BIENVENUE
Bonjour, bienvenue aux personnes sensées, soucieuses de comprendre ce phénomène de société: "le culte du tout sauvage". Culte qui nous conduit vers une société dans laquelle tout est planifié pour servir des lobbys dont le but est la stérilisation de nos vies par, entre autre, la perte de savoir faire ancestraux et sages, afin d'avoir la main mise sur l'indépendance des peuples.(ouragan)
Les véritables créateurs des parcs nationaux du monde ne sont pas les idéologues et les
évangélistes du mouvement écologiste, mais les peuples indigènes qui ont façonné leurs paysages
grâce à un savoir et une vision emmagasinés à travers d'innombrables générations. (Stephen Corry)
Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant aux services d'intérêts obscurs. (Ouragan d’après Jean Jaures)
Mes articles sont régulièrement mis a jour, soit par l'actualité les concernant, soit pour en rectifier des erreurs (que vous pouvez me signaler). Ils évolueront donc dans le temps, jusqu'au jour ou une solution pérenne, pour la sauvegarde des ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, soit adoptée par nos gouvernements.
jeudi 22 décembre 2016
mercredi 21 décembre 2016
LOUP, QUAND ARTE AU SERVICE DE LA "DEEP ÉCOLOGIE" SE FAIT COMPLICE DE LA DÉSINFORMATION
Suite à la diffusion, ce soir sur ARTE , d'un documentaire sur le loup ("Loups solitaires en toute liberté"),
Le professeur Jean-Marc Moriceau réagit violemment.
ATTENTION ! UN BEAU DOCUMENTAIRE OU UN FILM DE PROPAGANDE SUR LE LOUP ?
Communiqué de Jean Marc Moriceau, professeur d’histoire moderne à l’université de Caen, membre de l’Institut universitaire de France, responsable du traitement de la base de données des attaques de loups sur l'homme à destination du Centre de Recherche en Histoire Quantitative (UMR CNRS 6583) et du Pôle rural de la Maison de la recherche en sciences humaines de l’université de Caen Basse-Normandie (USR CNRS 3486)
A propos du périple de trois loups solitaires à travers l'Europe ("Loups solitaires en toute liberté", 2016)... Arte vient de diffuser un film ce soir. Les moyens mis en oeuvre sont très importants, les images superbes au service du retour de Canis Lupus. Le spectateur, saisi par la beauté des images, les grands plans sur carte 3D de l'Europe, et l'enthousiasme des biologistes défenseurs de la nature, a du mal à ne pas acquiescer au message porté par mon collègue Luigi Boitani. Et pourtant! Le message est biaisé et il tend a créditer une caution scientifique en faveur du prédateur. Le problème c'est qu'à vouloir trop prouver (et en rassemblant des reportages déjà présentés dans une fresque de grande ampleur) le parti pris est parfois manifeste." Quatre à cinq attaques par siècle sur l'homme" ! C'est nier dix ans de recherche sur les relations hommes et loup (rappelons rien qu'en France plus de 10000 victimes en trois ou quatre siècles, en l'état de nos données). C'est aussi falsifier l'histoire et ne pas rendre service au futur. http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2015/06/loup-une-autre-vision-du-predateur.html
Pointer des élevages quasiment non surveillés et instiller des conseils de protection aux bergers, c'est nier la situation, les efforts et les réalités traversées par des milliers de pasteurs et d'éleveurs en Europe. Souligner la force des chiens de protection en reprenant le film en vision nocturne du Parc du Mercantour mais il n'aurait pas fallu censurer la fin du reportage qui révélait malgré tout comment le loup venait à bout des patous pour réussir sa prédation ! http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2014/02/etude-sur-les-chiens-de-protections.html
Déclarer que les pays qui n'ont pas exterminé le loup au XXe siècle n'ont pas de vrai problèmes de cohabitation en 2016 c'est pour le moins fortement exagérer et ne pas reconnaître les difficultés (voire les récriminations) des éleveurs en Espagne et en Italie. http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2016/03/loup-letranger-comment-se-passe-la.html
Recommander in fine un compromis admettant une possible régulation de l'animal dans les situations les plus dramatiques, c'est reprendre sans les citer, mais ne reprendre que partiellement, les conclusions du Symposium de Saint-Martin-Vésubie sur le loup (2013) duquel Luigi Boitant s'était soustrait pour ne pas trop laisser le champ livre aux sciences humaines et sociales.
Bref ce beau film porte un message pernicieux en se targuant de porter au grand public la parole "des" scientifiques. De certains "scientifiques" engagés dans la protection du loup, certes, préconisant une Doxa dont le manque de nuances suscite de l'effroi.
Désolé Luigi Boitani qui compte en théorie parmi mes "amis" sur FB : je ne peux plus garder la loi du silence et il ne faudrait pas croire que les programmes de recherche européens seront indéfiniment muselés par une pensée unique en la matière. Le loup n'appartient pas à une seule discipline et encore moins à un seul domaine scientifique. Il ne saurait donner lieu à une interprétation réductrice aussi négative pour les sociétés humaines. http://www.canalblog.com/cf/search.cfm?q=boitani&bid=1215213&searchbtn=Rechercher
Jean Marc Moriceau. Les liens ajoutés dans le communiqué sont proposés par Ouragan
Les internautes qui entendent rester critiques et mettre un frein à cet endoctrinement vert peuvent largement diffuser!
La présentation du documentaire http://www.toutelatele.com/progTv/fiche.php?id=1471299&date=2016-12-20&p=1
Une vidéo dénonçant l'endoctrinement des enfants -Loup : mensonges et manipulations d'un parc animalier ou comment on manipule vos enfants http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/Loups/France/Ecologiste/2016-06-19-Loup-Video-Mensonges-manipulations-parc-animalier-comment-on-manipule-vos-enfants.htmllundi 19 décembre 2016
ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLE : METTRE UN BERGER À L'ÉLYSÉE.
Il a eu l’occasion de croiser le Président de Bolivie Evo Morales qui n’a pas hésité à nationaliser des secteurs de l’économie de son pays et à récupérer la souveraineté sur les ressources naturelles, Jean Lassalle s’inspire de ces gouvernements progressistes sud-américains pour « retaper la France ».
A contre-courant des politiques libérales menées dans les pays de
l’Union européenne, il défend la réindustrialisation, milite pour la
relance d’une agriculture à visage humain, réclame la réhabilitation des
métiers manuels… Doté d’un fort capital de sympathie, notamment en
milieu rural, Jean Lassalle pourra-t-il obtenir les 500 parrainages
d’élus nécessaires pour se présenter à la Présidentielle ?
