Remettre l'ONCFS à la place quelle occupe dans le conflit "écologistes/pastoraux" afin de clarifier certaines déclarations pour le moins ambiguës du monde rural me semble d'une importance capitale. De même, choisir des organismes dont les déclarations ne peuvent pas etre identifiées comme idéologique, doit etre une règle fondamentale de communication avec le grand public.
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Parenthèse: Panique à tous les étages :
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Parenthèse: Panique à tous les étages :
Jean-Luc Valérie est un illuminé, certes. C'est aussi un idiot utile : à l'insu de son plein gré, il met en lumière l'arnaque pseudo scientifique de l'Etat, en particulier de l'ONCFS, et des défenseurs du loup
On
ne compte plus les appels du Museum national d'histoire
naturelle (MNHN) destinés au grand public pour que le
citoyen lambda contribue aux " sciences participatives",
collecte des informations pour alimenter des
"observatoires", dresser des "atlas" et des "inventaires"
de la biodiversité : http://www.mnhn.fr/fr/ participez/contribuez- sciences-participatives
Des appels repris en choeur
par toutes sortes d'associations et de Bingo :
L'Etat a même créé une
"mission sciences participatives" et désigné le PDG de
l'INRA, François Houllier pour la chapeauter : http://www.sciences- participatives.com/
Oui mais voilà : les données
collectées doivent entrer dans les clous de l'Etat, de
l'ONCFS et des défenseurs du loup, bref faire de "l'expertise" qui servira à conforter un choix,
des décisions politiques prises en amont, sans concertation.
Dans le domaine de l'environnement, c'est un florilège.
Le dernier en date concerne la
pêche. Bloom, qui veut mener les pêcheurs à la baguette au
profit de l'industrie, a persuadé Bruxelles avec d'autres
Bingo qu'il fallait interdire les rejets de poissons en mer
(sans doute pour ne pas la salir). Manque de chance, Bloom
vient de découvrir que cette interdiction nuisait gravement
aux oiseaux marins dont les cadavres se ramassent désormais
à la pelle en Méditerranée. Car Bloom n'a pas voulu écouter
les pêcheurs... Eh oui, les rejets en mer nourrissent les
oiseaux. Bloom n'avait jamais vu les nuées de mouettes et
goélands entourer les chalutiers en mer. Il lui a fallu une
étude "scientifique" pour le constater ... : http://www.bloomassociation. org/peche-palangre-mediterrane e-cause-mortalite-oiseaux/
Fin de la parenthèse : Et l'ONCFS dans tout ça?
Sur les prédateurs, et en particulier le loup, on est
aussi servis. A commencer par le nombre officiel de loups
"recensés" en France : 250 en 2011, 2012, 2013, puis 301 en 2014 et 282 en 2015. Le
nombre, qui n'a pas varié depuis des années (il aurait même
diminué selon Cap loup), est établi par
l'ONCFS sur la foi d'indices fournis grâce à la "science
participative". Or cette fameuse "science participative" est
officiellement mise à contribution par les défenseurs du loup pour ne
pas fournir d'indices, et les personnels de l'environnement
sont sur la même longueur d'onde sous
couvert de "grève" par exemple (cf tract syndical). Cette manipulation tourne à la
tragi-comédie, car le chiffre officiel n'est en fait qu'une
estimation issue de calculs de probabilité (comme les
sondages) sur des données faussées. Pourquoi cette mascarade
? Car au-delà de ce chiffre, les loups ne seraient plus à
protéger selon les critères de la Convention de Berne
(Réécoutez l'émission Secrets d'Info : https://www.franceinter.fr/ emissions/secrets-d-info/ secrets-d-info-27-mai-2016).
L'ONCFS sert de couverture à un choix politique.
Alors quand l'ONCFS déclare Urbi et Orbi que les loups
vus par des chasseurs, des éleveurs, des particuliers ou des
naturalistes ne sont en fait que des "chiens sauvages",
laissez moi rire. Admirons au passage la
désinvolture de l'ONCFS à l'égard de ceux qui ont rapporté
l'information. Il va falloir prévenir la "mission de la
science participative"...
En affirmant que ce sont des chiens, l'ONCFS confirme
sans le vouloir qu'il y a bien des individus en vadrouille,
comme elle l'a toujours fait en d'autres lieux (notamment
dans les Vosges), pour gagner du temps.
