Il fallait bien s'y attendre, non ? A force de laisser l'animal progresser avec le soutien de l'Europe, de l'Etat, de la haute administration, de l'ONCFS, qui va s'en étonner ?
Le loup est présent en Belgique, dans les Ardennes, en Champagne (150km de Paris) et on voudrait qu'il s'arrête ?
Si c'est le cas, et je pense que c'est très probable même si Jean-Luc Valery ne cache pas sa joie de le voir couvrir tout le territoire, l'installation de meutes ne passera pas inaperçu dans la région.
1- les forêts, et il y en a beaucoup, sont fréquentées par les randonneurs, les joggers, les familles et leurs chiens. Attention aux enfants !
2- problème : elles sont aussi de plus en plus habitées par des SDF, des migrants, des sans logis, seuls ou en famille, qui vivent sous la tente ou installent des bidonvilles. Là c'est inquiétant. Il y a aussi des enfants.
3- il y a aussi de l'agriculture, pas seulement céréalière dans la région. La région Ile de France aide une ferme à Saint Rémy les Chevreuse qui fait de l'élevage de vaches, veaux, chèvres etc... pour que les pékins du dimanche aillent s'y ravitailler en yaourts, lait, oeufs et autres produits fermiers. Si JLV dit vrai, la ferme est en ligne de mire !
Avant le drame restons comiques. Il faut prévenir le loup qu'il sera très bien accueilli dans les beaux quartiers de l'Ouest parisien.
Il peut se rendre en toute tranquillité au Musée de l'Homme qui porte désormais bien mal son nom. Ce musée (on se demande ce que c'est maintenant) abrite depuis peu le comité français de l'UICN, 17 Place du Trocadéro, 75116 Paris.
Avant de rejoindre la colline du Trocadéro, il pourra se faire caresser au WWF France, en plein bois de Boulogne. Et pour qu'il ne s'égare pas dans ce lieu mal famé, communiquez lui l'adresse :
Et s'il se plaint d'être mal accueilli, le loup peut traverser la Seine pour se rendre au ministère de l'Environnement. Le cabinet du ou de la ministre (en cas de changement) se trouve 246 boulevard Saint-Germain, dans le 7ème arrondissement. Un peu après l'Assemblée nationale, sur le même trottoir.
FRANÇOISE DEGERT https://blogs.mediapart.fr/francoise-degert/blog/041216/les-loups-aux-portes-de-paris
Là régiani ne parle pas de nos loups, il parlent des nazis : Le
IIIe Reich, promouvait l’idéologie raciste “Blut und
Boden”(littéralement, “sang et sol”), selon laquelle “la
terre, le paysage, la forêt germaniques forgent le caractère du
peuple germanique, explique le journaliste spécialiste de
l’extrême-droite Toralf Staud. Pour préserver le peuple, il
faut donc préserver la terre.”
Ce
fondement de la pensée national-socialiste justifia l’appropriation
de territoires et l’anéantissement d’autres peuples, mais aussi
une volonté de conserver la soi-disant “pureté” de cette nature
nourricière. La propagande d’Etat faisait de l’Autrichien Adolf
Hitler et de son ministre Hermann Göring les anges-gardiens des
animaux, interdisant notamment la vivisection et l’abattage par
égorgement - des pratiques attribués aux Juifs, “ennemis de
l’humanité”.
En 1935, les autorités adoptèrent
la première loi de protection de la nature
(“Reichsnaturschutzgesetz”), qui créa des zones naturelles
protégées et introduisit la notion d’espèces protégées. Le
camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau devait même devenir
“une station d’expérimentation paysagère” selon les mots
de son commandant, Rudolf Höß.
Si cette
politique a été peu à peu délaissée par le régime nazi au
profit de l’industrialisation massive à des fins de guerre,
l’idéologie “Blut und Boden” se retrouve aujourd’hui en
Autriche et en Allemagne chez les “Grüne Braune” (“les bruns
verts”). Sous couvert de protection de l’environnement, ces
petites communautés d’extrême-droite diffusent leur idéologie
dans les campagnes en se lançant dans l’agriculture biologique et
en organisant des opérations de “nettoyage national des forêts” cf https://reporterre.net/En-Autriche-l-extreme-droite-cultive-les-themes-ecologistes
Y en a t'il qui se reconnaissent?