JEAN LASSALLE SE PRONONCE CONTRE LA LOI BIODIVERSITÉ, avec le soutien d'Ouragan et de nombreux acteurs ruraux en refusant la financiarisation de la nature
Un berger ou un loup pour le troupeau, à vous de choisir |
dimanche 18 décembre 2016
LOUP, EN ALLEMAGNE COMME AILLEURS
En attendant le compte rendu du séjour de Bruno Lecomte accompagné de Laurent Garde en Allemagne, voici un avant gout de ce qui se passe au pays des teutons. Le problème du loup est identique dans tous les pays, quoiqu'en disent les écologistes Français champion de la désinformation.
Le 23 novembre 2016 à Uthmöden en Saxe-Anhalt
texte original : http://www.volksstimme.de/lokal/haldensleben/wolfsangriff-schafherde-erneut-angegriffen
Torsten et Christian Kruse n’en croient pas leurs yeux quand ils se retrouvent face au cadavre d’un mouton déchiqueté. Les deux bergers d’Uthmöden ont deux troupeaux de chacun 600 moutons de la race Suffolk. Pour les protéger des loups, les deux compères ont trois chiens de bergers du Caucase dans un pré entouré d’une clôture de 1,20m de haut et équipé d’un GPS et d’une caméra.
„L’attaque de lundi est la troisième cette année“, explique Thorsten énervé. Une fois en mars et maintenant deux fois en novembre. Le loup, selon lui, est venu attaquer son troupeau. Pour le premier cas, c’est prouvé. Cette fois, en plus du mouton déchiqueté, il a aussi perdu un de ses chiens de berger du Caucase, probablement piétiné par les brebis affolées.
Après la dernière attaque, le berger avait aménagé sa clôture passant de 90cm à 1,20 m et il l'avait également équipée d’un système GPS et d’une caméra. Grâce à cela, il reçoit un SMS quand la clôture tombe et aussi des images. „Comme cela, j'étais plus tranquille“, explique Kruse. La clôture n’est pas tombée mais une photo a été prise!
„Ils sont passés chaque fois par-dessus, raconte Kruse. „Cette fois, cela a coûte la vie à une jeune brebis. Elle nous aurait produit 14 agneaux, ce sont 1800 euros de perdu“.
Le berger fait le compte de ses pertes. Après l’attaque du 8 novembre, le mouton retrouvé n’avait plus que la tête, la colonne vertébrale et les membres. Le reste avait disparu.
Trois autres animaux ont été attaqués dont deux gravement blessés qu’il a fallu les abattre. L'autre a survécu à l’attaque avec de lourdes blessures. „Le loup s’est vraisemblablement agrippé à la cuisse et l’a dépecée“, pense le berger.
Pourtant le berger Kruse insiste: „Nous n’avons rien contre les loups!“ Malgré tous il voit son existence compromise. Il dispose sur trois ans d'une somme de 15 000 euros pour le dédommagement et la prévention. Une fois la somme utilisée il ne recevra plus rien.
Des environnementalistes moins bornés que nos fondamentalistes Français.
Andreas Berbig, délégué à la protection du loup en Pays de Saxe, connaît bien ce problème. „Le problème des bergers est connu et on en discute“, explique-t-il. Berbig sait aussi qu’il y a eu neuf cas d’attaque par le loup dans la Börde et dix dans le canton d’Altmahr Salzwedel, „là où se trouve le pré des habitants d'Uthmöden“.
Le fait qu’un loup soit la cause de l’attaque en mars sur le troupeau de Kruse a été prouvé génétiquement. Pour les deux attaques de novembres, on attend encore les résultats. Selon Berbig, il n’est pas à exclure qu’il s’agisse de loups.
Dans la région, on parle de 39 cas d’attaque par le loup. Berbig conseille à toutes les personnes ayant des animaux domestiques de suivre les instructions de protection. Il s’agit, selon lui, d’une clôture électrifiée, d’une étable pour la nuit.
Le fait que le loup ai sauté par-dessus la clôture chez Kruse, s’explique, selon Berbig, par le fait que les animaux sont capables d’apprendre. Lorsqu’ils sautent, les loups ne sont pas en contact avec la terre et n’ont donc alors aucun choc électrique.
Quelle belle leçon d'humilité face aux écologistes Français, intransigeant et niant toute réalité:
LOUP, LA CONFÉRENCE DU POINT DE NON RETOUR, PAR PIERRE RIGAUX,
LOUP, QUAND LA VÉRITÉ S'IMPOSE, SES DÉFENSEURS FONT LE DOS ROND.
LOUP, L’INCROYABLE AVEUGLEMENT ECOLOGISTE
Le 23 novembre 2016 à Uthmöden en Saxe-Anhalt
texte original : http://www.volksstimme.de/lokal/haldensleben/wolfsangriff-schafherde-erneut-angegriffen
Torsten et Christian Kruse n’en croient pas leurs yeux quand ils se retrouvent face au cadavre d’un mouton déchiqueté. Les deux bergers d’Uthmöden ont deux troupeaux de chacun 600 moutons de la race Suffolk. Pour les protéger des loups, les deux compères ont trois chiens de bergers du Caucase dans un pré entouré d’une clôture de 1,20m de haut et équipé d’un GPS et d’une caméra.
„L’attaque de lundi est la troisième cette année“, explique Thorsten énervé. Une fois en mars et maintenant deux fois en novembre. Le loup, selon lui, est venu attaquer son troupeau. Pour le premier cas, c’est prouvé. Cette fois, en plus du mouton déchiqueté, il a aussi perdu un de ses chiens de berger du Caucase, probablement piétiné par les brebis affolées.
Après la dernière attaque, le berger avait aménagé sa clôture passant de 90cm à 1,20 m et il l'avait également équipée d’un système GPS et d’une caméra. Grâce à cela, il reçoit un SMS quand la clôture tombe et aussi des images. „Comme cela, j'étais plus tranquille“, explique Kruse. La clôture n’est pas tombée mais une photo a été prise!
„Ils sont passés chaque fois par-dessus, raconte Kruse. „Cette fois, cela a coûte la vie à une jeune brebis. Elle nous aurait produit 14 agneaux, ce sont 1800 euros de perdu“.