"Enfin, je peux vous assurer qu'il n'y a pas beaucoup de chiens sauvages en Ile de France, nous ne sommes pas à Moscou. Relevons enfin la clairvoyance de ce Eric Hansen : "quand il n'y a pas d'attaque, il n'y a pas de soucis" !!!"
"JLV n'est pas une lumière; Mais l'ONCFS n'est qu'une farce au service des politiques dont la panique me réjouit." Françoise Degert.
"Enfin, je peux vous assurer qu'il n'y a pas beaucoup de chiens sauvages en Ile de France, nous ne sommes pas à Moscou. Relevons enfin la clairvoyance de ce Eric Hansen : "quand il n'y a pas d'attaque, il n'y a pas de soucis" !!!"
"JLV n'est pas une lumière; Mais l'ONCFS n'est qu'une farce au service des politiques dont la panique me réjouit." Françoise Degert.
ILLUSTRATION : « Ne crions pas au loup trop vite »
L’espèce, qui s’est répandue sur de nombreux départements et régions, y compris en plaine à une centaine de kilomètres de Paris, est évaluée, en 2014 par l’ONCFS, entre 236 et 339 individus (1). Dommage que cette évaluation officielle n’ait pas été contestée lors de la réunion du groupe loup en mai 2014, car les éleveurs connaissent parfaitement le terrain et savent compter.
les aides versées aux éleveurs pour favoriser la cohabitation avec le loup sont attribuées selon les normes imposées par les écologistes : présence du berger, de chiens de protection (patous), de parcs et de clôtures de protection. Les éleveurs savaient qu’elles ne serviraient à rien, mais ils n’ont pas été écoutés . Aujourd’hui, plus personne ne peut le nier. cf Les éleveurs dans le piège à loup Françoise Degert
Alors ceux qui comme le CSPNB (2) affirment : "il faut se rendre à l'évidence que malgré tous les systèmes de protections expérimentés jusqu'ici, la prédation s’accroît..." et s'empressent d'ajouter : "...Il est par conséquent urgent d’aider le centre national d'études et de recherches appliquées sur les prédateurs et animaux déprédateurs de l’ONCFS (tourne tourne la ronde des inspirés) en lui fournissant les moyens humains et financiers permettant de tester des solutions de protection des élevages qui tiennent davantage compte de l’éthologie du loup et qui ont fait leur preuve dans d’autres pays." Ceux là, doivent ils servir de portes paroles pour les éleveurs et bergers d'autant plus lorsque cet organisme considère :
L’espèce, qui s’est répandue sur de nombreux départements et régions, y compris en plaine à une centaine de kilomètres de Paris, est évaluée, en 2014 par l’ONCFS, entre 236 et 339 individus (1). Dommage que cette évaluation officielle n’ait pas été contestée lors de la réunion du groupe loup en mai 2014, car les éleveurs connaissent parfaitement le terrain et savent compter.
les aides versées aux éleveurs pour favoriser la cohabitation avec le loup sont attribuées selon les normes imposées par les écologistes : présence du berger, de chiens de protection (patous), de parcs et de clôtures de protection. Les éleveurs savaient qu’elles ne serviraient à rien, mais ils n’ont pas été écoutés . Aujourd’hui, plus personne ne peut le nier. cf Les éleveurs dans le piège à loup Françoise Degert
Alors ceux qui comme le CSPNB (2) affirment : "il faut se rendre à l'évidence que malgré tous les systèmes de protections expérimentés jusqu'ici, la prédation s’accroît..." et s'empressent d'ajouter : "...Il est par conséquent urgent d’aider le centre national d'études et de recherches appliquées sur les prédateurs et animaux déprédateurs de l’ONCFS (tourne tourne la ronde des inspirés) en lui fournissant les moyens humains et financiers permettant de tester des solutions de protection des élevages qui tiennent davantage compte de l’éthologie du loup et qui ont fait leur preuve dans d’autres pays." Ceux là, doivent ils servir de portes paroles pour les éleveurs et bergers d'autant plus lorsque cet organisme considère :
- qu’il est urgent de repenser certains aspects de la gestion des aires protégées en France pour laisser plus d’espace à la dynamique naturelle de la vie sauvage ; (restriction du pastoralisme)
- que les espaces protégés ont vocation à devenir des sites de références privilégiés pour la recherche scientifique dans le contexte du changement climatique ; (accaparement des terres)
- que la stratégie nationale de conservation de la biodiversité doit prendre en compte des visions émergentes ayant pour ambition de réduire l’impact humain sur les dynamiques écologiques et évolutives des composants non-humains de la biodiversité. (restriction des activités rurales en général)
Ne serait il pas plus opportun et significatif dans les essais de communication des éleveurs et bergers destinés au grand public:
- d'utiliser, à la place du CSPNB, les travaux sur le sujet réalisé par des gens de terrain travaillant dans des organismes comme l'INRA, le CERPAM, le CNRS, l'ISTREA.... aussi à travers le groupement de scientifiques COADAPTH(3) par exemple?