Vu le ramdam que cela va provoquer, les escrolos (sauf JLV, l'allumé qu'ils n'arrivent toujours pas à maîtriser) vont tout faire pour détourner le regard et gagner du temps; ils commencent déjà à dire que ce ne sont pas des loups mais des chiens, comme ils l'ont toujours fait. Les préfets emboîteront le pas, c'est normal, on a l'habitude.
L'ONCFS ne va pas se presser pour trouver des preuves, d'autant qu'ils sont plus ou moins en grève. Et cela ne risque pas de s'arranger vue la baisse des crédits de l'Agence française de biodiversité (AFB) décidée dans la loi des finances rectificatives pour 2016 (cf début d'article de la Gazette des communes. Pas réussi à enregistrer le lien).
Et même si le rythme de travail devait s'accélérer à la fin de la grève, les agents se sont donnés la consigne de ne rien dire, rien ramasser. (cf tract syndical). Ce qui ne change rien aux habitudes des escrolos, bénévoles ou pas, qui ne voient rien, n'entendent rien, ne disent rien, histoire de minorer le nombre de loups.
Alors qui mettre sur les traces des loups pour en avoir le coeur net ? La police ? Impossible, elle manifeste encore tous les soirs contre les manques d'effectifs et les conditions de travail. La gendarmerie ? Elle a déjà pas mal à faire avec la famille d'Adama Traoré dans le Val-d'Oise. Les scouts ? Ceux d'Europe, peut-être. Quoique... Quant à l'armée elle est déjà sur le macadam pour rassurer les Parisiens.
Des loups en région parisienne, en plein état d'urgence, et en période électorale, il ne manquait plus que ça... Un bordel intégral. Merci les escrolos, l'UICN, WWF, les politiques de tous poils, la technocratie bruxelloise, le conseil de l'Europe avec sa convention de Berne, et l'ONU pour ce moment !
Françoise degert
Il fallait bien s'y attendre, non ? A force de laisser l'animal progresser avec le soutien de l'Europe, de l'Etat, de la haute administration, de l'ONCFS, qui va s'en étonner ?
Le loup est présent en Belgique, dans les Ardennes, en Champagne (150km de Paris) et on voudrait qu'il s'arrête ?
Si c'est le cas, et je pense que c'est très probable même si Jean-Luc Valery ne cache pas sa joie de le voir couvrir tout le territoire, l'installation de meutes ne passera pas inaperçu dans la région.
1- les forêts, et il y en a beaucoup, sont fréquentées par les randonneurs, les joggers, les familles et leurs chiens. Attention aux enfants !
2- problème : elles sont aussi de plus en plus habitées par des SDF, des migrants, des sans logis, seuls ou en famille, qui vivent sous la tente ou installent des bidonvilles. Là c'est inquiétant. Il y a aussi des enfants.
3- il y a aussi de l'agriculture, pas seulement céréalière dans la région. La région Ile de France aide une ferme à Saint Rémy les Chevreuse qui fait de l'élevage de vaches, veaux, chèvres etc... pour que les pékins du dimanche aillent s'y ravitailler en yaourts, lait, oeufs et autres produits fermiers. Si JLV dit vrai, la ferme est en ligne de mire !
Avant le drame restons comiques. Il faut prévenir le loup qu'il sera très bien accueilli dans les beaux quartiers de l'Ouest parisien.
Il peut se rendre en toute tranquillité au Musée de l'Homme qui porte désormais bien mal son nom. Ce musée (on se demande ce que c'est maintenant) abrite depuis peu le comité français de l'UICN, 17 Place du Trocadéro, 75116 Paris.
Avant de rejoindre la colline du Trocadéro, il pourra se faire caresser au WWF France, en plein bois de Boulogne. Et pour qu'il ne s'égare pas dans ce lieu mal famé, communiquez lui l'adresse :
Et s'il se plaint d'être mal accueilli, le loup peut traverser la Seine pour se rendre au ministère de l'Environnement. Le cabinet du ou de la ministre (en cas de changement) se trouve 246 boulevard Saint-Germain, dans le 7ème arrondissement. Un peu après l'Assemblée nationale, sur le même trottoir.
FRANÇOISE DEGERT https://blogs.mediapart.fr/francoise-degert/blog/041216/les-loups-aux-portes-de-paris
Là régiani ne parle pas de nos loups, il parlent des nazis : Le IIIe Reich, promouvait l’idéologie raciste “Blut und Boden”(littéralement, “sang et sol”), selon laquelle “la terre, le paysage, la forêt germaniques forgent le caractère du peuple germanique, explique le journaliste spécialiste de l’extrême-droite Toralf Staud. Pour préserver le peuple, il faut donc préserver la terre.”