Le berger fait le compte de ses pertes. Après l’attaque du 8 novembre, le mouton retrouvé n’avait plus que la tête, la colonne vertébrale et les membres. Le reste avait disparu.
Trois autres animaux ont été attaqués dont deux gravement blessés qu’il a fallu les abattre. L'autre a survécu à l’attaque avec de lourdes blessures. „Le loup s’est vraisemblablement agrippé à la cuisse et l’a dépecée“, pense le berger.
Pourtant le berger Kruse insiste: „Nous n’avons rien contre les loups!“ Malgré tous il voit son existence compromise. Il dispose sur trois ans d'une somme de 15 000 euros pour le dédommagement et la prévention. Une fois la somme utilisée il ne recevra plus rien.
photo wolksstimme |
Des environnementalistes moins bornés que nos fondamentalistes Français.
Andreas Berbig, délégué à la protection du loup en Pays de Saxe, connaît bien ce problème. „Le problème des bergers est connu et on en discute“, explique-t-il. Berbig sait aussi qu’il y a eu neuf cas d’attaque par le loup dans la Börde et dix dans le canton d’Altmahr Salzwedel, „là où se trouve le pré des habitants d'Uthmöden“.
Le fait qu’un loup soit la cause de l’attaque en mars sur le troupeau de Kruse a été prouvé génétiquement. Pour les deux attaques de novembres, on attend encore les résultats. Selon Berbig, il n’est pas à exclure qu’il s’agisse de loups.
Dans la région, on parle de 39 cas d’attaque par le loup. Berbig conseille à toutes les personnes ayant des animaux domestiques de suivre les instructions de protection. Il s’agit, selon lui, d’une clôture électrifiée, d’une étable pour la nuit.
Le fait que le loup ai sauté par-dessus la clôture chez Kruse, s’explique, selon Berbig, par le fait que les animaux sont capables d’apprendre. Lorsqu’ils sautent, les loups ne sont pas en contact avec la terre et n’ont donc alors aucun choc électrique.
Quelle belle leçon d'humilité face aux écologistes Français, intransigeant et niant toute réalité:
LOUP, LA CONFÉRENCE DU POINT DE NON RETOUR, PAR PIERRE RIGAUX,
LOUP, L’INCROYABLE AVEUGLEMENT ECOLOGISTE
jeudi 15 décembre 2016
LE LOUP? NON, LES ÉLEVEURS, LES BERGERS ET LEURS BREBIS SONT ENTRÉS DANS PARIS
De notre correspondante à Paris : le 14/12/2016 à 18h48
"Lorsque je
suis arrivée aux Tuileries vers 15H30, j'ai trouvé les brebis et les
éleveurs enfermés dans le jardin. On communiquait à travers les grilles.
Dès
leur arrivée ce matin à 7H30, les autorités du musée du Louvre, ou la
mairie de Paris (on ne sait pas exactement), les avaient enfermés, le
public ne pouvait plus traverser les Tuileries.
A 16H environ, les éleveurs de la Confédération Paysanne ont fait sauter le verrou et ouvert les grilles.
Les éleveurs ont agité les sonnailles, distribué des tracts au public qui entrait dans le jardin.
Puis
la sécurité du Louvre est arrivée. Ils voulaient fermer le jardin à
nouveau. Rien n'a bougé jusqu'à 17H, à la tombée de la nuit.
C'est
alors qu'une poignée de CRS, arrivée en renfort, a pris les choses en
main. Ils ont à nouveau enfermé les brebis, les éleveurs et...le public,
dont des Japonais et autres touristes... Apparemment, les mêmes
autorités ont prévu une sortie à l'opposé, vers la place de la
Concorde...
Pendant
ce temps, une délégation de la Confédération de paysanne n'a cessé de
poser ses revendications auprès du ministère de l'Agriculture et celui
de l'Environnement. Du côté de Le Foll, l'écoute semble avoir été
attentive, du côté Pompili, blocage absolu. Or c'est l'environnement qui
a la main sur le problème du loup et autres prédateurs... Vous
trouverez le communiqué de la Conf en pièce jointe.
Résultat, les éleveurs passent la nuit dans les Tuileries avec leurs brebis.
Pour
l'instant, la police n'a pas gazé les brebis sagement occupées à
brouter les pelouses. Les éleveurs ont fait attention à ce qu'elles
n'aillent pas dans les plate-bandes
Françoise Degert
Bagnolet, le 14 décembre 2016
COMMUNIQUE DE PRESSE
Action loups :
Les paysannes et paysans installés depuis ce matin dans le parc des Tuileries avec une centaine debrebis ont été reçus par le cabinet de Stéphane Le Foll et par Barbara Pompili. Si le ministère de
l'Agriculture a avancé sur ce qui est de son ressort, la secrétaire d'État à la Biodiversité n'a pas été
en mesure de répondre à nos attentes sans l'avis du ministère de l'Environnement. Celui-ci restant
sourd à nos demandes, nous restons aux Tuileries !
Notre mobilisation a d'ores et déjà permis d'obtenir un engagement sur le paiement des indemnités à la mise en place des moyens de protection en souffrance depuis 2015. Nous sommes par ailleurs tombés d'accord sur l'utilité des brigades d’intervention afin de cibler les prélèvements, mais la mise en œuvre dépend du ministère de l'Environnement... Concernant le projet de soumettre l'indemnisation des animaux morts à la mise en place de moyens de protection, ces deux rendez-vous ont permis d'avancer sur le fait que, quelle que soit sa situation, l'éleveur ne peut pas être considéré comme coupable des attaques de loups. Enfin, Stéphane Le Foll a affirmé travailler en lien avec certains de ses collègues européens sur le déclassement des loups dans la convention de Berne mais là encore ce sont les ministres de l'Environnement qui doivent y travailler.
Face à la pression croissante de la prédation, les paysans de la Conf' sont déterminés à rester mobilisés jusqu'à obtention de réelles avancées. Le silence du ministère de l'Environnement est inacceptable ! Nous restons aux Tuileries et, puisque nous venons de rouvrir les grilles, invitons ceux qui le souhaitent à venir échanger sur la prédation, l'élevage paysan, et le pastoralisme.
Bagnolet, le 16 décembre 2016
Action loups :
COMMUNIQUE DE PRESSE
La détermination de la Conf' a payé !
