOGUE: Cette vidéo clandestine et à sens unique destinée à ceux pour qui le pastoralisme est une pratique abstraite, ne convaincra jamais ceux qui ont envie de savoir et qui gardent leur libre arbitre. Car la finalité sera toujours la même "dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ »" Prôné par : l'Institut Européen pour les Grands Carnivore (LCIE), l'Union Intenationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le Fond Mondial pour le Sauvage (WWF), car les instances européennes en charge des prédateurs le savent : il n'existe aucune solution pour protéger efficacement les troupeaux. Le LCIE a toujours parlé d'un challenge unique - un pari
(ex :« Guidelines for population level management plans for large carnivores ». LCIE 2008 - 6.4 p.27 ): « Comme nous l'avons vu, les grands carnivores, comme groupe d'espèces, représentent un nombre de challenges uniques quand nous essayons de les conserver dans des écosystèmes densément peuplés, à dominante humaine et fortement modifiés, comme ceux en Europe » ... … « Ces challenges ont le potentiel d'avoir localement de graves répercussions sur ...
1) le cheptel … 2) les proies sauvages qui représentent des ressources de grande valeur pour les chasseurs … 3) la peur qu'ils induisent chez de nombreuses personnes ... 4) leur association à une large gamme de conflits sociaux ….. 5) le fait qu'en de rares occasions, les loups et les ours peuvent représenter une menace pour la sécurité humaine en s'attaquant à des humains ... »
ET UNE FOIS LES BREBIS ENFERMÉES, OU DISPARUES, QU'ADVIENDRA T'IL DES VACHES ET DES CHEVAUX ?
En effet, sur tout l’arc Nord-Portugal, Galice, Asturies, Cantabrie, très impacté par le loup, les éleveurs ont modifié la proportion gros et petit bétail de leur cheptel justement à cause de l’impact des loups sur chèvres et brebis. Dans les Asturies, cela a eu des conséquences dramatiques sur la fabrication fromagère. Mais les loups se sont adaptés et attaquent bovins et équins ce qui entraîne une autre conséquence tout aussi dramatique : la baisse du nombre de bovins en estive !
"Le comportement de ces 20 personnes de la coordination rurale en Lozère
face à 3 personnes de l'Alepe dans leur association est scandaleux...
J'espère que cette fois ni le préfet, ni le procureur de la Lozère ne
vont les couvrir, comme ils ont l'habitude de le faire ! Le mythe de
l'éleveur au gros bras n'existe plus, toute leur activité est mécanisée.
Qu'ils viennent à 20 me trouver chez nous ou chez moi, je les attends
de pied ferme ! M. Atman. Président d'Alliance Avec les loups
association."
Quel culot et quelle peur de la pandémie déclenchée par leur idéologie sectaire et aveuglante. Une idéologie en train de condamner irrémédiablement le loup. Le Loup, comme il se plaisent à l’écrire avec un L majuscule, démontrant ainsi qu'il n''ont plus aucune possibilité d’être objectif. Démontrant aussi la séparation entre l’abstrait guidant tous ces pions manipulés par ceux dont le but est le blanchiment des pollueurs, et le concret vécu par ceux qui se sont clairement positionnés dans leurs choix de vie respectueux de la nature et qui sont les seuls à participer à l'impossible cohabitation.
Dorénavant la pression du loup sur les éleveurs et la stigmatisation du monde rural par les associations ont entamé un processus irrémédiable de besoin de justice que l'état est incapable d'assumer. Espérons que l’irréparable ne se produise pas, mais cela parait difficile à imaginer dés lors que les associations utilisent les méthodes chères aux dictatures : Diffamation, amalgame, xénophobie, mensonge, incitation a la haine... NE NOUS LAISSONS PAS MANIPULER COMME DE SIMPLES MILITANTS ÉCOLOGISTES EN MANQUE DE RECONNAISSANCE.
Pour commencer, il serait opportun de remettre au gout du jour ce petit film de Bruno Lecomte qui explique tout en à peine 12 mn
Et cette fois, en lozére, la récolte est à la hauteur de la semence déversée par l'association "Aleppe,"
Cela sonne comme un avertissement, car plus le temps passe et plus la situation du pastoralisme s’aggrave.
Faut il s'étonner de ces dérives alors que le président de cette association s’évertue à remuer le couteau dans la plaie de ceux qui subissent la prédation. Les éleveurs sont a bout, se sentent piégés, acculés, abandonné, en un mot sacrifiés sur l'autel du loup.