Ce
fondement de la pensée national-socialiste justifia l’appropriation
de territoires et l’anéantissement d’autres peuples, mais aussi
une volonté de conserver la soi-disant “pureté” de cette nature
nourricière. La propagande d’Etat faisait de l’Autrichien Adolf
Hitler et de son ministre Hermann Göring les anges-gardiens des
animaux, interdisant notamment la vivisection et l’abattage par
égorgement - des pratiques attribués aux Juifs, “ennemis de
l’humanité”.
En 1935, les autorités adoptèrent la première loi de protection de la nature (“Reichsnaturschutzgesetz”), qui créa des zones naturelles protégées et introduisit la notion d’espèces protégées. Le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau devait même devenir “une station d’expérimentation paysagère” selon les mots de son commandant, Rudolf Höß.
Si cette politique a été peu à peu délaissée par le régime nazi au profit de l’industrialisation massive à des fins de guerre, l’idéologie “Blut und Boden” se retrouve aujourd’hui en Autriche et en Allemagne chez les “Grüne Braune” (“les bruns verts”). Sous couvert de protection de l’environnement, ces petites communautés d’extrême-droite diffusent leur idéologie dans les campagnes en se lançant dans l’agriculture biologique et en organisant des opérations de “nettoyage national des forêts” cf https://reporterre.net/En-Autriche-l-extreme-droite-cultive-les-themes-ecologistes
En 1935, les autorités adoptèrent la première loi de protection de la nature (“Reichsnaturschutzgesetz”), qui créa des zones naturelles protégées et introduisit la notion d’espèces protégées. Le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau devait même devenir “une station d’expérimentation paysagère” selon les mots de son commandant, Rudolf Höß.
Si cette politique a été peu à peu délaissée par le régime nazi au profit de l’industrialisation massive à des fins de guerre, l’idéologie “Blut und Boden” se retrouve aujourd’hui en Autriche et en Allemagne chez les “Grüne Braune” (“les bruns verts”). Sous couvert de protection de l’environnement, ces petites communautés d’extrême-droite diffusent leur idéologie dans les campagnes en se lançant dans l’agriculture biologique et en organisant des opérations de “nettoyage national des forêts” cf https://reporterre.net/En-Autriche-l-extreme-droite-cultive-les-themes-ecologistes
Y en a t'il qui se reconnaissent?
Vu le ramdam que cela va provoquer, les escrolos (sauf JLV, l'allumé qu'ils n'arrivent toujours pas à maîtriser) vont tout faire pour détourner le regard et gagner du temps; ils commencent déjà à dire que ce ne sont pas des loups mais des chiens, comme ils l'ont toujours fait. Les préfets emboîteront le pas, c'est normal, on a l'habitude.
L'ONCFS ne va pas se presser pour trouver des preuves, d'autant qu'ils sont plus ou moins en grève. Et cela ne risque pas de s'arranger vue la baisse des crédits de l'Agence française de biodiversité (AFB) décidée dans la loi des finances rectificatives pour 2016 (cf début d'article de la Gazette des communes. Pas réussi à enregistrer le lien).
Et même si le rythme de travail devait s'accélérer à la fin de la grève, les agents se sont donnés la consigne de ne rien dire, rien ramasser. (cf tract syndical). Ce qui ne change rien aux habitudes des escrolos, bénévoles ou pas, qui ne voient rien, n'entendent rien, ne disent rien, histoire de minorer le nombre de loups.
Alors qui mettre sur les traces des loups pour en avoir le coeur net ? La police ? Impossible, elle manifeste encore tous les soirs contre les manques d'effectifs et les conditions de travail. La gendarmerie ? Elle a déjà pas mal à faire avec la famille d'Adama Traoré dans le Val-d'Oise. Les scouts ? Ceux d'Europe, peut-être. Quoique... Quant à l'armée elle est déjà sur le macadam pour rassurer les Parisiens.
Des loups en région parisienne, en plein état d'urgence, et en période électorale, il ne manquait plus que ça... Un bordel intégral. Merci les escrolos, l'UICN, WWF, les politiques de tous poils, la technocratie bruxelloise, le conseil de l'Europe avec sa convention de Berne, et l'ONU pour ce moment !
Françoise degert
Françoise degert
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