Il aura fallu moins de 24h d'occupation du jardin des Tuileries, à Paris, pour que la Confédération paysanne obtienne des engagements attendus par tous les éleveurs confrontés à la prédation depuis des années. Après de premières avancées actées au ministère de l'Agriculture à midi, c'est en pleine nuit que les services de la ministre de l'Environnement ont, eux aussi, pris des engagements écrits :
- Le paiement des mesures de protection ainsi que les indemnisations des dommages seront assurés dans les prochaines semaines ;
- La brigade d'intervention sera renforcée afin de lui permettre d'agir sur tout le territoire concerné par la prédation ;
- Des tirs de défense et des tirs de défense renforcés supplémentaires seront autorisés ;
- La semaine prochaine, les services du ministère engageront un travail avec leurs homologues européens pour faire évoluer le statut du loup dans la Directive Habitat Faune Flore.
La Confédération paysanne se félicite que sa mobilisation ait permis que la détresse des éleveuses et éleveurs soumis à la prédation des loups soit enfin prise en compte. Par ces engagements, les ministères de l'Agriculture et de l'Environnement font le choix de soutenir l'élevage paysan et le pastoralisme, essentiels à la vie des territoires, à l'emploi, et à la société dans son ensemble. Les paysannes et paysans qui occupent le jardin des Tuileries, ainsi que leurs brebis, vont donc quitter les lieux ce matin vers 8h.
Contacts :
Annie Sic, Secrétaire nationale en charge du dossier loups : 06 86 23 25 21
Laurent Pinatel, Porte-parole : 06 80 58 97 22
Elina Bouchet, Chargée de communication : 06 95 29 80 78
104 rue Robespierre - 93170 Bagnolet - Tel. 01 43 62 04 04 - Fax. 01 43 62 80 03
contact@confederationpaysanne.fr - www.confederationpaysanne.fr
De l'Association Éleveurs et Bergers du Vercors:
Nous saluons l'action de la confédération paysanne.
Nous savons ce que valent les promesses des ministères concernés, la vigilance s'imposera donc et la confédération devra s'en nul doute exercer d'autres pressions pour parvenir aux objectifs fixés.
Mme Royal nous a servi le couplet de l'évolution le statut du loup dans la Directive Habitat Faune Flore plusieurs fois mais quelle est la position de la France dans la réflexion actuelle de la modification de la directive habitat en ce qui concerne les grands prédateurs ?
Décision des députés européens ??
De quels moyens dispose la confédération pour s' assurer que les services des ministères engageront bien une démarche avec leurs homologues européens ??
Si un syndicat peut obtenir de tels engagements en 24H pourquoi le syndicat majoritaire n'y est jamais parvenu ??
Le conditionnel ( devrait être revu) concernant le projet de conditionner l'indemnisation des animaux victimes d'attaques à la mise en place de moyens de protection nécessitera probablement de la part de la conf une attention de tous les instants...
S'il est souhaitable d'avoir une brigade renforcée sur tout le territoire il serait aussi souhaitable d'avoir un quota de plus de 36 loups qui ne limite même pas la reproduction annuelle des 300 loups officiellement en France.
Il y a 20 ans que les ministères de l'agriculture et de l'écologie ne soutiennent plus l'élevage paysan ni le pastoralisme qu'ils ont fait le choix de condamner en signant la convention de Berne et en ne faisant aucun effort de révision de la directive habitat malgré les déclarations récentes de Mme Royal.
Alors si la Confédération Paysanne a obtenu un changement de politique, les éleveurs que nous représentons en seront infiniment reconnaissants mais l'expérience nous a appris que les promesses en politique ne sont pas des actes.
A suivre
Annette Jouvent
Secrétariat de l'Association des Éleveurs et Bergers du Vercors Drôme-Isère
Du Collectif des Éleveurs de la Région des Causses, de la Lozère et de leur Environnement:
L'association le CERCLE a pris connaissance par la presse de l'action de la confédération paysanne; bien que louable, cette action ne conduira à rien.
Seule une action coordonnée de tous les acteurs concernés par la prédation aura quelques chances d'écoute.
Les éleveurs de tous les pays devront travailler ensemble pour être audibles; les élus concernés par l'ensemble des problématiques connexes également.
Les initiatives isolées sont de petits coups de boutoirs face à une machine de guerre de destruction du pastoralisme et de rewilding très bien organisée et puissante financièrement.
Les institutions qui soutiennent cette machine à broyer le pastoralisme conduisent en réalité à une réorientation des flux financiers appelée pudiquement "verdissement de la PAC" et qui sont de fait du greenwashing et deviens de l'écologie punitive.
La disparition programmée d'une minorité ( les éleveurs, bergers ) n'émeut que peu de citoyens au même titre que certaines ethnies dans d'autres contrées; l'Europe et la France en seront comptables.
Pour le CERCLE André Baret
De notre infatigable "Dauphinois" : http://federationdesacteursruraux.blogspot.fr/2016/12/les-brebis-sont-entrees-dans-paris.html
Souhaitons que les brebis n'aient pas trop souffert de la pollution.
mercredi 14 décembre 2016
LOUP, à VITROLLES COMME AILLEURS, LE CONFERENCIER SE DEVOILE
COMPTE RENDU de la F.D.O. Bouche du Rhone à propos des conférences de Pierre Rigaux à Carpentras
le 4 décembre et à Vitrolles le 10 DECEMBRE :
"Nous avons pris connaissance des différentes dates et lieux de la conférence de Pierre Rigaux :
« Loups Biologie d’un mythe ».
Nous avons fait appel à tous nos adhérents, au CDJA ainsi qu’aux non adhérents qui souhaitaient venir. Le Mot d’ordre était d’être présents sans déranger le conférencier et d’avoir un comportement irréprochable.
Nous respectons les arguments du conférencier mais nous n’admettons pas les mensonges et /ou les contre vérités. Nous rappelons qu’en aucun cas, un ou des éleveurs n’a voulu empêcher les conférences d’avoir lieu contrairement aux propos diffamatoires de Pierre Rigaux.
Dans les 2 conférences les éleveurs n’ont pas perturbé le déroulement de la conférence quand il parlait de la biologie du loup, en revanche, quelques éleveurs se sont exclamés quand mr rigaux a parlé de leur métier. Poussés à la réaction comme par exemple lorsqu’il parle des clôtures mal posées accompagnées de photos prises sur des propriétés privées .