Comment M. Rémi Destre, professeur d'enseignement secondaire peut il publier dans la Lozère Nouvelle de septembre 2015, sous le titre "Vivre avec les loups en Lozère" , de telles provocations qui ne sont qu'affirmations idéologiques et en rien scientifiques, stigmatisant de fait les ruraux qui vivent de et avec la nature?
Une réponse des acteurs concernés, forte et raisonnée, publiée dans le N° de la Lozère nouvelle du 2 octobre 2015, que nous remercions au passage, avait pour finalité de calmer les esprits et de rétablir les vérités.
Mais les affirmations théorétiques de M. Rémi Destre ont mis le feu aux poudres, à ce demander si ce n'était pas le but recherché!
Comme le fait si bien remarquer le Webmaster de la Fédération des Acteurs Ruraux:"Ce soir cette association se trouve dans la même situation qu'un éleveur dont le cheptel a subit une attaque de loup.
Souhaitons que cela ramène les membres de ce groupuscule a la réalité et qu'ils ne restent pas dans une position dogmatique, partisane, militante... sur le dossier des prédateurs..."
Ou l'on s'aperçoit que la réintroduction des grands prédateurs dans les zones d'élevage des pays à fortes densité humaine, déchaîne les passions de ceux qui ne subiront jamais l'ombre d'une contrainte liée à la prédation et exacerbe les tensions de ceux qui sont les seuls à participer à cette cohabitation. Une cohabitation dont les instances Européennes ont admis l'utopie: "dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/ WWF, UICN, LCIE
L'ensemble des éleveurs et bergers que je représente à travers le "Collectif pour la Sauvegarde du Pastoralisme Ailleurs et dans le Diois" lancent un appel à la raison à l'ensemble des intervenants.
Même son de cloche pour le département: Suite à la destruction des locaux de l'Association Lozérienne pour la Protection de l'Environnement (ALEPE), en présence des salariés, par une vingtaine d'éleveurs, membres de la Coordination rurale 48, le Département considère que, bien qu'il faille répondre à la problématique du loup dont la présence est incompatible avec l'élevage extensif tel qu'il est pratiqué en moyenne montagne, des solutions doivent être envisagées de façon pragmatique et dans le respect des formes d'expression garanties par la démocratie à savoir le dialogue, l'échange et la médiation. Le Département comprend le désarroi des agriculteurs et les soutient mais les méthodes employées, violentes et inadmissibles, ne sauraient être cautionnées.
L'ASPAS se distingue une fois de plus au travers d'une propagande qui est loin de refléter la réalité. Quatre troupeaux filmés en dehors de l'alpage, dans des champs autours des fermes. Des lots parqués derrière des clôtures électrifiées qui permettent à l’éleveur de pouvoir gérer ses animaux en apportant à chaque lot la meilleure réponse en fonctions des besoins.
Le chiffre officiel du nombre de loup en France a baissé, passant de 301 début 2014 à 282 début 2015;
Un chiffre qui sert la propagande des écologistes en minimisant le nombre de loup.
Un chiffre dans la lignée de l'incompétence ou de l'omerta au vue des déclarations officielles de ces 5 dernières années:
Fin 2011 = 250 loups dans 13 départements pour 4913 victimes
Fin 2012 = 250 loups dans 15 départements pour 6021 victimes
2013 = 250 loups dans 22 départements pour 6195 victimes
2014 = 301 loups dans 31 départements pour 8226 victimes
Avec 2100 constats au 31 octobre 2015 contre 2054 à la même époque en 2014, c'était prévisible, et ce malgré "la baisse officielle du nombre de loup".
Prévisible parce que le chiffre officiel n'a strictement rien à voir avec le chiffre réel qui devrait se situer autour de 800, si l'on prend les statistiques validées par l'ONCFS concernant le taux de croissance du loup. En acceptant toutefois qu'il n'y ai eu que 2 loups en 1992! Ce qui reste tout à fait improbable.
Les écologistes fondamentalistes nous font croire que en Italie il y a beaucoup plus de loups que chez nous et que la cohabitation se passe bien!
A en croire les spécialistes la vérité est tout autre:
Le problème fondamental est que, au-delà de quelques estimations localisées basées sur les hurlements, personne ne sait combien il y a de loups aujourd'hui en Italie.