- d'exiger une collaboration de l'ONCFS avec ces établissements? Et puisque l'ONCFS a toujours refusé cette collaboration, d'en déduire les conclusions qui s'imposent afin d'éviter de victimiser cet Organisme d'état en laissant supposer qu'il serait l'otage d'associations environnementales? Surtout lorsque l'on sait que le chef du projet loup à l'ONCFS est membre du LCIE. (4)
ILLUSTRATION : C’est une scène peu ordinaire que raconte Jean-François Allier, président de l’association de chasse communale agréée (Acca) de L’Épine.
« Vers 6 h 45, les observateurs et une équipe mobile, accompagnés d’agents de l’ONCFS, ont vu apparaître une meute de six loups, sur les traces d’une harde de chamois », détaille-t-il.
Celui-ci précise que "la meute s’est divisée en deux, avec deux animaux en amont et quatre en aval, suivant à distance six chamois."
Jusque là, rien à dire, mais voilà, l'idéologie prend toujours le dessus lorsqu'il s'agit de défenseurs du loup:
Du côté de l’ONCFS, "on indique qu’un garde a pu confirmer la présence de deux loups sur la zone samedi, et qu’une fiche d’observation a été faite à partir des différents témoignages."
Plusieurs témoins ont vu 6 loups, mais l' ONCFS en retient 2 sous prétexte que la meute ne serait pas formée??? (tourne, tourne la ronde des inspirés...)
C'est pourquoi je ne suis pas et ne serai jamais d'accord avec ceux qui expliquent au grand public que l'oncfs est prise en otage par des associations environnementales les empêchant de connaitre le nombre de loup en France .
À lire aussi : LOUP, ONCFS, GARDE DES P.N.,.... LANGUE DE BOIS ET DÉSINFORMATION?
Dernière minute : "Les éleveurs dénoncent, à juste titre, des procédures de constat opaques : ils n’ont pas accès au double du constat établi par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage suite aux attaques, aux résultats d’analyse ADN, aux vidéo-surveillance installées et peinent à obtenir des réponses. Et à la difficulté de soigner un troupeau blessé, s’ajoute l’incompréhension et la colère face à la rétention d’information de l’administration." José bové lettre au ministère
index:
(1)– Le nombre de loups est estimé par l’ONCFS et le Centre national d’études et de recherches appliquées sur les animaux prédateurs et dé-prédateurs de Gières dépendant lui aussi de l'ONCFS
(2) Conseil Scientifique du Patrimoine Naturel et de la Biodiversité.
(3)Les fondateurs et membres actuels du réseau sont (ordre alphabétique) :
Laurent Garde – Écologue et Anthropologue – Directeur adjoint du Centre d’Études et Réalisations Pastorales Alpes-Méditerrannée (Cerpam) - Manosque
Nicolas Lescureux – Ethnoécologue – Chercheur au CNRS – Centre d’Écologie Fonctionnelle et Évolutive (Cefe) - Montpellier
Michel Meuret – Écologue et Zootechnicien – Directeur de recherche à l’Inra – UMR Systèmes d’Élevage Méditerranéens et Tropicaux (Selmet) – Montpellier (animateur)
Charles-Henri Moulin – Zootechnicien – Professeur à Montpellier SupAgro – directeur adjoint de l’UMR Systèmes d’Élevage Méditerranéens et Tropicaux (Selmet)
Marie-Odile Nozières-Petit – Zootechnicienne – Chercheur à l’Inra – UMR Systèmes d’Élevage Méditerranéens et Tropicaux (Selmet) - Montpellier
Jacques Tassin – Écologue – Chercheur au Cirad – UR Forêts et Sociétés – Montpellier
(4) Institut pour le développement des Grands Carnivores en Europe.
C'est pourquoi je ne suis pas et ne serai jamais d'accord avec ceux qui expliquent au grand public que l'oncfs est prise en otage par des associations environnementales les empêchant de connaitre le nombre de loup en France .