La conférence a comme titre la Biologie du loup, sujet réaffirmé dans ses comptes rendus. Mais quand on parle de M. Estrosi, d’un drone équipé d’un missile ou quand on montre un agneau dans un abattoir, OU EST LA BIOLOGIE DU LOUP ?
M. Rigaux ne parle pas dans ces comptes rendus sur sa page Facebook qu’il sort du sujet annoncé et qu’il aborde d’autres questions.
Les éleveurs ont manifesté leurs difficultés à cohabiter avec le loup. M. Rigaux n’apporte aucune solution en renvoyant le problème à l’Etat, plus grave encore il n’écoute pas les difficultés de cohabitation loup/brebis des éleveurs et leur manifeste du mépris en leur coupant systématiquement la parole quand elle devient gênante pour le conférencier .
« Un pays qui ne soutient plus ses éleveurs n’est plus un pays ». (? chercher) (fable La Fontaine)
Si Pierre Rigaux ne parlait que de la biologie du loup comme l’annonce le titre de la conférence, les éleveurs ne viendraient même pas. Mais comme celui ci parle systématiquement du métier qui NOUS concerne, nous nous devons d’être présents pour éviter qu’il y ait des contre vérités et de la désinformation.
La FDO sera désormais systématiquement aux prochaines conférences de Pierre Rigaux.
Nous invitons, M. Pierre Rigaux (qui n’est pas agronome) sur nos exploitations ou sur nos alpages pour qu’il se rende compte des préjudices engendrés par le loup malgré des moyens de protection importants. Nous espérons une réponse positive de sa part.
Il est intolérable de vouloir favoriser la présence du loup sans tenir compte des éleveurs et des difficultés de cohabitation .
La FDO diffusera ce compte rendu à toutes les organisations au niveau national."
Le billet d'Ouragan :
Nous voilà bien loin des affirmations de M. Rigaux sur le déroulement de ses conférences et sur le dégoût qu’inspireraient les éleveurs et bergers victimes du loup au public venu assister à un colloque sur la biologie du loup. Car en fait de biologie du loup, cela reste très succin. Ce qui intéresse avant tout le conférencier, c'est de faire passer les éleveurs et bergers pour des irresponsables sanguinaires et obscurantistes. Seulement avec la présence des intéressés, il se voit contraint de limiter sa xénophobie envers les ruraux et il a du mal à le digérer. Lire le compte rendu de Carpentras
Analysons les points stratégiques de sa volonté de nuire à l'image du pastoralisme dans le compte rendu qu'il donne sur son site de la conférence de Vitrolles:
P.R. " En résumé : la conférence s’est bien passée malgré quelques
interruptions braillardes ; après l’exposé, le temps des échanges a
rapidement été monopolisé par des revendications d’éleveurs agités, au
point que nous avons dû clore."
A Guillerant Granges, aucun éleveur n'a élevé la voix et le conférencier les a empêché de s’exprimer. Il à clos le débat. Débat qui s'est poursuivit longtemps hors conférence avec le public non militant, dont les réactions ne laissent aucune ambiguïté :« cette
conférence était d'une indigence rare... »,
« une conférence assez puérile et infantilisante (type
"trente millions d'amis"),
-« un
comportement inacceptable du conférencier qui estime détenir la
vérité et n'accepte aucune remise en question (donner
nous vous chiffres qu'on rigole...nous verrons plus
tard vos
statistiques de bistrot…) , -« devant
mon insistance pour exprimer ma déception, il m'a répondu : il
ne s'agit pas de faire un débat, il s'agit d'un soirée pour
les
pros- loup », -« j'ai
levé la main à plusieurs reprise pour intervenir en vain » Lire le compte rendu de Guillerant Granges
P.R. "Une vingtaine d’éleveurs étaient présents (dont un éleveur déjà présent à
mes conférences de Carpentras et Rodez où il avait appelé à manifester
pour empêcher la conférence...".
Personne n'a jamais voulu empêcher les conférences, bien au contraire, tous étaient ravi de pouvoir constater de la modération dans les propos idéologiques de M. Rigaux vis à vis du pastoralisme. Car comme nous l'avons constaté en Ardèche ou nous avions décider de ne rien perturber, sans le poids de la présence des intéressés, le conférencier se livre à une démonstration provocatrice envers le monde rural et s'empresse de clore le débat. Lire le compte rendu de Guillerant Granges pour s'en convaincre.
P.R."Beaucoup de spectateurs m’ont fait part de leur dégoût face à cette attitude. Ces spectateurs m’ont confirmé que je n’avais tenu aucun propos « contre » les éleveurs. J’ai seulement parlé de la vie des loups."
Il suffit de se reporter au compte rendu de la FNO en début d'article et à tout les autres comptes rendus pour se convaincre du contraire.
P.R."Mais parler des loups, pour certains ennemis de la vie, c’est déjà trop."
Une phrase qui en dit long sur la démagogie et l’étroitesse d'esprit du personnage. Non M. Rigaux, "les ennemis de la vie" ne sont pas ceux que vous stigmatisez comme le font les dictatures envers les minorités, car comme le dit si bien Gavino Leda dans Padré padronne :
Quelle est la différence entre un individu qui défend ses idées parce "qu'il
culpabilise de s'apercevoir qu'il ignore sa condition de vie dans son
rapport réel avec les choses qui la fondent et qui ne s'aperçoit pas
qu'en somme il n'existe pas", et un éleveur ou berger qui défend "sa vie en contact étroit avec la nature et pour qui il n'est pas loisible de se contredire et de la contredire, car il en mourrait"
Ma conclusion reste inchangée :
Le plus dramatique dans tout cela, ce sont les associations ayant pignon
sur rue qui organisent ces conférences dont le seul but est la
diffamation des éleveurs et bergers. Mais à quoi peut on s'attendre venant de la LPO capable de condamner le pastoralisme et de demander des subventions pour acheter des brebis? La LPO cosignataire d'un fascicule qui ne laisse lui aussi aucune ambiguïté sur la finalité recherchée !