""Pendant ce temps, plutôt que des faits et des données (y compris les millions d'euros de dommages non payés, mal payés ou en retard, ou pire, que personne ne veut payer) chez nous (en Italie) on continue à proposer les solutions habituelles pour affronter le problème de la surpopulation du Loup : toujours démentir et de toutes les façons (comme certains avocats l'enseignent aux parjures!) la croissance de la population, réduire le montant des dommages en ne payant pas les cas douteux, en les mettant le plus possible sur le compte de mystérieux chiens ensauvagés (ou sur des hybrides, chose de bon ton aujourd'hui), et, en conclusion...faire entretenir le Loup par les éleveurs !" le loup des voisins
A qui profite le mensonge? Voilà une autre des questions fondamentales à se poser pour comprendre.
Récit d’un été sur l’alpage du JOCOU - versant Lalley (38) et Lus la croix Haute (26)
Je fais cette montagne depuis cinq ans. Je la connais. Cette année encore, j’ai assumé seul la gestion d’un troupeau de 1200 brebis avec des moyens techniques appropriés à se préserver des attaques de loup (parc électrique, bergerie, et 4 chiens de protection).
JUIN Le 15 juin, je suis Informé des attaques sanglantes sur la commune de LUS. Je constate quotidiennement une excitation des chiens de protection. Je suis donc contraint de rester avec le troupeau du matin au soir. La zone pâturable est boisée. J’entends souvent les chiens de protection partir excités dans les bois. Par manque de visibilité, je ne peux pas identifier ce qu’ils poursuivent.
Fin juin, un comptage de l’effectif du troupeau fait apparaître qu’il en manque déjà 7. Disparues à cause du loup ou pas ? Pas de preuve donc pas d'indemnités aux éleveurs
JUILLET Le 5 je crois apercevoir furtivement une louve et ses deux louveteaux. Le 15 je l’observe un long moment en contrebas d’une pente. Il s’agit bien d’une louve avec ses petits. La forte chaleur de juillet nous cantonne dans les parties boisées et ombragées. Jour et nuit les chiens sont excités. Ils ne se reposent plus. Les loups rôdent, c’est sûr ! Par précaution, je dors au milieu du troupeau une nuit sur 2. Les chiens s’épuisent et certains ne viennent plus au troupeau dans la journée.
Le 29, vers 4h du matin, réveillé par les aboiements particulièrement violents, je comprends qu’il s’agit d’une attaque de loup. Je me précipite dehors. Le troupeau a forcé le parc de nuit. C’est le début de la galère ! Durant une dizaine d’heures, je cavale dans la montagne effectuant des allez-retour d’un versant à l’autre pour regrouper les bêtes dispersées. Dans mon périple, je découvre des brebis mortes ou agonisantes. J’ai prévenu les gardes assermentés de l'ONCFS en charge d'établir les constats. Je dois encore remonter les pentes pour couvrir les cadavres (avant l’arrivée des vautours).
Le 30, je cavale encore une partie de la journée en compagnie des gardes de l'ONCFS pour constater les dégâts et retrouver des bêtes blessées. J’en profite pour en redescendre une sur mes épaules.
Bilan additionné fin juillet, 13 brebis disparues, 4 égorgées et 6 blessées. « Au cours de ces dernières 48 h, j’ai eu peu de temps pour manger et dormir. Je suis allé au bout de mes limites physiques ( crampes et hypoglycémie…). Cet aspect du métier remet en question l’ image d’Épinal du berger serein au milieu de ses brebis, à mille lieues de la galère générée par le loup ! AOÛT Les attaques de nuit se reproduisent à deux reprises avec en plus des raids furtifs par temps de brouillard. Laissant des animaux prostrés avec de multiples blessures. Le tournoiement des vautours m'indique d'autres cadavres, me contraignant à de nombreux marathons pour empêcher ces oiseaux de jouer leur rôle de fossoyeur avant les constats officiels.
Bilan adittionné fin Août : 15 disparues, 8 tuées, 9 blessées. Je constate de plus en plus souvent des avortements. J’apprends alors que 41 attaques ont été répertoriées sur les alpages voisins et que certains éleveurs ont redescendu les troupeaux. Cela ne présage rien de réjouissant en septembre pour ceux qui restent !
SEPTEMBRE Le 4, le 9, le 19 et le 23 : 4 nouvelles attaques de loup en journée me permettent de comprendre la stratégie de ces fauves. Malgré la présence humaine et la vigilance de 4 chiens aguerris et en alerte permanente, nous subissons des attaques éclairs. Durant une poignée de secondes, ils écartent 2 ou 3 brebis du troupeau qui, poursuivies par un des loups, disparaissent dans les pentes.