À lire aussi : LOUP, ONCFS, GARDE DES P.N.,.... LANGUE DE BOIS ET DÉSINFORMATION?
les prédateurs font la ronde autour de leur proie |
Dernière minute : "Les éleveurs dénoncent, à juste titre, des procédures de constat opaques : ils n’ont pas accès au double du constat établi par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage suite aux attaques, aux résultats d’analyse ADN, aux vidéo-surveillance installées et peinent à obtenir des réponses. Et à la difficulté de soigner un troupeau blessé, s’ajoute l’incompréhension et la colère face à la rétention d’information de l’administration." José bové lettre au ministère
index:
(1)– Le nombre de loups est estimé par l’ONCFS et le Centre national d’études et de recherches appliquées sur les animaux prédateurs et dé-prédateurs de Gières dépendant lui aussi de l'ONCFS
(2) Conseil Scientifique du Patrimoine Naturel et de la Biodiversité.
(3)Les fondateurs et membres actuels du réseau sont (ordre alphabétique) :
Laurent Garde – Écologue et Anthropologue – Directeur adjoint du Centre d’Études et Réalisations Pastorales Alpes-Méditerrannée (Cerpam) - Manosque
Nicolas Lescureux – Ethnoécologue – Chercheur au CNRS – Centre d’Écologie Fonctionnelle et Évolutive (Cefe) - Montpellier
Michel Meuret – Écologue et Zootechnicien – Directeur de recherche à l’Inra – UMR Systèmes d’Élevage Méditerranéens et Tropicaux (Selmet) – Montpellier (animateur)
Charles-Henri Moulin – Zootechnicien – Professeur à Montpellier SupAgro – directeur adjoint de l’UMR Systèmes d’Élevage Méditerranéens et Tropicaux (Selmet)
Marie-Odile Nozières-Petit – Zootechnicienne – Chercheur à l’Inra – UMR Systèmes d’Élevage Méditerranéens et Tropicaux (Selmet) - Montpellier
Jacques Tassin – Écologue – Chercheur au Cirad – UR Forêts et Sociétés – Montpellier
(4) Institut pour le développement des Grands Carnivores en Europe.
Le personnel de l'ONCFS est plutôt porté à réaliser ses missions de son mieux en fonction de ses moyens. Je parle de techniciens que je connais et on ne devrait pas salir l'ensemble de ces personnels. Ils sont aussi maudits par les alis des bêtes pour leur massacre des loups ...
RépondreSupprimerLes cadres élevés des administrations (de toutes les) dépendent eux aussi d'une hiérarchie ... et diront ce qu'on veut qu'ils disent.
Je n'ai pas l'impression que sur le sujet du loup il y ait grand monde qui n'utilise pas les ficelles de la manipulation
Bonjour Régis jene partage pas votre opinion sur les agents de l'ONCFS
RépondreSupprimerIl ne faudrait quand même pas oublier que c'est seulement depuis que les chasseurs sont autorisés à participer aux battues sans etre sous la coupe de l'ONCFS que le cota de prélèvements a pu etre atteint. Et non ce ne sont pas des massacres de loups dont il s'agit, mais bien de prélèvements. Les massacres ce sont les loups qui les font!
Lorsqu’on entre dans les bureaux de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) à Gap (Hautes-Alpes), la première chose que l’on voit est un loup empaillé.
Et ne pas oublier que les agents assermentés se font mettre en arrêt de travail pour dépression lorsque leur hiérarchie leur demande de réguler la population loup et non pas de la massacrer.
"Pour les agents de l’ONCFS, chargés d’appliquer les décisions d’abattage, le sujet du loup est trop « passionnel » pour pouvoir être géré correctement. « Dans les Ecrins, nous avons eu trois longs arrêts maladie pour des problèmes psychiques cette année » explique Dominique Melleton qui ira jusqu'a affirmer ""« Les modes d’élevage actuels ne sont pas compatibles avec la présence de prédateurs ».
Quelle honte, et les éleveurs eux ils n'y ont pas droit aux arrets maladie pour cause psychiques causées par le loup. Malades ou pas ils vont au turbin.
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2015/10/loup-oncfs-langue-de-bois-et.html
Oui mais les modes d’élevage actuels sont les seuls qui permettent de pérenniser le pastoralisme dans nos montagnes. ALORS GAGEONS QUE m. MELLETON EST D'ACCORD AVEC SON PATRON MEMBRE DU LCIE. Le LCIE qui a publié en 1997 "dans les zones ou évolueront les grands prédateurs, il faut de fortes restrictions a l’élevage"
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2015/02/loup-la-face-cachee-des-predateurs-tome.html