Une remarque, le manque de réalisme de ceux qui espèrent un geste d'humanisme de la part de M. Rigaux : "Nous espérons une réponse positive de sa part". La réponse de M.Rigaux empreinte d'aversion à la FNO, à tout les syndicats et à tout les éleveurs et bergers, sur un site qui prône la haine et la désinformation est publiée depuis février 2016. Et les commentaires qui accompagnent cette diatribe en disent plus qu'il ne faut pour bien situer "les promoteurs du tout sauvage"
A LIRE AUSSI POUR MIEUX COMPRENDRE LE PERSONNAGE
"LOUP ET PASTORALISME, 11 CONTREVÉRITÉS SUR LEURS PRÉSENCES DANS NOS MONTAGNES." Ou
la réponse du berger aux bien-pensants : "les affirmations numérotées de 1 à 11, en gras et en italiques" sont
celles de M. Rigaux, grand défenseur du loup et grand pourfendeur du pastoralisme.
mardi 13 décembre 2016
LOUP, LA LOI MONTAGNE LE SANCTUARISE
"Le Sénat se penche, à partir d’aujourd’hui, sur le Projet de loi de
modernisation, de développement et de protection des territoires de
montagne. La première loi était porteuse de grandes intentions, mais
sans mise en œuvre effective. Sa révision conserve un texte
généraliste, qui ne donne aucun moyen concret à l’agriculture pour
permettre le maintien et l’installation de paysans en montagne." cf confédération paysanne
Pire, l'accent est mis sur la sanctuarisation du sauvage dans le plus grand mépris pour ceux qui sont les seuls à avoir été les garants de nos paysages et de la richesse biologique que nous trouvons dans nos montagnes. La classe politique a laissé les fondamentalistes environnementaux avec la complicité des organismes d'état comme le CSPNB, ou l'ONCFS, détruire l'image des ruraux dans l'opinion publique.
Dans quel but?
L'ensauvagement, puis la main mise sur les terres abandonnées par ceux qui ont eux mêmes été abandonnés par les instances publique avec l'aval d'une population urbaine culpabilisée, désinformée, manipulée...?
Pourquoi la main mise?
Une fois de plus la confédération paysanne sonne l'alerte:
"Plus qu'ailleurs, l’agriculture de montagne, de par ses contraintes naturelles, se doit d'être fortement soutenue tant dans le cadre de la PAC que par des mesures territorialisées. Les paysans sont un maillon essentiel de ces territoires qu’ils font vivre et entretiennent au quotidien. Tous les moyens doivent être mis pour maintenir et développer leurs activités."
http://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=5334&PHPSESSID=tt8i79tvk1h4plsh1t18eoa995
Pire, l'accent est mis sur la sanctuarisation du sauvage dans le plus grand mépris pour ceux qui sont les seuls à avoir été les garants de nos paysages et de la richesse biologique que nous trouvons dans nos montagnes. La classe politique a laissé les fondamentalistes environnementaux avec la complicité des organismes d'état comme le CSPNB, ou l'ONCFS, détruire l'image des ruraux dans l'opinion publique.
Dans quel but?
L'ensauvagement, puis la main mise sur les terres abandonnées par ceux qui ont eux mêmes été abandonnés par les instances publique avec l'aval d'une population urbaine culpabilisée, désinformée, manipulée...?
Pourquoi la main mise?
L’article 33 du projet de loi institue des « obligations de compensation écologique ».
Il offre aux aménageurs et aux industriels la possibilité de remplacer ce qu’ils détruisent à un endroit par un bout de nature supposé équivalent à un autre endroit.
On détruit une rivière et des centaines d’hectares en Bretagne, on en restaure l’équivalent en Auvergne. « Ce dispositif menace très directement l’activité agricole, les pratiques agronomiques et les pratiques contractuelles qui les régissent », alerte le collectif "Semons la biodiversité".
Une fois de plus la confédération paysanne sonne l'alerte:
"Plus qu'ailleurs, l’agriculture de montagne, de par ses contraintes naturelles, se doit d'être fortement soutenue tant dans le cadre de la PAC que par des mesures territorialisées. Les paysans sont un maillon essentiel de ces territoires qu’ils font vivre et entretiennent au quotidien. Tous les moyens doivent être mis pour maintenir et développer leurs activités."
http://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=5334&PHPSESSID=tt8i79tvk1h4plsh1t18eoa995
dimanche 11 décembre 2016
LOUP, LA RONDE DES INSPIRÉS
Remettre l'ONCFS à la place quelle occupe dans le conflit "écologistes/pastoraux" afin de clarifier certaines déclarations pour le moins ambiguës du monde rural me semble d'une importance capitale. De même, choisir des organismes dont les déclarations ne peuvent pas etre identifiées comme idéologique, doit etre une règle fondamentale de communication avec le grand public.
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Parenthèse: Panique à tous les étages :
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Parenthèse: Panique à tous les étages :
Jean-Luc Valérie est un illuminé, certes. C'est aussi un idiot utile : à l'insu de son plein gré, il met en lumière l'arnaque pseudo scientifique de l'Etat, en particulier de l'ONCFS, et des défenseurs du loup
On
ne compte plus les appels du Museum national d'histoire
naturelle (MNHN) destinés au grand public pour que le
citoyen lambda contribue aux " sciences participatives",
collecte des informations pour alimenter des
"observatoires", dresser des "atlas" et des "inventaires"
de la biodiversité : http://www.mnhn.fr/fr/ participez/contribuez- sciences-participatives
Des appels repris en choeur
par toutes sortes d'associations et de Bingo :
L'Etat a même créé une
"mission sciences participatives" et désigné le PDG de
l'INRA, François Houllier pour la chapeauter : http://www.sciences- participatives.com/
Oui mais voilà : les données
collectées doivent entrer dans les clous de l'Etat, de
l'ONCFS et des défenseurs du loup, bref faire de "l'expertise" qui servira à conforter un choix,
des décisions politiques prises en amont, sans concertation.
Dans le domaine de l'environnement, c'est un florilège.
Le dernier en date concerne la
pêche. Bloom, qui veut mener les pêcheurs à la baguette au
profit de l'industrie, a persuadé Bruxelles avec d'autres
Bingo qu'il fallait interdire les rejets de poissons en mer
(sans doute pour ne pas la salir). Manque de chance, Bloom
vient de découvrir que cette interdiction nuisait gravement
aux oiseaux marins dont les cadavres se ramassent désormais
à la pelle en Méditerranée. Car Bloom n'a pas voulu écouter
les pêcheurs... Eh oui, les rejets en mer nourrissent les
oiseaux. Bloom n'avait jamais vu les nuées de mouettes et
goélands entourer les chalutiers en mer. Il lui a fallu une
étude "scientifique" pour le constater ... : http://www.bloomassociation. org/peche-palangre-mediterrane e-cause-mortalite-oiseaux/
Fin de la parenthèse : Et l'ONCFS dans tout ça?