Passée la surprise de la 1ere attaque, je pressens les trois autres au comportement des chiens furetant aux environs du troupeau. Un ou deux loups entraînent les chiens à leur poursuite pendant que d’autres surgissent dans mon dos et isolent les bêtes.
Le 23 , quelques minutes après l’attaque où 1 seule brebis a été écartée , je réalise qu 'elle à été attrapée par deux loups dans la pente, 300 m plus bas. IRIS chien Berger d’Anatolie de 70 kg est sur leur dos. Une bagarre entre les trois bêtes est engagée. D’abord terrifié, je me lance à son secours. C'est seulement arrivé à quelques mètres que les deux loups menaçants finissent par lâcher prise. Je récupère mon chien qui doit sa survie à son collier clouté. Malgré de graves blessures, il reprendra sa place quelques jours après.
Lors du constat, le lendemain matin, nous observons le cadavre de la brebis entièrement consommé, soit environ 30 Kg de viande. L’expertise fait apparaître qu’une telle quantité de viande absorbée dans la nuit correspond à la présence d’au moins 5 ou 6 loups
Bilan fin de saison : 18 disparues, 12 tuées et 12 blessées
Épilogue :
Le 8 octobre, les éleveurs ont redescendu leurs brebis.
Le 15 octobre, l’un deux, habitant LALLEY à proximité de la montagne du JOCOU, à subit dans son village une nouvelle attaque de loup. Le bilan est lourd : 13 brebis tuées et 15 blessées, ce qui correspond pour lui, en additionnant ses victimes sur l’alpage du JOCOU, à plus de 15% de perte sur l’ensemble de son troupeau
Les éleveurs sont les premières victimes des prédations du loup et nous les soutenons. Nous avons ensemble, bergers et éleveurs, mis tout en œuvre pour protéger les troupeaux.
L’hypothèse que le loup fuit les humains est une contre vérité, les témoignages et vidéos sur les attaques en plein jour le prouveront.
L’apparente hybridation de certain loups vus à 20 m de mon troupeau me fait douter sur le fait qu’ils seraient venus seuls d’Italie.
Mais, qui se soucie du berger qui, en 4 mois, effectue le même nombre d’heures de travail qu’un salarié sur l’année ? Nous avons pourtant des conventions collectives et des contrats de travail clairement établis au maximum d'heures pour effectuer notre métier
Qui va nous payer les centaines d’heures passées de jour comme de nuit à lutter pour éloigner ces loups de nos troupeaux ?
Qui ment depuis des années sur la réelle progression des loups en minimisant leur nombre malgré la réalité qui nous plonge désormais dans une gestion de troupeaux confrontés toute l'année à la présence des meutes ? Pour parer aux problèmes posés par le loup :
il faudrait 4 postes de bergers par troupeaux : rémunérés par qui ? Comment financer les logements de ces nouveaux venus… !!
un poste de gardien de chiens de protection : les défenseurs du loup préconisent un chien de protection par centaine de brebis, soit en moyenne 12 à 20 chiens par troupeaux.
De plus, il est urgent d'inventer et de financer des centres d’accueil pour les chiens de protections pendant la période hivernale afin d'éviter les inévitables conflits liés à leurs présence dans les villages ou les troupeaux passent l'hiver. Des centres qui permettraient de les tenir motivés, de recadrer les comportements déviant, de remobiliser ceux qui ont subit de graves blessures, etc etc.
Le coût des dépenses globales de la protection des loups s’élève déjà à 50 000 € par loup, alors que l’argent public se tarie dans d’autres domaines tels la santé, le social, les services publics… !!! Le loup une dépense luxueuse dans un monde en crise économique !!!!! Transcription intégrale du Témoignage du berger Patrice Marie
TENEZ VOS LOUPS EN LAISSE, MOI JE GARDE MES BREBIS, sera probablement le titre d’un livre que nous, bergers salariés, nous nous devons d’écrire afin d’informer le public sur la réalité des conditions de travail et de stress que génèrent la pression et la présence des loups dans nos alpages.
Que se cache t'il derrière la réintroduction des loups dans les zones des petits élevages respectueux, proposant des produits de qualité, dans la durabilité, la traçabilité et la proximité?