Sur les prédateurs, et en particulier le loup, on est
aussi servis. A commencer par le nombre officiel de loups
"recensés" en France : 250 en 2011, 2012, 2013, puis 301 en 2014 et 282 en 2015. Le
nombre, qui n'a pas varié depuis des années (il aurait même
diminué selon Cap loup), est établi par
l'ONCFS sur la foi d'indices fournis grâce à la "science
participative". Or cette fameuse "science participative" est
officiellement mise à contribution par les défenseurs du loup pour ne
pas fournir d'indices, et les personnels de l'environnement
sont sur la même longueur d'onde sous
couvert de "grève" par exemple (cf tract syndical). Cette manipulation tourne à la
tragi-comédie, car le chiffre officiel n'est en fait qu'une
estimation issue de calculs de probabilité (comme les
sondages) sur des données faussées. Pourquoi cette mascarade
? Car au-delà de ce chiffre, les loups ne seraient plus à
protéger selon les critères de la Convention de Berne
(Réécoutez l'émission Secrets d'Info : https://www.franceinter.fr/ emissions/secrets-d-info/ secrets-d-info-27-mai-2016).
L'ONCFS sert de couverture à un choix politique.
Alors quand l'ONCFS déclare Urbi et Orbi que les loups
vus par des chasseurs, des éleveurs, des particuliers ou des
naturalistes ne sont en fait que des "chiens sauvages",
laissez moi rire. Admirons au passage la
désinvolture de l'ONCFS à l'égard de ceux qui ont rapporté
l'information. Il va falloir prévenir la "mission de la
science participative"...
En affirmant que ce sont des chiens, l'ONCFS confirme
sans le vouloir qu'il y a bien des individus en vadrouille,
comme elle l'a toujours fait en d'autres lieux (notamment
dans les Vosges), pour gagner du temps.
"Enfin, je peux vous assurer qu'il n'y a pas beaucoup de chiens sauvages en Ile de France, nous ne sommes pas à Moscou. Relevons enfin la clairvoyance de ce Eric Hansen : "quand il n'y a pas d'attaque, il n'y a pas de soucis" !!!"
"JLV n'est pas une lumière; Mais l'ONCFS n'est qu'une farce au service des politiques dont la panique me réjouit." Françoise Degert.
"Enfin, je peux vous assurer qu'il n'y a pas beaucoup de chiens sauvages en Ile de France, nous ne sommes pas à Moscou. Relevons enfin la clairvoyance de ce Eric Hansen : "quand il n'y a pas d'attaque, il n'y a pas de soucis" !!!"
"JLV n'est pas une lumière; Mais l'ONCFS n'est qu'une farce au service des politiques dont la panique me réjouit." Françoise Degert.
ILLUSTRATION : « Ne crions pas au loup trop vite »
L’espèce, qui s’est répandue sur de nombreux départements et régions, y compris en plaine à une centaine de kilomètres de Paris, est évaluée, en 2014 par l’ONCFS, entre 236 et 339 individus (1). Dommage que cette évaluation officielle n’ait pas été contestée lors de la réunion du groupe loup en mai 2014, car les éleveurs connaissent parfaitement le terrain et savent compter.
les aides versées aux éleveurs pour favoriser la cohabitation avec le loup sont attribuées selon les normes imposées par les écologistes : présence du berger, de chiens de protection (patous), de parcs et de clôtures de protection. Les éleveurs savaient qu’elles ne serviraient à rien, mais ils n’ont pas été écoutés . Aujourd’hui, plus personne ne peut le nier. cf Les éleveurs dans le piège à loup Françoise Degert
Alors ceux qui comme le CSPNB (2) affirment : "il faut se rendre à l'évidence que malgré tous les systèmes de protections expérimentés jusqu'ici, la prédation s’accroît..." et s'empressent d'ajouter : "...Il est par conséquent urgent d’aider le centre national d'études et de recherches appliquées sur les prédateurs et animaux déprédateurs de l’ONCFS (tourne tourne la ronde des inspirés) en lui fournissant les moyens humains et financiers permettant de tester des solutions de protection des élevages qui tiennent davantage compte de l’éthologie du loup et qui ont fait leur preuve dans d’autres pays." Ceux là, doivent ils servir de portes paroles pour les éleveurs et bergers d'autant plus lorsque cet organisme considère :
L’espèce, qui s’est répandue sur de nombreux départements et régions, y compris en plaine à une centaine de kilomètres de Paris, est évaluée, en 2014 par l’ONCFS, entre 236 et 339 individus (1). Dommage que cette évaluation officielle n’ait pas été contestée lors de la réunion du groupe loup en mai 2014, car les éleveurs connaissent parfaitement le terrain et savent compter.
les aides versées aux éleveurs pour favoriser la cohabitation avec le loup sont attribuées selon les normes imposées par les écologistes : présence du berger, de chiens de protection (patous), de parcs et de clôtures de protection. Les éleveurs savaient qu’elles ne serviraient à rien, mais ils n’ont pas été écoutés . Aujourd’hui, plus personne ne peut le nier. cf Les éleveurs dans le piège à loup Françoise Degert
Alors ceux qui comme le CSPNB (2) affirment : "il faut se rendre à l'évidence que malgré tous les systèmes de protections expérimentés jusqu'ici, la prédation s’accroît..." et s'empressent d'ajouter : "...Il est par conséquent urgent d’aider le centre national d'études et de recherches appliquées sur les prédateurs et animaux déprédateurs de l’ONCFS (tourne tourne la ronde des inspirés) en lui fournissant les moyens humains et financiers permettant de tester des solutions de protection des élevages qui tiennent davantage compte de l’éthologie du loup et qui ont fait leur preuve dans d’autres pays." Ceux là, doivent ils servir de portes paroles pour les éleveurs et bergers d'autant plus lorsque cet organisme considère :
- qu’il est urgent de repenser certains aspects de la gestion des aires protégées en France pour laisser plus d’espace à la dynamique naturelle de la vie sauvage ; (restriction du pastoralisme)
- que les espaces protégés ont vocation à devenir des sites de références privilégiés pour la recherche scientifique dans le contexte du changement climatique ; (accaparement des terres)
- que la stratégie nationale de conservation de la biodiversité doit prendre en compte des visions émergentes ayant pour ambition de réduire l’impact humain sur les dynamiques écologiques et évolutives des composants non-humains de la biodiversité. (restriction des activités rurales en général)
Ne serait il pas plus opportun et significatif dans les essais de communication des éleveurs et bergers destinés au grand public:
- d'utiliser, à la place du CSPNB, les travaux sur le sujet réalisé par des gens de terrain travaillant dans des organismes comme l'INRA, le CERPAM, le CNRS, l'ISTREA.... aussi à travers le groupement de scientifiques COADAPTH(3) par exemple?
- d'exiger une collaboration de l'ONCFS avec ces établissements? Et puisque l'ONCFS a toujours refusé cette collaboration, d'en déduire les conclusions qui s'imposent afin d'éviter de victimiser cet Organisme d'état en laissant supposer qu'il serait l'otage d'associations environnementales? Surtout lorsque l'on sait que le chef du projet loup à l'ONCFS est membre du LCIE. (4)
ILLUSTRATION : C’est une scène peu ordinaire que raconte Jean-François Allier, président de l’association de chasse communale agréée (Acca) de L’Épine.
« Vers 6 h 45, les observateurs et une équipe mobile, accompagnés d’agents de l’ONCFS, ont vu apparaître une meute de six loups, sur les traces d’une harde de chamois », détaille-t-il.
Celui-ci précise que "la meute s’est divisée en deux, avec deux animaux en amont et quatre en aval, suivant à distance six chamois."
Jusque là, rien à dire, mais voilà, l'idéologie prend toujours le dessus lorsqu'il s'agit de défenseurs du loup:
Du côté de l’ONCFS, "on indique qu’un garde a pu confirmer la présence de deux loups sur la zone samedi, et qu’une fiche d’observation a été faite à partir des différents témoignages."
Plusieurs témoins ont vu 6 loups, mais l' ONCFS en retient 2 sous prétexte que la meute ne serait pas formée??? (tourne, tourne la ronde des inspirés...)
C'est pourquoi je ne suis pas et ne serai jamais d'accord avec ceux qui expliquent au grand public que l'oncfs est prise en otage par des associations environnementales les empêchant de connaitre le nombre de loup en France .
À lire aussi : LOUP, ONCFS, GARDE DES P.N.,.... LANGUE DE BOIS ET DÉSINFORMATION?
Dernière minute : "Les éleveurs dénoncent, à juste titre, des procédures de constat opaques : ils n’ont pas accès au double du constat établi par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage suite aux attaques, aux résultats d’analyse ADN, aux vidéo-surveillance installées et peinent à obtenir des réponses. Et à la difficulté de soigner un troupeau blessé, s’ajoute l’incompréhension et la colère face à la rétention d’information de l’administration." José bové lettre au ministère
index:
(1)– Le nombre de loups est estimé par l’ONCFS et le Centre national d’études et de recherches appliquées sur les animaux prédateurs et dé-prédateurs de Gières dépendant lui aussi de l'ONCFS
(2) Conseil Scientifique du Patrimoine Naturel et de la Biodiversité.
(3)Les fondateurs et membres actuels du réseau sont (ordre alphabétique) :
Laurent Garde – Écologue et Anthropologue – Directeur adjoint du Centre d’Études et Réalisations Pastorales Alpes-Méditerrannée (Cerpam) - Manosque
Nicolas Lescureux – Ethnoécologue – Chercheur au CNRS – Centre d’Écologie Fonctionnelle et Évolutive (Cefe) - Montpellier
Michel Meuret – Écologue et Zootechnicien – Directeur de recherche à l’Inra – UMR Systèmes d’Élevage Méditerranéens et Tropicaux (Selmet) – Montpellier (animateur)
Charles-Henri Moulin – Zootechnicien – Professeur à Montpellier SupAgro – directeur adjoint de l’UMR Systèmes d’Élevage Méditerranéens et Tropicaux (Selmet)
Marie-Odile Nozières-Petit – Zootechnicienne – Chercheur à l’Inra – UMR Systèmes d’Élevage Méditerranéens et Tropicaux (Selmet) - Montpellier
Jacques Tassin – Écologue – Chercheur au Cirad – UR Forêts et Sociétés – Montpellier
(4) Institut pour le développement des Grands Carnivores en Europe.
C'est pourquoi je ne suis pas et ne serai jamais d'accord avec ceux qui expliquent au grand public que l'oncfs est prise en otage par des associations environnementales les empêchant de connaitre le nombre de loup en France .
À lire aussi : LOUP, ONCFS, GARDE DES P.N.,.... LANGUE DE BOIS ET DÉSINFORMATION?
les prédateurs font la ronde autour de leur proie |
Dernière minute : "Les éleveurs dénoncent, à juste titre, des procédures de constat opaques : ils n’ont pas accès au double du constat établi par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage suite aux attaques, aux résultats d’analyse ADN, aux vidéo-surveillance installées et peinent à obtenir des réponses. Et à la difficulté de soigner un troupeau blessé, s’ajoute l’incompréhension et la colère face à la rétention d’information de l’administration." José bové lettre au ministère
index:
(1)– Le nombre de loups est estimé par l’ONCFS et le Centre national d’études et de recherches appliquées sur les animaux prédateurs et dé-prédateurs de Gières dépendant lui aussi de l'ONCFS
(2) Conseil Scientifique du Patrimoine Naturel et de la Biodiversité.
(3)Les fondateurs et membres actuels du réseau sont (ordre alphabétique) :
Laurent Garde – Écologue et Anthropologue – Directeur adjoint du Centre d’Études et Réalisations Pastorales Alpes-Méditerrannée (Cerpam) - Manosque
Nicolas Lescureux – Ethnoécologue – Chercheur au CNRS – Centre d’Écologie Fonctionnelle et Évolutive (Cefe) - Montpellier
Michel Meuret – Écologue et Zootechnicien – Directeur de recherche à l’Inra – UMR Systèmes d’Élevage Méditerranéens et Tropicaux (Selmet) – Montpellier (animateur)
Charles-Henri Moulin – Zootechnicien – Professeur à Montpellier SupAgro – directeur adjoint de l’UMR Systèmes d’Élevage Méditerranéens et Tropicaux (Selmet)
Marie-Odile Nozières-Petit – Zootechnicienne – Chercheur à l’Inra – UMR Systèmes d’Élevage Méditerranéens et Tropicaux (Selmet) - Montpellier
Jacques Tassin – Écologue – Chercheur au Cirad – UR Forêts et Sociétés – Montpellier
(4) Institut pour le développement des Grands Carnivores en Europe.
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